THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Nombreux sont les critères pour évaluer la rentabilité et la viabilité d’un projet, la théorie microéconomique classique retient quatre méthodes d’appréciation :
• Valeur actuelle nette VAN
• Délai de récupération de capital des investissements (DRCI)
• Taux de rentabilité interne (TRI)
• Indice de profitabilité (IP) .
LES OUTILS D’EVALUATION
On peut définir l’évaluation comme un outil de base pour la réalisation d’une action. Elle devrait être continue dès la conception initiale tout au long de la réalisation jusqu’à l’évolution finale.
La valeur actuelle nette
Définition
Les capitaux investis dans le projet sont comparés aux flux genres : la masse brute d’autofinancement (MBA ) La VAN mesure l’écart existant entre les marges brutes d’autofinancement MBA (somme du résultat net et du montant des amortissements) actualisées et la valeur de l’investissement initial. Autrement dit : la différence entre la valeur actuelle des flux qu’il dégage et l’investissement de départ .
Interprétation
Un projet est d’autant plus intéressant que sa valeur nette actuelle est plus grande
• VAN > 0 : La rentabilité est supérieure aux taux exigé t donc Projet rentable
• VAN = 0 : La rentabilité est égale aux taux exigé
• VAN< 0 : La rentabilité est inférieure aux taux exigé t donc projet non rentable .
CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
Pour les trois acteurs (promoteurs, Etat, bailleurs de fonds) les principaux critères d’aide à la décision des projets productifs à mettre en œuvre sont fondés sur les questions suivantes : le projet peut-il être ; rentable ?réalisable? Solvable ? Viable ? Ces quatre questions qui répondent aux critères d’évaluation suivants .
la pertinence
Ce projet se rapporte exactement au niveau de l’évaluation de la population de la région de ranomafana que ce soit au niveau de la technologie ; de la communication mais aussi sur le plan économie de la région et donc notre pays en général.
L’efficacité du projet
Si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés alors notre projet est efficace. On interprètera l’efficacité comme l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation du projet.
L’efficience
Si les objectifs sont atteints avec une réduction des moyens utilisés ce qui signifie qu’on minimise les matériels à utiliser mais que la capacité de production ou rendement est performante, alors le projet est efficient. Ainsi donc, l’efficience c’est ce qui aboutit à des bons résultats en réduisant les moyens ou matériels utilisés.
La durée de vie de projet
La durée de vie d’un projet est en fonction de la rentabilité de celui-ci. En ce qui concerne notre projet, il doit être rentable de façon efficace et efficiente au cours de son exploitation. Ainsi nous pouvons élargir la durée de l’exploitation et de créer ainsi un autre investissement. Ces critères ne sont pas indépendants les uns des autres.Les critères de rentabilité de projet dépendent non seulement de coûts de réalisation et des possibilités des recettes du complexe mais également de condition de financement. Pour conclure cette partie, nous constatons que l’écotourisme malgache a une histoire dominante dans notre pays et même à travers le monde.Alors, MADAGASCAR a intérêt à promouvoir la place de cette filière en vue de la conserver. Par rapport aux autres pays, notre écologie prime sur son endémicité Mais l’infrastructure hôtelière à proximités des recherches à effectuer sont encore très insuffisantes .telle est alors la raison qui nous pousse à réaliser ce projet à Ranomafana .
TECHNIQUE DE MISE EN ŒUVRE DU COMPLEXE HOTELIER
La faisabilité du projet dépend en partie des conditions techniques dans laquelle elle évolue. D’après les sources d’informations que nous disposons, dans la région de Ranomafana n’existe pas encore de centre touristique combinant plusieurs activités comme celui que nous voulons créer. Cette situation nous confère beaucoup d’avantages et nous permet de nous spécialiser dans le métier pour acquérir des avantages compétitifs provenant de plusieurs sources.
La complémentarité des services :
La complémentarité des services génère des effets de synergie. Si un service ne génère pas de profits considérables ou à la limite dégage un résultat modeste, il peut être compensé par les profits d’un autre service. Par ailleurs, plus une firme dispose de plusieurs activités, plus ses investissements .sont rapide.
DESCRIPTION TECHNIQUE DE CREATION ET DE FONCTION DE SERVICE
Infrastructure de base
Une trentaine de bungalows répondant aux normes internationales pour une capacité d’hébergement de 80 personnes. Un bâtiment central réunira l’accueil, le restaurant et ses cuisines ainsi qu’une salle de séminaire. Une gare et une annexe pour assurer l’accueil et entreposer les matériels d’entretien. Des logements en bungalow pour le personnel du complexe hôtelier et celui de l’entretien de la voie ferrée seront réalisés à quelques kilomètres de sites vers le PK 10. Un chalet sera au profit des guides de l’ANGAP.
Description et technique de construction de l’écolodge
Le caractère expérimental de ce projet exige alors qu’il soit conduit dans la plus grande rigueur afin de permettre d’en exploiter les aspects positifs et d’en déduire une solution optimale. Par conséquent, il sera nécessaire de fixer une méthodologie rationnelle qui considère toutes les facettes du problème.
Le départ à Zéro sauf l’idée
Nos sommes étudiantes. Nous avons terminé nos études. Et pendant tout ce cursus, une idée de création du centre touristique nous a tenus à cœur. Il est temps de le concrétiser.
De l’idée vers les recherches et les enquêtes
D’ailleurs, certains problèmes peuvent difficilement être abordés sans avoir procéder à des recherches et des enquêtes. Il va nous falloir recenser les différents centres touristiques existant dans la grande île de même les différents hôtels. Ces recherches effectuées auprès des centres touristiques sur place, nous permettrons d’avoir une vision générale de la situation touristique à Madagascar.
Déplacements sur terrain
Le déplacement effectué là bas a été nécessaire pour évaluer la potentialité de la région dans le domaine de la flore et de la faune telle que l’existence de lémuriens très rares qui n’existe pas qu’a Ranomafana et d’autres espèces endémiques.
Participation de plusieurs intervenants.
Véritable carrefour international, un projet touristique requiert la participation de plusieurs personnages : le planificateur, l’économiste, l’industriel, le sociologue, l’ingénieur du génie civil, et architecte. Il va falloir mettre en place cette équipe pour travailler de concert.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : PRESENTATION DE LA REGION
Section 2 : LE CADRE DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2 : CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE MISE EN ŒUVRE DU COMPLEXE HOTELIER
Section 1 : DESCRIPTION TECHNIQUE DE CREATION ET DE FONCTION DE SERVICE
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : RECETTE DE L’ACTIVITE PRINCIPAL BUNGALOW
Section 2 : LES AUTRES RECETTES
CHAPITRE III : TECHNIQUE DE L’ORGANISATION DE L’ACTIVITE
Section 1 : STRUCTURE ET ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
Section 2 : STRATEGIE MARKETING
TROISIEME PARTIE: EVALUATION FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET EVALUATION
Section 1 : NATURE ET EVALUATION DES INVESTISSEMENTS (LES CHIFFRES SONT EN MALAGASY ARIARY)
Section 2 : CHARGES D’EXPLOITATION
Section 3 : SOURCES DE FINANCEMENT ET LES AMORTISSEMENTS
Section 4 : PLANS DE FINANCEMENT
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE :
Section 2 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE
1-1 Selon LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 3: LES AUTRES CRITERES D’ANALYSE FINANCIERE DU PROJET.
Section 4 : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES