Territorialisation culturelle et poïétique d’un espace intercommunal

Instabilité de  la notion de  territoire

   Tout en étant familier parce qu’expérimenté par chacun d’entre nous, le territoire n’en reste pas moins insaisissable. Sous ses faux airs d’évidence, il en fait oublier le caractère instable et pluriel de sa définition (Pailliart, 1993 ; Levy, Lussault, 2003 ; Ozouf-Marignier, 2009). Le flou sémantique qui le caractérise est la raison principale pour laquelle il ne se laisse pas approcher sans difficulté. Cette notion englobe en effet des acceptions parfois contradictoires et induit de multiples connotations, que ce soit dans le domaine des sciences humaines et sociales, ou que ce soit dans celui de la réalité quotidienne de la gestion politique et économique de l’espace. Pascal Buléon et Guy Di Méo y voient malgré tout, dans ces caractéristiques, ce qui fait l’intérêt du mot territoire : « À ce titre, la vertu essentielle du concept de territoire réside dans la globalité et dans la complexité de son contenu sémantique. Elle se retrouve dans le fait que son émergence en un lieu ou ensemble de lieux donnés mobilise tous les registres de la vie humaine et sociale » (Buléon, Di Méo, 2005 : 79). Par le travail réalisé dans Le Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés (Lévy, Lussault, 2003), Jacques Levy a mis en œuvre un travail d’analyse critique de ce mot qui lui a permis de recenser pas moins de neuf définitions, chacune proposant une acception différente, ce qui n’est pas sans poser problème dans la communication entre chercheurs (Levy, Lussault, 2003 : 907). Même si, comme le précise l’auteur, toutes ces définitions ont une certaine cohérence, il n’empêche qu’elles présentent chacune un certain nombre de défauts, dont le principal est d’immobiliser le mot de territoire par le caractère trop généralisant ou, au contraire, par le caractère trop restrictif de ses définitions. Selon une même logique de recension, dans un article « “Pays” et polysémie géographique du territoire », Jean-Jacques Bavoux témoigne de l’hétérogénéité de sens du mot de territoire par la consultation de trois dictionnaires de géographie dans lesquels il trouve aussi des définitions multiples et contradictoires (Bavoux, 2002). Nos propres recherches dans la littérature en sciences humaines viennent confirmer les forts écarts sémantiques qui se sont fait jour, lorsque l’on compare ses acceptions multiples et variées. C’est à se demander s’il n’y aurait pas autant de définitions possibles du mot territoire qu’il n’existerait de disciplines, d’auteurs, d’acteurs, de disciplines, et de cultures. Cette diversité de sens est l’une des raisons pour lesquelles cette notion de territoire se trouve parfois décrédibilisée en tant qu’objet scientifique, car elle est considérée comme galvaudée et indéterminée : « De prime abord, le “territoire” a mauvaise presse. Notion ambiguë, polysémique, inflationniste, oscillant du statut de concept à celui de catégorie de l’action publique, voire de slogan, tour à tour enjeu de savoir et de pouvoir, elle suscite la critique au point d’entraîner parfois sa réfutation » (Guéez, 2002 : 297-300). Dans son ouvrage Territoires citadins. 4 villes africaines, Philippe GervaisLambony en vient aussi de son côté à questionner la pertinence de l’utilisation de ce vocable : « Le sens du mot est-il aujourd’hui si peu clair qu’il faut se résoudre à le dire périmé ? Ou bien ne désigne-t-il plus qu’une réalité disparue ? » (Gervais-Lambony, 2003 : 82). Ce mot à qui l’on prête une grande densité de sens, même lorsqu’on ne sait pas vraiment comment l’appréhender est bien une notion semi-savante qui, d’une part, n’a pas de sens univoque, et qui, d’autre part, est prise dans des enjeux sociaux et politiques, de la même manière que peut l’être la notion d’événement soumise à l’analyse critique de Patrick Champagne dans l’article L’événement comme enjeu (Champagne, 2000).

De la dimension politique à la dimension éthologique

   Le mot de territoire apparaît dans la langue française au cours du XIIIe siècle mais il est encore d’un usage rare à cette époque (Le Berre, 1982 ; Jambes, 2000 ; Pacquot, 2009 ; Jaillet, 2009). Sa généralisation ne s’opère que quelques siècles plus tard, au VIIIe. D’un point de vue historique, on peut en conclure que ce mot est  d’invention récente. Le mot territoire vient du latin territorium12 et signifie « étendue sur laquelle vit un groupe humain ». Il est simultanément à l’origine des termes terroir et territoire (Le Berre, 1992). Le Dictionnaire historique de la langue française précise que le territoire désigne dans un premier temps « une étendue de terrain sur laquelle est établie une collectivité, spécialement qui relève d’une juridiction, de l’autorité de l’État ». Cette première dimension politico-administrative où le territoire est l’espace de représentation et d’effectuation d’un pouvoir est la plus ancienne ; elle a perduré pendant longtemps comme la plus courante, et reste celle privilégiée par l’ensemble des dictionnaires (Lussault, 2007). Ce vocable est donc employé en référence à l’espace contrôlé par l’Étatnation et par ses sous-ensembles, les communes, les intercommunalités, les départements et les régions. Dans le domaine des politiques publiques, le recours à la notion de territoire est antérieur à celui des sciences humaines, si l’on se réfère à la chronologie de son emploi. Marie-Vic Ozouf-Marignier situe ses premières apparitions pendant la période de l’Occupation. Quelques dizaines d’années plus tard, dans les années soixante, le territoire se voit consacré – comme expression et institution – avec le développement des politiques d’aménagement du territoire : « Voici un mot quasi inconnu des années soixante-dix, si ce n’est dans la grande banalité et dans la formulation courante “aménagement du territoire” » (Frémont, 2001 : 13). Mais là encore, le territoire ne se distingue pas des notions et concepts alors dominants à cette époque que sont l’espace, le paysage et le local. Ces mots sont utilisés les uns à la place des autres sans jamais se voir préciser leur acception respective.

Le territoire dans les sciences de l’information et de la communication

   Au sein de la discipline des sciences de l’information et de la communication, l’émergence de la notion de territoire correspond à la montée de la préoccupation des chercheurs pour les questions inhérentes au pouvoir local et au rôle de l’État. Ce n’est pas par hasard si, dans l’article « La question du territoire dans les travaux de la Société française des Sciences de l’information et de la communication (SFSIC) », Isabelle Pailliart souligne que l’émergence de la dimension locale apparaît pour la première fois en 1982 dans les contributions des chercheurs qui participent au congrès de la SFSIC (Pailliart, 1995). En effet, à cette date, on se situe au lendemain de l’adoption de la loi sur la décentralisation qui a favorisé une ouverture du dialogue entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux (Cardy, 1997). Le champ de la recherche voit ainsi se profiler à l’horizon un acteur de taille : le tissu local en général (collectivités locales, opérateurs urbains, etc.).L’État ne se présente plus comme le défenseur d’une unité nationale contre des particularismes locaux, mais s’appuie désormais sur les pouvoirs locaux pour donner sens et consistance à un projet d’envergure nationale. Se dessinent alors de nouvelles réalités territoriales avec des compétences et une autonomie élargies en matière politique, économique, et décisionnelle au profit des élus locaux (Pailliart, 1991). L’événement juridico-politique que représente la décentralisation a donc bien participé à la revalorisation du local et du territoire dans l’ensemble des sciences sociales. En le projetant dans l’univers de la recherche, ce phénomène a participé de la légitimation du local comme objet d’analyse. La généralisation des travaux sur le territoire en SIC va aussi s’articuler autour du développement des technologies d’information et de communication. Ces deux phénomènes – la décentralisation et la mise en œuvre des TIC– qui ont lieu simultanément dans la première moitié des années quatre-vingt tendent à se renforcer mutuellement « impliquant une analyse des nouvelles techniques d’information et de communication en termes d’enjeux politiques et économiques pour l’essentiel » (Pailliart, 1995 : 596). D’ailleurs, jusqu’au milieu des années quatre-vingt, la majorité des travaux qui traitent de la question territoriale recensée par Isabelle Pailliart (1995) analysent en particulier, par le prisme des stratégies des acteurs et des enjeux sociaux, deux techniques d’information et de communication : la télématique et les réseaux câblés. Aujourd’hui ces technologies sont remplacées par des outils numériques (internet, téléphone portable, etc.).

Du territoire à la territorialité ou le glissement de l’espace du politique à l’espace vécu

   Face à l’enjeu que constitue l’opération de définition du territoire, l’une des solutions que nous avons envisagée a été d’en réduire le sens, en le cantonnant à une définition restrictive où il ne sera entendu que comme territoire du politique. Selon cette définition, le territoire est un espace d’exercice d’une souveraineté politique : « un espace en tant qu’un pouvoir y exerce son emprise, qui commence par l’opération de sa délimitation » (Micoud, 2004 : 13). La définition de Claude Raffestin dans Géographie du pouvoir (1980) nous semble aller tout à fait dans le sens que nous souhaitons donner au territoire, car il définit la production territoriale comme une projection du champ de pouvoir sur un espace donné. Bernard Lamizet (2008) définit le territoire en des termes similaires dans un article « Le concept de territoire urbain » : « Le concept de territoire se définit comme le champ dans lequel s’exerce un pouvoir, et, par conséquent, dans lequel s’exerce un droit de cité. Par ailleurs, le concept de territoire définit l’espace dans lequel s’exerce la juridiction d’une institution, ou d’un système institutionnel. Le territoire définit l’espace dans lequels’inscrit l’exercice des pouvoirs d’un acteur politique, ainsi que la visibilité des institutions qui y organisent la sociabilité » (Lamizet, 2008 : 75). Cette conception du territoire comme espace construit par le politique rappelle la notion d’« espace conçu » d’Henri Lefebvre (1974 : 48), qu’il développe dans La production de l’espace. L’apport central de cet ouvrage réside dans l’idée d’une triplicité de l’espace où sont distingués l’espace conçu, l’espace perçu et l’espace vécu. Pour l’auteur, l’espace conçu appartient à la catégorie des représentations de l’espace (Lefebvre, 1974 : 48). Cet espace est en lien avec les rapports de production et avec l’ordre qu’ils induisent. Cet espace correspond à l’espace des aménageurs, des planificateurs, des technocrates, des détenteurs du pouvoir, des savants etc. À côté de ce territoire fabriqué par le politique, un autre mot nous servira à décrire les manières de faire des habitants et des usagers avec les espaces de la pratique : la territorialité. Effectivement, lorsqu’il sera question de la manière dont les individus et lesgroupes vivent et pratiquent le territoire, le territoire entendu comme « espace vécu » au sens d’Henri Lefebvre (Lefebvre, 1974 : 48-49), c’est-à-dire comme espace de représentation, nous utiliserons la notion de territorialité. Par territorialité, il faut entendre l’idée de faire se raconter la « subjectivité du territoire » (Gellereau, 2003 :7). Si l’on s’accorde avec la définition qu’en donne Henri Lefebvre dans La production de l’espace (1974), l’espace vécu est l’espace que tente de s’approprier et de modifier l’imagination des habitants, des usagers, mais aussi des écrivains et des philosophes. En géographie, Armand Frémont a également travaillé sur l’espace vécu. Il définit cette notion comme « l’espace vu des hommes, non seulement dans leurs déplacements qui constituent l’armature de leurs espaces de vie, mais aussi par toutes les valeurs qu’ils attribuent à ces espaces en tant qu’hommes » (Frémont, 2005 : 102). Nous retiendrons de ces deux approches de l’espace vécu, une perspective qui questionne l’espace de la pratique de l’individu dans le sens où se mêlent à la fois des représentations et des fréquentations. On retrouve ici la définition de la pratique telle qu’elle est envisagée par Emmanuel Ethis dans le cadre de l’étude de la « pratique du cinéma » : « Une pratique, c’est donc à la fois une fréquentation et une représentation » (Ethis, 2007 : 11). Pour cet auteur, les représentations et les fréquentations sont bien constitutives des pratiques sociales.

Territorialité spectatorielle : une notion-outil pour approcher la question de la sortie au théâtre

   À travers cette recherche, ce n’est pas la territorialité en général des habitants et des usagers qui nous intéresse mais un type de pratique bien spécifique : la pratique de sortie au théâtre. C’est pour cette raison que nous parlerons de territorialité spectatorielle pour qualifier le type de pratique territoriale dont il sera question dans cette recherche. Cette notion-outil doit nous permettre de rendre compte de la manière dont les spectateurs des institutions théâtrales d’Ouest Provence décrivent et se représentent leurs pratiques de sortie au théâtre, car nous émettons l’idée que ces récits ont quelque chose à nous dire de la relation que les individus entretiennent avec l’espace, notre hypothèse étant que la pratique de sortie au théâtre a une fonction territorialisante. Pour définir cette notion-outil, nous nous appuyons principalement sur les travaux de Claude Raffestin qui tendent à construire une théorie de la territorialité humaine mais aussi sur ceux de Jean Davallon et de son approche communicationnelle des objets patrimoniaux (Davallon, 1999 ; 2006). Pour le premier de ces auteurs, la territorialité humaine « peut être définie comme l’ensemble des relations entretenues par l’homme, en tant qu’il appartient à une société, avec l’extériorité et l’altérité à l’aide de médiateurs et d’instruments. » (Raffestin, 1987 : 5). Réseau de relations, la territorialité est abstraite, car « elle est tissée de relations qu’on appréhende mal et difficilement » (Raffestin, Bresso, 1982 : 187). On se rapproche ici d’une définition de la territorialité comme espace vécu et construit par les relations qui s’y nouent. Au mot territorialité, l’ajout de l’adjectif « spectatorielle » permet, d’une part, de souligner le fait qu’il n’existe pas une, mais plusieurs territorialités et, d’autre part, d’approcher les logiques sociales mises en œuvre par le spectateur avant, pendant et après la représentation de l’œuvre (Ethis, 2001). La territorialité n’est donc pas seulement un espace géographique composé d’un réseau des lieux pratiqués – compris dans leur matérialité. Elle est aussi un processus par lequel l’objet territorial est le support d’une relation entre celui qui le fabrique, le met en valeur, le rend visible, et celui qui le pratique. Dans ce sens, la territorialité telle que nous l’entendons n’est pas très différente de la définition de Marc Augé du lieu anthropologique comme espace des relations sociales, c’est-à-dire d’un rapport au territoire qui médiatise le rapport aux autres (Augé, 1992 ; Agier, 2008). En nous inspirant de la définition de Jean Davallon du patrimoine, on peut affirmer que la territorialité sera appréhendée dans cette recherche comme un fait communicationnel et comme un opérateur de médiation qui produit du lien entre les acteurs sociaux (élus, administratifs et publics).

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE : TERRITOIRES ET COMMUNICATION
Chapitre 1. Territoire(s) dans tous les sens 
1.1. RHÉTORIQUE TERRITORIALE OU TERRITOIRE COMME « PANACÉE UNIVERSELLE »
1.2. GÉNÉALOGIE DU TERRITOIRE DES SCIENCES SOCIALES : PERSPECTIVE HISTORIQUE D’UNE NOTION MIGRANTE
1.3. TERRITOIRE PRODUIT, TERRITOIRE VÉCU
1.4. DE LA SURABONDANCE DE SENS À L’INCERTITUDE DES TERRITOIRES
Chapitre 2. Construction identitaire et intercommunalités
2.1. TERRITOIRES « NOUVEAUX » : LES INTERCOMMUNALITÉS ET LA COMMUNICATION
2.2. VILLES NOUVELLES FRANÇAISES : LABORATOIRE DE L’INTERCOMMUNALITÉ ?
2.3. ENJEU IDENTITAIRE DE LA COMMUNICATION DES EPCI
2.4. CONSTRUCTION IDENTITAIRE, ENTRE LOGIQUE DE LA REPRÉSENTATION ET LOGIQUE DE L’APPARTENANCE
2.5. COMMUNICATION DES EPCI
2.6. DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNICATION TERRITORIALE OU ENTRÉE EN CONCURRENCE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
DEUXIÈME PARTIE : APPROCHE COMMUNICATIONNELLE DU PROCESSUS D’ENCHANTEMENT DU TERRITOIRE D’OUEST PROVENCE
Chapitre 3. Approche ethno-sémiotique du cas Ouest Provence : un regard réflexif sur la méthodologie de la recherche
3.1. OPÉRATION DE CONSTRUCTION DE L’OBJET DE RECHERCHE
3.2. CORPUS : OBJET SÉRIEL ET HEURISTIQUE
3.3. REGARDS MÉTHODOLOGIQUES CROISÉS : APPROCHE ETHNO-SÉMIOTIQUE DU PROCESSUS DE TERRITORIALISATION
3.4. TERRITOIRE D’OUEST PROVENCE : ENQUÊTE DE TERRAIN À ANCRAGE MONOGRAPHIQUE
Chapitre 4. Ouest Provence, un territoire en tension
4.1. LA QUESTION IDENTITAIRE À L’ÉCHELLE DE LA VILLE NOUVELLE DES RIVES DE L’ÉTANG DE BERRE
4.2.CRÉATION DE LA ZONE INDUSTRIALO-PORTUAIRE DE FOS-SUR-MER ET NAISSANCE DE LA VILLE NOUVELLE DES RIVES DE L’ÉTANG DE BERRE
4.3. VILLE NOUVELLE DES RIVES DE L’ÉTANG DE BERRE : UNE VILLE NOUVELLE DISLOQUÉE
4.4. VILLE NOUVELLE DE FOS OU SAN DU NORD OUEST DE L’ÉTANG DE BERRE
Chapitre 5. Ouest Provence ou le territoire enchanté ? Pour une réinvention des formes de légitimation du système de représentation du politique
5.1. REPRÉSENTATION ET SYMBOLISATION DU TERRITOIRE : LA RÉINVENTION DU TERRITOIRE INTERCOMMUNAL
5.2. RÉCIT DE FONDATION : AFFIRMATION IDENTITAIRE DANS L’ESPACE CONCURRENTIEL DES TERRITOIRES
5.3…TRANSFIGURATION DE L’IDENTITÉ TERRITORIALE OU PROCESSUS DE PROVENÇALISATION DE L’IMAGINAIRE DES RIVES DE L’ÉTANG DE BERRE
TROISIÈME PARTIE : LA RÉGIE CULTURELLE SCÈNES ET CINÉS COMME NOUVEAU LIEU DU POLITIQUE ?
Chapitre 6. Régie culturelle Scènes et Cinés, un dispositif socio-symbolique
6.1. INTERCOMMUNALITÉ CULTURELLE EN FRANCE
6.2. INTERCOMMUNALITÉ CULTURELLE OUEST PROVENÇALE : UNE HISTOIRE HÉRITÉE DES VILLES NOUVELLES FRANÇAISES
6.3. DE LA DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES À LA RÉGIE CULTURELLE SCÈNES ET CINÉS OUEST PROVENCE
6.4. LOGOS DE LA RÉGIE : VOULOIR SE REPRÉSENTER, VOULOIR SE FAIRE UN NOM
Chapitre 7. Demandez le programme ! Approche formelle de l’objet « programme de saison » de Scènes et Cinés
7.1. PROGRAMME DE SAISON DE LA RÉGIE CULTURELLE SCÈNES ET CINÉS OUEST PROVENCE
7.2. DESCRIPTION DE LA MATÉRIALITÉ DU PROGRAMME : HÉTÉROGÉNÉITÉ SÉMIOTIQUE ET DISCURSIVE DU STYLE
7.3. LE CATALOGUE DES SPECTACLES
Chapitre 8. Énonciation polyphonique et argumentation : l’ « éditorial de saison » de la régie SCOP
8.1. ÉNONCIATION POLYPHONIQUE DANS LES PROGRAMMES DE LA RÉGIE
8.2. THÉORIES DE L’ÉNONCIATION
8.3. ÉDITORIAL : LIEU D’AFFIRMATION DE L’AUTORITÉ ET DE L’IDENTITÉ TERRITORIALE
8.4..CE QUE NOUS DIT LE TEXTE PREMIER OU POUR UNE APPROCHE LINGUISTIQUE ET TEXTUELLE DE L’ÉDITORIAL DE SAISON
8.5.CÉLÉBRATION DE LA PRÉSENTATION DE LA NOUVELLE SAISON À LA MISE EN SCÈNE HIÉRARCHISÉE DES RAPPORTS
QUATRIÈME PARTIE : APPROCHE ETHNO-SÉMIOTIQUE DES PUBLICS DE LA RÉGIE CULTURELLE
Chapitre 9. Les publics de la régie Scènes et Cinés : de la figure de l’habitant à l’abonné 
9.1. FIGURES DES PUBLICS INSCRITES DANS LES PRODUCTIONS DISCURSIVES DE LA RÉGIE SCOP
9.2. PUBLICS INVENTÉS DE LA RÉGIE : L’HABITANT COMME CATÉGORIE D’ACTION PUBLIQUE LOCALE
9.3. ENQUÊTE ETHNOGRAPHIQUE DES ABONNÉS DE LA RÉGIE CULTURELLE SCÈNES ET CINÉS OUEST PROVENCE
9.4. UNE ENQUÊTE ETHNOGRAPHIQUE AUPRÈS DES ABONNÉS DE SCÈNES ET CINÉS
CONCLUSION GÉNÉRALE

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