THEORIES GENERALES SUR « LE MARKETING ASSOCIATIF » ET « LES ENFANTS DES RUES »

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Les spécificités et les facettes du marketing associatif

Les spécificités

La spécificité du marketing associatif repose sural spécificité :
-de ses publics (bénévoles, bénéficiaires, leadersd’opinion, pouvoirs publics etc.) ;
-de sa mission (souvent « augmenter le bien être desindividus », et non « vendre plus ») ;
-et des méthodes qu’elle va particulièrement utiliser pour arriver à ses objectifs (motivation des bénévoles, collecte de fonds auprès des particuliers ou des entreprises, utilisation d’outils et d’axe de communication particuliers, etc…).
Si le marketing associatif met en place des principes qui s’appliquent au marketing commercial, tels:
– évaluation des besoins et des attentes ;
– choix du public cible, positionnement de l’association ;
– évaluation des résultats…
Il s’en distingue essentiellement au sens où il ne vise pas la recherche de création de valeur (entre autre monétaire) pour l’association, mais l’atteinte d’objectifs non commerciaux ; sa finalité est le bien être social au lieu de profit; son seul objectif est la création de valeur non monétaire (développement d’une cause, d’une mission, de valeurs ou d’actions).
Aussi s’adresse-t-il à des publics à contribution v ariée : sponsors, parrains, donateurs, leader d’opinion, adhérents, bénévoles, bénéficiaires,ariéssal.

Les facettes du marketing associatif

Le marketing associatif dispose de quatre facettes qui peuvent être regroupées sous son nom :
le marketing social, le marketing culturel, le marketing sportif et le marketing humanitaire.

Le marketing social

Le marketing social est, selon PHILIP KOTLER, inventeur de la notion, l’application des techniques et des outils du marketing commercial à des milieux relevant de problématiques sociales, environnementales ou culturelles. Il correspond donc à un processus de planification : à partir d’un diagnostic (étude qualitative ou quantitative), une stratégie est élaborée (positionnement, segmentation, ciblage etc.), on procède ensuite à une évaluation des actions engagées.
Son rôle principal consiste donc à encourager et se nsibiliser les gens à s’intégrer dans la norme sociale.
Ainsi, il faut qu’il y ait changement de comportement dans le milieu où les gens évoluent car ce changement permet d’harmoniser une relation au niveau du groupe et de la société toute entière.

Le marketing culturel

La définition du marketing culturel n’est pas trèsdifférente du marketing traditionnel : c’est « L’ensemble des outils dont dispose une organisation pour susciter de la part de ses publics, des comportements favorables à la réalisation de ses objectifs organisationnels. »1
Mais ce qui caractérise réellement le marketing culturel, c est qu’il s’apparente davantage à un « marketing de l’offre » ; c’est-à-dire qu’une fois le processus de création terminé (l’offre), on cherche à aller à la rencontre d’un public suscepti ble d’être intéressé (la demande).

Le marketing sportif

Le marketing sportif (ou marketing du sport) est l’ensemble des principes et des stratégies marketing appliqués au domaine du sport. Il concerne à la fois les produits, les services et les organisations. Il est un outil de gestion de la consommation sportive, des produits et services dérivés, et un outil du management des Organisation sportives et/ou professionnelles (nationales [Fédérations, Ligues, Clubs, etc…] et/ou internationales (Fédération Internationale du Football Amateurs, Union Européenne du FootballAmateurs,…).

Le marketing humanitaire

Charity-business est une expression essentiellement usitée en France. Elle désigne les pratiques de financement des œuvres caritatives ain si que la mercantilisation de celles-ci. Le charity-business recouvre donc l’ensemble des pratiques nouvelles de financement, de gestion et de communication des organismes non gouvernementaux (ONG).
Le premier impératif des organisations humanitaires est de trouver des financements, essentiellement en collectant des dons provenant tant de « grands donateurs » publics et privés que du public. Sur ce « marché » de l’humanitaire, aux perspectives de croissance prometteuses, s’agissant de produits gratifiants pour les contributeurs, ces organisations sont en concurrence entre elles pour trouver ses contributions. Elles ont ainsi adopté des stratégies marketing dérivées de celles des entreprises privées; afin deconquérir des « parts de marché » dans les dons.

Les caractéristiques et styles de vie

Les styles de vie des enfants des rues sont à carac tère répétitif :
– trouver de quoi se nourrir : dans la journée, l’enfant des rues va tenter de gagner sa vie en triant les ordures,…S’il ne peut trouver sa nourriture, il peut se mettre à voler, parfois de manière organisée, sous la menace d’enfants plus âgés. Souvent, l’enfant se nourrit mal et entre dans un cycle de dénutrition. Il glanera les légumes et les fruits qui ne sont plus vendables au marché ;
– trouver un endroit à dormir (parfois on a la chan ce de trouver un plastique ou un carton) : la nuit va être l’instant de tous les dangers ; les petits se cachent des plus grand car ils craignent de se faire racketter ou maltraiter ;
– se protéger des polices et des agresseurs : ils doivent cacher de la police qui voit dans un enfant des rues un délinquant potentiel. Il faut aussi se cacher des agresseurs ;
– pour se donner du courage, l’enfant des rues va parfois se droguer avec les moyens dont il disposera ; il peut aussi se prostituer.1

Les causes et origines

Nombreuses sont les causes qui peuvent emmener un enfant à errer dans la rue, mais on en citera celles les plus fréquentes durant notre intervention dans l’association.
D’ailleurs, les causes sont souvent personnalisées selon le pays (la guerre peut en être dans les pays comme l’Irak, Iran…)

Les causes familiales

Les causes familiales sont l’une des causes les plus fréquentes et peuvent en être la principale. Elles peuvent être observées à traversla dissolution de la cellule familiale qui se distingue par :
– l’abandon de la famille par le père et/ou la mère : trop de mobilité pour chercher du travail à des dizaines, voire des centaines de kilomètres ;
– le recommencement d’une nouvelle vie ou apparition d’un nouveau ménage : l’enfant refuse son parâtre ou son marâtre ;
– un enfant refusé par le beau-père ou la belle-mèredans un ménage disloqué ;
– une famille disloquée dont les deux parents ont disparu ;
– la négligence, souvent au niveau du père qui refusede reconnaître l’enfant ;
– l’irresponsabilité et le manque d’encadrement : par l’un des deux parents ou les deux à la fois ;
– Enfant orphelin de père et/ou de mère : souvent recueilli par une grand-mère, l’enfant se retrouve seul à la mort de celle-ci.
– La maltraitance (physique, morale ou sexuelle).

Les causes sociales

Les causes sociales peuvent être les suivantes :
– Enfant dont la mère se prostitue : Beaucoup d’enfants de prostitués fuient de chez eux lorsqu’ils découvrent les activités de leur mère.
C’est un drame avec des conséquences psychologiques considérables.
Il peut arriver que pour se faire pardonner, la mère couvre trop son enfant d’argent ou de cadeaux. Cela posera d’autres problèmes ;
– Enfant dont le père et/ou la mère sont en prison:
Il arrive souvent que des adultes soient mis en prison, et que l’on ne se souci pas du sort de leurs enfants complètement livrés à eux-mêmes. Le monde des enfants des rues est souvent le seul qui accueil ces petits ;
– Enfant rejeté par sa famille à cause de sa délinquance :
L’enfant est d’une manière ou d’une autre, la honte publique de la famille. Son éloignement pendant quelques années peut être une solution.
Cela peut être dû, suite à un vol, une toxicomanie,une prostitution connue,…

Les causes économiques

– La famine et la misère : un enfant de famille rurale peut sentir qu’il est une bouche de plus à nourrir si bien qu’il préfère quitter sa famille pour vivre dans la rue.
Outre cela, la misère oblige les parents à forcer leurs enfants à travailler pour veiller à la survie de la famille toute entière. Mais l’enfant mis au travail de force est souvent maltraité, il refuse les traitements inhumains ou humiliants qui lui sont infligés et finit généralement par s’échapper de chez son patron ;
– Enfant volontairement perdu par ses parents qui n’arrivent plus à subvenir à ses besoins. Beaucoup d’enfants disent avoir été « perdus », cequi est sûr, c’est que leurs parents ne mettent pas beaucoup d’empressement pour les retrouver.

Les autres causes

– Les autres causes peuvent être que l’enfant est dans la rue depuis des années pour vivre avec ses copains avec lesquels il est plus heureux que chez lui. Certains enfants se laissent influencer par l’attrait de la vie en bande ;
– Le désir d’indépendance et de liberté ;
-La mentalité traditionnelle dans certaines régions: il y a la tragédie des enfants jumeaux de Mananjary et de Nosy Varika où un enfant né jumeau,selon la tradition locale, doit être tué ou jeté dès sa naissance car son existence ne porte pas de bonheur à la communauté.
Cela porte donc atteinte à tous les droits des enfa nts : droit à la vie et à la survie, droit de connaître ses parents,…
Les théories générales que nous avons dégagées dansce deuxième chapitre semblent être utiles afin de le comparer à la réalité : celle del’association. Nous allons ainsi dans le dernier chapitre de cette partie, mettre en évidence le marketing mix de l’association étudiée.

LES OUTILS DE GESTION : LE MARKETING MIX DE L’ASSOCIATION

Une organisation dispose des variables marketing qui doivent se réunir entre eux appelés « marchéage ».
On utilise souvent l’expression 4 P par référence ua terme Anglais Product, Price, Promotion, Placement, en Français le PPDC ou Produit, Prix, Di stribution et Communication.
Le 4 P est l’ensemble des outils dont l’entreprise dispose pour atteindre ses objectifs auprès du marché cible.

Le produit

Un produit n’est pas forcement un bien tangible et matériel ; il peut aussi, au contraire, être intangible et immatériel : c’est le service.
Ceci étant l’idée que l’association se fait pour améliorer le niveau de vie des groupes cibles.
Pour le cas présent, on distingue six produits liésparallèlement entre eux et en font les principaux domaines d’intervention de l’association :

La réinsertion – insertion

La réinsertion

La réinsertion familiale ou sociale d’un enfant peut être définie comme étant une nouvelle entrée, une nouvelle intégration ou introduction, nu retour, de cet enfant dans ses milieux.
C’est à partir du centre d’accueil et d’écoute que s’effectue la recherche de la famille et lorsque cela est possible après l’enquête, elle sera assortie d’un suivi alimentaire, scolaire et médical.
Une réinsertion est dite réussie quand les conditions de vie de l’enfant réinséré sont meilleures ou du moins semblables à celles du foyer de l’assoc iation, ou s’il n’y a pas eu de régression de la vie de l’enfant (il continue à fréquenter l’école avec des résultats scolaires positifs ; ou bien il y a eu une amélioration de la relation des parents avec l’enfant, permettant à ce dernier de bien s’adapter au foyer familial. On dit dans ce cas que l’association a réalisé une vente.
Par contre, une réinsertion est échouée quand l’enfant quitte l’école pour aller travailler pour différentes raisons, alors qu’il n’est pas encore en âge de travailler ; quand l’enfant retombe dans ses erreurs (retour à la rue),…on peut l’appré cier à travers les missions de suivi (en ville ou en brousse).

L’insertion

Si la réinsertion est impossible pour plusieurs causes (familiales où on rencontre le cas du « monoparental » ou encore des orphelins, et économiques où les parents n’arrivent plus à subvenir aux besoins de l’enfant, faute de revenus), l’enfant sera inséré dans le village après une décision de justice qui permet l’autorisation de garde provisoire de l’enfant (à travers l’ordonnance de garde provisoire). Celui-ci rejoint alors un des foyers du type familial décrit plus haut.

L’éducation – formation

L’éducation

L’éducation peut être :
– Une éducation à la vie : le développement des valeurs humanistes et spirituelles dans le cadre de la culture malagasy ; développement desnotions du respect de soi et des autres, d’hygiène, de santé et de sexualité.
On observe le développement des aptitudes de chacun à travers les activités d’éveil nombreuses, variées et organisées ;
– Une éducation scolaire : le but est de permettre à chaque enfant d’acquérir le meilleur niveau de compétence en fonction de son potentiel.
Pour les enfants qui n’ont jamais connu l’école, ils seront d’abord alphabétisés par l’institutrice du village dans la classe d’accueil pour rejoindre ensuite l’école publique ou privée de proximité.
Le responsable volet éducatif de l’association est chargé de former les éducateurs (chefs de foyer) dans la relation éducative au sein du foyer.

La formation

Certains enfants, en raison d’un énorme retard scolaire apprendront un métier, le plus souvent dans l’atelier de l’association (broderie, couture, …) ou chez les artisans.
On peut classer les options proposées en trois catégories :
– Les métiers agricoles– para agricole– services (agriculture, cuisine, aide soignante,…) ;
– Les métiers artisanaux et artistiques où les enfants peuvent développer leurs potentialités (coupe et couture, peinture et maroquinerie, broderie,…) ;
– Enfin, les métiers techniques réservés surtout aux jeunes garçons (la mécanique générale, la mécanique auto moto cycle, l’électricité et la plomberie, la maçonnerie…).

La santé – nutrition

Santé

Comme on l’a déjà évoqué auparavant, le village dispose d’une salle d’infirmerie où ceux qui ont besoin des soins sanitaires viendront.
Les médicaments prescrits sont donnés à titre gratuit pour les bénéficiaires (réinsérés et insérés) et en cas d’hospitalisation dans un hôpital d’Etat d’Antsirabe, les frais seront remboursés intégralement.

Nutrition

Plus que la faim, le véritable enjeu est aujourd’hui la malnutrition qui provoque des retards de croissance physique et intellectuelle, diminue les défenses immunitaires, source de maladies infectueuses.
Puisque la plupart des enfants des rues sont malnutris, le village d’Antsirabe dispose d’un site de production de spiruline, cette dernière reconnue comme étant un complément nutritionnel. Fondée en Juin 2006, l’association collabore avec l’A.T.A (Antenna Technologies Antsirabe), ce dernier assure l’assistance technique et technologique du site de production.
L’infrastructure du centre de production de spiruline à Antsirabe a été financée par l’association des stagiaires du collège inter armées de défense à Paris.
Les frais de fonctionnement en 2007 ont été payésnetotalité, grâce à un don généreux d’un grand professeur de médecine de Paris.
Outre, un quota appelé « vivre » composé principalement des Produits de Première Nécessité (PPN), est distribué tous les fins du mois pour lesfoyers au village ainsi que pour les enfants réinsérés et le personnel de l’association.

Le prix

Tout produit se trouvant sur un marché devrait avoir une valeur aux yeux des utilisateurs, d’où est venue l’idée de la tarification ou d’une fixation de prix.
Par définition, le prix est le montant qu’un client est prêt à payer pour ce produit. Pour lui, ce prix est perçu comme un moyen de différenciation entre plusieurs organisations proposant un produit similaire ou de même marque
Quant à une organisation, le prix permet de positio nner son produit dans une gamme sur le marché.
Pour fixer le « juste prix », il est donc nécessairede bien connaître sa clientèle, ses concurrents et ses coûts par une orientation centrée sur le client : examiner son point de vue, ses priorités et ses besoins :
Besoins exprimés : ce qu’il dit ;
Besoins réels : ce qu’il veut dire ;
Besoins latents : ce à quoi il ne pense même pas ;
Besoins imaginaux : ce dont il rêverait ;
Besoins profonds : ce qui secrètement le motive.
Puisque le prix n’engage pas forcement une rétribution monétaire dans le domaine non marchand, il se compose du coût que la cible visée devra payer pour mettre en œuvre le comportement préconisé.
L’esprit marketing dans les causes sociales est fondé sur la notion d’échange. En ce sens, toutes les prestations fournies par l’association sont données à titre gratuites aux bénéficiaires (femmes et enfants), sans allocation ni autres frais.
En contre partie, le prix qu’elle propose est en quelque sorte, les efforts ainsi que le temps demandé à ces derniers jusqu’à l’acceptation de l’i dée sociale ou du changement de comportement.
Pour ses militants et bénévoles en France, l’association peut les offrir en échange de leur temps, une occupation intéressante et le sentiment d’appartenance dans le domaine de la bienfaisance. Elle peut offrir également à ces donateurs en échange de leurs contributions, la satisfaction de remplir un devoir moral.

La distribution

Les produits proposés par une organisation devront être disponible dans un grand nombre d’endroit, si l’on souhaite atteindre les résultats escomptés.
La distribution se définie comme « l’ensemble des opérations qui permettent d’acheminer un produit, du lieu de production jusqu’à la mise à di sposition du consommateur ou de l’utilisateur » 1.
Elle désigne alors l’action de répartir des chosesou des personnes selon différents critères (géographique, sociodémographique,…).
La politique de distribution choisie par une organisation devra lui permettre de mettre en place les meilleurs moyens d’acheminer ses produits et/ou services à la clientèle, tout en facilitant et en optimisant les ventes.
Pour prendre une telle décision, il est nécessaired’avoir une bonne connaissance :
– des réseaux de distribution existants ;
– des moyens dont dispose l’organisation ;
– de la typologie et des attentes de la clientèle.
En somme, elle devrait être adaptée à la populationou au groupe cible.
Pour le cas présent, la distribution est entendue ous le terme de « placement ».Ce sont les antennes ou les lieux où l’association entend développer ses actions et vendre ses services.
L’association est présente dans les cinq grandes villes de l’île : Antsirabe où se trouve la délégation locale, Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Toliary.
Les quatres premières villes citées disposent la même structure d’accueil et applique les mêmes méthodes et principes.
Pour Toliary, il n’existe pas encore des foyers d’a ccueil mais l’association a mis en place quatres cantines scolaires pour environ 905 enfants scolarisés.

La communication

Contrairement aux autres établissements où l’on accorde plus d’importance aux produits, pour le cas des associations, la communication est l’élément primordial pour influencer les groupes cibles ainsi que pour susciter les partenaires financiers.
S’agissant de la communication proprement dite, une distinction est souvent proposée entre d’une part, les opérations destinées à promouvoir l’organisation dans son ensemble, et d’autre part, celles destinées à promouvoir ses produits.
Les premières sont appelées « communication institutionnelle » et les secondes, « communication produit ».

La communication institutionnelle

La communication institutionnelle de l’association s’identifie par :
– son identité visuelle qui se traduit par un logoillustrant un enfant ayant au dessus de sa tête le soleil, tous deux colorés en vert, couleur de l’espoir.
C’est la devise actuelle même de l’association : «de la rue à l’espoir, forgeons leur avenir… » – La publication d’un bulletin de liaison en France, relatant la vie de l’Association
Les relations publiques font aussi parties de cette communication institutionnelle :
On observe la participation de l’association à chaq ue fois que l’occasion se présente, surtout le mois de Juin destiné au « mois des enfants » :
– le carnaval durant la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants (12 Juin)
– le défilé sur l’avenue de l’indépendance pendant lafête nationale (26 Juin)
– les rencontres et échanges inter associatifs,…

Le marketing direct

Pour la communication produit, le moyen principal utilisé par l’association est son site internet : http:// les_enfants_du_soleil_madagascar.org
C’est à travers ce site que l’association peut légitimer ses actions, informer ses produits et faire appel aux moyens financiers.
Du côté des parrainages, il existe un échange de courrier :
Pour le parrainage d’un enfant, chaque filleul(e) envoie une lettre deux fois par an :
– la première, à la fin de l’année scolaire où l’enfant peut annoncer son résultat scolaire ;
– la seconde pour le noël ou la fin d’année pour échanger les vœux de bonheur.
L’objectif est de faire en sorte qu’à travers le co urrier, l’enfant puisse tisser des liens avec son parrain ou marraine.
Enfin, la communication pour influencer les cibles (enfant et mère célibataire) est faite durant les missions de nuit où l’on peut vraiment identifier ceux qui dorment dans la rue pour pouvoir ensuite les orienter vers le centre d’accueil et d’écoute de l’association.
Ce dernier chapitre a permis d’identifier les éléments mix de l’association. En effet, il suffit que ces éléments soient réunis pour que le marketing soit possible car le dosage de chacun d’eux permettrait de mener à bien la gestion et l’e ntreprise d’une action donné

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION GENERALE
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Identification
1.1. Historique et missions
1.2. Objectifs
1.2.1. Objectif principal
1.2.2. Sous objectifs
1.3. Activités
Section 2 : La structure organisationnelle
2.1 Organigramme
2.1.1. L’association en général
2.1.2. Le site d’Antsirabe
2.2 Les structures d’accueil du site d’Antsirabe
2.2.1. Le village d’Antsirabe
2.2.2. Les institutions extérieures du site
2.3 Potentiels
2.3.1 Les ressources humaines
2.3.2 Les ressources matérielles
2.3.3 Les ressources financières
2.3.3.1 Le parrainage
2.3.3.2 Les collectes de dons
Section 3 : L’environnement de l’association
3.1 L’environnement politique et économique
3.1.1. L’environnement politique
3.1.2. L’environnement économique
3.2 L’environnement social et démographique
3.2.1 L’environnement social
3.2.2 L’environnement démographique
3.3 L’environnement légal et technologique
3.3.1. L’environnement légal
3.3.2. L’environnement technologique
CHAPITRE II : THEORIES GENERALES SUR « LE MARKETING ASSOCIATIF » ET « LES ENFANTS DES RUES »
Section 1 : Le marketing
1.1 Définition et caractéristiques
1.2 Les domaines d’application
Section 2 : Le marketing associatif
2.1. Définition
2.2. Les spécificités et les facettes du marketing associatif
2.2.1. Les spécificités
2.2.2. Les facettes du marketing associatif
2.2.2.1.Le marketing social
2.2.2.2.Le marketing culturel
2.2.2.3. Le marketing sportif
2.2.2.4.Le marketing humanitaire
2.3. Le mix marketing au sein d’une association
Section 3 : Les enfants des rues
3.1. Les caractéristiques et styles de vie
3.2. Les causes et origines
3.2.1 Les causes familiales
3.2.2 Les causes sociales
3.2.3 Les causes économiques
3.2.4 Les autres causes
CHAPITRE III : LES OUTILS DE GESTION : LE MARKETING MIX DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Le produit
1.1. La réinsertion – insertion
1.1.3. La réinsertion
1.1.2. L’insertion
1.2. L’éducation – formation
1.2.1. L’éducation
1.2.2. La formation
1.3. La santé – nutrition
1.3.1. Santé
1.3.2. Nutrition
Section 2 : Le prix
Section 3 : La distribution
Section 4 : La communication
4.1 La communication institutionnelle
4.2 Le marketing direct
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
CHAPITRE I : DIAGNOSTIC DE LA SITUATION
Section 1 : Les forces et les faiblesses de l’association
1.1. Les forces
1.1.1. Une large gamme de produits adaptables
1.1.2. Une forte implication des bénéficiaires
1.2. Les faiblesses
1.2.1. Les décisions et autorités centralisées
1.2.2. Le retard en matière d’informatisation
Section 2 : Les opportunités et menaces de l’association
2.1. Les opportunités
2.1.1. La potentialité du secteur non marchand
2.1.2. Des publics à contributions variées
2.2. Les menaces
2.2.1. La conjoncture actuelle du pays
2.2.2. La lassitude des donateurs
CHAPITRE II : LES PROBLEMES LIES A L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Les problèmes liés à l’association
1.1 Une mauvaise gestion du personnel
1.2 Un esprit d’attentisme au niveau des financements extérieurs et non exploitation des Activités génératrices de revenus
Section 2 : Les problèmes liés à l’environnement externe
2.1. La déficience du contrôle de naissance venant de l’Etat
2.2. La mentalité et comportement nataliste du marché
CHAPITRE III : LES PROBLEMES LIES AU MARKETING ASSOCIATIF DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Problèmes liés au marketing mix marketing de l’association
1.1. Des produits plutôt « curatifs »
1.2. Un temps d’adaptation au changement indéterminé
1.3. Une faible intensité de la zone de couverture
1.4. Une communication mal adaptée
1.4.1. Dysfonctionnement de la relation éducative dans les foyers
1.4.2. Insuffisance d’actions sur la motivation des donateurs
Section 2 : Problèmes liés à la notoriété de l’association
2.1. La méconnaissance de l’association
2.2. L’insuffisance de preuves de ventes
TROISIÈME PARTIE : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE I : SOLUTIONS PROPOSEES A L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Solutions relatives à l’association
1.1 Mise en place d’une Direction des Ressources Humaines et recrutement
1.2 Diffusion de l’esprit marketing dans l’association
1.2.1 Recherche de financement local
1.2.2 Exploitation des A.G.R.
Section 2 : Solutions relatives à l’environnement externe
2.1. Renforcement de la politique démographique pour le développement global
2.2. Proposition du modèle I.E.C pour le changement de comportement de la société
2.2.1 L’information
2.2.2 L’éducation
2.2.3 La communication
CHAPITRE II : SOLUTIONS PROPOSEES AU MARKETING ASSOCIATIF DE L’ASSOCIATION
Section 1 : Solutions relatives au mix marketing de l’association
1.1 Produit à axer vers le sens « préventif »
1.2 Besoin d’éthique pour l’ensemble du personnel
1.3 Extension de la zone de couverture
1.4 Communication à axer vers l’aspect social
1.4.1. Ajustement de la communication interpersonnelle dans la relation éducative
1.4.2. Renforcement des actions sur l’aspect affectif des donateurs
Section 2 : Solutions relatives à la notoriété de l’association
2.1. Renforcement de la communication institutionnelle
2.2. Utilité d’une diffusion statistique
CHAPITRE III : LES RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Résultats attendus au niveau association
Section 2 : Résultats attendus au niveau social et démographique
Section 3 : Résultats attendus au niveau marketing
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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