TERMINOLOGIE UTILISEE DANS L’ETUDE DU SAUT
DEPOUILLEMENT DES FILMS
Numérisation des films Les enregistrements vidéos étaient numérisés en direct sur les ordinateurs connectés aux caméras. A chaque poste informatique, un opérateur démarrait la numérisation lorsque le cheval arrivait dans le champ de la caméra et l’arrêtait lorsqu’il en sortait. Cette numérisation pouvait également s’effectuer au laboratoire à l’aide d’enregistrements effectués sur cassettes vidéos SONY Hi-8.
Reconstitution 3-D et obtention des courbes. Les positions des marqueurs sur le cheval et les obstacles étaient relevées de façon semiautomatique image par image à l’aide du système E.K.A.S. (Equine Kinematics Analysis System) développé pour l’étude des boiteries du cheval avec des caméras fixes (Pourcelot et al. 1997) et adapté à l’utilisation des caméras rotatives (Pourcelot et al. 2001) .
Cette opération fut réalisée avec la structure de calibration et pour chaque saut de chaque cheval avec les deux caméras. On obtient ainsi des coordonnées bidimensionnelles des marqueurs pour chacune des caméras. La reconstitution 3-D de la trajectoire des marqueurs était effectuée à l’aide de la technique de transformation linéaire directe (DLT) d’Abdel-Aziz et Karara (1971).
Tous les enregistrements étaient synchronisés par la détection d’un repère temporel : la première image où l’ampoule est allumée sur les deux films. Un filtrage à 10 Hertz est réalisé afin de supprimer les signaux dont la fréquence est supérieure et correspondant au bruit de fond.
Le logiciel ANALYSEUR permettait l’élaboration des courbes de décours angulaire en fonction de la position du garrot.
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
Les sujets. L’étude a porté sur un effectif de cinq chevaux Selle Français de la section hippique du Centre d’Etudes Zootechniques de Rambouillet (Tableau 1). Leur niveau au saut d’obstacle est bon, les chevaux sortant en compétition en seconde catégorie nationale.
L’âge moyen est de 9,6 ans ± 2,1 ; la hauteur moyenne des chevaux est de 168,7 cm ± 8,2 cm au garrot ; le poids moyen est de 567 kg ± 54 (Cassiat-Morrisset 2004).
Equipements des chevaux Les chevaux étaient équipés de 19 marqueurs positionnés en regard de repères anatomiques précis sur le côté gauche et la ligne du dessus (Audigié et al. 1999 ; Cassiat-Morrisset 2004 ; Pourcelot et al. 1997) (Fig. 8). Les marqueurs étaient recouverts de scotch réfléchissant (Scotchlite 7610, 25 mm, 3M). Les marqueurs placés sur le dos étaient sphériques (diamètre 38 mm) et fixés sur un support en polystyrène de 1 cm de haut. Les autres marqueurs sur le restant du corps étaient hémisphériques. Les marqueurs positionnés directement sur le poil de l’animal étaient collés à l’aide d’un scotch double-face alors que les marqueurs sur les sabots étaient fixés avec de la colle thermofusible.
Seuls certains marqueurs ont été utilisés dans cette étude (Fig. 9). Il s’agit des cinq marqueurs du dos et des deux marqueurs du sabot qui étaient positionnés ainsi :
1. Sommet du garrot (5ième ou 6ième vertèbre thoracique). 2. 12ième ou 13ième vertèbre thoracique. 3. Jonction thoraco-lombaire (18ième vertèbre thoracique ou 1ière vertèbre lombaire). 4. Sommet du tuber sacrale. 5. Jonction sacrocaudale. 6. Paroi latérale du sabot antérieur gauche en regard de l’articulation interphalangienne proximale.
7. Paroi latérale du sabot postérieur gauche en regard de l’articulation interphalangienne proximale.
Enregistrement des chevaux à l’obstacle. Les manipulations ont été réalisées au CEZ de Rambouillet le 31 Juillet 2000. Avant leur séance, les chevaux ont été échauffés en longe aux trois allures. Ils étaient ensuite accoutumés au couloir d’obstacle et à la vue du dispositif d’enregistrement (caméras et projecteurs) en répétant quelques passages au trot en main puis au galop en liberté. L’échauffement se poursuivait par des passages en liberté sur des barres au sol et sur un petit croisillon.
Les obstacles étaient placés de façon à ce que le dispositif soit situé au centre de la zone d’enregistrement.
Le côté gauche des chevaux était filmé alors qu’ils sautaient en liberté. Les passages étaient répétés successivement jusqu’à l’obtention de 5 sauts sans faute pour chaque cheval. 25
Le pied de galop à l’abord et à la réception n’a été soumis à aucune exigence particulière pour ne pas alourdir le protocole. Il a été supposé qu’il existait peu d’incidence de ce paramètre sur les variables du dos étudiées.
METHODE D’ANALYSE DES DONNEES
Variables étudiées. Les données ont été étudiées dans un plan sagittal. L’ensemble des 5 marqueurs du dos a permis l’étude de 3 angles (Fig. 10) :
– l’angle thoracique,
– l’angle thoraco-lombaire,
– l’angle lombo-sacral.
Par convention avec des études précédentes (Audigié et al. 1999 ; Cassiat-Morrisset 2004), les angles sont calculés dorsalement à la ligne du dessus. Une flexion du dos se traduit par une augmentation de la valeur de l’angle calculé et une extension par une diminution de cette valeur.
Sur chaque passage des chevaux, les valeurs maximales et minimales de ces variables ont été relevées et les amplitudes entre les 2 valeurs extrêmes ont été calculées.
Détermination des différentes phases du saut. Aucune donnée n’étant accessible sur les membres du côté droit des chevaux, la délimitation complète des foulées par repérage des levers et des posers des membres est rendue difficile. Toutefois, s’agissant du saut de puce, la phase intermédiaire entre les obstacles est réduite et les levers ou posers des postérieurs sont symétriques permettant ainsi d’utiliser les marqueurs des membres non directeurs lors de passages au galop à droite afin de délimiter les phases du saut.
Afin de faciliter l’étude comparative menée dans notre étude, la réalisation du saut de puce a été envisagée comme l’accomplissement de deux sauts successifs nommés saut 1 et saut 2 avec leur enchaînement propre de l’appel à la réception.
Analyse des données. Dans un premier temps, l’analyse des sauts a été effectuée : les valeurs maximales et minimales des angles dorsaux ont été objectivées et ont permis le calcul des amplitudes de flexion et d’extension de ces angles décrites sur la période allant de la fin de la foulée d’abord à sa réception pour le saut 1 et de l’appel au début de la foulée de reprise pour le saut 2.Les moyennes, écart-types, variabilité intra-individuelle (IAV) et inter-individuelle (IEV) des amplitudes des variables du dos ont été calculés sur l’ensemble des chevaux et ces données ont été comparées à celles relevées lors du passage de ces mêmes chevaux sur un obstacle d’un mètre et un mètre cinquante à l’aide d’un test de Student pairé (p<0,05).
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Table des matières
I. INTRODUCTION ET OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1 POSITION DU PROBLEME
I.2 OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.3 TERMINOLOGIE UTILISEE DANS L’ETUDE DU SAUT
I.3.1 Définition générale des allures
I.3.2 Le galop
I.3.3 Les obstacles
I.3.4 Le saut
I.3.5 Phase intermédiaire entre deux obstacles
II. MATERIEL ET METHODE
II.1 DISPOSITIF EXPERIMENTAL
II.1.1 Dispositif d’enregistrement
II.1.2 Système vidéo
II.1.3 Structure de calibration
II.1.4 Procédé d’acquisition
II.2 DEPOUILLEMENT DES FILMS
II.2.1 Numérisation des films
II.2.2 Reconstitution 3-D et obtention des courbes
II.3 PROTOCOLE EXPERIMENTAL
II.3.1 Les sujets
II.3.2 Equipements des chevaux
II.3.3 Enregistrement des chevaux à l’obstacle
II.4 METHODE D’ANALYSE DES DONNEES
II.4.1 Variables étudiée
II.4.2 Détermination des différentes phases du saut
II.4.3 Analyse des données
III. ETUDE DES AMPLITUDES DE FLEXION ET D’EXTENSION DU DOS DU CHEVAL LORS D’UN SAUT DE PUCE
III.1 DESCRIPTION QUALITATIVE DES MOUVEMENTS DE FLEXION-EXTENSION DU DOS
III.1.1 Appel du premier obstacle
III.1.2 Saut du premier obstacle
III.1.3 Réception du premier obstacle – Appel du second obstacle
III.1.4 Saut du second obstacle
III.1.5 Réception du second obstacle
III.1.6 Foulée de reprise
III.2 DESCRIPTION QUANTITATIVE ET VARIABILITE DES MOUVEMENTS DE FLEXION-EXTENSION DU DOS
III.2.1 Description quantitative
III.2.2 Variabilité
III.3 COMPARAISON AVEC LE SAUT D’UN OBSATCLE SIMPLE
III.3.1 Saut d’un vertical d’un mètre
III.3.2 Saut d’un vertical d’un mètre cinquante
IV. DISCUSSION
IV.1 EVALUATION DES ERREURS LIEES A LA METHODE
IV.1.1 Le volume d’étude calibré
IV.1.2 Précision et résolution
IV.1.3 Fréquence d’acquisition
IV.1.4 Erreurs liées au traitement informatique
IV.1.5 Les marqueurs cutanés
IV.2 EVALUATION ET JUSTFICATION DES CONDITIONS DE SAUT
IV.2.1 Le saut en liberté
IV.2.2 La ligne d’obstacle
IV.2.3 Validité des sauts
IV.2.4 Représentativité des échantillons
IV.3 LES MOUVEMENTS DU DOS LORS DU SAUT DE PUCE
IV.3.1 Le saut en général
IV.3.2 Particularités de la phase intermédiaire du saut de puce
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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