Traitement de l’eau de puits
Matériels et Méthodes
Echantillonnage
Nous avons prévu 14 prélèvements de 100ml. Pour les Analyses physico-chimiques 1échantillon -D’eau chlorée et déchlorée est prélevé 3fois par jours à (08h 30-10h 30-14 h30).D’eau adoucie 2fois par jours à (08h 30-14h 30) -D’eau brute pour la dureté 1 fois par jours.-D’eau brute après filtre à sable et avant filtre à sable pour la matière en suspension. -D’eau du tank1, 100ml du tank2, 100ml du tank7 pour la matière en suspension 1 fois par jour (voir page 13). Pour les analyses microbiologiques 1 échantillon -D’eau du tank1, tank2, du tank7 1fois par jour. -D’eau brute 1fois par jours. -D’eau ozonée 1fois par jour.
Remarque
Pour que l’échantillonnage soit valider, avant chaque prélèvement microbiologique il faut désinfecter les mains et le lieu de la sortie d’eau par l’alcool et les pots doivent être utilisés une seul fois. Avant chaque prélèvement il faut laisser l’eau s’écouler quelque minute. 2) Matériel utilisé
a) Comparateur colorimétrique, Lovibond® 2000+ Le comparateur Lovibond® 2000+ est un système de test colorimétrique de l’eau précis et universel. Il s’agit d’un instrument de grande qualité pour une comparaison visuelle de l’intensité de la couleur de l’échantillon avec celle des filtres de verre Lovibond. Il possède un compartiment de format ajustable pour accueillir des cuves avec un trajet optique de 40 mm maximum. Ils permettent de mesurer des concentrations trop faibles pour la sensibilité du comparateur 2000+. Utilisé pour la détermination de la concentration de chlore dans l’eau chlorée.
Rampe de filtration
Les rampes à filtration sont spécialement conçues pour des applications au cours desquelles les particules ou micro-organismes doivent être recueillis sur la surface de filtre à membrane. Leur support de filtre en fritté inox assure une répartition uniforme des particules recueillies sur toute la surface de la membrane filtrante. Des caractéristiques particulières facilitent l’utilisation de ces supports filtres pendant les tests de routine. Leurs robinets en acier inoxydable sont faciles à ouvrir et à fermer, et il suffit d’une seule main pour utiliser le raccord spécial pour une fixation sûre ou le retrait pratique de l’entonnoir.
Analyses physico-chimiques
Teneur en chlore
i. Le mode opératoire On prend 10 ml de l’eau et on le met dans une éprouvette numéroté, puis on ajoute le DPD. Pour l’eau déchlorée la couleur doit rester stable même si on ajoute le DPD puisque le chlore est absent. Pour l’eau chlorée Le chlore oxyde le DPD pour produire une coloration rose. L’intensité du rose est directement proportionnelle à la concentration de chlore dans l’échantillon. La couleur est mesurée à l’aide de l’appareil lovibond 2000+ (chlorométrie).Norme 1< [cl] < 3. ii. Explications Le DPD La diéthyl-p-phénylènediamine, est une amine aromatique utilisée comme réactif pour le dosage du chlore dans l’eau via colorimétrie ,on trouve 4 type -Les DPD 1 mesurent le chlore libre = celui qui désinfecte. -Les.DPD.2.mesurent.les.mono-chloramines. -Les DPD 3 mesurent les di et tri chloramines = le chlore combiné, celui qui irrite et qui a cette.odeur caractéristique mais qui ne désinfecte pas -Les pastilles DPD 4 mesurent le chlore total. Nous sommes intéressés par le chlore libre donc c’est celui qu’on dose on utilisant le DPD 1.
Dureté de l’eau
i. Le mode opératoire On prélève 100ml d’eau douce de la dernière sortie et on la met dans un bécher puis on ajoute 3 gouttes de noir d’érichrome (indicateur coloré) puis 10 gouttes d’hydroxyde de sodium, lacouleur de la solution obtenue après agitation manuelle est violette, puis on dose avec l’EDTA et on agite en même temps, au point de virage la couleur va se transformer en bleu et le volume versé qui est exprimé en degré français doit répondre aux normes <5°F. ii. Principe de dosage Le dosage est effectué par titrage. Les ions Mg2+ et Ca2+ à l’aide d’ion éthylène diamine
tétraacétate (EDTA) qui sera noté Y4- selon la réaction suivante Pour que ces réactions puissent être utilisées pour le dosage de ces ions (on les dosera ensemble), il faut procéder dans des conditions opératoires précises Il faut effectuer la réaction dans une solution de pH très voisin de 10. L’équivalence n’est pas directement repérable par un changement d’aspect du milieu (les réactifs ainsi que les produits formé est incolores).Le virage d’un indicateur coloré LE NET du violet au bleu « pur »indiquera la fin de réaction du dosage.
Test de matières en suspensions
On prélève 100ml d’eau de chaque réacteur, et on applique la technique de filtration à l’aide d’une Rampe de filtration et des membranes filtrantes de 45 micromètre de diamètre. Le filtre doit rester propre et garder la même couleur après la filtration, s’il y des résidus ou si la couleur est transformé en noir donc présence de corps étranger ou de résidus.
Analyses microbiologiques
L’analyse microbiologique de l’eau est une analyse simple, on travaille par l’eau filtré sur la membrane filtrante de la rampe de filtration. Les coliformes totaux et les levures moisissures servent d’indicateurs pour mesurer le degré de pollution et la qualité de l’eau de puits. En effet, analyser une eau pour tous les pathogènes connus est un procédé compliqué et coûteux.
i. Explication
Le protocole se base sur l’incubation des membranes filtrantes contenant 50ml d’eau filtré sur un milieu de culture des boites de tergitol pour la détection des coliformes totaux et des boites de gélose lactosés pour la détection des moisissures et des levures. Les coliformes totaux sont des entérobactéries qui incluent des espèces bactériennes qui vivent dans l’intestin des animaux, mais aussi dans l’environnement en général (sols, eau). Ce groupe bactérien est utilisé comme indicateur de la qualité microbienne de l’eau parce qu’il contient notamment des bactéries d’origine fécale, comme Escherichia coli (CEAEQ, 2009b). Même si la plupart des souches d’E. Coli sont inoffensives, certaines souches, comme l’E. Coli O157H7, peut causer des maladies. Les moisissures et les levures sont des champignons microscopiques (micromycètes). Ce sont des organismes eucaryotes constitués soit d’éléments unicellulaires, soit de filaments isolés ou agrégés et se reproduisent par l’intermédiaire de spores. Ces organismes vivent aux dépens de matières organiques préformées.
Les symptômes les plus courants sont les suivants nausée, vomissements et diarrhée. Dans les cas extrêmes, certains pathogènes peuvent infecter les poumons, le système nerveux, les reins, ou encore le foie, et les effets peuvent être plus graves, chroniques, voire mortels. ii. Le mode opératoire D’abord on doit Fermer la porte et les fenêtres. Anticiper l’ordre des manipulations afin d’éviter les entrées/sorties de matériels du volume de travail. Nettoyer les mains le plan de travail et les parois avec un détergent non agressif alcool en veillant à ne pas toucher le filtre absolu. Nettoyer les matériels nécessaires aux manipulations. -On stérilise le pince pour insérer les membranes filtrantes dans la rampe de filtration (il faut éviter le touché des filtres par les mains) puis on remplit l’entonnoir de l’appareil par les échantillons L’eau brute, tank 1, 2,7et l’eau ozonée .Pour chaque échantillon on filtre séparément 50 ml pour les coliformes totaux et 50 ml pour les levures moisissures.
|
Table des matières
Introduction
Chapitre1 Généralités sur l’entreprise
I. Les domaines agricoles (société CHERGUI)
1) Présentation générale
2) Historique
3) Filières d’activités
4) Usine oued NJA
5) Organigramme
II. Généralités sue le lait
1) Définition du lait
2) Différents types du lait
3) Composition du lait
4) Contrôle de qualité
Chapitre 2 Traitement de l’eau de puits.
I. Traitement de l’eau de puits.
1) Eau de puits
2) Etapes de traitement de l’eau de puits
II. Eau adoucie
III. Eau ozonée
Chapitre 3 Suivi de l’efficacité des traitements des eaux par analyses physicochimiques et microbiologique de l’eau.
I. Matériels et méthodes
1) Echantillonnage
2) Matériel utilisé
3) Analyses physico chimiques
4) Analyses microbiologiques
II. Résultats et interprétations
1) Teneur en chlore
2) Dureté de l’eau
3) Matières en suspension
4) Microorganismes
Conclusion
Télécharger le rapport complet