Problématique de la résilience paysanne en relation avec le changement climatique
Les changements et les variabilités climatiques ne sont certes pas des phénomènes nouveaux, mais ils ont pris une ampleur particulièrement importante au cours des dernières décennies. Tous les continents sont affectés par ce phénomène, mais à des degrés divers. En Afrique, la forte dépendance de la majorité de la population, des activités agricoles et pastorales tributaires de la pluviométrie donc du climat, justifie toute l’attention que les pouvoirs publics nationaux et la communauté internationale portent sur l’urgence à mettre en place des programmes pour réduire la vulnérabilité des populations pauvres, en particulier celles vivant en milieu rural (Sall et al., 2011). Selon le GWP/AO (2010) le changement climatique est une réalité depuis les années 1970 et ses effets sont visibles sur les ressources naturelles dans les pays en développement en général et les pays sahéliens en particulier. D’après le 4ème rapport IPCC, 2007, les scénarii futurs du changement climatique pour l’Afrique de l’Ouest indiquent que la variabilité climatique actuellement vécue risque d’augmenter et de s’intensifier. Les impacts du changement climatique sur la sécurité alimentaire constituent une question épineuse, notamment dans les pays du sahel à condition climatique marginale et volatile (SOMDA et al., 2014). Pour faire face à ces effets néfastes, une nouvelle forme d’exploitation des ressources est née de la stratégie des agriculteurs et des pasteurs qui est l’agro-pastoralisme,c’est-à-dire l’association de l’agriculture et de l’élevage au sein d’une même exploitation (Perret et Jost, 2008). Ainsi, selon Yapi-gnaore et al., (2014), depuis quelques décennies, l’agriculture africaine, et plus particulièrement les systèmes agropastoraux, subissent des chocs récurrents de plus en plus forts et divers sous l’effet de changements globaux majeurs. La capacité de l’agriculture à s’adapter à ces changements est questionnée, d’où l’attirance de résilience par les institutions de recherche et de développement agricoles.
Les savoirs locaux en matière de technologie
L’un des constats essentiel qui ressort de l’analyse des politiques actuelle et des opérations de développement dans toute l’Afrique est le fait que les savoirs locaux constituent le facteur le plus important de développement de la production agricole et une amélioration de la gestion des ressources naturelles. Plusieurs études ont été menées sur l’importance des savoirs locaux dans le développement de la production agricole notamment celle de l’agriculture. Cette importance du savoir local dans le développement de l’agriculture concerne tout le processus de production de transformation et même d’échange (Kéita et Samaké, 2007). En effet, selon ces auteurs, les savoirs locaux sont comme des corpus de connaissances localisées, contextualisées, hétérogènes qui concernent la gestion de l’écosystème, les divers systèmes de production, les rapports socio-politiques et économiques; qui se transmettent de bouche à oreille et par la pratique. Pour ces mêmes auteurs, ces connaissances ont un caractère évolutif favorisé par les changements endogènes et exogènes de même, les paysans disposent et adoptent des techniques adaptées aux différents types de sols. Les paysans détiennent des connaissances ésotériques sur la production et à la conservation des semences, les types de sols, l’aménagement de ces sols, les techniques de production de la fumure organique, les techniques de lutte antiérosive et les races animales, leur capacité d’adaptation et de reproduction (Kéita et Samaké, 2007). Le rapport des contributions canadiennes au projet ACDI-CILSS (2007) parle de savoir traditionnel qui représente la somme de connaissances (savoir et manière), pratique et représentation maintenues et développées par des personnes détenant une histoire d’interaction vers l’environnement naturel. Selon ce rapport un savoir est dit traditionnel lorsqu’il est local, tacite, transmis oralement, basé sur l’expérience plutôt que sur la théorie, acquise grâce à la répétition et changeant constamment. Face aux impacts négatifs de la variabilité du climat, les nouvelles techniques d’aménagement agricoles sont les principales stratégies utilisées par les agriculteurs. A cela s’ajoute des techniques qui ne sont pas données à travers une formation de projet mais connues et pratiquées depuis longtemps chez les agriculteurs. Il s’agit du paillage, du parcage, de l’enherbement et de la jachère (Rapport des contributions canadiennes au projet ACDI-CILSS 2007). D’après Nacoulima (SD), les sociétés rurales disposaient d’une nomenclature détaillée des plantes, possédaient des moyens de diagnostiquer et traiter les maladies humaines et animales. Elles avaient adopté des techniques adaptées aux différents types de sols. Elles savaient récupérer, agencer, recycler, inventer du neuf avec l’ancien à partir des matériaux usagés. Cette somme de connaissance constitue un réservoir de ressource culturelle et technique dans chaque société. En faisant allusion aux connaissances accumulées par les savoirs paysans dans les différentes contrées du monde, on parle aujourd’hui de savoirs localisés, de savoirs indigènes ou encore de savoirs autochtones. Selon cet auteur, Olivier de Sardan usera du terme de savoir populaire technique afin de mettre en relief le fait qu’ils constituent des stocks de connaissances pragmatiques, opérationnelles pour les producteurs ruraux.
La théorie de la diffusion
Selon la théorie de l’adoption, il existe plusieurs facteurs non tangibles qui influencent la décision des producteurs à adopter ou non une technologie d’amélioration de la productivité agropastorale. Il apparaît donc judicieux de prendre en compte ces facteurs pour assurer une meilleure efficacité de ces technologies. L’un des modèles dont l’utilisation est largement répandue dans le domaine de l’adoption des technologies est celui de la diffusion des innovations de Rogers (1983) qui est considéré comme étant un modèle descriptif. D’après les théories relatives à l’innovation, une innovation se diffuse dans la société en suivant un processus qui touche différentes catégories de consommateurs, des plus enthousiastes jusqu’aux plus réticents face à la technologie. Rogers explique que l’individu qui est soumis à une innovation entre dans un processus comportant cinq (05) étapes : la connaissance (knowledge), la persuasion (persuasion), la décision (décision), l’utilisation (implementation) et la confirmation (confirmation). Conçu afin d’expliquer les phénomènes de l’adoption et de la diffusion d’innovations diverses, ce modèle suppose que des éléments reliés à la perception des attributs de l’innovation, au type de décision, au canal de communication, au système social et à l’agent de changement vont agir sur la rapidité avec laquelle une innovation est adoptée par la population. La diffusion est définie selon Rogers comme étant : « le processus par lequel on propage un message qui renvoie à une innovation en ayant recours à certains canaux durant une certaine période de temps au sein d’un groupe sociale donné » (Rogers, 1983). Le processus de diffusion comprend quatre (04) éléments constitutifs : L’innovation : toutes idées, pratiques ou objets perçus comme nouveaux par un individu ou un groupe susceptible de les adopter. La rapidité avec laquelle une nouveauté est adoptée est très variable. Elle comprend cinq (05) caractéristiques qui sont : les avantages relatifs, la compatibilité, la complexité, la facilité de mise à l’essai et la perceptibilité ; Les canaux de communication : ce sont des moyens de communication utilisés et comprennent le choix du canal de communication (orale ou écrite) et le type de communication (communication interpersonnelle en face à face, communication à distance par l’intermédiaire de mass medias en général) ; Le temps : la dimension temporelle est un élément crucial du processus diffusionimplantation d’une innovation. Trois (03) aspects de la dimension temporelle existent. Le premier c’est le temps nécessaire à l’individu pour passer de la première connaissance qu’il acquiert au sujet d’une innovation à son adoption ou à son rejet ; le second est lié à la capacité d’innover de l’individu et le troisième c’est le temps nécessaire au membre d’une communauté donnée compte tenu de leur nombre pour adopter l’innovation ; Le système social : c’est l’ensemble d’unités fonctionnelles différenciées. Il agit comme un ensemble de frontières à l’intérieure desquelles l’innovation doit être diffusée. Ce que André Leroi-Gourhan appelle le milieu intérieur. En effet pour cet auteur la diffusion d’une technologie est implicitement contenue dans le jeu de deux (02) milieux (Leroi-Gourhan, 1973): le milieu extérieur et le milieu intérieur du groupe humain. Pour lui, les valeurs de milieu extérieur et de milieu intérieur sont claires. Le milieu extérieur est ce qui matériellement entoure l’homme : milieu géologique, climatique, animal et végétal. Il faut, avec des modalités que nous dégagerons, étendre la définition aux témoins matériels et aux idées qui peuvent provenir d’autres groupes humains. Quant au milieu intérieur, il ne saisit non pas de ce qui est propre à l’homme nu et naissant, mais à chaque moment, du temps dans une masse humaine circonscrite (le plus souvent incomplètement), ce qui constitue le capital intellectuel de cette masse, c’est-à-dire un bain extrêmement complexe de traditions mentales. Pour lui, il serait vain de chercher une mentalité primitive des techniques, un état de simplicité qui porterait automatiquement l’homme vers la solution simple. Le milieu intérieur apparait comme essentiellement vivant, instable comme celui d’une cellule animale dont le contenu est en perpétuel remaniement et dont l’analyse révèle en proportions indéfiniment variables des produits usés, des réserves, des secrétions internes, des hormones issues d’autres cellules du même organisme, des vitamines d’origine extrême (Leroi-Gourhan, 1973).
Perception des producteurs sur les technologies
A travers cette étude, nous avons voulu d’abord connaître la perception des producteurs sur les techniques d’amélioration de la productivité dans les systèmes agropastoraux. Comme le dit Gbtebouo (2009), cité par Ouédraogo (2010), la perception est l’activité par laquelle un sujet fait l’expérience d’objets ou de propriétés présents dans son environnement. De ce fait, la perception des agropasteurs sur les technologies d’amélioration de la productivité est fonction de la pertinence des technologies pour les objectifs, mais également des connaissances et de l’expérience qu’ils ont eue dans l’exercice de leurs activités. Dans l’ensemble des villages enquêtés, les populations sont conscientes de la pertinence des technologies pour l’atteinte de leurs objectifs de production, le niveau de connaissance est relativement bon et ils ont une assez longue expérience (au moins 10 ans) avec les technologies et leur environnement de production. Dans la région du Nord, les terres sont sous l’effet continu des dégradations. La seule alternative pour les producteurs afin d’espérer une récolte en fin de campagne est l’application de ces techniques. La faible proportion des producteurs enquêtés qui a émis des doutes sur la pertinence des technologies analysées pourrait s’expliquer par une faible maitrise dans l’application desdites technologies. En effet, les résultats ont montré que la principale source d’information sur la technologie était au sein des communautés. Du fait de la faible présence des services de vulgarisation et de la recherche dans la zone, il n’est pas exclu que l’information sur les technologies véhiculée entre les membres des communautés n’a pas été complète sur la manière de les mettre en œuvre. Par exemple, pour le zaï, certains producteurs ne disposent pas de matière organique. Par conséquent les productions tirées d’une telle pratique incomplète ne sauraient atteindre l’objectif de production, faisant de ce zaï (zaï en pratique incomplète) une technologie peu pertinente. Les mêmes situations ont été notées pour les cordons pierreux où le manque de moellons a été souligné; pour la fumure organique, où le producteur dispose d’un nombre insuffisant des animaux ; pour les variétés améliorées, où le producteur n’aurait pas appliqué de traitement phytosanitaire, ni d’engrais minéral à cause de la chereté de ces intrants et de l’absence d’encadrement. La perception des agropasteurs sur les technologies d’amélioration ne se limite donc pas au niveau d’atteinte des objectifs, d’autres paramètres comme l’augmentation de la productivité (par unité de surface ou de bétail et par unité d’actif) fait partie de leur champ de perception. Pour les producteurs, les technologies analysées contribuent à l’augmentation de la productivité aussi bien par unité de production (unité de surface ou du bétail) que celle du travail. Ces résultats corroborent également avec ceux de la recherche (INERA 2004, CILSS 2012) qui perçoivent que les technologies sont bonnes et améliorent la productivité. En effet, Lenhardt et al., (2014), ont fait mention de cette augmentation de la productivité due aux technologies et ils affirment qu’au Burkina Faso, une réhabilitation des surfaces due aux technologies a permis d’augmenter la production de 80 000 tonnes en cultures vivrières chaque année et cette augmentation peut aller de 30 % à 35 %, en particulier si ces techniques sont combinées par exemple avec les cordons pierreux associés à des zaï et à l’utilisation de fumure. Plusieurs auteurs tel Roose et al., (1995) qui ont travaillé sur le zaï, Bikienga (2002) sur l’engrais minéral, INERA (2004), Belemviré et al., (2008) sur les technique CES (Conservation des Eaux et des Sols), CILSS (2012) sur les bonnes pratiques agro-sylvopastorales, ont montrés que les technologies améliorent la productivité. Pour M. SANKARA, agent à la Direction provinciale de l’agriculture du Yatenga : « les producteurs n’adoptent que par les résultats. Les technologies ont fait leurs preuves et sont bien perçues et d’ailleurs, la paternité de la plupart de ces technologies (le zaï par exemple) est paysanne » (SANKARA Ousmane, 36 ans, chef de Service provincial des études et des statistiques sectorielles à la DPAAH Yatenga SPESS, propos recueilli le 04/04/2017). Pour les producteurs, « ce sont ces technologies qui nous maintiennent, sans elles nous ne récolteront rien et celui qui n’applique pas au moins une ne fera qu’accompagner les gens aux champs puisqu’il n’aura rien comme récolte » (commentaires de OUEDRAOGO Hamidou, 47 ans, producteur enquêtés sur le terrain le 27/03/2017).
Les facteurs de coûts et des avantages selon les producteurs
Les technologies d’adaptation ont tous pour objectif d’améliorer la productivité animale et végétale, mais requiert des intrants pour leur bonne application. Les facteurs des coûts et des avantages dépendent donc de la perception des producteurs ; ce qui aura une implication sur le coût total encouru et le total des avantages tirés. Les résultats de notre enquête ont permis d’identifier les facteurs de coûts selon la perception paysanne des technologies. Les facteurs de coûts perçus par les producteurs, vont du tangible au intangible c’est-à dire de ceux pouvant être quantifié à ceux ne le pouvant pas. Plusieurs études ont été menées en ce qui concerne ces mêmes pratiques (généralement celles végétale). Il s’agit de : CILSS (2012), Belemviré et al, (2008), UICN (2011), Perret et Jost (2008), Dakio (2000), Bilgo et al., (2014), Kinané (2002), Sawadogo et al., (2011), INERA (2004), Winterbottom, et al., (2013). Ces auteurs ont analysé uniquement les facteurs de coûts tangibles, généralement le matériel agricole et la main d’œuvre. Pour CILSS (2012), les facteurs de coûts relatifs à la mise en place de la technologie relative aux variétés améliorées est le prix de la semence Les résultats de nos travaux ont montré qu’en plus du prix de la semence, les producteurs doivent également supporter le traitement phytosanitaire, l’engrais chimique et l’équipement pour le traitement phytosanitaire pour espérer tirer des avantages de cette technologie. En ce qui concerne le zaï et les cordons pierreux, CILSS (2012) a identifié la main d’œuvre et le matériel de transport comme seuls facteurs de coûts, alors que du point de vue des producteurs dans cette étude, l’application du zaï requiert en plus de ces facteurs, du matériel de creusage, du matériel technique tel que les courbes de niveau et de la fumure organique. Ce décalage dans les facteurs de coûts entre les études antérieures et la perception des producteurs peut conduire à une sous-estimation des coûts d’application des technologies et produire des résultats d’analyse coût-bénéfice qui ne reflètent pas la réalité vécue par les utilisateurs des technologies. Il apparaît donc nécessaire de bâtir toute analyse des coûts et bénéfices sur les perceptions des producteurs, pour améliorer les actions de promotion des technologies d’amélioration de la productivité. En ce qui concerne les facteurs des avantages, nos travaux ont révélé que les technologies ont trois grandes classes d’avantage. Il s’agit de l’augmentation des rendements, la restauration de l’environnement et les avantages sociaux. Les producteurs les perçoivent donc comme des technologies à multiples objectifs de développement : augmentation de la production agropastorale, fourniture des services environnementaux et sociaux. Ils ont en plus estimé l’importance de chaque objectif dans l’application des différentes technologies. On peut donc noter qu’à travers l’application d’une des technologies analysées, les producteurs recherchent tous l’amélioration du rendement et partant de la production. Mais le choix de la technologie est également guidé par des objectifs de conservation de l’environnement et de renforcement de la position sociale dans la communauté. Le poids des objectifs environnementaux et sociaux n’est pas le même pour toutes les technologies. De nombreux auteurs ont évoqué ces mêmes facteurs d’avantage liés à l’application de ces techniques, mais sous d’autres dénominations. Les études de Lenhardt et al., (2014) ont montré qu’au Burkina Faso, entre 1989 et 2004, une surface de 200 000 à 300 000 hectares (ha) de terres a été réhabilitée (objectif environnement) grâce à l’adoption de techniques innovantes inspirées des pratiques agricoles traditionnelles. Belemviré et al., (2008) ont montré que l’application du zaï entraine une augmentation de la production agricole (objectif rendement). Pour CILSS (2012), ces pratiques (bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales) présentent des impacts sur la conservation de la fertilité des sols (objectif environnement). Pour l’INERA (2004), les avantages des techniques mécaniques de lutte contre la désertification (LDC) concernent essentiellement l’augmentation des rendements agricoles (objectif rendement), la conservation de l’eau et la régénération du tapis herbacé et ligneux (objectif rendement). Les investigations de l’UICN (2011) ont montré que les cordons pierreux permettent une meilleure gestion de la fertilité des sols, l’épandage de la fumure organique contribue à une augmentation sensible des rendements. Bilgo et al., (2014) indiquent que ces techniques ont montré leur pertinence dans la réhabilitation des terres dégradées et l’amélioration de la productivité. Ces techniques ont un impact positif sur l’évolution de la végétation, les caractéristiques chimiques et physiques des sols et la productivité de terres touchées par la désertification. Ces différentes études n’ont cependant pas la proportion de chaque facteur dans le total des avantages ; ce qui permettrait de comprendre comment les producteurs gèrent les équilibres entre ces multiples avantages dans le processus d’adoption des technologies.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1. Contexte et problématique
2. Objectifs
3. Hypothèses
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1 Problématique de la résilience paysanne en relation avec le changement climatique
1.2. Les savoirs locaux en matière de technologie
1.3. Milieu et technique: la question de l’innovation technologique et de son adoption
1.4. Rapport coût-avantage et innovations techniques
1.5. Perceptions paysannes
1.6. La théorie de la diffusion
1.7. Définition des concepts
CHAPITRE II : CADRE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE
2.1 Présentation de la zone d’étude et justification du choix des sites
2.2 Echantillonnage
2.3 Collecte des données
2.4 Traitement et analyse de données
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 Résultats de l’analyse des données
3.1.1 Caractéristiques sociodémographiques de l’échantillon
3.1.2. Les dotations en ressources des enquêtés
3.1.3. Les connaissances des technologies agropastorales et leur pratique
3.1.4. Perception des technologies agropastorale et leur pratique
3.1.5. Perception des facteurs de coûts des technologies selon les producteurs
3.1.6 Perception des facteurs des avantages des technologies
3.2 Discussion
3.2.1 Perception des producteurs sur les technologies
3.2.3. Technologies et savoir locaux
CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXES
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