THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION

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Analyse de l’Offre

Pour répondre à cette demande qui se manifeste sur les marchés, il faut que l’offre de l’entreprise et celle des concurrents soit analysée. Une offre doit en principe répondre au moins à un besoin exprimé d’une manière claire et susceptible de se concrétiser par une demande solvable.
Par définition la concurrence est une rivalité d’intérêts entre commerçants ou industriels qui tentent de leur attirer la clientèle avec les meilleures conditions de prix, et de qualité …Depuis quelques années Madagascar pratique le régime de libre concurrence, c’est un système économique qui ne comporte aucune intervention de l’Etat qui considère la coalition de producteurs comme des délits. Seulement l’espérance des opérateurs économiques vise sur la loyauté de celle-ci. On doit alors identifier les principaux concurrents puisque la détermination des stratégies dépend de la concurrence directe et des moyens en possession pour la contrer.

La concurrence directe

La concurrence directe est composée de ceux qui produisent le miel et la cire. Le rendement de ces produits est variable selon les techniques pratiquées par chaque producteur telle la cueillette traditionnelle, la cueillette améliorée ou moderne. Le prix change en fonction des politiques adoptées et des affectés puis de la nature de la plante mellifère et de son origine.
Voici quelques exemples des produits de miel vendus sur le marché actuel dont on constate que les prix des concurrents varient de 1500 Ar à 1800 Ar le 250g et de 7000 Ar le litre. Alors ce prix nous permettrons de définir notre politique à adopter en termes de prix.

La concurrence indirecte (Produit de substitution)

Le miel peut être remplacé par plusieurs produits comme le lait concentré, la confiture, la confiserie, la chocolaterie. En effet, notre produit pourra bien concurrencer ces produits, si le prix et les effets escomptés de sa consommation sont au même niveau sur le marché.
Actuellement, suite à la dépréciation considérable de l’Ariary face aux devises étrangères, le prix du kilo de sucre est passé de 2000 à 2400 Ar, la boîte de lait concentré de 397g s’achète de 2200 à 2400 Ar et la confiture varie en fonction de son origine et de son poids, à l’instar de la confiture Mélodie de 300g qui est à 3000Ar. Si la population malgache est bien informée sur la qualité de notre produit et de ses vertus, celle-ci pourrait devenir nos clients potentiels. C’est pour cela que nous avons pris la consommation nationale de certains produits en 2006.

Part de Marché Couvert par le Projet

Après avoir vu les différentes analyses de la demande et de l’offre, nous devrons assurer l’efficacité sur l’étude de la part de marché visée. Dont on étudiera successivement la situation actuelle du marché et le part de marché de notre projet.

Situation actuelle du marché

Madagascar a certainement des atouts importants pour pouvoir s’orienter vers une apiculture commerciale : sa richesse en plante mellifères, des différentes actions en faveur de la protection de l’environnement et l’absence des maladies contagieuses des abeilles sont des potentialités fortes. Les principales zones de production sont :
-les hauts plateaux : Manjakandrina, Vakinankaratra, axe Sud d’Ambositra Fianarantsoa.
-la côte Est : de Maroantsetra à Tolagnaro ; Le Nord-Ouest : Befandrina nord, Antrsohihy, Mahajanga, Morondava.
Les parts régionales sur la production totale (cueillette et collecte) sont estimées comme suit :
? 50 % serait réalisées par la région nord ouest.
? 30 % par la région d’Ambositra – Manandriana.
? 20 % par les hauts plateaux et la côte Est.
Les produits du Nord Ouest et de la côte Est sont principalement des produits des cueillettes. Ils existent deux principaux marchés de miel : le miel de « bouche »et le miel « industriel ». Le miel de « bouche »ou encore de « table » consommer par les ménages représente plus de la moitié de la consommation totale. Le miel industriel est utilisé en boulangerie, hôtellerie, pâtisserie, aliments pour bébé, céréales, produits pharmaceutiques (moderne et traditionnel). L’estimation de la consommation de miel et de la cire a pris en compte les paramètres suivants :
? Consommation moyenne des restaurateurs et des pâtisseries .
? Consommation moyenne réalisée au niveau des marchés de détail qui sont les principaux lieux d’approvisionnement des ménages .
? Consommation moyenne des grandes surfaces .
? Les industries pharmaceutiques et alimentaires.
A Madagascar le marché « industriel »n’est pas encore très développé, sauf pour quelques industries alimentaires comme JB, Socobis…, et quelques industries pharmaceutiques (Farmad, Homeopharma). La principale destination des produits est les grandes villes (Antsirabe, Antananarivo, Ambositra, Ambalavao). Les produits sont vendus sur les marchés, dans les épiceries et dans les grandes surfaces, conditionnées en pot et en bocal. Les produits de cueillette, souvent de qualité moindre, sont destinés à des Consommateurs peu exigeants, à la fabrication de la cire, à la fabrication de boisson alcoolique traditionnelle (betsabetsa) et aux hydromeleries (Mais ces unités ne sont plus légalement autorisées).
Il est à remarquer qu’à Madagascar, le circuit de commercialisation du miel est présenté par la figure ci-dessous.

Part de marché couvert par le projet

Annuellement, 350 tonnes de miel ont été identifiées sur le marché officiel (source : enquête Cite en 2006). Par contre, concernant les consommations des ménages, le miel se vend très souvent par des « non formels ».Il y aurait donc une quantité considérable non identifiée de miel commercialisé et consommé.
En effet, dans notre étude, il est difficile de calculer la part de marché de notre projet sur les ventes totales de ce secteur. Alors on a divisé notre étude sur deux niveaux (Niveau régional, et Niveau national).Ceci implique le calcul de la part de marché relative qui est le ratio de la vente en valeur ou en quantité de l’entreprise sur la vente de son principal concurrent.
Nous savons que la commune rurale d’Ambohimpihaonana se situe dans la région de Vakinankaratra, alors nous avons calculé notre part de marché relative à partir de la production totale de cette région par la formule ci-dessous : L’offre globale de cette région est de 42.6 tonnes. Notre production atteinte en moyenne 6,5 tonnes par an pendant 5 années considérées sur marché local. Par conséquent, notre part de marché régional est de 15.25%. Notre produit représente sur le marché local 2,7 tonnes durant la première année d’exploitation contre 350 tonnes des autres entreprises concurrents de la capitale d’où notre part de marché est de 1.77%.
PM= [(2,7×100)/350=1.77 %].
Notre part de marché total est de 17,02%, alors nous espérons augmenter notre production l’année suivante.

Pause de hausse

Elle se fait du mois de Juillet au mois d’Octobre. L’apiculteur doit extraire les cadres operculés au fur et à mesure de leur récolte. C’est en cette période qu’on pratique la mise en hausse.

Récolte de miel

Du mois de Juillet au mois d’Octobre, la récolte est le résultat attendu dans l’élevage des abeilles. Elle est faite lorsque les cadres dans la hausse sont remplis de miel.
La période de cette récolte varie selon la région d’implantation de l’élevage. Elle se situe entre les mois de Mai et Juillet pour les côtes de l’île et du mois de juillet à Octobre pour les hauts plateaux. On peut récolter 1 à 3 fois annuellement suivant les essences mellifères que peuvent procurer les abeilles ; une ruche nécessite environ une demi-heure par récolte.

Entretien

Cette opération concerne principalement les anciennes ruches qui n’ont pas été abandonnées par les abeilles. Il s’agit surtout d’enlever les toiles d’araignées et de dégager les voisinages des ruches ; L’entretien se pratique pendant la saison morte, entre la dernière et la prochaine récolte. Si on comptabilise le temps consacré aux entretiens, c’est environ une heure par ruche par an.
L’entretien des ruches consiste donc à :
• Débroussailler les environs de la ruche
• Réparer les toits usés .
• Enlever les vieux rayons au début des grandes floraisons.

Table des matières

Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE 1 PRESENTATION DU PROJET
1.1. Historique de la Filière Apicole
1.2. Caractéristiques du Projet
CHAPITRE 2 ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
2.1. Domaine d’Etude
2.2. Analyse de la Demande
2.3. Analyse de l’Offre
2.4. Part de Marché Couvert par le Projet
CHAPITRE 3 POLITIQUE ET STRATEGIE ENVISAGEE
3.1. La Politique Marketing : Marketing Mix
3.2. Stratégie Marketing
CHAPITRE 4 THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
4.1. Outils d’Evaluation
4.2. Critères d’Evaluation du Projet
Deuxième partie : ETUDE DE FAISABILITE
CHAPITRE 1 THECHNIQUE DE PRODUCTION
1.1. Implantation Géographique
1.2. Processus de Production
1.3. Identification des Matériels
CHAPITRE 2 CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
2.1. Evaluation de Production envisagée
2.2. Evaluation Pluriannuelle de la Production
CHAPITRE 3 ETUDE ORGANISATIONNELLE
3.1. Organisation de Travail
3.2. Gestion des Ressources Humaines
3.3. Chronogramme
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE (Suivant PCG 2005)
CHAPITRE 1 LES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
1.1. Coûts et Nature des Investissements
1.2. Tableau des amortissements
1.3. Plan de Financement
1.4. Tableau de Remboursement de Dettes
1.5. Les Comptes de Gestion
CHAPITRE 2 ETUDE DE FAISABILITE
2.1. Compte de résultat prévisionnel
2.2. Flux de trésorerie
2.3. Bilan Prévisionnels
CHAPITRE 3 EVALUATION DU PROJET ET SES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT
3.1. Evaluation Economique
3.2. Evaluation Financière
3.3. Contribution du Projet au développement social
3.4. Cadre Logique
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERES

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