Technologique appliquée à une filière professionnalisante en communication

Le système de l’Enseignement Supérieur malgache est relativement vaste si l’on tient compte de ses composants : six universités, deux instituts non universitaires, un organisme public d’enseignement à distance et une trentaine d’écoles ou d’instituts privés appliquant la formation universitaire [1].Le modèle classique d’enseignement de longue durée constitue les bases de la plupart des programmes à l’Université et comprend trois cycles à durées variables. La structure du programme universitaire malgache est l’une des causes de la faible efficacité interne, avec de forts taux d’échecs, d’abandons et de redoublements. Une étude effectuée à partir de l’analyse des données du Ministère de l’Education Nationale montre que l’Enseignement Supérieur a produit environ 4200 diplômés en 2006, dont 2351 ont obtenu une Licence et 1000 une Maîtrise. Seuls 380 diplômés ont atteint un niveau plus élevé dans le système universitaire [1].Parallèlement à cela, certains des éléments suivants pourraient faire partie des causes et avoir des impacts sur l’efficacité externe :

– Les carences en matière d’infrastructure : vétusté des laboratoires, insuffisance des salles et des bibliothèques ;
– Insuffisance du nombre des enseignants ;
– Insuffisance, voire inexistence d’ordinateurs affectés aux enseignants au niveau des Facultés ou Ecoles, sans compter l’absence de connexion. Aussi, cette faiblesse de l’efficacité interne serait-elle les conséquences
– du désintérêt des étudiants pour la recherche dû à la paresse intellectuelle, ou
– de la longue durée de la formation, ou encore
– de l’inadaptation de la formation aux attentes des étudiants, ou,
– de la faiblesse des investigations menées par des enseignants en vue de l’amélioration et la mise à jour des cours.

Ainsi, il ne faut pas s’étonner si la situation de Madagascar est très basse par rapport aux indices internationaux de compétitivité et de connaissance , et ce, malgré l’ouverture de filières professionnalisantes, censées apporter une nouvelle dimension à l’Enseignement Supérieur.

Pour l’Université d’Antananarivo, l’ouverture des filières professionnalisantes a commencé en 1994. Cette ouverture montre à la fois que l’Université d’Antananarivo intègre dans son développement le monde professionnel, et que ces filières offrent aux bacheliers une palette de formations articulées au marché du travail. Parmi ces filières professionnalisantes, celles qui enseignent la communication : six filières se trouvent dans deux départements de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines ou FLSH et une à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ou ESPA : la filière « Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication » ou STICOM. Le point commun entre elles, c’est qu’elles s’occupent toutes de la communication. La différence se trouve au niveau des disciplines dispensées, des objectifs, de débouchés, et également des matières. Ces quelques points entraînent des divergences ayant comme base la façon d’appréhender le concept de la « communication » elle-même.

PRESENTATION DE STICOM

La filière STICOM est une des premières filières professionnalisantes mises en place à l’Université d’Antananarivo. C’est la seule filière qui y dispense une formation en « Sciences de l’Information et de la Communication » ou SIC et rattachée à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ou ESPA. La figure cidessous présente son organe de rattachement selon un Arrêté promulgué par la Présidence de l’Université d’Antananarivo .

STICOM : une organisation 

STICOM constitue ce que l’on appelle en SIC [24] « une organisation », c’est-à-dire un groupement humain, structuré et hiérarchisé, oeuvrant pour le ou les mêmes objectifs. En effet, c’est « une entreprise collective impliquant un groupement humain ayant des objectifs explicites, fonctionnant selon un agencement spécifique et ayant des échanges de différentes natures avec ses différents environnements». Par ailleurs, STICOM appartient à la catégorie des « institutions », c’est-à-dire des organisations à but non lucratif, et se distingue ainsi des entreprises, organisations qui produisent des biens et/ou des services, en vue de faire du profit. Cette filière construit son identité et son image par le biais de deux aspects distincts mais étroitement imbriqués : sa structure et sa mission.

STICOM a une certaine envergure en tant qu’organisme universitaire car elle possède deux satellites, une situation qui permettrait d’envisager son accession au rang de Département puisqu’elle ne relève, jusqu’ici, d’aucun Département. Une structure ne peut se suffire à elle-même pour fonctionner. Ainsi, les ressources humaines de cette filière se subdivisent en trois catégories : Les enseignants qui sont des spécialistes en SIC et en Technologies de l’Information et de la Communication ou TIC, des universitaires des autres spécialités et des intervenants professionnels ; le Personnel Administratif et Technique ou PAT ; Les étudiants qui sont limités en nombre en fonction de la capacité d’accueil.

La mission de STICOM se conforme à celle de l’Université comprenant deux formes indissociables : la formation et la recherche. Cette dernière peut être individuelle ou collective. Ses résultats sont diffusés avant tout à travers la formation dispensée aux étudiants mais aussi par des publications, des communications dans des rencontres nationales ou internationales, des conférences. Quant à la formation, il s’agit de transmettre des connaissances dans un domaine académique bien défini et reconnu : les SIC. La formation dispensée combine donc une formation académique (théorique et scientifique) et une préparation à l’insertion professionnelle dans les différents secteurs des métiers de la Communication.

FORMATION EN STICOM

Selon son programme de formation , la catégorisation de la formation en trois volets distincts (Volet théorique et scientifique, volet technique et méthodolologique, volet pratique) singularise cette filière. Chaque volet renferme des modules dont le nombre varie selon le niveau d’études.

Les volumes horaires par année d’étude sont annuels et par étudiant. Ils renferment à la fois les volumes horaires d’ ET et ceux de TD . Etant une année charnière entre deux autres années d’études, la 2ème année a un volume horaire consistant. Elle renforce les acquis de la 1ère année.

DEMARCHE METHODOLOGIQUE

La démarche adoptée est celle de la veille technologique car notons qu’il y a plusieurs types de veille et ses termes de qualification dépendent de l’objet sur lequel porte son activité. Le paramètre commun entre eux est le terme de « veille». Rolande Bourcier-Desjardins [7] mentionne que la veille apparaît comme une technique à double titre. D’abord, dans le sens où elle s’incarne dans des outils (type banque de données, rapports, abonnements à des revues, etc). Ensuite, dans la mesure où la veille est, elle-même, considérée comme un outil à maîtriser pour assurer d’autres fonctions : de stratégie, de développement, de partenariat, de marketing, ou de recherche, entre autres exemples. Elle est aussi une attitude car elle marque davantage un changement dans le fonctionnement. L’ouverture, l’échange, la curiosité, l’extraversion deviennent des mots d’ordre. En ce sens, la veille s’accompagne d’une responsabilisation de l’ensemble du personnel qui est invité à participer la surveillance de l’environnement. Elle est également une fonction puisqu’elle appartient au système fonctionnel dont les activités principales sont les conseils, les suggestions, l’intervention pour guider la planification des objectifs, l’accomplissement des activités de service.

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Table des matières

INTRODUCTION
METHODOLOGIE
I – PRESENTATION DE STICOM
I.1. STICOM : une organisation
I.2.Formation en STICOM
II –DEMARCHE METHODOLOGIQUE
II.1. La Veille technologique
II.1.1. Définitions
II.1.2. Rôles de la VT
II.1.3. Démarche de la méthode
II.2. L’approche compréhensive en SIC
II.2.1. Systémisme – Constructivisme
a) Le Systémisme
b) Le Constructivisme
II.2.2. Démarche de l’approche
II.3. Les étapes de l’expérience
II.3.1 La surveillance de l’environnement
a) La recherche
b) La collecte
II.3.2. L’exploitation des informations
a) Le traitement
b) L’analyse et la validation des informations
c) L’utilisation des informations
d) Limite de la démarche
II.4. Démarche de vérification de l’hypothèse
II.4.1. L’analyse SWOT
a) Définition
b) Description
c) Etapes de montage
c.1. L’objectif
c.2. Les analyses
c.2.1.Diagnostic interne
c.2.2.Diagnostic externe
c.3. Mise en relation des facteurs
RESULTATS ET DISCUSSION
I – DIAGNOSTICS
I.1. Diagnostic interne
I.1.1. Les forces
I.1.2. Les faiblesses
I.1.3. Mode d’évaluation
a) Les FCS
a.1. Recherche et Développement
a.2. Logistique
b)L’analyse multicritère
I.2. Diagnostic externe
I.2.1. Les opportunités
I.2.2. Les menaces
II- RELATION ENTRE LES FACTEURS
III-PRESENTATION D’UN CAS
III.1. Traitement du modèle transmissionnel en SIC
III.1.1. Construction du système de concepts
III.1.2. Construction webographique
III.1.3. Construction de sous-système de concepts
III.2. Traitement du modèle processuel en SIC
III.2.1. Construction du système de concepts
III.2.2. Construction webographique
III.2.3. Construction de sous-système de concepts
III.3. Traitement du modèle orchestral en SIC
III.3.1. Difficulté dans la mise en place du système de concepts
III.3.2. Travail webographique
III.3.3. Construction de sous-système de concepts
IV-DISCUSSION
IV.1. La nécessité d’application de la VT dans le perfectionnement de la formation
IV.2. L’évaluation de la filière STICOM
IV.3. La modélisation de programme de formation
IV.3.1. Structuration verticale : les différents volets de formation
IV.3.2. Structuration horizontale : les niveaux d’études
IV.3.3. Eléments d’une modélisation
IV.3.4. Construction d’un cas idéal-type de formation
a) Modèle en lecture verticale
b) Modèle en lecture horizontale
IV.4. Avantages de la modélisation de la formation en communication
CONCLUSION GENERALE

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