Electrofiltre
Précipitateurs électrostatiques: Ce système consiste à faire passer le gaz entre les électrodes auxquelles on applique pour une distance est de 3 à 4 cm ou de 30 000 à 100 000 volts si la distance est de 15 à 30 cm. Dans ces conditions, pour autant que la perte de charge du gaz soit de 1’ordre de 10 mm d’eau, la totalité des particules possèdent un diamètre supérieur à 5 ou 10 μm est précipité sur le pole positif, on arrive à séparer de plus petites particules ou des brouillards en opérant à de plus faibles vitesses. La collection des particules dans un précipitateur électrostatique dépend des conditions des flux dans le canal de collection.
Les filtres électrostatiques: L’emploi exclusif de la couronne négative dans les électrofiltres industriels est dû au fait qu’elle permet d’obtenir des tensions de claquage beaucoup plus élevées et parce que les zones conductrices de gaz à partir desquelles le claquage a lieu ont leur origine du cote positif du champ, or le champ est beaucoup plus intense sur l’électrode positive que sur la surface opposée à 1’électrode négative. Une méthode basée sur l’effet couronne utilise pour contrôler le rendement des filtres électrostatiques dans l’industrie cimentière.
Les filtres à manche
Les filtres à poussières les plus couramment utilisés sont formés par des toiles filtrantes cousues de façon à réaliser des surfaces cylindriques; ils sont désignés habituellement sous le nom de filtres à manches. Ces filtres peuvent être à pression ou à vide, c’est-à-dire à l’air pulsé ou à air aspiré. L’efficacité des filtres à manches dépend essentiellement des dimensions et de la nature des poussières, pour des filtres réalisés en toiles textiles suffisamment serrées et convenablement precolmatées, on retient en général la totalité des poussières dont les dimensions sont supérieures à 5μm, l’efficacité diminue alors progressivement avec le diamètre moyen, pour devenir faible, lorsque ce diamètre est inférieur à 1μm. Dans le cas de la séparation de poussières difficiles à éliminer, on réalise parfois une double filtration par passage à travers de deux filtres disposés en série, une telle pratique ne permet qu’une légère amélioration. Le filtre à manche se caractérise d’une faible perte de charge pour assurer la fonction séparation air/poussière, d’une efficacité sans perte de charge de tissu et d’une durée de vie accrue grâce à un de colmatage en douceur. Le nettoyage des filtres à manches s’effectue par injection d’air comprimé pulsé dans la partie propre du filtre.
Cadre juridique
La charte de l’Environnement Malagasy: La loi n°90-033 du 21 décembre 1990, portant Charte de l’environnement Malagasy constitue le principal texte régissant la gestion de l’environnement à Madagascar. La loi n°99 – 021 du 19 Août 1999 sur la politique de gestion et de contrôle de pollution à Madagascar stipule que selon :
Article 11 : la gestion et le contrôle des pollutions industrielles comportent un ensemble de mesures relatives :
o aux activités industrielles ou le cas échéant artisanales et aux établissements, installations ou exploitations de caractère industriel présentant des causes de dangers, des inconvénients ou de risques de toute nature ;
o au cadre institutionnel et juridique de la politique de gestion ;
o à l’identification des polluants majeurs, à la suppression ou atténuation de leurs effets ;
o aux pollutions générées par les activités industrielles et à l’égard desquelles les mesures de protection sont définies par priorité ;
o aux droits et devoir de l’exploitant ;
o aux modalités de prévention, de contrôle, de réparation et de répression ;
Article 77 : L’exploitant adresse sa déclaration avant la mise en opération de l’installation au ministère chargé de l’industrialisation. La déclaration doit être notamment accompagnée des pièces suivantes :
o le permis de construire ;
o tout document concernant la nature et le volume des activités ainsi que l’emplacement de l’installation ;
o une notice mentionnant l’engagement de l’exploitant de se soumettre aux prescriptions générales mentionnées dans l’article 75 ci-après et décrivant les mesures qu’il envisage pour s’y conformer et pour préserver l’environnement ;
Article 75 : Sont soumises à une simple déclaration de l’exploitant, les installations qui ne présentent pas les dangers et les inconvénients mentionnés à l’article 59 et qui, de ce fait, ne sont pas soumises au régime de l’autorisation d’opération octroyée par arrêté ministériel. L’exploitant qui formule sa déclaration doit également s’engager à se conformer à toutes les prescriptions générales :
contenues dans la réglementation relative à la protection de l’environnement dans les textes législatifs d’ordre général ;
éditées par les autorités des services déconcentrés ou des collectivités territoriales décentralisées en ce qui concerne les mesures spécifiques de gestion relatives aux départements, régions ou communes. De plus, les dispositions de la loi n° 94 – 027 du 17 novembre 1994 portant code d’hygiène, de sécurité et d’environnement du travail stipulent que :
Article 5 : L’atmosphère des lieux de travail sera protégée contre les émanations dangereuses et gênantes, les vapeurs, les poussières, les fumées, sans que cette énumération soit limitative ;
Article 7 : Les travailleurs auront à leur disposition de l’eau potable, des installations sanitaires et vestiaires appropriés, ainsi que tout autre mobilier nécessaire à leur confort pendant la période de travail ;
Article 8 : Pour prévenir les risques d’accidents, les installations, les matériels et matériaux de travail sont soumis à des normes de sécurité obligatoires. Ils doivent l’objet de surveillance, d’entretien et de vérifications systématiques. Décret n° 99 – 130 du 17 Février 1999 portant organisation et fonctionnement du Comité consultatif en matière de santé, d’hygiène, de sécurité et d’environnement au travail. Arrêté n° 889 du 20/05/1960 relatif aux mesures générales d’hygiène et de sécurité de travail.
Estimation des effets probables par comparaison de l’évolution
Grâce au traitement de fumées, les bénéfices ne seraient pas que pour l’usine, qui réduirait ses dépenses en matière de santé des employés mais également pour les alentours de l’usine ou du groupe d’usines, cela réduirait incontestablement la quantité de GES émis dans l’atmosphère, si l’initiative serait prise par les toutes les usines rejetant de la fumée brute ce qui entraine une amélioration de la santé des habitants de la Commune de Tanjombato. La prise en compte de la pollution atmosphérique par épuration des fumées permet à la société d’éviter le payement des pénalités environnementales d’une valeur allant de quarante (40) millions à trois cents (300) millions d’ariary, une somme qui pourrait être investit dans l’extension des activités, augmentant ainsi les recettes de la société. La réduction de l’émission de GES réduirait voire ferait disparaitre la couche de gaz qui recouvre une grande partie de la Capitale, surtout dans les zones industrielles, comme le cas de la Zone Forello.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : NOTIONS SUR LE TRAITEMENT DE FUMEE
CHAPITRE I : Les fumées et les gaz
I.1. Les fumées
I.1.1. Définition
I.1.2. Composition
I.2. Les gaz
I.2.1. Définition
I.2.2. Unité de mesure
I.3. Conversion du Nm3 en m3
CHAPITRE II : Les techniques de traitement de fumées
II.1. Séparation des particules
II.1.1. La chambre de sédimentation
II.1.2. Electrofiltre
II.1.3. Les dépoussiéreurs humides
II.1.4. Les centrifugeuses
II.1.5. Séparation sur filtre média fibreux
II.2. Comparaison entre technique de séparation de particules
II.3. Neutralisation des gaz
II.3.1. Procédé humide
II.3.2. Procédé semi-humide
II.3.3. Procédé semi-sec
II.3.4. Procédé sec
PARTIE II : MISE EN PLACE D’UNE UNITE DE TRAITEMENT DE FUMEES DANS UNE USINE DE TEXTILE
CHAPITRE III : Mise en contexte du projet
III.1. Présentation du projet
III.2. Contexte et la raison d’être du projet
III.3. Cadre juridique
III.4. Localisation du projet
III.5. Cadre biophysique de la Commune Rurale de Tanjombato
III.5.1. Délimitation
III.5.2. Démographie
III.5.3. Aide sociale
III.5.4. Accès à l’eau potable
III.5.5. Etablissements sanitaires
III.6. Les aménagements et projets connexes
CHAPITRE IV : Méthodologie
IV.1. Identification de la nature des éléments brûlés dans les chaudières
IV.2. Définir le procédé de traitement applicable
IV.3. Principe de fonctionnement
IV.3.1. Le barbotage ou lavage
IV.3.2. Le pleurage
IV.3.3. Dénitrification (DENOX)
CHAPITRE V : Etudes d’impacts environnementaux
V.1. Identification des sources de fumées
V.2. Diagnostique de la situation de départ
V.3. Prévision de l’évolution de l’environnement sans aucun traitement des fumées
V.4. Estimation des effets probables par comparaison de l’évolution
V.5. Identification des impacts
V.5.1. Matrice d’impact
V.5.2. Evaluation des impacts
PARTIE III : ETUDES DE COUTS
CHAPITRE VI : Estimation du cout du projet
VI.1. Description des travaux à faire
VI.2. Devis matériel
VI.3. Rentabilisation
VI.3.1. Dépenses annuelles
VI.3.2. Calcul du cash flow
VI.3.3. La valeur actuelle nette ou VAN
VI.3.4. Le taux interne de rentabilité
VI.3.5. La durée d’amortissement du capital investi
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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