Le titre, Un chasseur de lions
Le titre constitue selon Gérard Genette, dans Seuils, le « nom » du livre. Il peut être de nature « thématique », renvoyant au thème développé dans l’œuvre, ou à un objet, un lieu, un personnage…etc. ou « rhématique », tenant de la forme du texte et non de son contenu. Dans les deux cas, le titre désigne l’œuvre en répondant à quatre fonctions dont seulement la première, la fonction de désignation, est obligatoire. Les autres sont donc facultatives et ne sont pas forcément prises en compte dans l’élaboration du titre. Gérard Genette les désigne et définit comme suit :
– Une fonction descriptive : le titre décrit le texte par une de ses caractéristiques en donnant des renseignements sur le contenu de l’œuvre (titre thématique) ou sur sa forme (titre rhématique).
– Une fonction connotative : le titre renvoie à d’autres significations (à des significations annexes, cette connotation peut être volontaire, ou complètement innocente).
– une fonction séductive : le titre met en valeur le récit, travaille à attirer l’attention du lecteur potentiel. Dans notre corpus, le titre de l’œuvre de Rolin Olivier, Un chasseur de lions, renvoie au contenu de celle-ci et respecte donc la fonction principale de désignation : il réfère à l’un des personnages principaux, Eugène Pertuiset, dont l’une des occupation est la chasse aux lions : « Après plus de cent nuits de vains affûts, il rentre en France, mais c’est un type obstiné, et il revient en novembre suivant. Une bande de quatre lions vient de se faire huit bœufs chez un riche colon, sur la route de Soukaras. La bande des quatre est menée par un énorme « lion noir », que les paysans redoutent depuis une trentaine d’années (tu ne savais pas que les lions pussent être noirs ou gris, tu croyais qu’ils étaient uniformément jaunes, jaunâtres plutôt. Mais Pertuiset est formel : le lion noir, c’est l’aristocratie des lions […] Un jour, un colon nommé Faufil et lui annonce que la bande des quatre a tué et a demi dévoré un cheval. Il va se poster à côté, avec un mouchoir imbibé de vinaigre de toilette attaché sous le nez, car la charogne pue terriblement […] Et là, enfin, la chance est avec lui : vers minuit, le lion noir s’attable, broyant les os dans un grand bruit de meuble, grondant de satisfaction. Ni une ni deux, il lui loge une balle derrière l’œil gauche et un peu en dessous. Bonds, convulsions, rugissements terribles, terre labourée de griffes, branches cassées, le fauve blessé se jette dans la fourrée, mais il ne saurait aller loin, et Pertuiset rentre au village démantibuler un nouveau lit de camps (il en a déjà rompu une dizaine), au grand hôtel-Terminus ou ailleurs. » Cela induit que la nature du titre du roman est thématique, dans la mesure où, il renvoie et décrit ce qui est en partie développé dans le texte à savoir la pratique de la chasse. Il respecte de ce fait, la seconde fonction telle que définie par Gérard Genette (fonction descriptive, car il décrit le contenu du roman par l’une des caractéristiques du personnage). Notons que le récit ne fait que très peu référence à l’activité de chasse. Toutefois, la référence à la peinture demeure très importante. En effet, le titre, Un chasseur de lions, en plus de se référer au personnage de Pertuiset et à son activité, renvoie au titre du tableau dont le personnage fût le modèle, et qui fût peint par Edouard Manet en 1881, Portrait de M. Pertuiset, le chasseur de lions21 (le titre renvoi bien au personnage principal Eugène Pertuiset mais à travers la peinture dont il fut le modèle). Plus que d’y renvoyer, le titre en reprend une partie. De ce fait, nous lisons dans une partie du titre de la toile, le titre du roman, Un chasseur de lions.En outre, le texte ne convoque pas, le dit tableau, pour en récupérer, seulement, en partie son titre. Plus encore, il en fait le déclencheur de l’histoire. La narration s’ouvre sur la description du tableau : « Allongé sur la terre bleue, le lion barre toute la largeur du tableau, sa tête contre le bord gauche, gueule béant sur les crocs, un trou derrière l’œil ouvert, brillant (un œil de verre, se moqueront les mauvais esprits), noir d’où goutte un peu de sang, l’extrémité des pattes arrière débordant du cadre, à droite. Le tronc d’un arbre s’élève au premier plan à gauche,vertical, gris de cendre écaillé de noir, touches éparses de jeune et de vert sombre, masquant une partie de la crinière, qui retombe noire sur le pelage fauve. Le peintre a signé sur l’écorce : « Manet, 1881 » […] En arrière-plan, des arbres grêles dispensent une ombre légère, trouée de taches de soleil jaune-rose ; à gauche du tronc, le sol est bleu, à droite il tire sur le mauve lilas, en bas sur le vert mousse. Il était, paraît-il, carrément violet lorsque le tableau fut exposé au salon de 1881[…] Le chasseur occupe la droite de la partie médiane du tableau. Il est sanglé dans une veste d’un vert presque noir, à gros boutons dorés, serrée par une ceinture à large boucle. Dessous, on aperçoit les manchettes d’une chemise blanche, le col ouvert sur un cou de catcheur. Genou droit en terre, carabine à deux canons pointée vers le sol, dont la crosse brille au creux de son coude droit, chaussé de formidables bottes sur le cuir noir desquelles jouent des lueurs, il semble à l’affût, mais de quoi ? Le lion foudroyé, derrière lui, ne l’a-t-il pas vu ? En attend-t-il un autre ? A-t-il peur qu’on lui vole sa descente de lit ? […] En fait, il a l’air d’avoir glissé sa tête dans le trou d’un décor représentant naïvement, dans une petite foire de province, une chasse au lion. […] Pourquoi Manet […] at-il peint ce gros lard ? (…) Comment Manet, si spirituel, en est-il venu à faire le portrait de ce balourd au regard éteint ? Voilà ce que tu te demandes devant Le Chasseur de lions, dans le seconde salle du second étage du Museu de Arte de São Paulo, il y a un an»
La relation du narrateur de Manet et de Pertuiset
Intéressons nous à présent au narrateur. Dans son chapitre traitant de l’instance narrative, dans Figures III, Gérard Genette met en exergue la différence entre narrateur et auteur, et ce, en prenant en considération le rapport entre les énoncés et leurs instances énonciatives. Le narrateur, tel que défini par G. Genette est l’instance qui prend en charge la narration, ou encore l’instance productrice d’un énoncé, son statut est défini par rapport à son niveau narratif et à sa relation à l’histoire, comme expliqué ci dessous : Par rapport au niveau narratif :
– Narrateur extradiégétique : le narrateur au premier degré n’est pas un des personnages du récit.
– Narrateur intradiégétique : le narrateur au second degré est l’un des personnages du récit. Par rapport à sa relation à l’histoire :
– Narrateur homodiégétique : narrateur présent comme personnage de l’histoire qu’il raconte.
– Narrateur hétérodiégétique : il est absent de l’histoire qu’il raconte. Gérard Genette va alors définir le statut du narrateur à la fois par son niveau narratif et par sa relation à l’histoire, donnant ce qui suit :
– Narrateur extradiégétique-hétérodiégétique : narrateur au premier degré qui raconte une histoire d’où il est absent
– Narrateur extradiégétique-homodiégétique : narrateur au premier degré qui raconte sa propre histoire
– Narrateur intradiégétique-hétérodiégétique : narrateur au second degré qui raconte des histoires d’où il est généralement absent
– Narrateur intradiégétique-homodiégétique : narrateur au second degré qui raconte sa propre histoire.Le narrateur d’Un chasseur de lions est fixe, et n’est pas nommé. Mais au vu du caractère autobiographique du roman, l’on en déduit qu’il s’agit de l’auteur. C’est un narrateur extradiégétique qui lègue la narration dans certains passages à Pertuiset, qui devient narrateur « intradiégétique » dans un récit enchâssé conduit à la première personne, où celui-ci narre ses aventures à la demande de l’assistance : « Mais les histoires de Pertuiset le distraient, comme les romans de Fernimore Cooper ou de Mayne-Reid. « Elle était cachée sous les herbes, effrayée, avec son enfant qu’elle serrait contre elle, pour l’empêcher de crier. C’est un de mes hommes qui l’a débusquée, un nommé le Scouézic,un rustre, un ancien militaire. Il l’a saisie aux cheveux et l’a trainé comme ça au milieu de notre groupe. Je lui ai intimé l’ordre de la lâcher.J’ai vu un éclair de défi dans les yeux de ce drôle. Alors, très calmement, je suis descendu de cheval et j’ai marché sur lui […] » » Ici Pertuiset devient narrateur au second degré et raconte sa propre histoire, il est donc narrateur intra-homodiégétique. Exceptions mises à part, en suivant cette définition et en l’appliquant à notre corpus, nous affirmons clairement que le narrateur d’Un chasseur de lions n’apparait jamais comme personnage des faits narrés. Il est omniscient, tel que le nomme la critique anglo-saxonne, dans ce récit à la troisième personne, il en sait plus que les personnages et n’agit pas dans l’histoire. Il est donc de ce fait à classer dans la catégorie des narrateurs extra-hétérodiégétique. Toutefois même si il est absent de l’action qu’il narre, il y fait intrusion, par des remarques des références, des jugements, toujours entre parenthèses : « Un soir, il part accompagné d’un colon, le baron de S. Le baron pas rassuré, se juche dans un arbre (c’est le baron perché), s’agite et fait du bruit, car il prend les cris d’une chouette pour les appels d’une bande d’arabes s’apprêtant à leur faire la peau, il a si peur qu’il chie dans son pantalon (c’est le baron embrené). » « ([…] A-t-elle épousé un sous-officier de la Marine ? A-t-elle quatre enfants ? Elle est encore jolie ? (Et toi, t’as vu ta tête ?)) »
Le peintre et son univers, objet de la narration
Lorsque la narration est focalisée sur le personnage du peintre, le récit s’imprègne de tout l’univers de celui-ci. Ce choix implique automatiquement une référence à un univers extradiégétique, celui de l’art. Il nous parait donc évident de retrouver un lexique, une réflexion particulière à travers ce personnage, conduisant à l’établissement d’un lien particulier avec la littérature.Il s’agit d’Edouard Manet (qui rappelons-le est l’ami d’Eugène Pertuiset, qui pratique aussi la peinture à ses temps perdu « il taquine l’aquarelle », « il taquine le pinceau, aussi ─ il brosse des scènes animalières, évidemment, des lions, des tigres, des animaux nobles, l’équivalent dans le règne animal des « personnalités éminentes » qu’il aime à rencontrer dans la vie sociale. Mais il sent que sur la toile aussi il est lourd. Ses fauves ont l’air empaillés. », il fait des esquisses, peint des natures mortes…etc.). Il semble aussi, que le choix d’un personnage peintre pour ami de l’aventurier, soit un prétexte à une réflexion sur l’art « l’art doit se mesurer à tout » Le narrateur attribue à Manet des discours, ou plus précisément ici, des pensées telles que : « Dommage, […] qu’on ne puisse pas peindre les discours. À défaut de peindre les mots, je peindrai un jour la bouche qui les profère. C’est vrai qu’il ressemble à un gnou. Un gnou terrassant un lion, ce serait drôle. Je peindrai la vulgarité, encore, mais pas en semblant la caresser comme ce buveur de bière, non : de façon telle que son ridicule éclate. » Dans ce passage, le personnage cible la limite de la peinture qui, par opposition à l’écriture, ne peut rendre compte des discours. Limite qu’il détournera aussitôt en choisissant de prendre comme modèle la source de cette parole. Cette réflexion sur l’art est propre à l’époque de la revendication de l’art.La focalisation sur le personnage du peintre, et ce sans changer de niveau narratif, donnera lieu à des descriptions, où le narrateur se glisse dans la tête du personnage, et nous offre des séquences toujours en relation avec la peinture, où ici avec les tableaux du peintre.
L’hypotypose ou l’effet tableau
La description est, et a été depuis l’antiquité le procédé qui se rapproche le plus de la peinture, du tableau, elle fut pendant longtemps reléguée à un rôle strictement ornemental ou symbolique par la rhétorique classique. Considérée ainsi, la description, telle que l’affirme G. Genette dans Figures III, est une pause dans la narration (nous visons ici la description d’objet, de paysage, de personnage… produit qui crée un effet tableau, et non la description d’actions).Elle ne fait donc pas avancer la narration mais la ralentit, d’où son acception négative par la rhétorique. C’est dans cette acception qu’elle a été mise en relation avec l’autre du langage : la peinture.De cette analogie (l’imitation du réel), Julien Gracq écrit dans En lisant en écrivant , que la description est « ce qui en littérature se rapproche le plus d’un tableau. » Gérard Genette, relève six variétés de descriptions : topographie (description du lieu), éthopé (description des qualités morales de la personne), prosopographie (qualités physique de la personne), portrait (juxtaposition des aspects physiques et moraux), parallèle (mélange ou enchaine deux descriptions de premier rang, nous parlons en terme de quantité), et le tableau (désigne des descriptions vives et animées, en terme de qualité).
La situation de peinture
Hormis les passages descriptifs de type tableau et l’hypotypose Nous retrouvons dans le texte des passages descriptifs du tableau en train de se créer, du peintre dans son atelier travaillant la toile. Ces descriptions diffèrent de celles des paysages, personnages ou objets, comme la création d’un texte, mot à mot, donne à lire le tableau non pas comme un ensemble fini, entier, mais comme une entité en création, une description en mouvement qui suit la touche du pinceau, le processus de création du tableau, brossé, exprimé par le texte. Figaro, Olivier Rolin affirme que l’écriture de son roman, Un chasseur de lions, s’inspire de la technique des peintres impressionnistes, que sa construction syntaxique est en rapport avec cette dernière : « D’habitude, j’utilise des phrases beaucoup plus longues, ici elles sont courtes. Je pense que cela a un rapport avec les touches des impressionnistes, par rapport à la grande peinture d’avant… ». Thomas FLAMERION, INTERVIEW D’OLIVIER ROLIN Souvenirs impressionnistes, magazine Evene – Le Figaro [En ligne] (août 2008), http://evene.lefigaro.fr/livres/actualite/interview-olivier rolin-chasseur-lions-1554.php (page consultée le 28 novembre 2013).Ce type de description en action, permet de créer une ligne sur laquelle la narration ainsi que la description avancent parallèlement sur le même axe. Le langage dessine le tableau en même temps que celui-ci se crée, étape par étape. Ce procédé permet lui aussi de bâtir un lien entre le texte et l’image qu’il donne à voir, ou en d’autres termes, il renforce le lien entre écriture et peinture. Au niveau quantitatif, ce procédé est très peu présent dans l’œuvre. En effet, le récit n’en compte que deux. Commençons par le passage qui décrit les séances de pose de Pertuiset pour le tableau qui fut la source du récit : « Dans le jardin du passage de l’Elysée-des-Beaux-Arts, il esquisse quelques arbres, la pénombre bleutée que tamise le feuillage, puis ils se transportent, Pertuiset et lui, à l’atelier, qui n’est plus celui qu’il aimait, rue de Saint-Pétersbourg, sur le bord de la tranchée où fument les locomotives. […] On se transporte donc au 77, rue d’Amsterdam. Les séances de pose sont longues et nombreuses, Manet se fatigue vite […] Boudiné de drap vert sombre, boutonné jusqu’au cou épais, un genou à terre, la crosse de la lourde carabine Devisme calée dans la saignée du coude droit, il est à l’affût dans l’atelier de la rue d’Amsterdam. […]Manet mélange sur sa palette des garances et du blanc de céruse, ilarrondit un visage d’un rose vinaigré, avec sous un nez peu marqué une moustache de morse, et deux arcs broussailleux au-dessus d’yeux inexpressifs, ou bien exprimant une force butée. Derrière, sommairement rembourrée de vieux vêtements, gît la peau du lion dont ils ont essayé en vain de faire présent à l’empereur […] Manet plante le gros balourd aux bottes de plomb, dans un paysage de jardin Parisien, devant ce que les mauvais esprits vont aussi appeler une descente de lit, et qui ressemble plutôt à un gros phoque kaki. […] mais Manet ne commente pas, il s’est remis derrière le chevalet, il a repris le pinceau, il ajoute, de part et d’autre de la large face couleur de vinaigre, les deux touffes de poils en forme de côtelettes qui achèvent de donner au chasseur de lions son air de bistrotier auvergnat. Puis il revient au lion. Il peint l’œil (« l’œil de verre »), avec la petite touche de blanc qui fait briller le noir, il retourne son pinceau et fait le trou dans la tempe gauche, derrière et un peu en dessous de l’œil, puis il effleure le pelage fauve d’une coulure de sang ocre rouge. […] Manet, incrédule, le dévisage, puis observe les yeux qu’il a peints. Magnétiques, ces yeux ? Électriques ? C’est pourtant bien ça. Élargir la pupille ? C’est peut-être justement cette fixité inexpressive qui fascine. On dirait les yeux d’une de ces statues de cire qu’Alfred Grévin est en train de modeler pour le musée que veut ouvrir le directeur du Gaulois. […] Jour après jour il jacte, au 77 de la rue d’Amsterdam, un genou à terre, chapeau en tête, sa grosse carabine à la main. Manet peint, tout en écoutant le récit de ses mirobolantes aventures. A la fin, il y a ce Portrait de Pertuiset, le chasseur de lions. 150 x 170 cm, une des ses plus grandes toiles. Les chaires sont très rouges, le sol du sous-bois entre lilas et lie-de-vin. Ce fauve abattu qui a l’air empaillé, ce gros homme aux yeux ternes, figés, l’arme à la main, dans la pénombre violette, composent une image à la fois grotesque et funèbre. Toujours, il y a eu la mort dans sa peinture. »Le choix de décrire de la peinture en train de se faire, processus de création de la toile, description en mouvement et non figée, comme étant le cas de la description de tableau, de personnage ou d’objet, fait de cette opération un moyen de mettre cette description au niveau de la description d’action, dans la continuité de la narration qu’elle ne suspend pas, mais fait au contraire avancer, le narrateur fait suivre au lecteur le processus de création de l’œuvre.
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Table des matières
Introduction
1- Histoire des rapports de la littérature et de la peinture
Chapitre I Titre et illustration, premier terrain de convergence de la littérature et de la peinture
1- Définition du paratexte
2- Le titre, Un chasseur de lions
3- L’illustration de couverture, la figure du lion ou le tableau repris par le roman
Chapitre II A la quête de Manet, de son modèle Pertuiset, et de son art
1- La relation du narrateur de Manet et de Pertuiset
2- Le peintre et son univers, objet de la narration
3- L’hypotypose ou l’effet tableau
4- La situation de peinture
Chapitre III L’ekphrasis ou la description de tableaux
1- L’ekphrasis au XX e siècle
2- Les ekphraseis d’Un chasseur de lions : lexique et construction syntaxique, un miroir impressionniste
3- La répétition ou l’encrage du tableau dans le texte
4- La comparaison, procédé de prédilection à l’introduction d’ekphraseis
5- Tableaux de Manet, à la recherche de la symbolique
Conclusion
Bibliographie
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