Théories sur les diagraphies nucléaires

L’histoire de l’exploration pétrolière à Tsimiroro peut être divisée en trois périodes :
❖ Avant 1960, il a été réalisé principalement par la SPM, une filiale d’ELF Aquitaine (la société pétrolière nationale française),
❖ De 1960 à 1975 : première entrée des autres compagnies internationales autres que françaises dans l’exploration pétrolière à Madagascar (Chevron – Agip – Conoco – Teneco),
❖ La période après 1976 (année de création de OMNIS) : partenariat avec les compagnies pétrolières internationales importantes et majeures (Mobil – Oxy – Amoco – Agip – Shell – Maxus – BHP- Hunt Oil – Triton – Gulfstream – Vanco – Norks Hydro – Sterling Energy – Vuna Energy – ExxonMobil).

Le pétrole représente depuis l’année 2012 environ 42% des sources d’énergie mondiales ; il conditionne la faculté de production de presque toute entité actuellement. Ainsi, la recherche de nouvelles sources de Pétrole est une course incessante. La prospection pétrolière est très coûteuse, car elle occupe des domaines vastes (géologie, géophysique, géochimie).

Le forage est le meilleur moyen de prouver l’existence de gisement d’hydrocarbure et de déterminer les propriétés physiques et chimiques des réservoirs. Le plus précis est le carottage, et c’est le plus coûteux tant pour le forage que pour la gestion et le transport des carottes. A Madagascar « Total EP » a engagé pour soustraitant « ALS Petrophysics » connu sous le nom « Kirk Petrophysics » sis à Ampandrianomby Antananarivo 101 pour la gestion et le transport des carottes issues de Bemolanga. La lithologie, la porosité, la saturation, la proportion d’hydrocarbure, la viscosité des fluides, etc. peuvent être déterminées et calées à leurs profondeurs respectives en prenant des échantillons sur les carottes.

Le forage destructif est largement moins coûteux (voir dans Chapitre VII) et le plus utilisé, mais moins précis, car, la détermination des propriétés physiques et chimiques est généralement viciée d’erreur ou impossible, vue que la roche est broyée en cuttings et contaminée par la boue de forage. Après le lavage des cuttings, il est possible de déterminer la lithologie, mais avec des erreurs probables sur la profondeur. La diagraphie est une solution qui s’ajoute au forage destructif pour la détermination des propriétés physico-chimiques du réservoir, car la somme du coût du forage destructif et de la diagraphie est abordable par rapport à celui du carottage. En plus, les stockages des carottes créent des frais supplémentaires et engagent beaucoup de place alors que les résultats des diagraphies sont sur des supports numériques actuellement.

L’interprétation des diagraphies de la banque de données de l’OMNIS pour les puits datant de 1983 nécessite un prétraitement des données. En effet, les diagraphies sont stockées sur des films et doivent être numérisées avant l’interprétation sur les logiciels « Schlumberger Techlog» et « Schlumberger Petrel».C’est une tâche difficile, car l’OMNIS ne dispose pas de scanner capable de numériser ces films pourtant les Logs ou diagraphies sont des données confidentielles et ne peuvent en aucun cas être sortis de la banque de donnée de l’OMNIS. Ce sont les diagraphies nucléaires des puits TW1, TW2, TW3, TW4, TW9, TW10, TW11 et TW12 qui seront traitées dans cet ouvrage. La diagraphie Gamma Ray (GR) permet de distinguer les couches argileuses et de calculer ; selon les modèles : linéaire, Larionov ou Steiber ; le pourcentage d’argile dans les formations selon les modèles : linéaire, Larionov ou Steiber.

Système géodésique Malgache et les nouveaux Logiciels géomatiques 

L’Arrêté N° 1991-S.G.M du 29 août 1951 impose aux géomètres et topographes des secteurs privés et publics de rattacher les travaux dont les surfaces et les échelles dépassent certaines limites déterminées, au système LABORDE.

L’ellipsoïde de référence utilisé à l’époque « Hayford International » ne correspond plus au modèle utilisé pour les technologies actuelles basées sur les satellites artificiels ou GNSS (Global Navigation satellite System) : actuellement le Système américain GPS, le système russe GLONASS sont opérationnel, prochainement le système européen GALILEO et le système chinois BAIDOU le seront aussi.

LE RÉSEAU GÉODÉSIQUE DE MADAGASCAR (RGM 65) est caractérisé par une origine O, proche du centre des masses de la Terre ; OZ est proche de l’axe de rotation terrestre et OXZ est proche du plan méridien origine. Ce réseau comporte : 996 points du 1er ordre, 1267 points du 2e ordre, 3510 points de 3e ordre, 154 points du 4e ordre. Les points de 1er ordre sont obtenus par expansion à l’aide de mesures angulaires horizontales : triangulation à l’aide de théodolites ; à partir des points de base via une longueur de base. Ceux du 2d ordre s’obtiennent par triangulation à partir d’angles mesurés depuis des points d’ordre 1 ; et ainsi de suite.

La précision de ce réseau est de 70 cm
Les Paramètres fondamentaux sont :
Coordonnées géographiques :
L = – 21° 018228828
M = 50° 238295075
Coordonnées cartésiennes :
Xv = 517 353.5 m
Yv = 797 717.3 m
Ellipsoïde associé : Hayford International 1924
Demi-grand axe a = 6 378 388.0 m
Demi-petit axe b = 6 356 911.946 m
Excentricité e2
= 0.0067226700223
Aplatissement f = 0.003367003367

Géologie du bassin de Morondava

Le bassin de Morondava est constitué par un développement longitudinal et par quelques extensions des coulées basaltiques, ce qui facilite un drainage facile et direct vers la mer par de nombreux fleuves.

Les traits physiques caractéristiques sont : de grands escarpements en cuesta ou dérives de failles : une forme du relief dissymétrique constituée d’un côté par un talus à profil concave « le front », en pente raide et de l’autre, par un plateau doucement incliné en sens inverse « le revers ». Le bassin est bordé à l’Est par la grande falaise, en partie faillée, du Bongolava. Les principales cuestas sont la cuesta Isalienne en contrebas de laquelle s’allonge le couloir sakamenien (autrefois dénommée vallée permo triasique), la grande cuesta du Bermaraha culminant à 800 mètres qui, interrompue au sud de la Tsiribihina, se poursuit d’une manière discontinue jusqu’à l’Onilahy, la cuesta des basaltes moyens entre Mangoky et l’Onilahy puis dans le Sud-Ouest, la cuesta du plateau calcaire éocène entre Mangoky et Menarandra. Des escarpements dérivés de failles se trouvent dans le Crétacé de la région du Mangoky avec égards Ouest (Manja, Sikily) et le plus important est lié à la faille de Tuléar qui borde, à l’Ouest, le plateau calcaire éocène. Au nord-ouest de Tuléar, il faut noter le massif basaltique de l’Analavelona constituant un relief culminant à 1 300 mètres. Dans l’extrême Sud, entre le Menarandra et la Linta, un grand cordon dunaire s’élève à 200 mètres d’altitude au bord de mer en obturant complètement les bassins d’Ambovombe et de Beloha.

Les grands fleuves dans leurs parties internes ne comportent que des alluvions peu étendues à l’exception toutefois de la zone du Betsiriry, de part et d’autre de Miandrivazo. Ce n’est que dans les zones externes que les alluvions se développent largement pour se terminer par de vastes deltas, en particulier aux embouchures du Mangoky et du Manambolo. Pour plus de précision, la description des formations rencontrées ainsi que leur datation dans ce bassin est nécessaire.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I – Théories sur les diagraphies nucléaires
CHAPITRE I – Système géodésique Malgache et les nouveaux Logiciels géomatiques
CHAPITRE II – Géologie du bassin de Morondava Madagascar
CHAPITRE III – Généralités sur les diagraphies différées ou Logging
CHAPITRE IV – Le Log Gamma Ray
CHAPITRE V – Le Log neutron CNL
CHAPITRE VI – Log Densité FDC
PARTIE II – Interprétations des diagraphies nucléaires des puits « TW »
CHAPITRE I – Présentation des données
CHAPITRE II – Collecte et préparation des données
CHAPITRE III – Identification des roches par GR FDC-CNL
CHAPITRE IV – Interprétation quantitative
CHAPITRE V – Vérification de la cohérence
CHAPITRE VI – Corrélation
CHAPITRE VII – Évaluation économiques
CONCLUSION
ANNEXE
TABLE DES MATIÈRES
BIBLIOGRAPHIE

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