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La pression partielle de CO2 en fin dโexpiration
Lโair expirรฉ est un mรฉlange dโair renouvelรฉ au niveau des alvรฉoles et dโair restant dans les voies respiratoires qui composent lโespace mort anatomique. Au dรฉbut du processus dโexpiration lโair contenu dans lโespace mort des voies respiratoires est รฉliminรฉ, tandis que vers la fin dโexpiration cโest lโair alvรฉolaire [3].
??? ??? est employรฉ cliniquement avec quatre principales recommandations[17] :
i. veiller ร ce que les poumons soient ventilรฉs correctement au moyen d’un tube ou d’un masque trachรฉal.
ii. Comme un estimateur de ?????
iii. en tant que reflet d’une modification du flux sanguin pulmonaire ou d’une dรฉgradation de l’espace mort.
iv. pour dรฉtecter une concentration anormale de CO2 dans la circulation du systรจme.
Pour les sujets sains (toutes les alvรฉoles sont ventilรฉes et perfusรฉes), lโair expirรฉ est quasiment alvรฉolaire ?????? โ
???? ??? = ?? ??? , dโoรน la diffรฉrence ?? ??? โ ??? ??? tends vers 0 [18],[17].
La prรฉsence des maladies respiratoires pour lesquelles le rapport V/Q est perturbรฉ ou pour des patients qui sont ventilรฉs mรฉcaniquement, ????? sera toujours plus grande que ?????? .
Dans cette situation, lโespace mort alvรฉolaire (crรฉe par les alvรฉoles qui sont ventilรฉes, mais ne sont pas perfusรฉes) est considรฉrรฉ en plus de lโespace mort anatomique. Selon Kodali [19], la diffรฉrence entre ces deux pressions, ?? ??? โ ?????? est dโenviron 5mmHg (ร cause du mรฉlange alvรฉolaire avec lโair contenu dans lโespace mort physiologique qui ne contient pas de CO2.).
Ce gradient de pression est un paramรจtre ร observer pour รฉvaluer :
๏ le rapport V/Q โ et dรฉtecter une situation clinique qui modifie suffisamment le flux sanguin pulmonaire pour augmenter la ventilation dans lโespace mort,
๏ lโobstruction des voies respiratoires.
Pour des patients qui souffrent de maladies pulmonaires graves, Nassar et al. [18] reportent une diffรฉrence de 18 mmHg qui corrรจle bien avec la quantitรฉ dโespace mort alvรฉolaire. Dans leurs articles, Nassar et al [18] et Herrejon et al.[20] concluent que la mesure en fin dโexpiration ?????? nโest plus fiable en particulier pour les individus qui prรฉsentent des exacerbations dues aux maladies chroniques respiratoires.
Une solution alternative est de mesurer la pression partielle de CO2 en transcutanรฉ. Celle-ci est recommandรฉe soit pour la surveillance des patients souffrant de maladies chroniques respiratoires, MPOC1, soit pour la surveillance de la ventilation alvรฉolaire [18],[20], soit pour les enfants gravement malades [21].
Mesure transcutanรฉe de la pression partielle du CO2
P ?????? reprรฉsente un autre substitut pour la ??? ? , proposant un point de vue diffรฉrent sur les valeurs du CO2 dissous dans le sang artรฉriel. La ?????? montre une bonne corrรฉlation avec le sang capillaire artรฉriel, ??????? , car un prรฉlรจvement sanguin capillaire prรฉlevรฉ par ponction cutanรฉe est plus proche du sang artรฉriel que du sang veineux. A son tour ??????? corrรจle bien avec ????? selon la mรฉta-analyse de Zavorsky et al.[22].
??????? ou ?????? se rapprochent encore plus de ??? ? lors dโune augmentation du dรฉbit sanguin local, ce qui peut รชtre atteint par un chauffage de la peau ou par lโapplication dโagents vasoactifs [23]. Une bonne corrรฉlation avec ?? ??? dรฉpend aussi du choix du site de mesure.
?????? dรฉpend de plusieurs variables [24],[25] :
๏ท La concentration de ??? prรฉsente dans le sang qui irrigue la peau;
๏ท Le dรฉbit sanguin au niveau du derme ;
๏ท La production de ??? รฉpidermique ;
๏ท La rรฉsistance de diffusion dans les couches cutanรฉes, particuliรจrement dans la couche cornรฉe ;
๏ท La concentration du ??? dans lโair ambiant.
En considรฉrant que la mesure est faite en transcutanรฉe, la peau avec ses fonctions et ses propriรฉtรฉs joue un rรดle majeur comme obstacle ร la diffusion du CO2. Un approfondissement de ses fonctions nous aidera ร mieux modรฉliser les phรฉnomรจnes rencontrรฉs au niveau des tissus cutanรฉs.
La fonction principale de la peau est de protรฉger lโorganisme contre lโaction de diffรฉrents agents externes, de contribuer ร la thermorรฉgulation et au processus dโexcrรฉtion ร travers ses glandes sudoripares. Outre ce rรดle mรฉtabolique dโรฉchange avec lโextรฉrieur, elle accomplit aussi un rรดle sensoriel ร travers ses rรฉcepteurs (ex. tactiles, thermiques, douloureux), [3]. La structure cutanรฉe est une structure hรฉtรฉrogรจne composรฉe de trois tissus, eux-mรชmes organisรฉs en diffรฉrentes couches : lโรฉpiderme, le derme et lโhypoderme.
La peau est le seul organe exposรฉ ร lโair atmosphรฉrique avec les poumons. Le CO2 diffuse ร travers le derme dans la circulation systรฉmique et ร travers lโรฉpiderme dans lโatmosphรจre. Le flux transdermique est liรฉ ร lโintรฉgritรฉ de la couche cornรฉe et ร sa fonction de barriรจre.
La couche cornรฉe est situรฉe au niveau de lโรฉpiderme et elle est formรฉe par des cellules riches en kรฉratine. Cette substance protรฉique donne la rรฉsistance ร la peau contre les agressions mรฉcaniques, chimiques et contre la dรฉshydratation. Ces cellules sont enrobรฉes dans une couche glycoprotรฉique hydrophobe.
En produisant de la kรฉratine, les kรฉratinocytes รฉvoluent depuis la couche basale de lโรฉpiderme vers les couches supรฉrieures (le processus sโappelant kรฉratinisation) oรน elles sont dรฉpourvues de leur organites cytoplasmiques. La perte de liaisons intercellulaires entraine la desquamation des cellules existantes dans la couche cornรฉe.
Dans le derme, on retrouve les structures nerveuses, les vaisseaux sanguins et lymphatiques, les follicules pileux et les glandes sudoripares. La circulation sanguine a le rรดle de nourrir les tissus, en apportant lโoxygรจne et dโenlever des produits rรฉsiduels comme le CO2.
La permรฉabilitรฉ de la peau est une propriรฉtรฉ que nous devons รฉtudier pour nous permettre de quantifier le gaz carbonique en transcutanรฉ.
Les rรฉsultats reportรฉs par Stieglitz et al [26] montrent que la mesure en transcutanรฉ constitue une alternative ร la pression partielle du CO2 mesurรฉe dans les capillaires par prรฉlรจvement sanguin (???? ??? ), pour la surveillance nocturne de patients prรฉsentant une dรฉfaillance hypercapnique,. Dans le mรชme article, les auteurs prรฉsentent la corrรฉlation entre les pressions ?????? et ??????? mesurรฉes par diffรฉrents capnographes dans plusieurs รฉtudes, sur diverses catรฉgories de population rapportรฉes dans la littรฉrature scientifique.
Kim et al [27] ont effectuรฉ une รฉtude pour dรฉterminer la prรฉcision de la ?????? par rapport ร la ????? en ciblant les patients hospitalisรฉs dans les unitรฉs dโurgences. Pour les patients normotensifs, le biais obtenu a รฉtรฉ de 2.1 mmHg et pour les patients hypotensifs de 1.1 mmHg.
De la mรชme maniรจre, Herrejon et al [20] ont investiguรฉ la corrรฉlation entre ?????? et ????? dans une รฉtude clinique qui concernait les patients souffrant des exacerbations MPOC. Dans la surveillance de la progression de la maladie, ils ont trouvรฉ une bonne corrรฉlation entre les deux formes de mesure et ils ont montrรฉ lโefficacitรฉ de la mesure en transcutanรฉ pour รฉvaluer la pression artรฉrielle ????? . Il a รฉtรฉ prouvรฉ que la ?????? est un outil adรฉquat pour suivre les variations de ????? dans les exercices cardio-pulmonaires [28]. La ??? ??? peut รชtre altรฉrรฉe par une perfusion tissulaire perturbรฉe (par un choc ou un mรฉdicament vasoactif) [16]. Par consรฉquent, cette perfusion anormale peut รชtre constatรฉe en regardant lโรฉcart entre ?? ??? et ??? ??? , ce qui donne une autre utilisation ร la mesure de la ??? ???
Pour les patients souffrant des maladies chroniques respiratoires, il est essentiel dโavoir [29] :
a. une surveillance continue et non-invasive pendant les activitรฉs quotidiennes,
b. une surveillance pendant le traitement pour des exacerbations moyennes,
c. une surveillance de lโoxygรฉnothรฉrapie,
d. une surveillance pendant les exercices physiques.
Lโoxygรฉnothรฉrapie ou lโexercice physique peuvent entrainer une hypercapnie chez les patients MPOC. Une hypercapnie chronique associรฉe ร une hypertension pulmonaire reprรฉsente un facteur prรฉdictif dโune exacerbation de la maladie chez ces patients. La surveillance ร distance peut rรฉduire la frรฉquence et la gravitรฉ des symptรดmes dโexacerbation de la MPOC et, par consรฉquent, rรฉduire les coรปts liรฉs ร lโhospitalisation. Le principal objectif de la surveillance ร distance reste lโamรฉlioration des niveaux de soins. Pour ce but, ??? ??? est indiquรฉ comme un substitut de ????? [29].
Les techniques non-invasives de quantification de la pression du CO2 sanguin
Lโarticle de Huttman et al [2] est un article de synthรจse relativement rรฉcent, publiรฉ en 2014, dรฉcrivant lโensemble des techniques de mesure et de suivi du CO2 dans le sang. Le CO2 peut รชtre dรฉtectรฉ ร travers diffรฉrentes techniques de mesures : analyse infra-rouge, spectromรฉtrie de masse, chromatographie gazeuse.
Le CO2 absorbe la lumiรจre infrarouge ร une longueur dโonde de 4.26 ??. Le rayonnement IR est utilisรฉ pour mesurer le CO2 gazeux. La spectroscopie est la technique la plus utilisรฉe pour quantifier le CO2 expirรฉ par une mesure en infrarouge. Le principe de la mesure optique dโattรฉnuation du rayonnement infrarouge non-dispersif (RIND2) est dรฉcrite dans lโarticle de Zosel et al [30]. Dans ce mรชme article de synthรจse, Zosel et ses collaborateurs ont dรฉcrit aussi la mesure de CO2 en transcutanรฉ par capteurs รฉlectrochimiques.
La surveillance en transcutanรฉ suppose lโutilisation dโรฉlectrodes similaires ร celles dรฉveloppรฉes par Severinghaus [31], [32]. Le CO2 diffuse ร travers les tissus et il est quantifiรฉ ร la surface de la peau.
Lโรฉlรฉment de chauffage local de la peau (Figure 8) est nรฉcessaire pour intensifier la circulation sanguine locale et pour dilater les pores de la peau. Il favorise le mรฉtabolisme cellulaire et stimule la production de CO2 dans les tissus cutanรฉs. Estimer ??? ? implique lโutilisation dโun facteur de correction pour prendre en compte la diffรฉrence de tempรฉrature entre lโรฉlรฉment de chauffage du dispositif de mesure et la tempรฉrature corporelle [16], [26],[24],[34].
Nos dispositifs de rรฉfรฉrence
Dans le cadre de ma thรจse, nous travaillons avec deux dispositifs de rรฉfรฉrence existant sur le marchรฉ pour la mesure de la pression du CO2 : Cortex MetaMax 3B et SenTec (Figure 9).
Figure 9. Le masque pour le dispositif Cortex MetaMax 3B et le dispositif SenTec
Le premier dispositif, Cortex MetaMax 3B (Cortex Biophysik GmbH, Leipzig, Germany), mesure la pression du dioxyde de carbone dans l’air expirรฉ ร la fin du cycle respiratoire, principalement ร l’aide de capteurs optiques (mesure en infra-rouge).
Les inconvรฉnients prรฉsentรฉs par les dispositifs de mesure de la pression du dioxyde de carbone dans l’air expirรฉ ร la fin du cycle respiratoire ????? [26] sont les suivants:
๏ท fuite du masque,
๏ท non recommandรฉ pendant le sommeil ou la ventilation non invasive,
๏ท mรฉthode nโest gรฉnรฉralement pas pratique pour les patients avant dโรชtre intubรฉs et aprรจs รชtre ex tubรฉs [15].
Le second appareil, Sentec (Sentec AG, Essex, UK), mesure la pression transcutanรฉe du dioxyde de carbone dรฉlivrรฉ par le sang ร travers la peau ร l’aide d’un capteur รฉlectrochimique.
Les inconvรฉnients des moniteurs actuels de ?????? [2],[20] sont les suivants:
๏ท la calibration doit รชtre effectuรฉe toutes les 8h,
๏ท la membrane doit รชtre changรฉe aprรจs 2 semaines dโutilisation,
๏ท le signal est stabilisรฉ jusquโร 10 minutes aprรจs le positionnement des รฉlectrodes,
๏ท le signal devient irrรฉgulier quand la membrane doit รชtre changรฉe.
Dโoรน la nรฉcessitรฉ de dรฉvelopper un dispositif portable, autonome, qui peut รชtre utilisรฉ de patients au domicile sans difficultรฉ : sans la perturbation du sommeil, sans besoin de calibration ou changement de consommable (membrane) de maniรจre pรฉriodique. En mรชme temps, apparait le besoin dโun traitement adaptatif de donnรฉes, qui permet lโestimation et la surveillance des variations de la pression partielle du CO2 en temps rรฉel.
Un nouveau dispositif : le bracelet CAPNO
Un nouveau bracelet autonome et portable, destinรฉ ร la surveillance ร long terme des maladies respiratoires chroniques dans les applications de soins ร domicile a รฉtรฉ dรฉveloppรฉ par une รฉquipe du laboratoire LS2P, afin de mesurer la concentration du dioxyde de carbone du sang diffusant ร travers la peau. Le bracelet CAPNO (Figure 10) est positionnรฉ au niveau de l’avantbras, et son principe de fonctionnement repose sur une mesure infrarouge non dispersive NDIR (Non-Dispersive Infra Red) diffรฉrentielle ร double longueurs d’onde, sensible ร la concentration du CO2. Le dispositif assure une mesure continue, non-invasive, sans la nรฉcessitรฉ dโun prรฉlรจvement dโรฉchantillon sanguin artรฉriel ou veineux. (Si la possibilitรฉ existe, un รฉchantillon de sang artรฉriel peut servir comme rรฉfรฉrence ou comme une mesure complรฉmentaire ร la surveillance transcutanรฉe). En donnant les tendances de lโรฉvolution de la pression du gaz carbonique dans le sang, cette technique est pratique pour :
๏ indiquer un possible dรฉsรฉquilibre acido-basique
๏ contrรดler les patients qui souffrent de MPOC dans les unitรฉs des soins intensifs ;
๏ suivre les personnes malades ร leur domicile, pour des applications comme :
๏ท la surveillance de lโhypoventilation alvรฉolaire nocturne,
๏ท le suivi de lโhypercapnie,
๏ท la ventilation mรฉcanique adรฉquate.
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Table des matiรจres
1 INTRODUCTION GENERALE
2 LA CAPNOMETRIE
2.1 Lโรฉquilibre acido-basique
2.2 Le systรจme respiratoire
2.2.1 La ventilation pulmonaire
2.2.2 La diffusion de lโ ??et du ???
2.2.3 Le transport du ???
2.2.4 Mรฉcanismes de compensation
2.3 Mรฉthodes et techniques pour la mesure de la ????. Etat de lโart
2.3.1 Mรฉthodes de mesure du ????
2.3.2 Les techniques non-invasives de quantification de la pression du CO2 sanguin
2.3.3 Nos dispositifs de rรฉfรฉrence
2.4 Un nouveau dispositif : le bracelet CAPNO
2.5 Principe de mesure du premier dispositif CAPNO (CAPNO1)
2.5.1 La partie fluidique du dispositif CAPNO
2.5.2 La partie optique du dispositif
2.6 Lโรฉvolution de lโarchitecture CAPNO
2.7 Rรฉsumรฉ
3 TRAITEMENT DES DONNEES REPOSANT SUR UN FILTRE ARMA
3.1 Lโacquisition des donnรฉes
3.2 La chaine de prรฉtraitement des donnรฉes du dispositif CAPNO
3.2.1 Dรฉtermination de la concentration de vapeurs dโeau dans la cellule de mesure
3.2.2 Calibration du modรจle linรฉaire quadratique
3.2.3 Dรฉtermination de la concentration du gaz carbonique ร partir de la cellule de mesure
3.3 Base de donnรฉes
3.4 Filtrage ARMA basรฉ sur un modรจle physique
3.4.1 Le modรจle physique
3.4.2 La forme gรฉnรฉrale dโun modรจle ARMA qui correspond au modรจle de dรฉsorption
3.4.3 Mรฉthodologie
3.4.4 La synthรจse du filtre ARMA
3.5 Rรฉsumรฉ
4 CONSTRUCTION DU PROBLEME DIRECT DE TRANSPORT
4.1 Modรจles compartimentaux
4.1.1 Les modรจles compartimentaux de ventilation/perfusion pour la respiration
4.1.2 Les modรจles cutanรฉs compartimentaux
4.2 Modรจle de convection-diffusion
4.2.1 Mรฉthodologie
4.2.2 Bilan dโรฉquations fluidiques
4.2.3 Systรจme des รฉquations continues. Le transport du CO2 suivant lโaxe z
4.2.4 Systรจme dโรฉquations discrรจtes pour le modรจle 1D
4.2.5 Le processus direct de transport
4.2.6 Rรฉsultats obtenus pour le problรจme direct
4.3 Rรฉsumรฉ
5 PROBLEME INVERSE DU MODELE DE TRANSPORT
5.1 Le filtre de Kalman discret
5.1.1 Le modรจle dโespace-รฉtat
5.1.2 Rรฉsolution/Estimation des รฉtats par lโalgorithme de Kalman
5.1.3 Le systรจme dโรฉtat augmentรฉ
5.2 Rรฉsultats obtenus
5.2.1 Les facteurs de performance รฉtudiรฉs
5.2.2 Paramรจtres influenรงant lโestimation du CO2 sanguin
5.3 Rรฉsumรฉ
6 CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
6.1 Dรฉveloppement du modรจle
6.2 Dรฉveloppement du traitement numรฉrique associรฉ
7 LISTE DES PUBLICATIONS ET BREVET
8 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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