TOMODENSITOMETRIE CEREBRALE

TOMODENSITOMETRIE CEREBRALE

HISTORIQUE:

A lโ€™origine sous lโ€™emprise convaincante de lโ€™aspect morphologique obtenu par les colorations histologiques ร  lโ€™or ou ร  lโ€™argent et par lโ€™organisation architecturale des cellules, trois types de cellules gliales ont รฉtรฉ individualisรฉes dans un cerveau adulte : les astrocytes, les oligodendrocytes, les cellules microgliales. La thรฉorie embryogรฉnรฉtique des tumeurs cรฉrรฉbrales sโ€™est calquรฉe sur cette cytogรจnรจse et la classification de Bailey et Cushing (1926) sโ€™est fondรฉe sur cette conception (thรฉorie des restes embryonnaires). (1) De multiples classifications ont vu le jour dans les dรฉcennies suivantes, mais aucune ne diffรจre fondamentalement de celle de Bailey et Cushing (1, 2, 3). Une voie diffรฉrente a รฉtรฉ celle ouverte ร  partir de 1949 par Kernohan (2). Il adopta la thรฉorie de lโ€™anaplasie : les cellules tumorales ne naรฎtraient pas ร  partir des cellules embryonnaires, mais par dรฉdiffรฉrenciation des cellules normales . Chaque type tumorale peut รชtre divisรฉ en grades de malignitรฉ croissante selon lโ€™importance de lโ€™anaplasie. En pratique, la classification actuellement dominante est celle de lโ€™organisation mondiale de la santรฉ (OMS), dรฉjร  mise en place sous la direction de Zรปlch en 1977 et remise ร  jour dans ses versions de 1993, 2000, 2007. (4, 5). Elle a le mรฉrite dโ€™avoir fait lโ€™objet dโ€™un consensus international et porte lโ€™espoir de permettre aux praticiens du monde entier de comparer leurs observations et donc de faciliter leur travail en collaboration.

CLASSIFICATION DE Lโ€™OMS (2007):

La classification de lโ€™OMS est basรฉe sur des critรจres purement histologiques . Elle est le produit de lโ€™amalgame entre la classification de Bailey et cushing (thรฉorie des restes embryonnaires) et celle de Kernohan (thรฉorie de lโ€™anaplasie), de ce fait elle dรฉfinit le type histologique en fonction du type cellulaire originel probable quโ€™elle doit situer sur une รฉchelle de malignitรฉ de I ร  IV (WHO grading) en fonction ร  la fois du degrรฉs de malignitรฉ ainsi que de lโ€™aspect diffรฉrenciรฉ et/ou anaplasique de la tumeur.(tableaux IV, V, VI) Il convient de noter, par ailleurs, que la notion de grade nโ€™est rรฉellement applicable quโ€™a la pathologie gliale, et quโ€™il sโ€™agit dโ€™un outil dโ€™รฉvaluation pronostique, encore faut-il garder ร  lโ€™esprit que le type histologique et le grading sont complรฉmentaires et reprรฉsentent un outil dรฉcisionnel majeur dans les options thรฉrapeutiques.

TRAITEMENT MEDICAL

Tous les patients ont bรฉnรฉficiรฉ dโ€™un traitement mรฉdical ร  base dโ€™antalgiques (en procรฉdant par paliers) et de corticoรฏdes (mรฉthyl prednisolone). Un traitement anti-รฉpileptique a รฉtรฉ instaurรฉ dโ€™emblรฉe chez les 7 patients prรฉsentant des crises convulsives, secondairement en postopรฉratoire chez tous les autres patients et ce dans un but prophylactique. 2- TRAITEMENT CHIRURGICAL 2-1 Voies dโ€™abord : Elles รฉtaient variables selon le siรจge et lโ€™extension de la tumeur, dans notre sรฉrie les voies dโ€™abords utilisรฉes รฉtaient : -La voie fronto-pariรฉto-temporale dans 16 cas, soit 26,66%. -La voie pariรฉto-temporale dans 15 cas, soit 25%. -La voie fronto-pariรฉtale dans 10 cas soit, 16,66%. -La voie frontale dans 8 cas, soit 13,33%. -La voie occipito-pariรฉto-temporale dans 4 cas, soit 6,66%. -La voie pariรฉtale ainsi que la voie fronto-temporale dans 3 cas chacune, soit 5% pour chaque volet. -La voie occipito-cervicale mรฉdiane dans un cas, soit 1,66%. 2-2 Type dโ€™exรฉrรจse: Lโ€™exรฉrรจse รฉtait macroscopiquement totale chez 30 patients soit 50% des cas. Ce type dโ€™exรฉrรจse a รฉtรฉ dรฉcidรฉ dโ€™autant plus que le malade รฉtait jeune ( <65ans) avec une localisation accessible de la tumeur et en dehors dโ€™une zone fonctionnelle. Lโ€™ablation de la tumeur รฉtait partielle chez 23 patients (38,33%) : dโ€™emblรฉe chez 19 patients, secondairement aprรจs lecture anatomopathologique des biopsies chez 4 malades, ce type dโ€™exรฉrรจse a รฉtรฉ rรฉalisรฉe pour les tumeurs dont les limites ont รฉtรฉ difficiles ร  apprรฉcier en per-opรฉratoire. Chez 11 patients le geste chirurgical a consistรฉ en une biopsie. Celle-ci a รฉtรฉ dรฉcidรฉe chaque fois quโ€™il y avait un doute diagnostic (mรฉtastase, lymphome), ou que la tumeur siรฉgeait en zone hautement fonctionnelle (aire rolandique, aires du language). Quatre malades, comme mentionnรฉ prรฉcรฉdemment, ont รฉtรฉ repris pour exรฉrรจse partielle aprรจs confirmation du glioblastome, les 7 malades restants ont รฉtรฉ adressรฉs directement au service dโ€™oncologie en raison de leur รขge avancรฉ ou dโ€™une impossibilitรฉ dโ€™exรฉrรจse (tumeurs profondes). La biopsie ร  crรขne fermรฉ au trocart a รฉtรฉ prรฉfรฉrรฉe chaque fois que la tumeur รฉtait accessible. Pour les tumeurs profondes, en raison de la pauvretรฉ du plateau technique, seule une chirurgie ร  ciel ouvert a permis dโ€™obtenir des prรฉlรจvements. >

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
I. DEFINITION
II. CLASSIFICATION
1- HISTORIQUE
2- CLASSIFICATION DE Lโ€™OMS 2007
III. OBJECTIFS DU TRAVAIL
PATIENTS ET METHODES
I. PATIENTS
II. METHODES
RESULTATS
I. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
1- FREQUENCE
2- AGE
3- SEXE
4- ORIGINE GEOGRAPHIQUE
5- ANTECEDENTS
6- NIVEAU SOCIO-ECONOMIQUE
II. DONNEES CLINIQUES
1- DELAI Dโ€™ADMISSION
2- SIGNES FONCTIONNELS
3- SIGNES PHYSIQUES
III. DONNEES PARACLINIQUES
1-EXAMENS BIOLOGIQUES
2-TOMODENSITOMETRIE CEREBRALE
3-IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE CEREBRALE
4-AUTRES EXAMENS RADIOLOGIQUES
5-EXAMENS ELECTRO PHYSIOLOGIQUES
IV. TRAITEMENT
1- TRAITEMENT MEDICAL
2- TRAITEMENT CHIRURGICAL
3- REEDUCATION
4- TRAITEMENT COMPLEMENTAIRE
V. RESULTATS ANATOMOPATHOLOGIQUES
1- MATERIEL Dโ€™ETUDE
2- MACROSCOPIE
3- MICROSCOPIE
VII. EVOLUTION
1-SUITES POST OPERATOIRES
2-EVOLUTION A LONG TERME
XI. ICONOGRAPHIE
1- IMAGERIE CEREBRALE
2- COUPES HISTOLOGIQUES
DICUSSION
I. EPIDEMIOLOGIE
1- INCIDENCE ET FREQUENCE
2- ร‚GE
3- SEXE
4- LOCALISATION
5- FACTEURS DE RISQUE
II. PATHOGENIE
1- ONCOGENES
2- GENES SUPPRESSEURS DE TUMEUR
3- ACTIVATION DE LA TELOMERASE
4- GLIOBLASTOME PRIMAIRE ET SECONDAIRE
5- GLIOBLASTOME A CELLULES GEANTES ET GLIOSARCOME
6- INVASION ET ANGIOGENESE
III. PHYSIOPATHOLOGIE
1- AUGMENTATION DE LA PRESSION INTRACRร‚NIENNE
2- MODIFICATIONS DE LA BARRIERE HEMATOENCEPHALIQUE
IV. SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE
1- DELAI DE DIAGNOSTIC
2- SIGNES CLINIQUES
V. BIOLOGIE
VI. APPORT DE Lโ€™IMAGERIE
1- TOMODENSITOMETRIE CEREBRALE
2- IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE CEREBRALE
3- IMAGERIE METABOLIQUE
VII. LES PRELEVEMENTS ANATOMOPATHOLOGIQUES
1- OBJECTIFS
2- CONDITIONS PREALABLES AU DIAGNOSTIC
3- PLACE DE Lโ€™ETUDE EXTEMPORANNEE
4- CONDITIONNEMENT DE LA BIOPSIE OU DE LA BIOPSIE EXERESE
5- PLACE DE Lโ€™IMMUNOHISTOCHIMIE ET DES COLORATIONS SPECIALES
6- PLACE DE LA CYTOGENETIQUE ET DE LA BIOLOGIE MOLECULAIRE
VIII. TRAITEMENT
1- TRAITEMENT MEDICAL SYMPTOMATIQUE
2- TRAITEMENT CHIRURGICAL
3- RADIOTHERAPIE
4- CHIMIOTHERAPIE
5- STANDARDS-OPTIONS-RECOMMANDATIONS
6- NOUVELLES APPROCHES THERAPEUTIQUES
IX. ETUDE ANATOMOPATHOLOGIQUE
1- LE GLIOBLASTOME MULTIFORME
2- LE GLIOBLASTOME A CELLULES GEANTES
3- LE GLIOSARCOME
X. EVOLUTION-PRONOSTIC
1- LE GLIOBLASTOME
2- PARTICULARITES DU GLIOBLASTOME A CELLULES GEANTES
3- PARTICULARITES DU GLIOSARCOME
4- EVOLUTION ET SUIVI
CONCLUSION
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE

 

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