Traitement des écarts de géométrie dans l’essieu
L’usine zéro rejet
Il y a quelques mois, l’usine de Tanger était inaugurée en présence de l’ensemble des acteurs du projet. Rien n’a été laissé au hasard dans la conception et construction du site industriel, et surtout pas l’environnement, puisqu’il s’agit de la première usine automobile qui allie les zéro émissions carbones et le zéro rejet d’eaux industrielles. C’est en juin 2010 que l’Alliance Renault-Nissan a annoncé au grand public le projet de faire de Tanger une usine développement durable. La conception des infrastructures environnementales et l’approvisionnement en énergie électrique renouvelable ont été réalisés en partenariat, respectivement avec Veolia Environnement et le Royaume du Maroc. Le fait qu’il s’agisse d’une toute nouvelle usine a donné l’opportunité de réunir l’ensemble des bonnes pratiques connues dans les usines Renault, en termes de consommation d’eau et d’énergie thermique. De plus, une réflexion en amont a été menée entre les équipes de la DPSI (Direction de la Performance du Système Industriel), de la DICAP (Direction Ingénierie de la Caisse Assemblée Peinte) et le fournisseur des biens d’équipement pour installer des machines permettant de récupérer et de recycler les rejets des départements.
Les processus de production ont été repensés pour limiter au maximum la consommation d’énergie thermique, en particulier dans le département peinture (plus gros consommateur d’énergie de l’usine). Les besoins en énergie thermique ont alors été réduits de 35 %. Des chaudières biomasse, avec comme combustible du bois et des noyaux d’olives, ont été mises en place pour produire une énergie thermique dont le bilan CO2 est neutre. Enfin, avec le développement des énergies renouvelables au Maroc, l’Office National d’Electricité (ONE) du Maroc assurera 100 % des besoins en électricité du site grâce à l’énergie éolienne ou encore hydraulique. Les émissions de carbone de l’usine de Tanger ont donc été réduites de 98 % (par rapport à une usine équivalente), soit 135 000 tonnes de CO2 évitées par an. L’objectif de ne rejeter aucun liquide d’origine industriel a lui aussi fait l’objet d’un travail en amont sur les processus industriels. Des infrastructures ont été conçues pour traiter, purifier et donc recycler l’eau, qui est par la suite réutilisée pour la fabrication et les autres besoins de l’usine. Le fait de recycler l’eau diminue de 70 % les prélèvements en eau pour les besoins industriels. Au total, chaque année, c’est l’équivalent de 175 piscines olympiques qui ne seront pas prélevées sur le milieu naturel. Avec le bénéfice d’avoir un terrain vierge pour oeuvrer, en s’inspirant des bonnes pratiques déjà mises en place dans les usines du Groupe et en partenariat avec le Royaume du Maroc et Veolia Environnement, les équipes ont réussi le pari de faire de l’usine de Tanger un site de production zéro émission de carbone et zéro rejet d’eaux industrielles.
soudage électrique sous flux gazeux Le soudage électrique à l’arc sous flux gazeux (en Anglais Gas Metal Arc Welding – GMAW) se décompose en 2 types de procédés : M.A.G (Metal Activ Gas) : C’est un procédé de soudage avec fil électrode fusible sous une protection de gaz actif (CO2 pur ou mélange Argon/ CO2ou Argon / CO2/Oxygène), généralement employé pour le soudage des aciers. M.I.G (Metal Inert Gaz) :C’est un procédé de soudage avec fil électrode fusible sous une protection de gaz inerte (Argon pur ou mélange Argon/Helium), généralement employé pour le soudage des aciers inox ou alliages d’aluminium. Le type de soudage employé pour le soudage des essieux, berceaux, ainsi que l’échappement est le M.A.G, Le soudage s’effectue selon le principe d’éléctrofusion du fil de soudage.
Pack soudure Le pack de soudage robotisé est constitué principalement par un générateur de courant nécessaire à la fusion de fil de soudage dans les points de soudage, d’une Interface du robot pour assurer une synchroniser de l’opération de soudage entre le robot et le générateur et sans oublier un robot de la marque ABB qui porte un dévidoir ce dernier a pour rôle d’acheminer vers l’outil de soudage ou la torche : le fil de soudage, le fluide de refroidissement et le gaz de protection des cordons de soudage .
Evaluation des gains Le gain en torches réparées est calculé a partir d’une feuille de suivi des torches (annexe N°10) qui nous indique le nombre des réparations des torches dans l’atelier, cela dans le but de déterminer la durée de vie des torches après les réparations Figure III- 13 nous indique le nombre des torches ainsi que le gain en dirhams. Le gain en terme du taux de rebut des torches affecte directement le gain en RO (rendement objectif) qui est calculé par le Nombre de pièces bonnes réalisées Nombre de pièces théoriquement réalisables dans ce rendement on prend en considération les arrêts propres programmés(APP) due par exemples au : Panne lié aux outils, Panne lié à la machine, les arrêts propres exploitations(APE) due par exemples au dépassement du temps de cycle, au retard ,les pauses. Les arrêts propres fréquentiels (APF) due par exemples au Changement d’outil, Réglage, Contrôle fréquentiel les arrêts autres induits autres (AIA) due par exemples au manque de gaz, d’air de refroidissement.
Les réparations des torches affect directement une réduction des APP sauf que la mesure de ses arrêts est difficile car plusieurs causes interviennent dans l’apparition de ses arrêts. Le travail présenté dans ce rapport a pour but d’améliorer la qualité des produits fabriqués dans l’atelier châssis du département sous-ensembles au niveau de la géométrie de l’essieu et au niveau de la qualité de soudure des produits fabriqués. Le premier volet était la correction des écarts géométriques dans l’essieu, que nous avons effectué grâce à la méthode QC story qui est exécutée en 9 étapes. Le second volet, consiste à réaliser un mécanisme de réparation des torches qui a été présenté par la suite à la direction de Renault comme étant une ICP (Idée Concrète de Progrès). Cette action de progrès mise en oeuvre qui, au delà de l’exercice ordinaire du travail, améliore les produits, les services et les processus de travail. Elle a été choisie parmi les autres ICP comme la plus pertinente de l’usine pour le mois de Mai, c’est pour cela la que direction de Renault a décidé de la standardiser sur les autres sites de Renault.
|
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction générale
Chapitre I : présentation de groupe Renault
I. présentation de l’organisme d’accueil
I-1. Présentation Renault Tanger
I-2. L’usine zéro rejet
I-3. Présentation de processus de fabrication
I.3.1 introduction
I.3.2 processus de fabrication
I-4. La qualité à Renault
I.4.1 département qualité a RENAULT
I.4.2 indicateurs qualité RENAULT
I-5. Description du département d’accueil : département sous-ensembles
I.5.1a maitrise qualité au département sous-ensembles
Chapitre II : Traitement des écarts de géométrie dans l’essieu
I. présentation de l’essieu
I.1. Définition
I.2. processus de fabrication de l’essieu
I.3. L’essieu assemblé
II. problématique
III. plan de surveillance
III.1. identification des écarts de géométrie dans le plan de conception
IV. cartes de contrôles
IV. 1.Définition
IV.2. La carte de contrôle du point Distance 056
IV. 3. La carte de contrôle du point Distance 127.
IV. 4. La carte de contrôle du point Distance 133.
V. QC STORY
V.1. Introduction
V.2. Les 9 étapes du QC STORY
Chapitre III : Réalisation d’un système de réparation des torches
I. cahier des charges
II. soudage électrique sous flux gazeux
II.1. définition
II.2. pack soudure
III. détermination des classes de soudure
III.1. procédure de détermination des classes
III.2. représentation symbolique sur le dessin
IV. plan de surveillance qualité de soudure
IV.1. plan de surveillance général
IV. 2. suivi macrographique
V. état géométrique de l’outil de soudure (torche)
VI. le système de réparation des torches
VI.1. présentation du moyen de contrôle
VI.2. conception du système de réparation
VI.3. réalisation du système
VII. évaluation des gains
V. conclusion générale
Bibliographie
Webographie
Annexes
Télécharger le rapport complet