Soutenance mémoire
Matériels
Pour les techniciens et les ouvriers : tenue(s) uniforme(s) [blouse(s) ou autre(s) plus spécifique], Bottes, gants, etc. Pour la gestion et traitement des données (enquêtes et analyse) : un logiciel de suivi de troupeaux développé par le CIRAD-EMVT (LASER : Logiciel d’Aide au Suivi des Ruminants) ; un logiciel de programmation et traitement statistique : R.
-Pour le suivi sanitaire : un cahier de charge et une fiche technique individuelle contenant toutes les données en détail (origine, race, parents, etc.) et les différentes interventions (traitements, évènements, etc.) des animaux.
-Pour le suivi de production : un cahier de charge ou une fiche de production journalière.
-Pour le contrôle de la reproduction de chaque individu : une fiche technique ou un tableau annuel contenant la date d’apparition de la première chaleur, date de sailli, date de prévision pour le tarissement et la mise bas, etc.
-Pour la prise de la température quotidienne du troupeau : le thermomètre rectal.
-Pour le contrôle du fœtus : gants spécialement caractérisés pour ce type d’intervention.
-Pour le soin et petite chirurgie : une bouteille d’alcool 90°C ou de teinture d’iode,Bétadine ® dermique 10% (solution pour application locale Polyvidone iodée), une boîte de coton et de compresse, un stérilisateur, une boîte d’équipement pour le soin et la chirurgie (bistouri, pinces à forcipressure, pince burdizzo, pince à torsion, antiseptique, cathéter, aiguilles, trocarts, seringues…).
-Pour le test mammite chronique : Lactotest, palette, seringues, gobelets de 25-40ml.
-Pour l’hygiène : eau de javel, eau savonneuse ,chiffons ou éponges, Milbitraz, pulvérisateur(s), balais, brosse(s), tuyaux, etc.
-Pour la contention : cordes, pinces mouchette, bâton.
-Pour le pesage du troupeau : balance spéciale pour les grands mammifères.
-Pour l’ensilage : silo, broyeur, une large couverture en cellophane, des pneus usés ou autres.
-Pour la traite manuelle : un récipient (en plastique ou aluminium) de un litre, seau plastique (10-15 litre), de l’eau chaude à 37°C, serviettes.
-Pour la conservation du lait frais : un frigo et une tank.
Le déparasitage (interne ou externe)
Objectifs :
— Eliminer les parasites, mouches, moustiques et les tiques sur le corps ou déparasitage interne.
— Eviter la multiplication des parasites ou les agents pathogènes.
— Aboutir à un meilleur rendement sur la sécurité sanitaire et croissance de l’animal.
— Empêcher la multiplication des larves dans le tube digestif de l’animal.
— Eviter la diarrhée.
Méthode :
— Le pensage, douchage ou bain à 10 jours d’intervalle pour l’emploi du Milbitraz.
— L’injection des solutions médicamenteuses acquises, utilisation des comprimés (comme le Vermitan : un boli pour 250kg).
Résultats de pesage
Les trois premiers mois (décembre-janvier-fevrier) ont été ardents pour le cheptel. Il y a une forte variation sur les poids du bétail et une légère croissance pondérale). Ce décalage peut être lié directement à la mauvaise gestion de l’alimentation du troupeau et à la conduite d’élevage, la routine habituelle, et autres facteurs. Le résultat n’est pas atteint. Pour éviter à ce genre de problème, il faut tenir compte d’une croissance optimale du troupeau qui permet d’atteindre les objectifs suivants :
— Le développement du potentiel de production laitière des animaux.
— Le système fourrager qui assure la correspondance entre le système de culture et le système d’élevage. [Culture fourragère (itinéraires techniques) → Récolte →transformation → stockage → distribution]. Le système c’est la combinaison de :
— Cultures fourragères,
— Techniques,
— Moyen de productions disponibles, dans le but d’assurer la satisfaction d’une grande partie des besoins alimentaires du troupeau.
L’ensilage de maïs exige :
— Une adaptation à des conditions pédoclimatiques très variées,
— Rendement élevé (10 à 12t de M.S/ha et plus),
— Facilité de récolte mécanique,
— Facilité d’ensilage (30 à35% M.S début du stade vireux.
Conséquences : quantité d’éléments nutritifs élevés, ingestibilité élevé, excellente qualité de conservation.
Résultats de la conduite de reproduction des vaches laitière
Toutes les vaches ont été inséminées par un spécialiste le mois d’octobre 2009 précédent et les résultats sont tous négatifs. De plus, la chaleur des vaches a été provoquée en même temps. Le cycle oestrien des vaches a été perturbé à cause de la provocation des chaleurs. Il y a un trouble d’état physiologique de l’animal pendant quelques semaines (quelques mois même pour certaines laitières) pour que leur chaleur redevienne. En outre, l’année 2009 a été considérée comme une année morte car il n’y a eu aucune mise bas. C’est encore de la mauvaise gestion, d’encadrement et de planification des tâches qui sont à l’origine de ce désordre en terme de production. Après une mure réflexion et une longue période d’observation, nous avons pu tirer finalement un bilan d’analyse et une preuve sur la difficulté concernant les probabilités de chance de réaliser la technique de l’I.A. dans la région tropicale comme Mahajanga, d’après les données zootechniques correspondantes. Pour parvenir donc à un meilleur résultat en terme de conduite reproduction, la seule priorité en tête ce sont :
Objectifs :
· En moyenne un veau par vache par an.
· Correspondent à l’intervalle entre vêlage de 365 jours.
· Ce sont les critères d’appréciation de la fécondité du troupeau.
La conduite de la reproduction comprend :
· Une succession d’étapes obligatoires liées aux caractéristiques physiologiques de reproduction des bovins laitiers.
· Pour les génisses : → la première mise à la reproduction.
· Toutes les laitières : → chaleurs, IA, gestation, vêlage.
Mise à la reproduction des génisses :
· Puberté : 6 à 12 mois.
· Comportement d’oestrus vers 10 mois.
Cet âge varie en fonction de :
· Facteur génétique : races, sélection.
· Niveau alimentaire qui détermine la vitesse de croissance.
Les premières chaleurs apparaissent quand la génisse atteint 40 à 45% du poids adultes.
· La puberté seule ne suffit pas pour décider de sa mise à la reproduction.
· La génisse ne peut être admise à la reproduction que lorsqu’elle atteint ⅔ poids adulte.
· Ceci est capital pour avoir des génisses lourdes au vêlage → production élevée
Détection de chaleurs :
· Les chaleurs correspondent à la phase du cycle oestrien durant laquelle la femelle accepte le chevauchement.
· Cycles tous les 21 jours avec un intervalle de 18 à 25 jours.
· Durée de chaleurs : 15 heures (18 à 24 h maximum).
La détection est indispensable soit qu’on provoque l’IA ou la monte naturelle.
Les mammites, maladies infectieuses
Une mammite est une inflammation de la mamelle provoquée par la multiplication des germes ou due à l’introduction de plusieurs germes pathogènes dans la mamelle par l’intermédiaire des blessures extérieur, ou bien sur le canal de mamelon. La présence des restes du lait dans la mamelle provoque la propagation du germe pathogène et le développement rapide de la mammite. Dans les cas aigus, cette inflammation se traduit par une modification de l’aspect du lait, par un gonflement de la mamelle et une douleur lors de la traite. On la qualifie de mammite clinique. Ou bien peu de signes sont visibles, mais la multiplication du germe peut entraîner une baisse de la quantité de lait produite et surtout une augmentation de cellules. Il s’agit d’une mammite subclinique. C’est le cas le plus fréquent. Les mammites cliniques sont aisément réparables et doivent être soignées rapidement. Sans cela, les quartiers atteints risquent d’être définitivement improductifs. Les mammites subcliniques demandent une investigation pour être détectées et leur importance n’en est pas moins grande. La production laitière du cheptel risque de diminuer fortement car ces mammites ont tendance à se propager d’un animal à l’autre. Il est possible de détecter les mammites subcliniques par le comptage des cellules (leucocytes) présentes dans le lait. Un taux < 300 000 cellules par ml correspond à un lait normal, un taux > 300 000 à 400 000 indique une mamelle infectée. Le traitement fait appel à des antibiotiques introduits dans les quartiers atteints, après une traite complète et un nettoyage. Lors de la mammite clinique, le lait de la vache ainsi traité doit être écarté pendant le temps du délai d’attente. Lors de la mammite subclinique, le traitement d’antibiotique se fait au moment du tarissement (pour toutes les vaches en lactation si le pourcentage de mammites cliniques est élevé) et l’hygiène de traite est respectée. Mais certaines d’entre elles sont plus fréquentes ou plus graves. Il s’agit souvent de maladies multifactorielles, notamment dans les systèmes intensifs. Des tests indirects de mesure de ce nombre de cellules peuvent être réalisées par un technicien ou même par l’éleveur, par exemple le Cmt (California mastis test). L’apparition de mammites est souvent la conséquence d’erreurs dans la conduite du troupeau. En effet, sauf dans quelques cas particuliers comme la mammite gangréneuse et la tuberculeuse, il n’y a pas un germe unique responsable des mammites mais toute une variété. Ces germes, généralement présents en petit nombre dans la mamelle, ne se développent qu’à la faveur d’un traumatisme ou d’une rétention laitière : traite brutale ou incomplète, mauvais réglage de la machine à traire, mauvais hygiène lors de la traite…
|
Table des matières
Résumé – Abstract
Introduction
Partie I. Présentation générale
Partie II. Matériels et Méthodes de travail
Partie III. Résultats
Partie IV. Discussion
Partie V. conclusion
Annexes
Bibliographie
Télécharger le rapport complet
