Test des sucres réducteurs et des polysaccharides

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CAS DES POLYSACCHARIDES

Les polysaccharides sont des polymères formés d’aumoins huit monosaccharides. Les polysaccharides naturels comme l’amidon et la cellulose contiennent entre 100 à 3000 unités de pentoses et d’hexoses. Ils servent surtou de réserve énergétique.
Un mélange d’eau et d’alcool dans le rapport V/V = 1/3 précipite les polysaccharides ce qui permet de les détecter.

Test des saponines

Les saponines qui sont des hétérosides particuliersà génines stéroïdiques ou triterpénoïdiques, sont caractérisés par leurs propriétés tensioactives.
Par agitation, en solution aqueuse, les saponines possèdent un pouvoir moussant ou aphrogène. La manière de les détecter consiste alors à mesurer la hauteur de mousse persistante appelée « Indice de mousse ».

CHROMATOGRAPHIE

INTRODUCTION

La technique chromatographique est un procédé d’analyse et de séparation pour distinguer les différents constituants d’un mélange. Ce procédé est basé sur la distribution des composants d’un mélange entre la phase stationnaire et la phase mobile. Il y a des substances qui ont tendance à migrer plus vite an s ein de la phase mobile et d’autres qui sont plus fortement retenues par la phase stationnaire. Chaque constituant se déplace donc avec sa vitesse propre, c’est la raison pour laquelle on arrive à la séparation.
Il existe actuellement de nombreux procédés chromatographiques, si bien que son domaine d’application ne cesse de s’élargir. La chromatographie est employée non seulement à des fins préparatifs, pour séparer des quantités notables de substances, mais aussi dans un but analytique pour vérifier la pureté d’un composé. Parmi le grand nombre de méthodes chromatographiques existantes, nous allons uniquement décrire brièvement, la chromatographie sur couche mince et la chromatographie sur colonne.

 ADSORPTION

En principe, elle correspond à la fixation plus ou moins énergique d’un gaz, d’un liquide ou d’un soluté sur une surface solide (adsorbant). Ce phénomène fait intervenir des forces complexes entre solutés et adsorbant : force électrostatique, forces inductives, forces de dispersion de London, forces des liaisons hydrogènes, forces de transfert de charges etc. [10]
Pour que cette adsorption soit utilisable à des fin s séparatives, il est nécessaire que cette fixation soit réversible.
L’élution ou la désorption consiste à extraire de la phase solide, la substance adsorbée à l’aide d’un solvant qui, dans ce cas porte le non d’éluant.
Il est nécessaire que l’adsorption ne soit pas trop énergique. En effet, certaines molécules polaires telles que les sucres ou les aminoacides, trop retenus par adsorption, ne sont pas mieux séparés qu’en faisant appel aux phénomènes de partage comme la chromatographie sur papier.
L’adsorption est régit par la loi de Freundlich selon la relation :
n = Augment selon le type d adsorption c à d la puissance
m = Indice
Cads = Concentration du soluté par gramme d’adsorbant Cm = Concentration de la substance dans l’éluant
K = Coefficient de partage appelé coefficient d’adsorption b. CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE (CCM)
Bien qu’il y a plusieurs types de chromatographie, c’est la ccm qui est la méthode la plus utilisée à cause de son excellente résolution. Cette méthode est aussi sensible que rapide. Elle convient à la séparation de différentes substances comme les ions minéraux, les complexes organominéraux et les composés organiques. Elle peut, selon le procédé utilisé, s’appliquer à des quantités allant de quelques microgrammes (méthode analytique) aux grammes (méthode préparative) [2]
Parmi les nombreuses techniques de ccm, on peut citer :
· La chromatographie ascendante à une dimension ;
· La chromatographie verticale à front perdu ;
· La technique de gradient qui consiste à varier d’un e façon continue la composition du solvant au cours de la chromatographie
· La technique de palier multiple pour laquelle on développe le même chromatogramme et toujours dans la même direction, dans plusieurs solvants différents.
· Dans la chromatographie sur couche mince à répétition, le chromatogramme est développé plusieurs fois dans lemême système d’éluant et dans la même direction mais la plaque ste séchée entre deux développements successifs.
· La chromatographie à deux dimensions : La plaque es t développée dans deux directions différentes et peut être éluée parle même éluant ou par
éluant différent. Nous allons voir en détail, leshromatographiesc les plus utilisées.

LA CHROMATOGRAPHIE ASCENDANTE A UNE DIMENSION

Une couche de silice (absorbant) de 0,25 mm d’épaisseur étalée uniformément sur une plaque inerte d’aluminium, sert de phase stationnaire. On y dépose l’échantillon à l’aide d’une micropipette sur une ligne horizontale se trouvant à une dizaine de millimètres du bord inférieur. Quand le solvant est évaporé, onintroduit la plaque dans une cuve de développement qui contient au préalable un solvantou un mélange de solvants à des proportions bien définies appelé éluant. La quantité de l’éluant doit être suffisante pour que le bord inférieur de la plaque soit bien immergé. Il faut saturer de solvant l’atmosphère de la cuve avant le développement de la plaque chromatographique.
Les différentes substances contenues dans l’échantillon migrent chacune à des vitesses différentes. Lorsque le front du solvant est arrivé à 1cm au-dessous du bord supérieur de la plaque, on la retire et on la sèche. On révèle ensuite le chromatogramme obtenu par :
· exposition sous la lampe ultraviolette à 365nm au 2 54nm
· pulvérisation par des réactifs chimiques spécifique
On caractérise ensuite une substance par son rapport frontal (Rf) selon la formule suivante :
dx représente le chemin parcours par la substance d est la distance parcourue par le front du solvant
Le choix du solvant de migration est très important afin d’obtenir une bonne séparation. Pour ce faire, on varie les proportions des solvants constituants l’éluant de développement jusqu’à ce que l’on obtienne le maximum de taches sur la plaque et que tout l’échantillon déposé sur le point de départ itsomigré.
Les solvants peuvent être classés selon leur polarité (ordre croissant) :
n-pentane ; éther de pétrole ; n-hexane ; cyclohexane ; tétrachlorure de carbone ; trichloréthylène ; benzène ; chlorure de méthylène; chloroforme ; éther éthylique ; pyridine ; acétone ; n-propanol ; éthanol ; méthanol ; eau

LA CHROMATOGRAPHIE BIDIMENSIONNELLE

Si les substances contenues dans un mélange ne sont pas séparées complètement moyennant un développement sur une seule direction, on fait intervenir la technique bidimensionnelle.
Pour cette chromatographie à deux dimensions, l’échantillon est déposé en un coin de la plaque de forme carrée, puis développé parallè ement le long d’un bord. Après séchage, la plaque est ensuite tournée à 90° par rapport à la position précédente, puis développée soit par le même éluant, soit par un reautsolvant.
Une forte diffusion des taches lors de cette technique rend la sensibilité moins satisfaisante

CHROMATOGRAPHIE SUR COLONNE

Comme toutes les chromatographies couramment employées et à l’analyse et à la séparation, la chromatographie sur colonne peut être utilisée pour séparer ou isoler les constituants d’un échantillon de faible quantité oud’un mélange dont la masse pourrait atteindre plusieurs grammes.
Elle présente cependant des inconvénients :
de grandes quantités de solvant sont nécessaires àl’élution ; la durée de l’élution est généralement très longue;
la collecte des fractions exige une attention constante.
Elle est adaptée à la purification de faibles quantités de produits, lorsque les conditions opératoires sont bien adaptées. Cette technique est aussi basée sur des phénomènes d’adsorption. La silice est l’adsorbantle plus souvent utilisé.
La colonne, de longueur et de section bien définie, est remplie avec le mélange adsorbant/éluant. La solution concentrée d’échantillons est déposée en haut de la colonne et la séparation des composants résulte de l’écoulement continu de l’éluant, traversant la colonne par gravité ou sous l’effet d’une faible pression. On peut utiliser comme éluant un solvant unique ou bien un mélange de solvant afin d’accroître progressivement la polarité de l’éluant de façon à accélérer le déplacement descomposés. Les molécules sont entraînées vers le bas à des vitesses variables selon leur affinité pour l’absorbant et leur solubilité dans l’éluant. Le chromatogramme de la olonnec se développe en formant une succession de zones cylindriques qui se séparent en migrant vers le bas. A mesure que chaque zone s’écoule de la colonne, on la recueille.
La résolution chromatographique dépend de quatre facteurs :
· l’adsorbant
· l’éluant
· la dimension et longueur de la colonne
· la vitesse d’élution

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
I – EXTRACTION
II- TESTS PHYTOCHIMIQUES
a- Test des alcaloïdes
b- Test des stéroïdes et terpénoïdes
c- Test des flavonoides
d- Test des tanins et des polyphénols
e- Test des sucres réducteurs et des polysaccharides
f- Test des saponines
III – CHROMATOGRAPHIE
IV – SPECTROSCOPIE
1- SPECTROMETRIE DE MASSE
2- RMN (Résonance Magnétique Nucléaire)
a- Principe [17] [18]
b- Diagramme énergétique
c- Appareil RMN à Ondes Continues
d- Appareil RNM à impulsions
e- Déplacement chimique
f- Différence entre RMN solide, liquide, gazeuse
g- Solvants employés en RMN
h- Les références en RMN
V – REACTION DE NEUTRALISATION
1. Notion d’acide et de base
2. Titrage volumétrique [3]
3. Titrage pH-métrique [4]
4. Titrage conductimétrique
PARTIE II : PARTIE EXPERIMENTALE
1. ETUDE PHYSICO-CHIMIQUE DU RHIZOME DE LA PLANTE MIRABILIS JAPALA
2. EXTRACTION A REFLUX DE RHIZOME DE MIRABILIS JALAPA LINN (NYCTIAGINACEAE)
a) Introduction
b) Extraction par des solvants de polarité croissante
3. SCREENING PHYTOCHIMIQUE
4. SEPARATION CHROMATOGRAPHIQUE
5. DETERMINATION DE STRUCTURE DE BN1
PARTIE III : CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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