THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION « Analyse financière »

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La Direction Financière :

Elle est chargée de :
– L’optimisation de la rentabilité des fonds disponibles.
– L’élaboration du plan prévisionnel de trésorerie.
– La gestion des mouvements bancaires.
– La comptabilisation des recettes et des dépenses.
– L’acquisition des conditions, les moyens financiers, la saisie et la traite des données économique et financière.

Les recettes :

a) le transport : Le transport ferroviaire est la principale activité de MADARAIL et il est voulu, bien évidemment, que ce transport soit ses propres ressources.
Il y a donc trois types de transport :
· Le transport de marchandises, tels les hydrocarbures ou le chrome.
· Le transport de bagages.
· Le transport de voyageurs.
La procédure pour le transport de marchandises est comme suit :
– Réception de demande de client par le service commercial sis à Antananarivo, sinon par la gare de départ.
– Le service commercial ou la gare de départ remplit la demande. Si le client n’a pas de contrat spécifique avec MADARAIL, le Service Commercial établit une demande de facturation, qu’il envoie tout de suite au service facturation, et qui contient les conditions et la modalité de paiement, puis la gare de départ remplit la déclaration d’expédition en quatre exemplaires avec sa vignette.
Si port est payé, le client paie à la caisse de la gare, et le caissier acquitte et remet les déclarations d’expédition au chef de gare.
Si port est dû, la gare de départ remplit le procès verbal de reconnaissance : la passation contradictoire. En plus, un exemplaire de déclaration d’expédition va à l’expéditeur.
-Avec une (01) déclaration d’expédition, le chef de gare remplit le Bordereau d’expédition, et garde en archive la souche de déclaration d’expédition, et garde en archive la souche de déclaration d’expédition. Ce bordereau d’expédition pour la vérification est envoyé au service facturation.
-Le chef de gare établit la décharge avec le client, sur un exemplaire de déclaration d’expédition pour vérification de la conformité et du scellé plomb.
Si le transport est par container, le responsable du terminal container remplit la fiche d’inter change et établit un procès verbal – constat signé par les deux parties
– Le Chef de gare remet au client le 3ème exemplaire d’expédition, remplit le bordereau d’arrivage, envoie le 2ème exemplaire de bordereau d’arrivage au service facturation en respectant le calendrier qui a été posé (tous les jours), garde la souche en archive et envoie les autres documents comme le 4ème exemplaire de la déclaration d’expédition, le procès verbal de reconnaissance et doit constater la fiche d’inter change au service facturation.
– Le service facturation établit la facture et l’édite en deux exemplaires avec signature du Département financier.
On fait une photocopie du 4ème exemplaire de la déclaration d’expédition pour les archives, puis on procède à l’envoi de la facture, accompagnée du 4ème exemplaire de la déclaration au client et on fait un rapprochement mensuel entre les Bordereaux d’arrivage et les factures éditées.
Le client :
– Paie la facture à la caisse et saisit les marchandises si le règlement est au comptant.
– Saisit les marchandises si le règlement est à crédit.
La procédure pour le transport des hydrocarbures :
Le service commercial transmet la situation des wagons (nombre disponible et emplacement) au Logistique Pétrolier à titre de demande de transfert, et donne les instructions. Seuls les wagons dont les numéros sont inscrits dans les ordres de transfert sont chargés.
La gare de départ reçoit l’effectif des wagons, le chef de gare :
-Remplit le bulletin d’expédition en précisant le volume au départ, des marchandises transportées.
-Etablit la déclaration d’expédition.
-Fait suivre les documents restants avec les wagons.
-Enregistre les expéditions journalières pour la mise à jour des bordereaux d’expédition.
A la gare d’arrivée, le chef de gare :
-Reçoit des wagons citernes.
-Remplit le bulletin d’expédition et le bordereau d’arrivage -Etablit le procès de réception
-Transmet les documents au service financier.
-Donne l’information au client pour le déchargement.
Le service « formation » vérifie le remplissage des documents, signale au Logistique Pétrolier et au Chef de Gare en cas de vice ; saisit la facture en deux exemplaires avec la signature du Département Financier, puis envoie la facture accompagnée des autres documents au Logistique Pétrolier.

Recettes des activités annexes :

Ce sont les locations diverses :
– Locations diverses : Hall de la gare, parking, cercle.
– Locations d’emprises : le magasin.
La procédure est plus ou moins simple par rapport au transport, car si le client fait un contrat avec MADARAIL ; le service facturation saisit immédiatement la facture et l’édite en deux exemplaires, dont le premier, avec la signature du Développement Financier, sera envoyé au client, et le deuxième sera classé et servira de pièces justificatives en attendant son règlement.

Les dépenses

Achats :

Ce sont les biens consommés : comme les traverses, les fournitures de bureau, les consommables chimiques, les fournitures informatiques ….

Investissements :

Ce sont les achats de matériels : comme matériels de transport, matériels informatiques.
La procédure des achats et des investissements est la suivante :
· L’utilisateur du budget vérifie : le budget non disponible et établit la demande d’autorisation à l’Administrateur Directeur Général .
Budget disponible : remplissage et visa d’un bon magasin.
· L’interface approvisionnement vérifie et vise la référence de l’article. Le magasinier vérifie le stock.
Oui : Procédure de sortie de magasin.
Non : Procédure d’approvisionnement.
Puis vérifie le code, l’article et la référence du fournisseur ainsi que la mise à jour.
· Le Chef Division Approvisionnement détermine si Achat Local ou Import.
Le secrétaire d’Approvisionnement saisit le bon du magasin et édite la demande d’achat
– Une (01) copie de bon de magasin envoyée à l’utilisateur avec mention « Attente enlèvement » puis classement.
– Une (01) copie de bon de magasin envoyée au réceptionniste avec mention « Non apuré » et classée en attente de livraison.
Le chef du Service Achat vérifie les Demandes d’Achats dans le système. En cas de « doute », il envoie le bon de magasin et la demande d’achat à l’utilisateur pour la confirmation, puis signe la demande d’achat et classe le bon de magasin.
Le Service Achat consulte le catalogue fournisseur et vérifie la validité des prix.
Le Chef de Service Achat établit les Demandes des Prix.
Le Chef Division Approvisionnement vise et envie les demandes des prix à chaque fournisseur, puis le Service Achat édite l’état de comparaison des prix et sélectionne le fournisseur, et édite le bon de commande. Par la suite, le Chef Division Approvisionnement, l’utilisateur et le contrôleur de gestion visent le bon de commande.
L’Attaché DFI vise le bon de commande, et enfin l’Administrateur Directeur Général.
Dispatching du bon de commande par le Service Achat Le fournisseur livre les marchandises.
Le Réceptionniste compare les articles avec le bon de commande et le bon de livraison et assure le contrôle qualité avec le service utilisateur.
Si la livraison est conforme.
-On appose la mention « reçu conforme » et on procède à la signature du bon de livraison avec l’utilisateur.
– On établi le procès verbal de réception.
– On attache la copie de commande de magasin, de bon de commande et de la demande d’achat.
– On classe pour attendre la procédure de paiement.
– On édite le bon d’entrée au magasin.
Les articles entrent dans le stock.
On procède à la mise à jour, par le magasinier, de ses fiches de stock L’utilisateur déclasse le bon de magasin en attente de livraison.
L’analyste édite le bon de sortie de magasin.
On procède à la mise à jour, par la même occasion, de la situation de stock Livraison Commande.

Prestations de service :

Ce sont les dépenses courantes de MADARAIL, comme l’eau et l’électricité, les primes d’assurance ferroviaire et marchandise, les frais de téléphone…..
On impute directement ces dépenses, c’est-à-dire sans procédure à suivre, mais selon l’échéance proposée par le fournisseur.

Charges de personnel :

Ce sont les dépenses concernant les agents de la société qui sont : les salaires, primes et Indemnité de travail, les médicaments consommés, frais médicaux et la formation professionnelle. Ces charges dépensent la grande partie des recettes.
Comme la prestation de service, son imputation est directe, mais avec accord de l’Administrateur Directeur Général.
La comptabilisation des recettes et des dépenses ne suffit pas pour connaître la situation de l’Entreprise, mais on doit aussi passer les écritures de trésorerie (banque, caisse) pour connaître les mouvements de soldes, ainsi que les opérations diverses qu’on ne peut pas classer dans les différentes catégories de journaux existant au sein de l’Entreprise. Par ailleurs, notre étude consiste à contribuer à l’amélioration de cette trésorerie.
En ce qui concerne la section suivante : MADARAIL a pour objectif : maximiser sa rentabilité et en même temps, concourir à la meilleure exploitation de ses activités.

Activités et missions :

Activités :

Au départ, les activités de la société MADARAIL consistent : à la restructuration des infrastructures ; c’est-à-dire, à la réhabilitation du réseau Nord déjà existants, et au renforcement de la complémentarité déjà existante entre les différents modes de transport. Les travaux effectués étaient : le curage des canalisations, le désherbage des voies ferrées, le nettoyage des hangars et des ateliers, et surtout la réparation des matériels et la récupération des pièces ou des équipements. Son activité principale est le transport ferroviaire (marchandises, voyageurs, hydrocarbures ……), mais MADARAIL a aussi des activités annexes comme les locations diverses (Hall, Parking, Cercle, magasin, etc …..) et les travaux de l’atelier.
Les matériels utilisés pour le fonctionnement du transport ferroviaire sont notamment :
– Les wagons pour transporter les chromes.
– Les matériels moteurs tels les locomotives pour les tractions, les draisines pour le transport des équipes de service.
– Les voitures – voyageurs.
– Les wagons citernes et les wagons à gaz.
– Les plateformes de container.
Notons qu’en partenariat avec la L.P (Logistique Pétrolier), ancien dépôt SOLIMA, MADARAIL réhabilite les wagons citernes. Et aussi, les anciens clients ont de nouveau conclu des accords avec MADARAIL.

Missions

Comme toute société, MADARAIL, la société concessionnaire, a ses objectifs. Sa priorité est de réaliser un maximum de chiffre d’affaires, surtout rendre efficace le transport ferroviaire, c’est-à-dire, offrir une meilleure qualité de service à ses clients.
La société MADARAIL a pour mission principale, l’amélioration de l’efficacité du mode de transport ferroviaire, en appliquant les techniques de gestion utilisées dans des secteurs privés, par le biais de la mise en concession.
Le rôle de MADARAIL consiste en la reconquête, par le réseau ferroviaire, du marché de transport qu’il a perdu au bénéfice du réseau routier. Le transport ferroviaire présente des avantages par rapport au transport routier, de par sa capacité de charge pondérale considérable. Ce qui devrait lui assurer une forte rentabilité. Bien que le coût des entretiens soient importants, par rapport aux différents remorqueurs et camions citernes du réseau routier, le fait sus déterminé lui permet de couvrir amplement ces charges et de réaliser des profits considérables.
Cependant, on constate que cet avantage n’est pas encore exploité concrètement, en observant le fonctionnement actuel de la Société.
En effet, la réalisation de ses missions exige, pour l’intérêt d’un concessionnaire, une forte rentabilité financière. La réalisation de cette rentabilité s’associe aussi à un risque relativement élevé ; ce qui a nécessité le bénéfice de prêt à un taux concessionnel auprès des Bailleurs de Fonds (Banque Mondiale, FMI), afin de financer les investissements nécessaires à assurer le service de la concession.
La constatation des problèmes liés à la gestion de la société MADARAIL nous a incitée à mener une analyse financière, en vue d’apporter une amélioration au niveau de sa trésorerie et d’assainir la situation financière du Réseau.
Notons que la privatisation du RNCFM, par la participation du MADARAIL a comme objectif principal : le désengagement de l’Etat de la gestion directe du Réseau Ferroviaire Malagasy.

THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION : « Analyse financière »

Rappelons que les différentes sortes d’outils de gestion sont :
-L’analyse financière : qui comprend l’analyse du bilan comptable et du bilan financier ainsi que l’analyse du résultat d’exploitation.
-La comptabilité analytique d’exploitation : qui comprend la détermination des résultats analytiques ; l’analyse des différents coûts de chaque fonction de l’entreprise, y compris le coût de revient de chaque produit ; la réalisation d’inventaire permanent des stocks ; l’établissement des prévisions des produits et des charges par la méthode des coûts préétablis. Elle s’intéresse aux conditions d’exploitation interne de l’entreprise et à ces différents composants.
-La comptabilité générale : qui comprend le calcul et la comptabilisation des amortissements et des prévisions ; le travail de régularisation des produits perçus d’avance, des produits à recevoir, des charges constatées d’avance, des charges à payer. Bref, c’est la survie globalement des consommations des ressources.
-La gestion budgétaire : Qui est une prévision chiffrée de tous les éléments correspondants à un programme déterminé le plus souvent mensuel.

Analyse du bilan et analyse du résultat :

Comme nous avons vu précédemment, l’analyse financière d’une entreprise nécessite l’établissement du bilan et du compte de résultat. Nous allons les voir successivement.

Analyse du bilan selon le PCG 2005

Le Bilan est un état financier ou un document de synthèse qui donne des informations sur la situation patrimoniale et financière d’une entreprise à un moment donné.
Le bilan comporte les éléments suivants : les actifs du bilan qui sont les immobilisations incorporelles et corporelles en cours et financières appelées aussi actif non courant. Ensuite, les stocks, clients, impôts sont des actifs courants et des trésoreries. En revanche, le passif du bilan comporte les capitaux propres, les emprunts à long terme et les dettes financières. Produits différés : subventions d’investissements, Impôts différés, Emprunts et dettes financières, Provisions et produits d’avance. Ce sont le passif non courant du bilan.

Analyse du compte résultat selon PCG 2005 :

Si le résultat est négatif, on dit que c’est une perte ; si la valeur est positive, on dit que c’est un bénéfice. Le bénéfice est un gain monétaire résultant de la différence entre le prix de vente et le coût de production et de consommation de biens et des services. Le plan comptable 2005 nous donne deux présentations des comptes de résultat (le compte de résultat par nature et par fonction)

Les besoins de financement

Les activités d’exploitation d’une entreprise ont besoin de financement afin d’assurer son cycle de fonctionnement.
Les moyens utilisés pour ces activités sont principalement :
– Les moyens humains : les salariés et les ouvriers.
– Les investissements physiques (terrains, construction, matériel ….) ou incorporels (fonds de commerces, brevets ….) ou financiers (participations, prêts ….).
– Les stocks : de matières premières et de pièces détachées, de marchandises et de produits finis.
– Les créances envers les clients et aux autres tiers (L’Etat, Les fournisseurs pour les avances versées).
– La trésorerie.
Les ressources pour couvrir ces emplois sont :
– Le capital.
– Les résultats non distribués ou réserves.
– Le résultat de l’exercice.
– L’amortissement des immobilisations.
– Les dettes financières : les dettes à long terme et trésorerie de passif.
– Les dettes envers les fournisseurs et pour les avances reçues..

Le fonds de roulement permanent

L’équilibre financier d’une entreprise résulte de la confirmation permanente entre la liquidité des actifs et l’exigibilité des dettes. Un élément qui permet l’appréciation de cet équilibre est le montant du fonds de roulement. Le fonds de roulement permanent est l’excédent des capitaux permanents sur l’actif immobilisé. Il est consacré au financement de l’actif circulant. FR = Capitaux permanents – Actif immobilisé = Actif circulant – dette à court terme.
Si le fonds de roulement est négatif (FR<0), l’entreprise ne pourrait faire face à une demande de remboursement des ces créanciers qu’en liquidant une partie de ses immobilisations. Ce qui compromettrait son existence.
Si le fonds de roulement est nul (FR= 0), les dettes à court terme couvrent à elles seules l’ensemble des actifs circulants.
Si le fonds de roulement est positif (FR>0), alors, la marge de sécurité pour son exploitation quotidienne permet d’assurer à certains actifs circulants dont la performance est nécessaire à son bon fonctionnement.

PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DE L’ORGANISATION INTERNE :

Dans ce chapitre, nous allons voir successivement ci-après les problèmes rencontrés sur l’insuffisance du personnel et le non maîtrise de l’analyse financière de la société.
Pour mener à bien notre analyse, nous pensons qu’il serait d’abord préférable de faire une présentation des faits relatifs aux différents points suivants qui feront l’objet de notre critique, à savoir les différents types de fonctions existant dans le service de la comptabilité particulièrement sur les tâches effectuées qui seront aussi le fond de problèmes de notre recherche. Nous présenterons aussi la méthode appliquée pour la comptabilité des informations comptables de l’entreprise.
Pour ce faire, nous allons voir tout d’abord les différents types de fonctions existant au service de comptabilité. Ce service est tenu par cinq (5) agents, le Directeur Administratif et Financier compris. Ces cinq agents se chargent des fonctions et des tâches suivantes :
-Le Directeur Administratif et Financier : Il assure d’abord la bonne marche du service administratif et comptable de l’entreprise, supervise le comptable, l’agent de recouvrement, le caissier et le secrétaire standardiste. Il assume la fiabilité des informations comptables et la comptabilité générale de l’entreprise. Cela veut dire qu’il n’y a pas de service indépendant pour l’analyse financière au sein de l’entreprise.
-Le comptable : Le comptable assure la saisie des factures clients et fournisseurs, pièces de caisses journalières, les pièces bancaires comme l’avis de débit et de crédit, le rapprochement bancaire et la tenue de la gestion de la trésorerie. Le comptable ne tient pas la comptabilité générale.
-La caissière : Elle assure l’enregistrement des pièces de caisse comme la situation de recettes et des dépenses de l’entreprise.
-L’agent de recouvrement : Il est le premier responsable pour le recouvrement de créances.
-La secrétaire : elle assure la communication interne et externe de l’agence et assume aussi le classement des dossiers.
-Les plantons : Ils garantissent la circulation des paperasses au sein de l’entreprise.
-Le chauffeur : Il assure la transformation des lettres aux clients ou aux fournisseurs.
Voyons maintenant les problèmes que nous avons pu identifier et qui concernent les faits évoqués.
Ces problèmes sont en deux niveaux, à savoir :
· L’insuffisance du personnel au Service Comptabilité
· Le non maîtrise de l’analyse financière

l’insuffisance du personnel :

L’insuffisance du personnel au sein d’une entreprise est un facteur de blocage pour l’amélioration de la tenue de comptabilité et aussi de la trésorerie de la société MADARAIL. Dans cette section, nous allons voir successivement ci-après les effets d’insuffisance du personnel au sein du service de la comptabilité, à savoir la cumulation et la confusion des tâches et le retard d’information.
La plupart du personnel de la société MADARAIL est composée de nouveaux recrus depuis la privatisation. En effet, avant la mise en concession, une réduction et une restructuration du personnel a été effectuée, dans le but d’atteindre une certaine rentabilité. Cela dans l’application de la politique de diminution de charges de personnel, ainsi que l’informatisation du système.
Les critères de licenciement étaient :
-L’incapacité : cela se détermine par la vieillesse de l’employé, qui risque de créer une lenteur dans l’exécution des tâches ; ou par des fautes professionnelles flagrantes, telles que l’alcoolisme ou le taux d’absentéisme élevé.
-Si un agent occupant un poste quelconque s’avère être irremplaçable, par son expérience et sa connaissance du terrain ; on le considère comme occupant un des postes clés.

La cumulation des tâches

Malgré la jeunesse et le dynamisme des employés actuels, cette réduction d’effectif entraîne une cumulation des tâches, en effet si une personne effectue le travail effectif de trois à quatre personnes, il y aura forcement un débordement de travail. De plus, la suppression des agents dits « tâcherons » qui étaient en fait la dénomination des contractuels se fait plutôt sentir puisqu’ils étaient à la fois coursiers et assistants. Pourtant, en vue de la restriction du nombre du personnel, on a embauchera aucunement des coursiers ou des assistants.
Ce qui fait que, les employés doivent s’occuper de tout, eux-mêmes. Et si quelques coursiers ou assistants restent, ils seront débordés de travail, ce qui exposerait à bon nombre de négligences et d’erreurs.
En plus, l’insuffisance du personnel au service de comptabilité est parmi les facteurs de retardement pour l’amélioration de la tenue de comptabilité surtout de l’analyse financière de l’ensemble de la société. Elle entraîne la cumulation des tâches car une personne assure ou bien accomplit plusieurs tâches, ce qui favorise le retard d’information circulant au sein de l’entreprise. Les faits nous ont permis de constater que le Directeur Administratif et Financier assure à la fois la tenue de la comptabilité générale et l’analyse financière mais cette dernière est effectuée d’une façon insuffisante. Cela explique bien évidemment qu’il y a une confusion des tâches entre le Directeur et le Comptable, parce que normalement ce dernier doit assurer toutes les opérations comptables de l’ensemble de la société. Cette situation favorise aussi la cumulation des tâches. Toujours une suite logique de ce qui a été dit ci-dessus, le Directeur assure plusieurs tâches en raison de l’insuffisance de personnel au service de comptabilité. Cela explique que le Directeur est à la fois Chef et exécutant de ses propres ordres.

La confusion des tâches

Les dossiers et les documents sont trop nombreux et mal classées (Pour les achats : Bon de magasin, Demande de prix, Bon de commande, Bon de livraison, Procès verbal de Réception, Fiche d’imputation, Facture, ……….. Pour les ventes : Contrat de transport, Ordre de transfert, Bordereau d’arrivages et d’expéditions, Facture……..).Et il est possible qu’une perte de document survienne entraînant des confusions de tâches.
En outre, la confusion des tâches est le résultat du cumul de fonction d’une personne. Prenons par exemple le cas du Directeur Administratif et Financier. Il assure en même temps ses fonctions proprement dites et il supervise les employés du service de comptabilité. Cette situation favorise la confusion des tâches. Elle implique donc une surcharge de travail et la personne concernée met en danger sa résistance physique et intellectuelle. La confusion des tâches tourne autour de l’application de la comptabilité générale et de l’analyse financière. Alors, il existe en même temps un certain chevauchement dans les tâches.

Le retard d’informations :

Tant que les tâches seront cumulées, elles vont forcement être confondues. Cette confusion des tâches entraîne un retard dans la circulation des informations.
Toute décision importante doit être avisée et prise par différents service comme le Contrôleur, l’Administrateur Directeur Général, ….. ce qui met en situation désagréable l’entreprise car les procédures prennent du temps, pourtant, des fois il y a des urgences. Donc, une perturbation du fonctionnement des activités s’installe.
En plus, nous avons constaté qu’au service Administratif et financier, une personne est chargée de plusieurs tâches, c’est-à-dire qu’elle assure en même temps deux fonctions. Dans le premier temps, elle assure la bonne marche du service Administratif et Financier, et garantit la bonne marche du service de la Comptabilité au sein de l’entreprise. Par conséquent, cette situation provoque le retard d’information dans ce service. Vu la confusion des tâches au service Administratif et Financier, les informations financières ont du mal à circuler dans le délai imparti. En outre, la plupart des informations comptables proviennent de la comptabilité générale et l’analyse financière reste à titre d’informations temporaires. Cela implique aussi que le comptable traite seulement les opérations financières en comptabilité générale.

Non maîtrise de l’analyse financière :

L’analyse financière, étant donner un outil de bonne gestion, l’habilité dans sa pratique est primordiale. D’ailleurs, la société MADARAIL est la seule à Madagascar dans la prestation de services ferroviaires, par conséquent, il devrait appliquer minutieusement son étude financière afin de tirer le maximum de profit dans cette monopolisation effective de service.
Le nom maîtrise de l’analyse financière entraîne bien évidemment la méconnaissance de budget et des charges liées à l’exploitation de l’entreprise. Dans cette section, nous allons voir ci-après la méthode de traitement sur le plan financier, les opérations comptables existants et les impacts de la méthode à utiliser.

Le traitement global sur le plan financier :

En général, la société MADARAIL utilise la comptabilité générale pout le traitement des informations comptables. Dans ce cas, les comptables enregistrent les pièces à partir du support comptable comme : les bordereaux pour les pièces de la banque, les factures fournisseurs et clients de la société. Pour cela, les opérations effectuées sont d’une façon globale même sur l’analyse financière des informations. Pour l’encaissement d’une prime, les supports comptables sont le double de la facture, le double du bordereau de versement. Dans le cas de l’encaissement par traite, l’agence utilise comme support l’acceptation (traite), remise à l’encaissement (bordereau de versement traite) et encaissement définitif d’une traite (avis de crédit bancaire)
Dans la société MADARAIL et plus précisément au service administratif et financier, il existe cinq personnes. Pour cela, deux personnes assurent la tenue de la comptabilité. L’une est chargée de l’enregistrement de pièces de caisse et l’autre effectue la saisie de toutes les pièces comptables. Et nous avons souligné que le Directeur Administratif et Financier assure la supervision de service administratif et financier de l’ensemble de la société. Pour l’établissement des états financiers, l’entreprise traite les informations d’une façon globale et de temps en temps engage un cabinet d’études. Cela explique aussi que les comptables assument seulement les saisies des opérations, puis l’entreprise donne ces informations au cabinet d’études. Tout ceci nous permet de dire que le traitement comptable est réalisé d’une façon globale.

La confusion des opérations comptables :

Chaque entreprise doit avoir un système comptable. MADARAIL adopte le système informatisé. On remarque ne mauvaise organisation de travail car pour une période donnée (mensuelle ou trimestrielle,……), il existe toujours des variations ; augmentations ou diminutions des tâches effectuées par une périphérie comptable, même si celle-ci n’est pas conforme à celle rapportée par le spécialiste. On rencontre même des travaux et traitements comptables avec des tâches répétitives.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE MADARAIL
Section 1 : Historique
1.1 – Les Chemins de Fer Malagasy avant la privatisation
1.2 – Les Chemins de Fer Malagasy après la privatisation
Section 2 : Structure organisationnelle
2.1 – Organigramme général
2.2 – Attribution de chaque Direction
2.3 – La Direction Financière
2.3.1 – Les recettes
2.3.2 – Les dépenses
Section 3 : Activités et missions
3.1 – Activités
3.2 – Missions
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION « Analyse financière »
Section 1 : Définition
1.1 – Définition de Robert LAVAUD
1.2 – Utilisation
1.3 – Flux de trésorerie
Section 2 : Les éléments constitutifs de l’analyse financière
2.1 – Les différentes sortes de ratios
2.1.1 – Définition
2.1.2 – Les divers ratios
2.2 – L’analyse de ratios et des rentabilités
2.2.1- Analyse des ratios
2.2.1.1 – Ratio de rentabilité des capitaux propres….
2.2.1.2 – Ratio de rentabilité des capitaux permanents
2.2.1.3 – Ratio rattachant à la trésorerie
2.2.1.4 – Ratio de rentabilité globale
2.2.2 – Analyse des rentabilités
2.2.2.1 – Le cash Flow
2.2.2.2 – Le seuil de rentabilité
2.3 – L’analyse du bilan et analyse du Résultat
2.3.1 –Analyse du bilan selon le PCG 2005
2.3.2 – Analyse du compte de Résultat selon le PCG 2005
2.4 – Les besoins de financement
2.4.1 – Le fonds de roulement permanent
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES
CHAPITRE I : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DE L’ORGANISATION INTERNE
Section 1 : L’insuffisance du personnel
1.1 – La cumulation des tâches
1.2 – La confusion des tâches
1.3 – Le retard d’informations
Section 2 : Non maîtrise de l’analyse financière
2.1 – Le traitement global sur le plan financier
2.2 – La confusion des opérations comptables
2.2.1 – Présentation des cas
2.2.1.1 – Comptabilisation des recettes
2.2.1.2 – Comptabilisation des dépenses
2.2.2 – La comptabilité générale
2.3 – Le retard de l’exécution de travail
Section 3 : La restriction des lieux de destination pour le transport des voyageurs
3.1 – Le coût de transport trop élevé
3.2 – Manque de confort et manque de rapidité
3.3 – Insuffisance de passagers utilisant le transport ferroviaire
3.4 – Les moindres recettes sur le transport des voyageurs
CHAPITRE II : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DE L’ANALYSE FINANCIERE DE LA
SOCIETE
Section 1 : L’analyse insuffisante des états financiers
1.1 – L’imprécision sur le plan financier
1.2 – Non maîtrise de la trésorerie
1.2.1 – Les procédures d’encaissement
1.2.2 – Les procédures de décaissement
1.3 – Insuffisance de budget de trésorerie
Section 2 : Difficulté sur la situation actuelle de la société
2.1 – Non paiement des arriérés des fournisseurs
2.2 – Tenue de la trésorerie insuffisante
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS CONCERNANT L’ORGANISATION INTERNE
Section 1 : Recrutement de personnel au service comptabilité
1.1 – Amélioration de la répartition des tâches
1.2 –Nette séparation du travail effectué
1.3 – Rapidité de la circulation des informations.
Section 2 : Réelle maîtrise de l’analyse financière
2.1 – Traitement séparé sur le plan financier
2.2 – Séparation des opérations comptables
2.3 – Rapidité de l’exécution de travail
Section 3 : Etablissement d’un moyen d’expansion des lieux de destination
3.1 –Réduction de coût de transport
3.2 – Entretien et restauration des voitures voyageurs
3.3 – incitation des clients à utiliser le transport ferroviaire
3.4 – Augmenter les recettes sur le transport des voyageurs
CHAPITRE II : SOLUTIONS CONCERNANT L’ANALYSE FINANCIERE DE LA SOCIETE
Section 1 : Création d’un service d’analyse financière
1.1 – Précision sur l’état financier
1.2 – Bonne maîtrise de la tenue de trésorier
1.3 – Accroissement du budget de trésorerie
Section 2 : Amélioration de la situation actuelle de la société
2.1 – Règlement des arriérés des fournisseurs
2.2 – Tenue de trésorerie suffisante
CHAPITRE III : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Solutions retenues
1.1 – Application des ratios et des états financiers selon le PCG 2005
1.2 – Création d’un service d’analyse financière
1.3 – Simulation et application au cas de MADARAIL
1.4 – Recrutement de personnel souhaité
1.5 – Etablissement d’un contenu d’épreuve de recrutement
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2.1 – Résultats attendus
2.1.1 – Résultat financier
2.1.2 – Résultat social
2.1.3 – Résultat économique
2.2 – Recommandations générales
2.2.1 –Renforcement et création d’un service d’analyse financière
2.2.2 – Recrutement de personnel
2.2.3 – Renouvellement de matériels informatiques
CONCLUSION GENERALE

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