TELEDETECTION ET SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

La possession foncière

              Les droits aux avantages agricoles fournis par la région sont individuellement tenus par les ménages ou les groupes des ménages étroitement alignés. L’étendue du terrain attribué aux résidents de chaque village a été déterminée par l’Etat ; et seul le gouvernement peut agrandir les limites de la base domaniale d’un village. Les autorités villageoises donnent la permission aux ménages de cultiver une parcelle particulière de terre. Dans certain cas, il est nécessaire pour les ménages de recevoir l’autorisation de la Direction des Eaux et Forêts (DEF). Les propriétés foncières locales peuvent être mais, sont rarement enregistrées au service des Domaines. Les terrains éloignés des Services des domaines sont gérés par des organisations non gouvernementales ou des Associations des villageois riverains. Bien que l’enregistrement des terrains au service des domaines représente le seul moyen d’obtenir une sécurité légale à long terme de possession foncière, environ 30% des terrains dans la région sont enregistrés au bureau du Firaisana. Ces avoirs fonciers sont d’habitude de terres capitalisées de grande valeur, telles que les terrains irrigués ou utilisés pour la culture de café. Malgré l’enregistrement qui assure une certaine sécurité, il ne protège pas le terrain contre l’appropriation de l’Etat. Les avoirs fonciers non enregistrés sous l’un ou l’autre des deux systèmes sont préservés par les droits traditionnels ; généralement acceptés et garantis par la communauté. Les ancêtres donnent le terrain à leurs descendants, et un ménage n’est même pas obligé de résider dans la communauté pour soutenir ses droits d’usages.

L’étude d’impact environnemental

                Un impact sur l’environnement d’un projet peut se définir comme l’effet sur une période de temps donné et dans un espace défini d’une activité humaine sur une composante de l’environnement biophysique et humaine, en comparaison de la situation en absence du projet (ONE, 2000). L’article 11 du décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE) stipule que l’étude d’impact devra au moins comprendre :
• Un document certifiant la situation juridique du lieu d’implantation du projet,
• Une description du projet d’investissement,
• Une analyse prospective des effets possibles d’une intervention projetée sur le système précédemment décrit,
• Un résumé non technique (rédigé en Malagasy et en français),
• Un plan de gestion environnemental du projet (PGEP).
Concernant les activités faisant l’objet d’étude d’impact environnemental, nous ne citerons que celles ayant des relations avec les ressources naturelles renouvelables ; à savoir :
• Toute exploitation forestière de plus de 500 ha,
• Toute introduction de nouvelles espèces, animales ou végétales ou encore d’organismes génétiquement modifiés sur le territoire national,
• Toute collecte et\ou chasse et vente d’espèces n’ayant jamais fait l’objet de commercialisation par le passé,
• Tout projet de création de parcs et réserves, terrestres ou marins, d’envergure nationale et régionale,
• Toute introduction d’espèces présentes à Madagascar mais non préalablement présentes dans la zone d’introduction.

L’éducation et l’alphabétisation

                 Le taux de scolarisation moyenne des enfants est de 35% (RAZAFIMAMONJY D.,1987). Il y a des analphabètes. Cette situation démontre un niveau d’instruction faible en général entraînant des comportements humains défavorables et non réceptifs aux techniques nouvelles instruites. Et ceux qui sont instruits ayant des niveaux moyens ne veulent pas revenir à la terre.

Les plans de gestion

Contexte : Chaque aire protégée doit être dotée d’un plan de gestion, comprenant à la fois un plan de zonage et son règlement intérieur. Le plan de gestion constitue la base des actions du gestionnaire opérationnel. Il est élaboré en collaboration avec toutes les parties concernées et fait l’objet de la publicité la plus large possible. Après avoir décrit le contexte biologique, écologique, démographique, culturel et socio-économique dans lequel se trouve l’aire protégée, le plan doit définir les objectifs visés d’une manière exhaustive et spécifier précisément :
 Le type et le degré de mesure prévus pour assurer la protection et la valorisation des ressources naturelles et culturelles du site,
 Le type, la nature et éventuellement, l’emplacement des services et des activités mis en œuvre.
Alors pour accomplir sa mission, le Parc national Ranomafana- ANGAP a fait recours à plusieurs plans, dont le Plan de Gestion de la Conservation (PGC), le Plan de Gestion de Développement (PGD), enfin le Plan de Gestion d’Education Environnemental (PGEE ).
Le plan de gestion de conservation
a-Objectif : C’est un outil permettant de faire connaître les stratégies pour lutter contre les pressions afin de diminuer les menaces qui pèsent sur la biodiversité du parc.
b-Processus d’élaboration du plan de la conservation : Les méthodes utilisées dans l’élaboration du document sont : Mener des ateliers et des séances de travail. L’outil utilisé dans l’élaboration du document est les personnes ressources à tous les niveaux.
Siège :
 Directeur Général Adjoint des réseaux des AiresProtégées,
 Directeur d’Appui technique et scientifique,
 Assistant technique.
DIR-F :
 Directeur inter- régional de Fianarantsoa,
 Chef de service d’appui technique et responsable du système d’information des AP.
SITE :
 Directeur du parc Ranomafana,
 Chefs de volet et secteurs,
 Agents de Conservation et d’Education,
 Consultation : Universités, (Antananarivo, Fianarantsoa), Organismes, Chercheurs, Institutions (ICTE, PAGE, PACT, WWF).
c-Contenu : En général, le contenu du plan de gestion de conservation vise :
1 -la connaissances de base ; permettant d’identifier les éléments clés et les éléments les plus important de l’AP.
2 -les cibles de conservation : espèce, habitat, fonctions écologiques.
3 -les analyses des menaces : impacts et pressions de cible de conservation.
4 – synthèses, zonage et évaluation
5 – stratégies de gestion de la conservation et plan d’actions.
6 -suivi évaluations.
Le plan de gestion de développement
a-Contexte : L’Aire Protégée est constituée par une forêt dense humide sempervirente contenant une biodiversité exceptionnelle, de degré d’endémisme élevé (environ 87 %), mais menacée par les pressions anthropiques. Grâce à ses attraits naturels et à une relative accessibilité, le Parc National Ranomafana est ouvert au tourisme et génère des fonds qui permettent de contribuer de manière non négligeable au financement de l’action de développement de sa zone périphérique par le biais de micro-projets de développement appropriés.
b-Objectif : Il est évident que les projets définis dans ce présent plan de gestion sont intégrés dans les Plans Communaux de Développement (PCD) des communes relevant de la zone périphérique. Le Parc National Ranomafana s’est efforcé de considérer les actions de développement en cohérence (par exemple les activités de production socio-économique, de gestion de Ressources Naturelles), ou en complémentarité (activités liées au développement de l’écotourisme), avec les priorités de chaque commune.

Infrastructure socio-économique

Impact positif : Le financement alloué à l’activité alternative aux pressions apporte davantage des impacts positifs, notamment sur le plan social. Des systèmes organisationnels vont apparaître au niveau de la société paysanne. Des étroites colla borations entre les différents membres sont vivement souhaitées pour la gestion des biens de la commune.D’autres avantages ont été apportés par l’appro riz dans les greniers, à savoir :
• Faciliter l’aide alimentaire à chaque membre pendant la période de soudure,
• Le barrage permet aux paysans d’agrandir leur surface riziculture : cas de Sakavolocommune Ambalakindresy et Andavatava-Morafeno.
Impact négatif :
 L’absence de personnes qualifiées dans la gestion du projet entraîne parfois une désorganisation au sein de la communauté.
 Certain membres ne respectent pas bien les règles d’usage adoptées au moment de la création de la commune.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre 1 : MONOGRAPHIE DE ZONE D’ETUDE
1-1-Géographie physique
1-1-1-Topographie
1-1-2-Pédologie
1-1-3-Géologie
1-1-4-Climat
1-1-5-Couverture végétale
1-2-Les droit foncier coutumier du terroir
1-2-1-La possession foncière
1-2-2-Les problèmes relatifs
Chapitre 2 : L’ENVIRONNEMENT
2-1-Notion sur l’environnement
2-2-Les aires protégées Malagasy
2-3-Présentation l’état du Parc National Ranomafana
2-3-1-Division parcellaire
2-3-2-La formation végétale
2-3-3-Inventaire de la biodiversité
2-4-L’étude d’impact environnemental
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE
Chapitre 3 : Analyse de l’évolution des couvertures forestières du PNR
3-1-Les outils d’analyse
3-1-1-La télédétection
A- Généralité
B- Effet environnemental
C- Notion d’acquisition des données
D- Traitement d’image numérique
3-1-2-LeSystème d’Information Géographique (SIG)
3-2-Méthodologie
3-2-1-Démarche d’étude
3-2-2-Processus de traitement numérique d’image
3-2-3-Creation du Système d’Information Géographique
3-2-3-1-L’analyse diachronique
Méthode
A- Les données disponibles
B- Traitement préliminaire
C- Présentation de résultat
3-3-Analyse du résultat :Relation de cause et effet
3-4-Critique de la méthodologie
3-5-Suggestion
3-6-Avantages de l’étude
Chapitre 4 : Problème socio-économique, culturel de la zone étudiée et ses zones périphérique
4-1- La zone périphérique
4-2- Les éventuels problèmes
4-2-1-Problème spatial
4-2-2-Problème social
4-2-3-Problème culturel
4-2-4-Problème économique
4-3- Les différentes causes de pressions et leurs acteurs
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE
Chapitre 5 : Intervention des service d’appuies
5-1-Les plans des gestions
5-1-1-Le plan de gestion de conservation
5-1-2-Le plan de gestion de développement
5-2-Résultat attendu après l’achèvement du plan de gestion
5-3-Repartition pour chaque commune, des activités alternatives aux pressions sur le PNR
Chapitre 6 : Impact des activités alternatives sur la forêt du PNR et recommandation relatives
6-1-Impact socio-économique
6-2-Impact écologique
6-3-Mesure d’atténuation face aux impacts négatifs
6-3-Recommandations
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
RESUMEE

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