Théorie sur l’outil de gestion « Système de Contrôle Interne »

Actuellement, la mobilisation du marché est une étape incontournabldans le monde des affaires. Depuis le début des années 90, des mesures et des dispositifs ont été pris pour y faire face tels que :
– L’ouverture des marchés régionaux (C.O.I), nous avons constaté la venue des Mauriciens dont le but est de promouvoir le processus de création d’une organisation du tourisme des îles de l’Océan Indien (Otioi).
– L’adaptation des procédures reconnues à travers le monde
– Le respect des normes internationales .

Ces résultats sont perceptibles actuellement comme notre qualification pour l’Africa Bill. Cette opportunité permettra aux opérateurs économiques malgaches d’exporter aux Etats-Unis hors taxe et sans contingent. Ainsi, des mesures se traduiront au niveau de chaque entreprise par l’augmentation du taux d’utilisation de la capacité de production et une perspective d’activité. Cette perspective d’opportinuité que toute entreprise adhéré doit être conformée à la normalisation reconnue par le marché mondial. Il n’est pas étonnant que la réalisation effective de celle-ci par des sociétés publiques ou privées, des organismes et des institutions financières fasse l’objet d’une préocupation importante de la part des bailleurs de fonds et des étrangers.

PRESENTATION DE LA SOCOBIS, ENTREPRISE INDUSTRIELLE 

Historique

En 1965, le Bureau pour le Développement de la Promotion Industrielle ou “BDPI” décidait d’investir à Tananarive. A ce moment, la SOCOBIS fut née. Elle était constituée d’un groupe-ment destiné aux artisans confiseurs et biscuitiers au capital de 45.000.000 Fmg. A cette époque, l’unité des confiseries et biscuiteries se trouvait à Masikara. De nouveaux matériels et de nouvelles techniques ont été acquis, grâce au financement de la Société Natioanle d’Investissements (SNI), pour produire, en plus des biscuits, des gaufrettes et d’autres nouveaux produits. Quelques années plus tard, en 1967, la Société s’est divisée en trois unités industrielles à savoir :
– le CETA, fabricant des meubles et de produits artisanaux
– L’EMIC, l’Entreprise Malgache pour l’Industrie de la Chaussure
– La SOCOBIS, Société de Confiserie et Biscuiterie .

En 1978, l’unité de production des biscuits se transférait à Tanjombato et l’usine confiserie restait à Masikara. En 1979, sous la révolution socialiste, bon nombre de sociétés dans divers secteurs ont été nationalisées, la Société devenait une entreprise d’Etat au Capital de 216.000.000 Fmg par arrêté n° 3882/79 du 5 mai 1979.

Les principaux actionnaires étaient :

– la BNI qui détient le 83,9 % du capital
– ARO 14,1 %
– et la SOGEDIS 0,2 % .

En 1989, la BNI cédait une partie de ses actions (15 %) au personnel de la société. En 1992, la totalité des actions de la BNI ont été vendues à la Société Nationale de Participation (SONAPAR) (68,9 %). En 1993, une société étrangère, la PROPARCO (Promotion et Participation pour la Participation par la Coopération), rachetait une partie des actions de la SONAPAR. En cette même période la SOCOBIS redevenait une Société Anonympe par arrêté gouvernemental n° 92029 du 17 juillet 1997 au capital de 1.123.200.000 Fmg suite à la politique de privatisation adoptée par l’Etat.

THEORIE SUR L’OUTIL DE GESTION “SYSTEME DE CONTROLE INTERNE” 

Définition du contrôle interne

Nombreuses sont les définitions données au contrôle interne (CI) soit par des organismes français, soit par des organissmes anglo-saxon. Pour la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes), « le CI est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptable et autre que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité, afin d’assurer :

– la protection du patrimoine,
– la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et comptes annuels qui en résultent,
– la conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise,
– la conformité des décisions avec la politique de la direction».

De même l’AICPA (American Institute of Certified Public Accountants) donne la définition suivante : « le CI est formé de plans d’organisation de toutes les méthodes et procédures adoptées à l’intérieur d’une entreprise pour la protection de ses actifs, pour le contrôle de la précision et du degré de confiance de ses documents comptables, pour promouvoir l’efficacité des opérations et pour que soient suivies les politiques prescrites par la direction». L’OECCA (Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés). Le définit comme « l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’Entreprise, il pour but d’assurer :

– d’un côté, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité d’information,
– de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances ».

Pour L’ICCAEW (Institute of Certified Accountants of England and Wales), le CI comprend : « l’ensemble des systèmes de contrôle financiers et autres, mise en place, par la direction, afin de pouvoir diriger les affaires d’une société de façon ordonnée, de sauvegarder ses biens et d’assurer, autant que possible, la sincérité et la fiabilité des informations enregistrées ». L’ICCA (Institut Canadien des Comptables Agrées) définit ainsi le CI : « C’est le plan d’organisation et l’ensemble coordonné de toutes les méthodes et mesures adoptées au sein d’une entreprise pour protéger les valeurs actives de celle-ci, assurer l’exactitude et la fidélité des renseignements comptables, promouvoir l’efficacité comptable, l’exportation et maintenir le respect des lignes de conduite établies par la direction ». Le contrôle interne, alors l’ensemble des dispositions incluses dans les organisations et dans les procédures, disposition dont l’objet est d’assurer la qualité de l’information, la protection du patrimoine, le respect des lois comme des plans politiques de la direction générale ainsi que l’efficacité du fonctionnement de l’entreprise.

Importances du Contrôle Interne 

Le système de Contrôle Interne est crée en fonction du besoin des entreprise, d’assurer la protection de leur patrimoine et de leurs ressources, et la qualité des informations produites. Le contrôle Interne est l’ensemble de sécurités contribuant à la maîtrise de l’ntreprise. Il a pour but d’assurer :

– la qualité de l’information : régularité et sincérité des comptes annuels .

* Régularité : conformité à la règlemantaion aux principes généralement admis. La qualité de l’information financière s’apprécie au regard des règles fixées par la loi, elle s’évalue aussi d’après les règles fixées par la jurisprudence et les organisations professionnelles compétentes à préciser la doctrine comptable.

* Sincérité : exacte et conforme à la vérité c’est-à-dire que les risques ont été appréciés d’une manière raisonnable. La sincérité résulte de l’évaluation correcte des valeurs comptables ainsi que d’une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants.

– La protection et la sauvegarde du patrimoine pour s’assurer que les actifs de la Société acquis grâce au capital est éventuellement, d’autres ressources sont protégées en permanence à travers les diverse informations du cycle opérationnel ; pour éviter les pertes des biens, le vol et l’insouciance.

– l’amélioration des performances de l’entreprise qui englobe l’efficience et l’efficacité . L’application des instructions de la direction et de favoriser .

* L’efficacité : concerne la qualité de l’organisation à chacune de ces parties qui permet d’être efficace au moindre coût.

* L’efficacité concerne la capacité de l’organisation à atteindre, le but qu’elle s’est fixée .

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
1ère Partie : PRESENTATION GENERALE DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Présentation de la Société
Section 1° : Historique
Section 2° : Description de la Société
Section 3° : Mission et Structure de la Société
Section 4° : L’entreprise dans son environnement
Chapitre II : Théorie sur l’outil de gestion « Système de Contrôle Interne »
Section 1° : Définition
Section 2° : Importances
Section 3° : Evaluation du contrôle interne proprement dit
Section 4° : Supports techniques
2ème Partie : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES
Chapitre I : Problèmes rencontrés au niveau des Ressources Humaines
Section 1° : Insuffisance de personnel cadre
Section 2° : Déficience du Service Achat
Section 3° : Service Comptabilité et Finances peu performant
3ème Partie : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET SOLUTIONS RETENUES
Chapitre I : Solution concernant les Ressources Humaines
Section 1° : Equilibrer le personnel cadre par rapport aux employés
Section 2° : Procéder au recrutement de personnel
Chapitre II : Solution concernant le rendement de la Société
Section 1° : Amélioration de la façon de travailler
Section 2° : Renforcement du service Achat
Section 3° : Rendre plus performant le service comptabilité et Finances
Chapitre III : Solutions retenues et résultats attendus
Section 1° : Solutions retenues
Section 2° : Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *