THEORIES ECONOMIQUES SUR LES RELATIONS ENTRE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE

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Classification des institutions financières 

Les institutions financières bancaires et non bancaires

 Les institutions financières bancaires
Ce sont des institutions dont l’activité principale est la collecte des fonds du public.
Les fonds ainsi collectés constitueront des ressources pour les opérations de l’institution.
 Les institutions financières non bancaires
Ce sont des établissements non collecteurs de fonds mais ils se procurent des ressources sur le marché financier ou sur le marché monétaire, c’est le cas des micros finances, les sociétés de crédits-bails et les placements privés.

Les institutions de dépôts et de non dépôts

 Les institutions de dépôts
Ce sont celles qui collectent les dépôts du public et des institutions spécialisées.
Elles peuvent aussi octroyer des prêts à des emprunteurs individuels.
 Les institutions de non dépôts
Cesont celles qui assurent les fonds de pensions ; l’épargne contractuelle du public et les valeurs mobilières des emprunteurs fondamentaux.

Institutions nationales ou internationales :

Les deux se distinguent par leur envergure. Les institutions nationales font leur activité à l’intérieur du pays. Elles utilisent la monnaie nationale comme moyen de paiement. Elles exploitent ses ressources à l’intérieur du pays et les distribuent encore à l’intérieur du pays. Elles financent les projets à petits ou à moyens coûts.
Quant aux institutions internationales, elles ont pour but d’améliorer le développement financier et le marché financier pour pouvoir mieux collecter plus d’épargnes et donc faire supporter les investissements productifs. Elles financent les immenses projets et paient avec la monnaie internationale. C’est pourquoi les institutions internationales sont aussi importantes dans les pays en développement. Elles assurent le pont sur lequel peut se faire la rencontre des épargnes et des investissements entre des pays différent.

Brève historique sur les institutions financières

Les banques centrales

Alors que la monnaie n’existait pas encore, l’activité bancaire a déjà trouvé le jour à 3000 ans avant Jésus Christ en Mésopotamie. Les banques jouaient le rôle de conservateur de biens précieux, des simples loueurs de coffres et l’activité de préteur sur gages. Les besoins ne cessent d’augmenter et les échanges se rendent de plus en plus difficile. Ce n’est qu’en 7è siècle avant JC qu’arriva la monnaie: la marchandise particulière qui peut s’échanger à n’importe quelle marchandise. Cette arrivée a permis l’évolution du commerce international méditerranéen. Mais la monnaie n’était pas unique, on pouvait trouver différentes monnaies dans un même pays parce que chaque grand seigneur peut créer sa propre monnaie. Il fallait alors changer de monnaie à chaque échange. Le rôle des trapézites, des banques à l’époque, évolue en jouant le rôle de changeur de monnaie. Elles achètent et vendent les différentes pièces de monnaie en circulation. Ce fut un grand succès et elles attirent beaucoup de clients. Elles pouvaient alors élargir ses fonctions en recevant des dépôts, accorder des crédits tout en maintenant ses anciens rôles.
La première Banque Centrale se trouvait en Egypte lorsque le pays décide de faire des banques un privilège royal. Mais il manquait en Egypte le rôle de fabricateur de monnaie pour la Banque Centrale. La situation s’est encore plus développée à Rome, les romains attribuaient le rôle de fabricateur de monnaie à la Banque Centrale.
 « Monetarii »: l’atelier de frappe de monnaie
 « Argentarii »:les changeurs de monnaies.
Depuis, leur rôle continua de changer, la banque peut acquérir des dépôts, accorder des crédits, tenir des comptes, prêter des services de chèques que l’on appelait « praescriptio » et collecter des impôts. L’envergure des banques se développa lorsque les banques pouvaient accompagner les armées, certaines devenaient internationales. A l’époque, les revenus ne sont pas tous acceptables, seuls les revenus venant des propriétés foncières furent légitimes.

A cause de l’essor du christianisme, certaines activités de banques étaient supprimées. Elles sont jugées comme des péchés. C’est surtout le cas du prêt à intérêt. Du VIII au XIè siècle, cette activité bancaire fut chassée jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Les banques se trouvent alors privées de leurs butins. En XIIè, des marchands concoctaient des fictions juridiques pour faire revenir le butin. Ils se rassemblent dans des guildes dans le but de pratiquer des prêts à intérêt. Ils ont réussi à faire revenir le prêt à intérêt. Les banques pouvaient dès lors changer les monnaies, négociants internationaux, préteurs sur gages, et préteurs à intérêt. L’humanité a connu un considérable développement: en XVIè fut créée la première société anonyme: La société des moulins de Bazacles. D’une part, la compatibilité à partie double a permis de pratiquer le compte à vue et d’autre part, la lettre de crédit fut inventée. Le développement des institutions se traduit par l’essor considérable du capitalisme. Les rôles des Banques s’approchent de plus en plus de ses rôles actuels. Les pouvoirs de création sont attribués aux grands pouvoirs. Les premières banques internationales étaient Medicis, une banque italienne et Fugger, une banque allemande.
Il faut noter que ses banques ne possèdent pas les caractéristiques des banques au sens moderne. La première qui a rempli celle-ci fut fondée en Amsterdam, en Hollande, la banque d’Amsterdam. C’est la première banque de dépôt ayant le monopôle de change et du pouvoir création de monnaie. Elle a pris le rôle de financer l’Etat de Hollande et de contrôler l’émission monétaire. Peu à peu, elle se transforme en « banque des banques ». C’est pourquoi elle a rempli la caractéristique majeure d’une Banque Centrale au sens moderne. Le 16 septembre 1668, la création de la Sveriges Riksbank à Stockholm, la plus ancienne banque centrale.
La Banque Générale de John Law, aussi appelée Banque Royale fut créée le 2 mai 1716 en France. Elle fut la première banque ayant le pouvoir d’émettre le papier-monnaie contre l’or. Elle n’a pas vraiment connu de succès mais a attribué une mauvaise image des banques. Ce système fut instauré à d’autre pays. Il a causé de nombreuses crises à ces pays comme aux Etats-Unis, en France, etc. Toutes ces crises ont la même cause, la confiance en la papier-monnaie. Des débats se sont alors présentés pour pouvoir réguler la création de monnaie. en 1844, le Bank Charter Act impose le « currency principle » voulant que l’émission de billets de banque soit proportionnelle à la quantité d’or détenue dans les réserves de la banque d’Angleterre.

Mais les crises ne cessaient de se reproduire, on a du donc créer la Banque de Règlements Internationaux dans le but de :
 d’assister les banques centrales dans leur poursuite de la stabilité monétaire et financière ;
 d’accueillir la coopération internationale dans ces domaines ;
 d’agir en tant que banque des banques centrales.
Dans le cadre du système de Bretton Woods en 1944, le Fonds Monétaire International est créée dans le but de promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté. Quant à la Banque Mondiale, elle fut créée le 27 décembre 1945 sous le nom de Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement après signature de l’accord Bretton Woods. Et enfin, fondée par Vincent James en 1964 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la Banque africaine de développement est chargée de promouvoir le développement économique et le progrès social dans les pays africains.

Les institutions de micro finance 

La micro finance a existé sous différentes formes depuis bien longtemps. On estime même que des mécanismes informels de prêt et d’emprunt ont existé en Asie depuis plusieurs millénaires. En 1849, F.W. Raiffeisen créé en Suisse la première société coopérative d’épargne et crédit. Plus tard dans les années 1960 et 1970 d’autres tentatives de banques publiques de crédit voient le jour dans les pays en voie de développement.
Cependant, on considère généralement que la micro finance « moderne » est apparue au milieu des années 1970 en Asie et en Amérique latine. On connaît en Bangladesh la Grameen Bank fondée en 1978 par le Dr Muhammad Yunus, professeur d’économie à l’université de Chittagong. Le Dr Yunus cherchait une réponse concrète à la crise famine que traversait alors son pays.

En solution, le professeur Yunus, après un contrat avec des gens qui n’ont pas assez de fonds pour développer son activité, leur prête l’argent de sa propre poche, sans intérêt, permettant ainsi au groupe de vendre leurs tabourets à de meilleurs prix et sortir de ce cycle d’endettement qui les liait aux marchands locaux.
C’est ainsi que la Grameen Bank signifiant la « banque de village » est née et popularise le crédit solidaire, un crédit alloué à un groupe dont chacun de ses membre est solidaire des autres, pour le mettre à profit et le rembourser.
Inspirées par les succès de la Grameen Bank, de nombreuses institutions de micro finance (IMF) sont apparus dans les années 1970 et 1980. La plupart d’entre elles ont démarré leurs activités en tant qu’ONG et ont été financées par des subventions provenant de fonds publics et privés, elles sont devenues rentables et ont augmenté rapidement le nombre de leurs clients. Elles ont permis de démontrer que les pauvres étaient solvables bien qu’ils ne puissent offrir de garanties financières. Ainsi, la micro finance s’est avérée plus profitable, et les pauvres constituent aujourd’hui un véritable marché.
Plus tard, dans les années 1990, on s’est rendu compte que l’industrie de la micro finance ne pouvait compter que sur le financement par subventions. En conséquence, certaines institutions se sont restructurées afin d’attirer des investissements commerciaux publics ou privés. Des structures spécialisées dans le financement des IMF apparaissent. Elles proposent des prêts aux IMF qui prêtent ensuite à leurs clients.
En 1997, c’est le premier sommet du microcrédit à Washington c’est un véritable tournant dans l’histoire du microcrédit. Et c’est dans ce contexte qu’en 1998, l’ONG Positive Planet est créée par Jacques Attali et Arnaud Ventura. L’un de ses objectifs initiaux était d’utiliser Internet et les nouvelles technologies de communication afin de renforcer la capacité d’action des institutions de micro finance dans plusieurs secteurs. Ce modèle initial a évolué vers l’ONG et dont la mission est de lutter contre la pauvreté à travers le développement de la micro finance et de ses nombreux services.
Au fur et à mesure que l’intérêt pour la micro finance grandit, d’autres modèles en dehors des ONG, sont encouragés, afin de créer une industrie économiquement viable, capable d’offrir aux populations défavorisées des services financiers complets à des prix justes, tout en garantissant un retour raisonnable aux investisseurs commerciaux. En plus des nombreuses entreprises de micro finance qui existent aujourd’hui, plusieurs grandes institutions bancaires sont également entrées sur le marché de la micro finance, telles que le Crédit Suisse, la Deutsche Bank et Citigroup. Petit à petit, la micro finance s’intègre au système financier classique. Egalement, d’autres services financiers tels que la « micro-épargne » et « micro-assurance » sont venus enrichir l’offre de services de la micro finance. Des services de  »mobile banking » (services de transferts d’argent à travers les téléphones portables) ont été développés, et d’autres services adaptés aux besoins locaux ont également été introduits, tels que des prêts de machines.

Rôle des institutions financières

L’intermédiation financière 

Les institutions financières jouent le rôle d’intermédiaire pour mettre en relation l’offre et la demande de capitaux. Elles s’interposent alors entre prêteurs et emprunteurs de capitaux.
Quelles sont alors les raisons d’être de l’intermédiation financière ?
 Fuir aux imperfections des marchés ou plus précisément les couts de transactions générés par les échanges au niveau du marché :le système de paiement et le volume de transactions effectués par les institutions financières permettent une économie d’échelle, donc une réduction des couts de transaction.
 L’intermédiation financière facilite l’échange de capitaux des agents qui ne souhaitent ou ne peuvent pas passer les marchés financiers ou le financement direct car ce dernier ne peut pas répondre de façon satisfaisante aux besoins de financement.
 L’intermédiation financière permet d’échapper aux couts de participation générés par les marchés financiers. Il existe 2 types de couts de participation : d’une part, la nécessité de connaissance du fonctionnement des marchés, d’autre part le suivi et la réévaluation des titres .Le recours à l’intermédiation financière laisse à l’institution financière la sélection et le suivi des titres.
 L’asymétrie d’information et les couts d’informations apportés par les échanges dans les marchés financiers, poussent les agents à recourir à l’intermédiation financière. Pour un agent, la recherche d’informations sur la solvabilité de ses débiteurs nécessite beaucoup de moyens aussi bien financiers que techniques. En passant par l’intermédiation financière, cet agent pourra déléguer cette recherche à l’institution financière

La création monétaire 

Il y a création monétaire lorsque les institutions accordent du crédit à un agent dont le compte sera ensuite crédité .Les remboursements des crédits seront toujours inférieurs aux crédits distribués aux agents, d’où la création monétaire

THEORIES ECONOMIQUES SUR LES RELATIONS ENTRE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE

Des relations causales entre développement financier et croissance économique

Plusieurs analyses théoriques vont monter qu’il y a une liaison positive entre développement du système financier et développement économique. Ces analyses sont attribuées à plusieurs auteurs comme McKinnon(1973) , Bencivenga et Smith (1991), King et Levine(1993), Jovanovic(1993), Pagano(1993), Stiglitz(1998), Aka(2005),……
Le système financier est le système nerveux central de l’économie d’un marché moderne. Sans système bancaire ni système de paiement fonctionnel il serait impossible de gérer l’ensemble complexe des relations économiques.

S’il est admis que le développement financier stimule la croissance, la croissance économique peut également provoquer le développement financier. En effet, les marchés financiers et les institutions adéquates peuvent apparaître lorsque le processus de croissance économique provoque une demande croissante de services financiers qui induit l’expansion du secteur financier.
Voici alors un schéma qui montre le processus du développement du marché financier. Il évoque comment les imperfections du marché peuvent aboutir jusqu’à la croissance économique en passant par les intermédiaires financiers et les canaux menant vers la croissance.

L’ETUDE MCKINNON (1973)

Il étudie le lien entre développement financier et croissance économique en Argentine, Brésil, au Chili, en Allemagne, en Corée et en Thaïlande après la deuxième guerre mondiale. Il en conclut que lorsque le système financier fonctionne correctement cela va stimuler la croissance économique. Donc le développement financier est un «bon indicateur prévisionnel du taux de croissance économique»

AKA (2005)

Il a montré que le développement financier stimule la croissance économique à travers l’amélioration de la productivité marginale du capital. Toutefois, il note que les marchés de capitaux qui émergent aux côtés des intermédiaires financiers traditionnels, au cours du développement financier, réduisent l’effet de ce dernier sur la croissance. Plus précisément, avec l’émergence des marchés de capitaux, l’effet de l’intermédiation financière sur la croissance est relativement plus faible qu’en l’absence de marchés de capitaux.

Apports du développement financier sur les agrégats économiques : l’épargne

Le développement financier peut impacter positivement ou négativement les agrégats macroéconomiques. D’une part, l’effet est négatif lorsqu’on assiste à l’augmentation du taux d’intérêt qui, ensuite, réduit le taux de projet d’investissement des entreprises privées par comparaison avec le taux de rentabilité interne .Le développement financier peut aussi augmenter le taux d’inflation : l’excès de liquidités n’assure pas la ponction de la masse monétaire. D’autre part le développement financier est efficace lorsque tous les agrégats macroéconomiques sont en équilibre.

L’analyse de Jappelli et Pagano (1994)

Il a montré qu’en levant les contraintes de liquidité qui pèsent sur les ménages et en libéralisant le crédit à la consommation et les marchés hypothécaires, on peut baisser le taux d’épargne car les jeunes générations épargnent beaucoup moins en l’absence de contraintes de liquidité. Ainsi, l’effet global sur le taux d’épargne reste ambigu et le développement financier pourrait réduire le taux de croissance à travers son effet sur le taux d’épargne.

L’analyse de Devereux et Smith (1994)

Ils ont montré que la diversification des risques de taux de rendement réduira l’épargne et le taux de croissance si le coefficient d’aversion relative au risque excède l’unité. Ainsi, une réduction des deux sortes de risque par le développement financier peut avoir des effets différents sur le taux d’épargne.

Bencivenga et Smith (1991)

Ils ont montré qu’en allouant des fonds aux actifs moins liquides et plus productifs et en réduisant la liquidation prématurée des investissements rentables, les intermédiaires financiers augmentent la productivité du capital et par la suite le taux de croissance économique. Les intermédiaires financiers canalisent l’épargne des ménages vers l’investissement en absorbant une fraction des ressources du fait que leurs activités sont coûteuses en présence de coûts d’information ou de transaction. Ces coûts sont indispensables pour que ces systèmes puissent fonctionner correctement, mais peuvent être établis à des niveaux inefficacement élevés en raison de règlements ou d’un pouvoir de monopole.

LEVINE, LOAYZA ET BECK(2000)

Leur étude est basée sur un échantillon de 74 pays développés et en développement. Ils en concluent que le système financier peut promouvoir le développement économique de quatre manières différentes :

En mettant en commun l’épargne par le biais de la diversification et de la gestion du risque

Il s’agit surtout de se concentrer sur la « mobilisation » de l’épargne que sur sa « création ». Cela va permettre aux petits et gros investisseurs de mieux répartir les risques sur plusieurs projets. L’échec d’un projet ne pouvant pas entrainer l’échec des autres. Ainsi une mobilisation de l’épargne va inciter les investisseurs à investir dans des projets a rendement élevé.

En facilitant l’échange de biens et de services grâce à la réduction du coût transaction

Ce deuxième point met l’accent sur la spécialisation et la division du travail qui
doivent coexister avec un système de paiement efficace.

En améliorant la répartition du capital grâce à la production d’informations ex ante par les opportunités d’investissement

Ce troisième point fait référence au crédit qui nécessite beaucoup d’informations.
La collecte d’information sur la viabilité d’un projet ou la solvabilité d’un emprunteur donné impliquera des coûts fixes importants. Ainsi les intermédiaires financiers qui regroupent de nombreux investisseurs vont se repartir autour de ses coûts fixes

En augmentant la propension des investisseurs à financer de nouveaux projets par le biais de contrôles ex post et d’une gouvernance d’entreprise

Un système financier fournissant aux entreprises la motivation adéquate est la plus susceptible d’optimiser la valeur à long terme de l’entreprise. Cela permettra de mobiliser le capital en vue d’un inversement productif générateur de croissance

Développement financier et réduction de la pauvreté

Joseph Stiglitz (1998)

Selon cet auteur les imperfections du marché financier constituent la cause fondamentale de la pauvreté dans les pays en développement. Donc celles-ci empêchent souvent les pauvres d’emprunter pour investir dans des activités génératrices de revenu et en s’attaquant à ses causes, particulièrement l’asymétrie d’information et les coûts fixes de prêts à petite échelle, il est possible d’améliorer les opportunités pour les pauvres d’accéder à la finance formelle. En améliorant l’accès des pauvres aux services financiers, particulièrement au crédit et aux services d’assurance contre le risque, on renforce leurs actifs productifs, on améliore leur productivité et on accroît leur potentiel à générer des revenus durables.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I:FONDEMENTS THEORIQUES DES INSTITUTIONS FINANCIERES
Chapitre 1 : NOTIONS D’INSTITUTIONS FINANCIERES
SECTION 1 : DEFINITIONS
1. Les institutions financières sont des entreprises ou des organisations
d’affaires assurant des services financiers en tant que
2. Les institutions financières sont des organisations spécialisées en actifs financiers tels que
Section 2 : CADRE GENERAL DES INSTITUTIONS FINANCIERES
1. Les différents types d’institutions financières
2. Classification des institutions financières
a) Les institutions financières bancaires et non bancaires
b) Les institutions de dépôts et de non dépôts
c) Institutions nationales ou internationales
Section 3 : Brève historique sur les institutions financières
1. Les banques centrales
2. Les institutions de micro finance
Section 4 : Rôle des institutions financières
1. L’intermédiation financière
2. La création monétaire
Chapitre 2 : THEORIES ECONOMIQUES SUR LES RELATIONS ENTRE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE
Section 1 : Des relations causales entre développement financier et croissance économique
1. L’ETUDE MCKINNON (1973)
2. AKA (2005)
Section 2 : Apports du développement financier sur les agrégats économiques : l’épargne
1. L’analyse de Jappelli et Pagano (1994)
2. L’analyse de Devereux et Smith (1994)
3. Bencivenga et Smith (1991)
4. LEVINE, LOAYZA ET BECK(2000)
Section 3 : Développement financier et réduction de la pauvreté
2. Corrélation entre développement financier et pauvreté
PARTIE II: OBSTACLES ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : Les obstacles au développement liés aux institutions financières
Section 1 : La forte aversion au risque des banques
1. La manifestation de l’aversion au risque des banques
2. Conséquence de la forte aversion au risque : la marginalisation des MPME
Section 2 : Le manque d’infrastructure financière adéquate
Section 3 : La difficulté d’accès aux services financiers
1. Une zone de recouvrement limitée
2. Manque d’éducation financière, instruments financiers non adaptés et non diversifiés
Section 4 : L’incapacité du système à financer des projets de grandes envergures :
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Section 1 : Inclusion financière pour réduire la pauvreté et les inégalités :
1. Encourager l’essor des institutions de micro finance :
2. Développement de nouvelles formes de financement plus adaptée à la population offert par la micro finance:
 Les prêts collectifs :
Section 2 : Créer un environnement qui permet de réduire le risque des banques
1. Développement de nouveaux instruments financiers
2. Assister et former les PME dans la tenu d’état financier, faciliter leur enregistrement au registre de commerce et légalisation des titres fonciers en tant que garantie bancaire
3. Favoriser l’échange d’information par le bureau de référence de crédit
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE 

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