Historiques
La Tuberculose a été connue à l’humanité depuis des époques antiques, on l’a trouvé en reliques d’Egypte antique, d’Inde, et de Chine. Plus Précoce cette maladie a été appelée par de nombreux noms comprenant la consommation (à cause de la sévère perte de poids et de la voie de l’infection « absorbent » le patient), les pulmonaris de phtisie et la peste blanche (à cause de la pâleur extrême vue parmi ces infectés), la tuberculose spinale de momies Égyptiennes, connue sous le nom de la maladie de Pott a été trouvé par des archéologues. Elle s’est nommée comme « mal du roi ». Ainsi en :
1819 : Laennec isola la tuberculose des autres maladies pulmonaire ;
1821 : M. James Carson, un médecin Écossais a commencé la demande de règlement en évacuant le débit pleural autour des poumons et la chirurgie trouvée pour aider à prolonger la durée de vie des tuberculeux.
1865 : Le médecin Jean Antoine Villemin prouve par la méthode expérimentale le mode de transmission de la tuberculose et affirme par conséquent que cette maladie est due à un microbe invisible avec les moyens techniques de l’époque ;
1882 : Les bacilles de tubercule ou l’organisme causal de la tuberculose ont été expliqués par Robert Koch. Il a prouvé que la seule couche de la protéine de l’organisme l’a rendu difficile de concevoir plus précocement jusqu’à ce qu’une coloration particulière appelée la coloration de Zeihl Neelson ait été découverte.
En 1884, Edouard Livingston Trudeau a mis en marche le premier sanatorium aux Etats-Unis pour l’isoler les tuberculeux ;
1890 : Robert Kock et plusieurs auteurs mettent au point la tuberculine qui ne sera utilisée qu’en 1909 pour mettre en évidence l’allergie à la tuberculine;
En 1895 le Roentgen de Wilhelm a développé les rayons X devenu encore un autre moyen de diagnostic avancé de la tuberculose. Ceci a permis le diagnostic précoce et l’isolement des personnes infectées. Les bactéries étaient le bacille appelé de Koch et puisqu’il a repris la teinture acide rouge, c’était AFB appelé ou bacilles acido-résistants. Koch a été attribué le Prix Nobel en 1905
En 1908, les scientifiques Français Albert Calmette et Camille Guerin ont élevé le bacille de Koch dans plusieurs medias pour diminuer leur virulence et pour augmenter la capacité de produire l’immunité. Ceci a mené au now BCG appelé vaccinique célèbre baptisé du nom des deux fondateurs. Le BCG a été introduit en 1921, vaccin contre la souche bovine ;
1929 : Sous l’impulsion de la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming, le milieu scientifique va se mobiliser et cela aboutira en 1944 à la découverte de la Streptomycine; à l’époque seul agent qui par la suite résistance aux antibiotiques qui est toujours un problème majeur. Ensuite plus de traitements efficaces comme INH (isoniazide) sont venus en 1950 et demande de règlement avec le rifampicin ont suivi.
1968 : Castels, Bris- Vert, Brunel et collaborateurs découvrent le, Mycobacterium africanum ;
1984 : La société de Pneumologie de langue française recommande deux régimes thérapeutiques aux choix l’un de six mois, l’autre de huit mois pour les cas de retraitement ou de tuberculose extrapulmonaire ;
1990 : Recrudescence de la tuberculose dans de nombreux pays Avec l’avènement de l’Infection à VIH il y a une réapparition excessive de la tuberculose. Au 19ème siècle, la tuberculose a été connue en tant que « pilote de tous les hommes de la mort ». Il est encore vrai largement aujourd’hui.
Epidémiologie descriptive
L’épidémie mondiale de la tuberculose est plus grave qu’on ne le pensait jusqu’à présent, avec 10,4 millions de personnes infectées et 1,8 million de décès en 2015,soit 300.000 de plus que l’année précédente. Deux personnes sur cinq, qui ont été infectées, n’ont pas été diagnostiquées et ont donc pu répandre la maladie, qui plus est, un demi-million de personnes ont été infectées par des formes de tuberculose résistantes aux antibiotiques. Un tiers de la population du monde ait été exposée et soit infectée avec l’organisme. La tuberculose est un problème grave. En effet, le nombre total de tuberculose qui est activée dans le monde est d’environ 30 millions. En 2016 environ 10 millions de nouveaux cas ont été enregistrés, et la majorité des pays (environ 90 %) sont des pays du tiers-monde, d’autre part, la tuberculose pulmonaire entraîne la survenue de 1 à 3 millions de décès chaque année. Au Mali le programme national de lutte contre la tuberculose a notifié en 2013, 6001 cas de tuberculose. La proportion des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+) est de (64%) en 2013 contre (66%) en 2012 soit 3818 cas et 3724 cas.
Le GeneXpert
C’est une nouvelle technique moléculaire de diagnostic de la tuberculose qui en même temps met en évidence la résistance à la Rifampicine. Cette technique est indiquée chez les suspects de tuberculose parmi: Les personnes vivant avec le VIH sans considération des résultats des examens des crachats. Toutes personnes séronégatives pour le VIH dont les crachats sont négatifs mais se trouvant dans un état général de santé détérioré; Toutes personnes séronégatives pour le VIH avec crachats positifs et classées parmi le groupe à haut risque de TB multi résistante (contacts d’un cas de TBMR, les cas TPM+ parmi les prisonniers ou parmi le personnel de santé, les cas de retraitement), les suspects de la tuberculose chez Les personnes séronégatives pour le VIH avec 2 séries de crachats négatives, sans réponse aux antibiotiques usuels et dont la radiographie est suggestive de tuberculose.
Le Virus
Le VIH est un rétrovirus. Il s’agit d’un virus à ARN, qui appartient à la famille des Lentivirus caractérisés par une infection « lente ». Deux types de VIH ont été identifiés chez l’homme: le VIH-1 divisé lui-même en deux groupes distincts, les groupes M et O et le VIH-2. Le groupe M (Major) du VIH-1 est de très loin le groupe majoritaire dans le monde avec de nombreux sous-types. C’est le groupe responsable de la pandémie. Le VIH est un virus à ARN caractérisé par deux enzymes particulières : la transcriptase inverse qui va rétro-transcrire l’ARN en un ADN complémentaire qui s’intègre dans le génome de la cellule infectée grâce à la seconde enzyme qui est l’intégrase. Il s’agit d’un virus enveloppé dont le génome comporte 9 gènes codant pour 15 protéines. Les plus importants sont le gène Env., codant pour l’enveloppe du virus et en particulier les deux protéines gp120 et gp41, le gène Gag qui code pour les protéines de la capside virale, et le gène Pol qui code pour des enzymes dont la transcriptase inverse et l’intégrase. Le virus infecte des cellules cibles exprimant la molécule CD4 qui est le récepteur de la protéine gp120 de l’enveloppe virale. La première étape de l’infection est donc la liaison de gp120 sur CD4. Cette liaison entraîne un changement conformationnel de gp120 qui démasque un site de liaison à un co-récepteur d’entrée. Deux co-récepteurs principaux sont présents sur la membrane des cellules cibles, ce sont les récepteurs de chimiokines CCR5 et CXCR4. La liaison de gp120 avec le co-récepteur modifie la structure de l’enveloppe virale et conduit à l’exposition d’une région hydrophobe d’une autre protéine de l’enveloppe virale, gp41. Cette région est appelée « peptide de fusion ». Ce peptide s’insère dans la membrane de la cellule cible, la déstabilise, et conduit à la fusion de l’enveloppe du virus avec la membrane cellulaire et à l’entrée de la nucléocapside virale dans le cytoplasme de la cellule cible. La nucléocapside libère alors l’ARN viral, la transcriptase inverse et l’intégrase. Une fois l’ARN viral libéré dans le cytoplasme, il est rétrotranscrit par la transcriptase inverse. Si la cellule infectée est activée, l’ADN proviral est intégré dans le génome cellulaire ce qui pourra alors permettre de produire de nouveaux virions qui quitteront la cellule. La réplication est intense : 1 à 10 milliards de virus sont produits chaque jour chez un malade non traité. A noter que la transcriptase inverse n’est pas une enzyme fiable et qu’elle génère un taux élevé de mutations sur l’ADN rétro-transcrit ce qui conduit très vite à une grande diversité de virions.
Les mutations du VIH
Ce qui complique encore plus la situation est que le virus VIH se modifie constamment. Cette variabilité semble émaner de l’enzyme transcriptase inverse qui est en proie à de nombreuses erreurs de duplication. Il a été estimé que chaque fois que l’enzyme copie l’ARN viral en ADN viral, le nouvel ADN diffère presque toujours de la génération antérieure créée. Ce pattern de reproduction fait du VIH le virus le plus variable que l’on connaisse. Le débit rapide de reproduction du VIH augmente encore plus les chances qu’une mutation utile à la survie du virus apparaîtra. Les recherches de Shaw et de Ho Diamond ont montrées qu’en l’absence d’activité immunitaire, la population virale double en moyenne à tous les deux jours. Un des scénarios possibles est le fait que les épitopes – structures reconnues par le système immunitaire deviennent de plus en plus difficiles à détecter par le système immunitaire. À chaque fois que le système immunitaire réussit à reconnaître de nouveaux épitopes, la charge virale diminue dans l’organisme mais aussitôt que des mutants sont créés, cela empêche l’élimination complète de l’infection. Le modèle mathématique indique que le système immunitaire peut organiser une défense importante contre différentes variantes virales simultanément. Mais il survient toujours un moment où les variantes virales sont tellement nombreuses que le système immunitaire devient incapable de contrôler les particules virales. On appelle cela le « seuil de diversité ». Et la rapidité avec laquelle l’organisme atteint ce point de non contrôle est reliée à la force initiale du système immunitaire. On sait que les patients séropositifs développent le SIDA quand le niveau de lymphocytes T4, qui est normalement d’environ 1,000 cellules par microlitre de sang, va diminuer en-deçà de 200.
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Table des matières
-Introduction
-Objectif
I-Généralités
1-La Tuberculose
1.1- Définition
1.2- historique
1.3- Epidémiologie
1.4- Physiopathologie
1.5- Etude Clinique
1.6- Traitement
2- Infection par le VIH
2.1- Définition
2.2- Historique
2.3- Epidémiologie
2.4- Physiopathologie
2.5- Etude clinique
2.6- Traitement
3- Coinfection VIH/TB
II- Matériel et méthodologie
1- Méthode
2- Matériel
III- Résultats
IV- Commentaires et discussions
V-Conclusion et recommandations
VI-Références
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