THEORIES CLASSIQUES DE LA GESTION

THEORIES CLASSIQUES DE LA GESTION

THEORIES CLASSIQUES DE LA GESTION

La documentation scientifique dรฉmontre qu’une diffรฉrence entre la grande entreprise et la PME existe rรฉellement, mais les premiรจres parutions scientifiques ร  ce sujet ont vu le jour uniquement vers la fin des annรฉes 1970 (D’Amboise et Gasse, 1980). Globalement, pour affirmer qu’une entreprise est bel et bien une PME, celle-ci doit รชtre dรฉfinie comme une entitรฉ รฉconomique autonome de taille modeste et oรน le propriรฉtaire jouit d’une grande autonomie dรฉcisionnelle (D’Amboise et Plante, 1987). La PME englobe ordinairement toutes les petites et moyennes entreprises de moins de 500 employรฉs (Industrie Canada, 2005 dans Dussault, 2006). Par ailleurs, selon le Journal officiel des communautรฉs europรฉennes (Quere, 2003), la PME appartient ร  une personne indรฉpendante qui dirige de faรงon personnelle et mentionne que, d’ordre gรฉnรฉral, l’entreprise est fondรฉe sur la compรฉtence technique du fondateur et possรจde une petite part de marchรฉ. Depuis toujours, la prรฉsence des grandes entreprises favorise la crรฉation de petites et moyennes entreprises (PME) qui gรฉnรจrent prรจs de 90 % des emplois directs et indirects (Industrie Canada, 2005 dans Dussault, 2006). Quant ร  la petite entreprise, elle a toujours jouรฉ un rรดle irremplaรงable dans la vie รฉconomique des sociรฉtรฉs capitalistes (Julien et Marchesnay, 1987) comme la nรดtre. Toutefois, les chercheurs รฉprouvent encore de la difficultรฉ ร  s’entendre sur une seule dรฉfinition et sur les critรจres qui la distinguent d’une moyenne organisation.

CONCEPT DE PETITE ENTREPRISE

II est vrai que la gestion diffรจre gรฉnรฉralement d’une organisation ร  l’autre et aucun modรจle unique et infaillible n’existe pour assurer la pรฉrennitรฉ ou le succรจs. La plupart du temps, la petite entreprise n’รฉprouve pas la nรฉcessitรฉ d’รชtre gรฉrรฉe de la mรชme faรงon qu’une grande entreprise (Gasse, 1989). Mintzberg (2004) a affirmรฉ lui aussi que la taille, en plus de conduire ร  des comportements managรฉriaux diffรฉrents, est un critรจre de distinction ayant un impact certain sur l’activitรฉ des cadres et sur la gestion. Techniquement, la taille d’une entreprise se dรฉfinit de diverses faรงons et, selon Industrie Canada (2007), elle peut dรฉpendre du chiffre d’affaires, de la valeur des expรฉditions annuelles, du revenu annuel brut ou net, de la taille des actifs ou encore du nombre d’employรฉs. Cependant, les principaux critรจres de la PME sont quantitatifs et, dans la pratique, sa dรฉfinition repose en premier lieu sur le nombre d’employรฉs (Industrie Canada, 2007). idรฉalement, il faudrait aussi tenir compte du chiffre d’affaires (D’Amboise et Gasse, 1980). Afin de distinguer les trรจs petites des petites entreprises, quelques concepts en relation avec les principaux critรจres quantitatifs ont รฉtรฉ retenus. Pour ce qui est de la trรจs petite entreprise, elle se dรฉmarque par son nombre d’employรฉs oscillant entre 1 et 4 et par ses revenus infรฉrieurs ร  200 000 $, cette derniรจre รฉtant รฉgalement souvent appelรฉe ยซ entreprise artisanale ยป (Gasse, 1989; Julien et Marchesnay, 1987; Mintzberg, 1982). L’organisation entrepreneurial est aussi une ยซ trรจs petite entreprise ยป et elle est principalement caractรฉrisรฉe par l’absence ou le trรจs faible nombre d’employรฉs (Mintzberg, 1982). Quant ร  Julien et Marchesnay (1987), ils ont observรฉ que dans une entreprise artisanale, le systรจme de management obรฉit notamment ร  la logique patrimoniale, c’est-ร  dire que souvent, la gestion est assurรฉe par l’รฉpouse et cette fonction implique l’acquisition de savoir faire qu’elle acquiert ordinairement par elle-mรชme ou par la formation. Par ailleurs, selon Industrie Canada (2007), l’expression ยซ microentreprise ยป est utilisรฉe pour dรฉsigner une trรจs petite entreprise et cette derniรจre embauche รฉgalement entre 1 et 4 employรฉs. Pour sa part, Dussault (2006) airme que l’entreprise dont le nombre d’employรฉs varie entre 1 et 3 correspond plutรดt au travail autonome (ยซ ร  son compte ยป), tandis que la petite entreprise embauche entre 4 et 50 employรฉs. De plus, Nickels, et al. (1993), citรฉs dans Noor (2006), affirment que l’entreprise comprenant entre 1 et 4 employรฉs concorde plutรดt avec le concept de ยซ l’entreprise familialeยป (family size), alors que la petite entreprise correspond ร  celle ayant moins de 500 employรฉs. Les recherches de Miller et de Toulouse (1986) abondent รฉgalement en ce sens en mentionnant que les entreprises de 500 employรฉs et moins sont des organisations de petite taille. Cependant, rappelons que dans cette รฉtude, la moyenne des ventes de l’รฉchantillon se situe ร  31 000 000 $, ce qui diffรจre des critรจres quรฉbรฉcois ou canadiens. Ainsi, selon Industrie Canada (2007), une entreprise productrice de biens de moins de 100 employรฉs ou une entreprise de services comptant moins de 50 employรฉs est dรฉcrite comme une ยซpetite entrepriseยป. Tandis que d’autres auteurs (Gasse, 1989; Julien et Marchesnay, 1987; Mintzberg, 2004) affirment que la petite entreprise embauche gรฉnรฉralement entre 5 et 49 employรฉs et son chiffre d’affaires se situe entre 200 000 $ et 1 500 000 $.
Enfin, d’autres chercheurs considรจrent que la petite entreprise est soit une organisation manufacturiรจre employant 100 personnes et moins, soit une entreprise de construction ou de services de moins de 20 employรฉs (Micro Business Consultative Group, 1998 dans Caron, 2006)s soit une entreprise agricole ayant un chiffre d’affaires entre 22 500 $ et 400 000 $ (Still et Timm, 2000 dans Caron, 2006). La multitude de critรจres destinรฉs ร  dรฉfinir la petite entreprise dรฉmontre bien la difficultรฉ qu’รฉprouve la communautรฉ scientifique ร  obtenir un consensus. Considรฉrant que le nombre d’employรฉs reprรฉsente la variable quantitative sur laquelle se base la majoritรฉ des recherches, le tableau 1 de la page suivante illustre les variations entre le nombre d’employรฉs d’une entreprise et la catรฉgorie d’entreprise ร  laquelle elle appartient

GESTION D’UNE ENTREPRISE

D’un point de vue thรฉorique, le management consiste en l’intรฉgration efficace et l’encadrement d’une sรฉrie d’activitรฉs interdรฉpendantes qui favorisent la production de biens et services ร  la fois utiles et rentables pour l’entreprise (Gasse, 1989; Bergeron et Kahl, 1993 dans Chirushage, 2001; Dussault, 2007). Il comprend รฉgalement l’orientation et les efforts fournis par le gestionnaire afin d’assurer la convergence des pratiques managรฉriales vers les objectifs (Auclair, 2006).
La gestion, quant ร  elle, encourage le personnel ร  travailler de concert ร  la rรฉalisation des objectifs organisationnels par l’utilisation efficace et efficiente des ressources disponibles (Gasse, 1989; Bergeron et Kahl, 1993 dans Chirushage, 2001; Dussault, 2007), alors que le processus de gestion reprรฉsente l’ensemble des techniques et des pratiques organisationnelles utilisรฉes formellement dans l’exercice des diverses fonctions de planification, d’organisation, de direction et de contrรดle des ressources humaines, financiรจres et physiques (Gasse, 1989; Bergeron, 1995). Dans la grande entreprise, ce processus est prรฉdictif, alors qu’il est plutรดt adaptatif dans la petite entreprise. Ainsi, la prochaine section dรฉfinit ce que les scientifiques entendent par les fonctions, les activitรฉs et les pratiques de gestion.

FONCTIONS, ACTIVITES ET PRATIQUES DE GESTION

Un bref retour au dรฉbut du vingtiรจme siรจcle permet un rappel ร  l’hรฉritage de Fayol (1916), ce dernier รฉtant le premier ร  exposer les principes du management (Mintzberg, 1982; Bergeron, 1995). Par ailleurs, Fayol (1916 ; Brilman, 1998) a รฉtabli les grandes fonctions de la gestion et a dรฉfini la fonction administrative d’une entreprise de la faรงon suivante : Administrer, c’est prรฉvoir, organiser, commander, coordonner et contrรดler; Prรฉvoir, c’est scruter l’avenir et dresser le programme d’action; Organiser, c’est constituer le double organisme, matรฉriel et social, de l’entreprise; Commander, c’est faire fonctionner le personnel; Coordonner, c’est relier, unir, harmoniser tous les actes et tous les efforts; Contrรดler, c’est veiller ร  ce que tout se passe conformรฉment aux rรจgles รฉtablies et aux ordres donnรฉs. ร€ partir de ces recherches, de nombreux auteurs se sont penchรฉs sur la gestion des entreprises et, notamment, sur les fonctions que l’entrepreneur doit assumer. Il faut remarquer que les activitรฉs administratives actuelles sont toujours fortement empreintes des propositions de cet auteur. Au fil du temps, certains termes ont รฉtรฉ lรฉgรจrement modifiรฉs. C’est le cas de la fonction de prรฉvision qui correspond maintenant ร  la planification de l’organisation. Enfin, les fonctions commander et coordonner ont รฉtรฉ fusionnรฉes et sont plutรดt dรฉsignรฉes comme la fonction de direction. ร‰galement inspirรฉs des รฉcrits de Fayol (1916), les auteurs Gasse (1989), Bergeron (1995), Chirushage (2001), Dussault (2007) et de nombreux autres s’entendent quant ร  l’identification de ces principales fonctions de gestion.

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Table des matiรจres

Rร‰SUMร‰
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PROBLร‰MATIQUE
MISE EN CONTEXTE DU SECTEUR FORESTIER
1. REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. THEORIES CLASSIQUES DE LA GESTION
f.f.f. Concept de petite entreprise
1.1.2. Gestion d’une entreprise
1.2. FONCTIONS, ACTIVITร‰S ET PRATIQUES DE GESTION
12.1 Planification
12.2. Organisation,
12.3. Direction
1.2.3.1. Compรฉtences et habiletรฉs de gestion
1.2.3.2. Difficultรฉsmanagรฉriaies
12.4. Contrรดle
1.3. FONCTIONS DE LA GESTION
13.1 Commercialisation
13.2. Production
13.3. Recherche et dรฉveloppement
1.3.4. Finance et comptabilitรฉ
1.3.5. Ressources humaines
1.4. PRATIQUES DE GESTION
1.5. CARACTร‰RISTIQUES ET PARTICULARITร‰S DE LA PETITE ENTREPRISE 55 15.1 Concept de donneur d’ordres
15.2. Concept de sous-traitanc
1.5.3. Gestion de l’entreprise sous-traitante
1.6. GESTION D’ENTREPRISE FAMILIALE
1.7. COMPORTEMENT ENTREPRENEURIAL
1.8. CONCEPT DE L’ENTREPRENEUR
18.1 Caractรฉristiques de l’entrepreneur
1.9. TRAVAILLEUR AUTONOME
1.10. SECTEUR FORESTIE
1.11. ENTREPRENEUR FORESTIER
1.12. PRATIQUES DE GESTION : PORTRAIT SYNTHรˆSE DES Rร‰CENTS OUVRAGES
1.13. SYNTHรˆSE DU CADRE THร‰ORIQUE
2. OBJECTIFS DE RECHERCHE ET MODรˆLE CONCEPTUEL
2.1. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
2.11 Objectifs spรฉcifiques
2.2. PRESENTATION DU MODรˆLE CONCEPTUEL 107
3. METHODOLOGIE
3.1. ร‰CHANTILLON
3.2. METHODE D’ECHANTILLONNAGE
3.3. INSTRUMENT DE MESURE
3.4. COLLECTE DE DONNร‰ES
3.5. DEROULEMENT DE LA COLLECTE DE DONNEES 120
3.6. TRANSCRIPTION DES DONNร‰ES
3.7. METHODE D’ANALYSE
4. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES DE LA RECHERCHE
4.1. ร‰CHANTILLON
4.11. Caractรฉristiques personnelles et sociales des entrepreneurs rรฉpondants
4.2. CARACTร‰RISTIQUES DES ENTREPRISES DE L’ร‰CHANTILLON
4.2.1 Taille des entreprises
4.2.2. Caractรฉristiques juridiques des entreprises
4.2.3. Rรฉgion de rรฉsidence et rรฉgion de travail
4.2.4. Types de forรชt et de donneurs d’ordres
4.3. CONTEXTE FORESTIER
4.3.1 ร‰quipements utilisรฉs pour la production
4.3.2. Lieux de rรฉsidence entre les quarts de travail
4.4. COMPORTEMENTS DE GESTION
4.4.1 Planification stratรฉgique
4.4.1.1. Vision
4.4.1.2. Principales difficultรฉs
4.4.2. Planification organisationnelle
4.4.3. Processus de prise de dรฉcisions et nรฉgociation
4.4.4. Veille informationnelle
4.5. OPERATIONS
4.5.1 Planification stratรฉgique et contrรดle
4.5.1.1. Stratรฉgie de renouvellement d’รฉquipements
4.5.1.2. Performance
4.5.2. Marketing
4.5.2.1. Client : donneur d’ordres
4.5.3. Finance et comptabilitรฉ
4.5.4. Ressources humaines
4.6. COMPARAISON ENTRE LES ENTREPRENEURS DE FORET PUBLIQUE ET DE FORET PRIVร‰E
5. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
5.1. LIEN AVEC LES DONNEURS D’ORDRES ET ROLE DE SOUS-TRAITANT
5.2. COMPORTEMENTS DE GESTION
6. APPORTS THEORIQUES ET PRATIQUES DE LA RECHERCHE, LIMITES DE L’ETUDE ET PISTES DE RECHERCHE 238
6.1. APPORTS THEORIQUES ET PRATIQUES DE LA RECHERCHE
6.2. LIMITES DE L’ร‰TUDE
6.3. PERSPECTIVES DE RECHERCHES FUTURES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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