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Approche des Monétaristes:
M. Friedman, le chef de file du courant monétariste avance que la théorie quantitative est une théorie de demande de monnaie (stable) et le revenu nominal est déterminé par cette dernière.
En partant de l’équation de Cambridge : M = kY P.
Les monétaristes mettent l’accent sur le revenu permanent des agents. M d = P k Yp.
La demande de monnaie étant stable car dépend des révisionsp de revenus des agents tels que les entreprises et les ménages. Lademande est donc fonction du revenu permanent. Tandis que l’offre de monnaie dépend, à son tour, des autorités monétaires (à travers la politique de l’Etat et de la Banque C entrale). Cette offre est ainsi exogène.
Les monétaristes soutiennent que des variations de la masse monétaire résultant d’une création monétaire de la part de la banque centrale sont à l’origine de la variation des prix.
En effet, pour eux c’est la masse monétaire qui détermine le revenu nominal.
Lorsque l’offre de monnaie excède la demande de monnaie, les agents détiennent plus de liquidités en leur possession et cela les incite à augmenter leurs dépenses (augmentation du revenu nominal). C’est cette augmentation qui entraîne une hausse des prix d’où inflation.
C’est alors que Milton Friedman affirme : « la causalité immédiate de l’inflation est toujours et partout la même : un acroissement de la quantité de monnaie par rapport au volume de la production »2.
En effet, lorsque la banque centrale crée de la monnaie à la suite d’un déficit budgétaire (dépenses publiques plus élevées que lesrecettes fiscales), elle augmente ainsi la quantité de monnaie à la disposition des agents économiques. Ces derniers possèdent donc des « excédents d’encaisses » qui seront affectés à l’achat d’actifs (financier, réel)… Une hausse des prix se produira suite à cette demande d’encaisse excédentaire. Ceci concerne le long terme.
Déséquilibres réels:
Ces déséquilibres se présentent comme la hausse duniveau de la demande par rapport à l’offre de biens, l’augmentation des coût s et enfin l’augmentation des prix des produits importés.
L’inflation par la demande (pull inflation) :
L’inflation par la demande se traduit par l’augment ation de la quantité de biens et services demandés qui ne peut être compensée parl’augmentation de l’offre.
Ceci s’explique, d’après Keynes, par un accroissement de la demande causée par le plein emploi des facteurs de production tandis que l’offre reste rigide. En effet, l’augmentation de la demande entraîne une augmentat ion de la production mais dans la mesure où l’offre reste inélastique c’est-à-dire que les facteurs de production sont à leur pleine utilisation, la hausse de la demande entraîne une hausse du niveau général des prix c’est-à-dire l’inflation.
L’inflation et les structures de groupe :
Les grandes entreprises qui sont de types oligopolistiques (la part du marché est partagée entre un petit nombre de firmes) contrôlent les prix et les orientent toujours à la hausse puisque dans ces entreprises, le marché concurrentiel est presque inexistant. En effet, les grandes firmes multinationales détiennen des pouvoirs politiques, économiques…
Les groupes sociaux comme les groupes syndicaux, groupes d’entreprises… revendiquent aussi une augmentation de leurs revenus.
Ces structures de groupes constituent des tensions inflationnistes qui conduisent à leur tour à une inflation.
Inflation sectorielle :
L’inflation se différencie selon les secteurs d’activités. En effet, les gains de productivités varient suivant les secteurs d’activités.
Cette inflation sectorielle est beaucoup plus marquée au niveau des secteurs des services à cause de son fort développement. Ces secteurs sont alors pris comme
référence dans les négociations de salaire ce quimènea les dirigeants des secteurs à faibles gains de productivité à augmenter les prix.
Inflation et chômage :
En 1958, le professeur A. W. Phillips a démontré une étude sur l’existence d’une relation décroissante entre le taux annuel d’inflation et le taux annuel de chômage en Grande-Bretagne de 1861 à 1957.
La loi de Phillips montre une relation inverse entre taux d’inflation et taux de chômage : si le chômage décroît, l’inflation augmen te et inversement, lorsque le taux de chômage augmente, le taux d’inflation décroît.
Phillips décrit les relations entre le chômage et le taux de salaire. En effet, le salaire varie en fonction de la demande de travail de la part des entrepreneurs. Il existe une relation inverse et stable entre la croissance du taux de salaire et le taux de croissance du chômage c’est-à-dire que lorsque le t aux de chômage est faible, les hausses de salaires sont importantes et inversement, lorsque le chômage est élevé, les hausses des salaires sont faibles (et ils sont rigides à la baisse à cause, par exemple de l’existence d’un salaire minimum).
Samuelson (prix Nobel 1970) et Solow (prix Nobel 1987), en prolongeant l’analyse de Phillips, ont transformé la relation nitiale par une relation entre taux de chômage et taux d’inflation. Selon Samuelson, il ex iste un dilemme entre inflation et chômage car le choix s’effectue entre un chômage fa ible et une inflation élevée ou à l’inverse un chômage élevé et une inflation faible. La société est mise en demeure de choisir entre nu niveau d’emploi raisonnablement élevé, associé à une croissance maximale et à une hausse modérée mais continue des prix d’une part, et d’autre part une stabilité raisonnable des prix, mais associé à un degré de chômage élevé.
Vers la fin des années 1970, beaucoup de faits tendent à contredire la courbe de Phillips. On constate une indépendance de plus en plus nette entre le chômage et l’inflation. Les facteurs qui sont à l’origine de l a situation d’après 1970 sont :
. les actions syndicales qui sont de plus en plus efficaces c’est-à-dire qu’il y a possibilité de forte croissance des salaires mêmene cas de chômage élevé ;
. l’existence d’un certain taux de chômage incompress ible c’est-à-dire un taux qu’on ne peut pas descendre, dans ce cas, le plein-emploi ne correspond pas au taux de chômage égal à zéro. Ce taux est appelé taux de chômage frictionnel qui est surtout lié à la mobilité du travail (changement d’emploi);
. l’existence d’un plafond de taux de chômage parce q u’il y a des moyens de relance économique pour empêcher le taux de chômage de monter à un niveau supérieur à ce taux plafond.
M. Friedman (prix Nobel 1976) et E. Phelps ont critiqué l’interprétation due à Samuelson et Solow. Un gouvernement qui relancerait l’économie ferait reculer dans un premier temps le chômage mais au prix d’une inflati on plus élevée. L’adaptation des agents à plus d’inflation ramènerait à long terme le taux de chômage à son niveau » naturel « . Si l’hypothèse des anticipations adaptatives (les agents tiennent compte des anticipations formées dans le passé) autorise un arbitrage exploitable à court terme, celle des anticipations rationnelles (les agents économiques tiennent compte non seulement des informations passées mais de toute l’information disponible avant tout choix) ruine même à court terme un tel arbitrage.
Dans le modèle de Lucas, les agents ajustent instantanément leurs anticipations de prix et de salaires à la nouvelle politique économique. Si les modifications de politique économique sous forme de règles négociéessont » bien » interprétées par les agents économiques. Elles ont alors probablement plus d’effets sur l’économie que les modifications de politique économique laissées à ladiscrétion des gouvernements.
Pour conclure ce premier chapitre, nous pouvons dire que l’inflation est omniprésente au sein d’une économie et elle peut avoir plusieurs origines (intérieures et extérieures à cette économie).
L’inflation : pénalise le commerce extérieur:
La présence de tensions inflationnistes entraîne une diminution de la compétitivité-prix des exportations sur le marchénternational. Elle est fatale aux entreprises exportatrices de même aux entreprises xposées à la concurrence étrangère.
Aussi, la hausse des prix entraîne une baisse des exportations dans la mesure où les biens produits localement deviennent de plus en plus chers et donc difficilement vendable alors que les produits étrangers peuvent être incités à cause de la faiblesse de leurs prix. Ceci provoque une aggravation du déficit commercial.
Répartition des revenus:
L’inflation affecte la distribution des revenus. Alors que les individus perçoivent des revenus différents les uns des autres, ils ne seront pas affectés de la même façon par l’inflation. Autrement dit, tous les revenus ne sont pas indexés de la même manière sur les prix.
Inflation : pénalise les détenteurs de revenus fixes :
L’inflation, lorsqu’elle n’est pas anticipée par les agents, pénalise ceux qui détiennent des revenus fixes tels que les rentiers, les épargnants…, par rapport aux détenteurs de revenus variables car ils connaissentune perte de leur pouvoir d’achat les amenant à une diminution de leur dépenses.
La plupart des agents ont un comportement d’aversion pour le risque c’est-à-dire qu’ils n’aiment pas prendre des risques. Une inflat ion fortement incertaine pénalise donc, généralement, tout le monde à cause de cetteabsence de prévisibilité.
L’érosion fiscale :
L’Etat peut aussi tirer partie de l’inflation et c eci à l’encontre des prêteurs et des emprunteurs. Il peut, par l’impôt progressif, place r les agents dans une tranche de revenu plus élevée et ceci lorsque le revenu nominal de ces agents croît à la suite d’une inflation. Ces charges réelles fiscales sont fortement ressenties par les agents.
La taxation de profit :
L’inflation peut accroître la charge réelle d’impôt sur les bénéfices des sociétés. En prenant comme exemple5, une entreprise qui présente des stocks de produits finis prêts à être vendus. Dans un monde inflationniste,la valeur nominale de ses stocks augmente avec le temps. Si ces plus-values sont considérées comme des profits passibles de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, les entreprises devront payer plus d’impôt alors que la valeur réelle de leurs stocks n’est pas modifiée.
La compétitivité-prix des entreprises:
Les signaux émis par le marché permettent le bon onctionnementf des économies de marché et les stratégies des entrepris en dépendent. Lorsque l’inflation élevée apparaît, elle brouille ces signaux et créeune difficulté dans la gestion de l’entreprise.
Pour préserver ses profits, l’entreprise augmente les prix dans la même proportion que les coûts, par exemple les coûts salariaux et énergétiques.
La conséquence étant la perte de la compétitivitépar rapport aux entreprises étrangères.
Diminution de l’investissement :
Avec l’inflation, le niveau des investissements est donc inversement proportionnel au taux d’intérêt. Plus le taux est élevé, plus les vestissementsin sont faibles, et réciproquement.
Puisque le taux d’intérêt augmente avec l’inflation, cela augmente le coût des investissements des entreprises. Si l’inflation est durable, les entreprises vont retarder leurs investissements productifs et réduire leur production. La conséquence étant la diminution des facteurs de production, par exemple le travail, qui amène à son tour à un chômage.
Lors d’une augmentation des prix, les encaisses réelles diminuent. Ayant besoin de plus de moyen de transaction, les agents économiques basculent une partie de la liquidité affectée à la spéculation à la transactio. La demande de spéculation diminue, or varie en sens inverse du taux d’intérêt, qui, lui, augmente. Cette hausse du taux d’intérêt fait également diminuer l’investissementprivé. (Effet Keynes).
Inflation : favorable à l’économie d’endettement :
La relation « prêteur-emprunteur » joue en faveur de l’emprunteur car il rembourse en monnaie dépréciée du fait de la supéorité de l’inflation effective par rapport à l’inflation anticipée.
Avec un taux d’intérêt fixe, l’inflation entraîne nu transfert du pouvoir d’achat des créanciers vers les débiteurs. En effet, les dettes monétaires sont fixées à un montant nominal déterminé et où le taux d’inflation n’est pas pris exactement dans les calculs du niveau nominal de l’intérêt.
L’inflation favorise donc l’économie d’endettement.
Inflation rampante : facteur de croissance :
On parle de l’inflation de croissance où le taux se situe autour de 3 à 4%. Lorsque le remboursement des emprunteurs se fait en monnaie dépréciée, les entrepreneurs peuvent assurer le développement desentreprises.
Inflation : épargne forcée:
« En période d’inflation, l’épargne des particuliers diminue. Mais le retard que certains revenus ont sur le mouvement de hausse des prix permettant d’obliger les titulaires de ces revenus à restreindre leur consom mation, donc à épargner »6.
Les effets de l’inflation influent considérablement sur la situation économique d’un pays. Ce qui nous amène à étudier, dans un troisième chapitre, les approches théoriques sur la croissance économique.
Les théories de la croissance:
Les économistes classiques sont les premiers à s’intéresser au concept de croissance. Ils partagent une vision pessimiste du long terme : la croissance est destinée à disparaître progressivement, à s’annuler dans un « état stationnaire ».
Les facteurs pris en compte sont au nombre de trois : le travail, le capital et la terre. La terre est un facteur fixe (que l’on ne peut pas accumuler) contrairement aux deux autres. Elle est donc source d’une rente pour ses propriétaires.
Adam Smith étudie en 1776 les sources de l’enrichissement et de la croissance et se réfère notamment à la dotation de travail démontrant ainsi que la richesse nationale évolue en fonction de la part de l’emploi productif dans l’emploi total. En effet, pour lui, c’est le capital qui permet de mobiliser le travail et de développer la division du travail. Plus précisément, le capital est le mobilisateur du travail et c’est le travail qui est la cause de la croissance (la richesse).
D. Ricardo, dès 1815, souligne notamment l’effet des rendements décroissants de la production de blé sur l’accumulation de capital et la croissance économique. Il ne peut en résulter qu’une tendance vers un état stationnaire de l’activité économique.
En 1798, T. Malthus étudie surtout le caractère cyclique de la croissance et souligne le blocage de la croissance. Il remet en cause l’insuffisance de la demande globale et plus particulièrement l’excès d’épargneet le manque de consommation.
Pour lui, la croissance de la terre et donc des subsistances augmentent à un rythme arithmétique tandis que la croissance de la population est géométrique. Cela entraîne de graves crises de famine qui rétablissent, à court terme le rapport entre la population et les subsistances avant que l’écart entre les deux taux de croissance ne provoque de nouvelles crises.
A l’origine du phénomène de l’état stationnaire setrouve l’opposition entre deux mouvements qui apparaissent inéluctables et incontrôlables à l’époque : d’une part, la croissance démographique et, d’autre part, les rendements décroissants de la terre. L’accroissement de la production provoque une hausse de la demande de travail, qui implique une hausse des salaires. Cette amélioration des conditions de vie conduit à une croissance de la population. Celle-ci implique une hausse de la demande de produits agricoles. La production agricole augmente. Toutefois, les terres mises en culture pour augmenter la production se heurtent à de rendements décroissants. Le coût de production et donc le prix des denrées agricoles augmentent. Il en résulte que les propriétaires des terres les plus fertiles bénéficient de rentes ; en revanche, les profits des industriels diminuent, la part des salaires restant constante dans le revenu national. Les profits diminuent, l’investissement baisse bloquant la croissance.
La conclusion des marxistes dans l’analyse de la croissance rejoignent celle des classiques : la croissance n’est pas un phénomène durable. Selon la théorie de Marx, lorsque la composition organique du capital augmente, il y a moins de travail incorporé dans les machines. Donc les profits des capitalistes diminuent, mais en même temps, les ouvriers sont au chômage. La production ne trouve d onc pas d’acheteurs. Ce qui signifie que la croissance est vouée à disparaître.
Le courant d’analyse, développé par J. Schumpeter, en 1934, repose sur le processus de production dans la croissance. Sa théorie repose sur l’analyse de l’innovation et sur la distinction opérée entre lesthéories de la croissance et celles du développement.
La théorie de la régulation de la croissance (Aglietta en 1976 et Boyer en 1986) analyse les régimes de croissance. Ceux-ci dépendent d’une part d’un régime de productivité, c’est-à-dire de l’ensemble des déterminants de la progression de l’efficacité économique (organisation du travail et des entreprises, degré de concentration des entreprises, degré de mécanisation, type d’innovation, etc.) et, d’autre part, d’un régime de demande c’est-à-dire de l’ensemble des mécanisme de répartition des gains de productivité entre salaires, profits, prix relatifsqui alimentent la demande. Le rapport de Meadows en 1972 annonçait la fin de l a croissance économique à cause de la croissance exponentielle de la population, de la consommation trop importante d’énergie et de la pollution. Mais, la situation actuelle (ralentissement de la croissance démographique…) semble démentir ces prévisions.
Théories Néokeynesiennes de la croissance : Théories de Harrod et Domar
Les théories de la croissance naissent d’une reformulation de la théorie Keynésienne dans les années 1940. Le modèle de baseconçu par Roy Harrod et Everett Domar est centré sur l’accumulation du capital. Ils se montrent aussi pessimistes quant à la possibilité d’une croissance équilibrée.
Le problème qui se pose à Domar est de savoir à que lles conditions l’augmentation de la demande, résultat de l’investissement, est égale à l’accroissement de la capacité de production (résultat également del’investissement).
La croissance est équilibrée lorsque l’augmentation de la demande est compatible avec l’augmentation de l’offre. Mais pou r cela, il faut que l’augmentation de l’investissement croit à un taux constant égal au rapport entre le taux d’épargne (s) et le coefficient du capital (v).
Roy Harrod, définit plusieurs taux de croissance :
. Le taux de croissance naturel gn est le taux de croissance de la population active. C’est un taux de croissance qui est susceptible d’a ssurer le plein emploi compte tenu de l’accroissement de la population et du progrès technique. Et pour que la croissance soit équilibrée et sans chômage, on doitavoir : gn = gw.
. Le taux de croissance garanti (waranted) gw indique la façon dont doit croître l’économie pour dégager une épargne capable de financer l’investissement désiré par les entrepreneurs.
. Le taux de croissance effective g où l’égalité est réalisée entre l’épargne et l’investissement.
Harrod montre que la croissance effective est loin de correspondre à la croissance équilibrée car les variables s, v et I investissement)( sont indépendantes dans la mesure où le taux d’épargne est déterminé par lerevenu des agents, les décisions d’investissements se font par les entrepreneurs et le coefficient du capital est fixe (facteurs de production complémentaires et non substituables). Toute divergence entre ces trois taux de croissance est à l’origine de périodes durables de sous emplois ou de surchauffe. Toute déviation par rapport à l’équilibre tend à s’accentuer, le taux de croissance effective s’éloigne de plus en plus du taux de croissance garantie. La croissance est, pour Harrod, instable (croissance sur le fil du rasoir).
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Table des matières
PARTIE I : APPROCHES THEORIQUES SUR L’INFLATION ET SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’INFLATION
Section 1 : Définition et formes d’inflation
1.1. Définition
1.2. Les différentes formes d’inflation
Section 2 : Les mesures de l’inflation
2.1. L’indice des prix à la consommation (IPC)
2.2. Le déflateur du PIB
Section 3 : Sources de l’inflation
3.1. Monnaie et inflation: Equations quantitatives de la monnaie
3.1.1. Equation de l’échange
3.1.2. Approche de Pigou
3.1.3. Approche de Cambridge
3.1.4. Approche des Monétaristes
3.2. Déséquilibres réels
3.2.1. L’inflation par la demande (pull inflation)
3.2.2. L’inflation par les coûts (push inflation)
3.2.3. Inflation importée
3.3. Facteurs structurels
3.3.1. L’inflation et les structures de groupe
3.3.2. Inflation sectorielle
Section 4 : Inflation et chômage
CHAPITRE II : LES EFFETS DE L’INFLATION
Section 1 : Effets négatifs de l’inflation
1.1. Dépréciation de la monnaie
1.2. L’inflation : pénalise le commerce extérieur
1.3. Répartition des revenus
1.3.1. Inflation : pénalise les détenteurs de revenus fixes
1.3.2. L’érosion fiscale
1.3.3. La taxation de profit
1.4. La compétitivité-prix des entreprises
1.5. Diminution de l’investissement
1.6. L’inflation : réduit la croissance
1.7. Illustration : les effets de la hausse du niveau général des prix
Section 2 : Effets positifs de l’inflation
2.1. Inflation : favorable à l’économie d’endettement
2.2. Inflation rampante : facteur de croissance
2.3. Inflation : épargne forcée
CHAPITRE III : GENERALITÉS SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section 1 : Définition et mesure de la croissance économique
1.1. Définition
1.2. Mesure de la croissance économique
Section 2 : Les facteurs de la croissance
2.1. Les facteurs primaires
2.1.1. Le travail
2.1.2. Le capital
2.2. Le progrès technique
Section 3 : Les théories de la croissance
3.1. Théories Néokeynesiennes de la croissance Théories de Harrod et Domar
3.2. Les théories Néoclassiques de la croissance
3.2.1. La croissance de Solow sans progrès technique
3.2.2. La croissance de Solow avec progrès technique
3.3. Les nouvelles théories de la croissance : La croissance endogène
Conclusion de la première partie
PARTIE II : CAS DE MADAGASCAR DEPUIS 2003
CHAPITRE IV : L’INFLATION
Section 1 : Situation macroéconomique
Section 2 : Variation du taux d’inflation
Section 3 : Les causes de l’inflation
3.1. Offre limitée du riz
3.2. Hausse du prix international du pétrole
3.3. Dépréciation de la monnaie
3.4. Les effets de la détaxation
3.5. La spéculation
CHAPITRE V : LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section 1 : Présentation de la croissance économique
Section 2 : Inflation, handicap pour la croissance économique
2.1. Baisse du pouvoir d’achat
2.2. Spéculation
2.3. Absence d’épargne
CHAPITRE VI : LES POLITIQUES DE LUTTE CONTRE L’INFLATION
Section 1 : Les régulations conjoncturelles
1.1. La politique monétaire
1.1.1. La manipulation du taux d’intérêt
1.1.2. L’imposition d’un taux de réserve obligatoire
1.1.3. La politique d’Open Market ou de réescompte
1.2. La politique budgétaire
Section 2 : Les régulations structurelles
2.1. La politique de lutte simultanée contre l’inflation et le chômage
2.1.1. La désinflation
2.1.2. La politique d’offre
2.2. La politique des revenus
2.3. La politique de l’investissement et de l’épargne
Conclusion de la seconde partie
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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