TECHNIQUES DE CULTURE DE LA VIGNE

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Les formations végétales

Les forêts naturelles de la Haute Matsiatra sont délimitées par une bande de forêts et une continuation de la forêt humide de l’est de Madagascar. Elle est d’une superficie de 121831 ha et représente environ 6% de la surface totale de la Région.
Elle est répartie en forêts humides de basse altitude, de moyenne altitude et de montagne avec une longueur de 100 Km, une largeur variant de 2.5 Km – 20 Km et une altitude moyenne de 625m à 970m.
Cette forêt est très riche en biodiversité et constitue un véritable château d’eau pour la région et même pour toute la partie sud de l’île. Elle joue un rôle important dans la régulation du régime hydrique et du climat de la Région.
Les produits de la forêt sont utilisés par les villageois pour leur subsistance, la forêt est donc une composante vitale de l’économie locale.

L’aspect socioculturel de la relation qui lie l’Homme à la forêt ne doit pas être oublié, car les racines culturelles des habitants de la région plongent profondément dans la forêt.
La richesse biologique constatée dans les deux Parcs Nationaux de Ranomafana et de l’Andringitra ainsi que le couloir forestier qui les relie permet d’apprécier la valeur et la situation de la Région de Haute Matsiatra par rapport à tout Madagascar. Après les inventaires 282 espèces de végétaux et 465 espèces d’animaux ont été répertoriées dans la Région de la Haute Matsiatra (ONE, 2006).

Espèces floristiques

La Région de la Haute Matsiatra abrite également des richesses exceptionnelles en matière de plantes.
D’après les études menées dans les Parcs Nationaux d’Andringitra et de Ranomafana et dans le corridor reliant les deux, environ 282 espèces floristiques ont été inventoriées et dont 123 espèces sont endémiques représentant un taux d’endémisme de 67%. 21 espèces des plantes sont classées menacées dont 4 espèces d’orchidées (Cynosorchis andringitrensis, Cynosorchis hirtula, Disa andringitrana, Habenaria rutembergii.)(ONE 2006)

Espèces faunistiques

Les inventaires au niveau des sites comme le Parc National de Ranomafana, le Parc National d’Andringitra et le corridor forestier reliant les deux aires protégées montrent la situation exceptionnelle d’espèces animales de la Région de la Haute Matsiatra. La totalité d’espèces faunistiques (Ordres considérés : amphibiens, carnivores, chiropteres, lémuriens, oiseaux, reptiles) inventoriées dans la Région s’élève à 465 espèces.
Plusieurs espèces animales y sont représentées notamment 38 espèces de mammifères endémiques, 18 espèces de lémuriens endémiques et la présence de certains mammifères endémiques de Madagascar comme le Fossa fossana (VIVERRIDAE) et Rousettus madagascariensis (PTEROPODIDAE). En ce qui concerne les oiseaux, la Région renferme également de nombreuses espèces avec un total de 261 espèces inventoriées et dont 236 espèces soit 90% sont endémiques. Pour le reptile et amphibien, la richesse n’est plus à démontrer avec 54 espèces de reptiles et 72 espèces d’amphibiens. La région abrite 66 espèces faunistiques animales menacées dont 11 espèces de lémurien, 14 espèces de mammifère et 41 espèces d’oiseaux (Roger, 2006)

La situation économique de la région

L’agriculture et l‘élevage

Au niveau de l’agriculture, la région présente des localités relativement surpeuplées qui ont une très forte densité agricole et la vocation agricole qui se dessine divise celle-ci en deux (2) catégories de sous régions bien distinctes :
La première catégorie concerne les districts à prédominance de cultures vivrières dans lesquels la présence de cultures de rente reste faible. Il s’agit des districts de Fianarantsoa II, d’Ambohimahasoa et d’Ikalamavony qui sont caractérisés par la prédominance de la riziculture.

La seconde catégorie est constituée par les districts disposant des poches de cultures de rente et industrielles. Il concerne essentiellement les districts de Fianarantsoa II et d’Ambalavao. Notons que l’agriculture de la région est essentiellement vivrière et que la riziculture en constitue le système de base. Le potentiel en agriculture commerciale existe par endroit mais est mal valorisé. En effet, la région a des vocations spécifiques en cultures de rentes et industrielles (vigne, thé, tabac, café) mais aucune de ces filières n’est pour l’instant suffisamment développées pour créer un développement industriel et la croissance économique de la région. De plus, l’environnement global de la région est défavorable à l’intensification des productions.

Au niveau de l’élevage et des ressources animales, l’élevage de bovin tient une grande place. Il est prépondérant en potentiel d’accumulation du capital dans la partie orientale et australe. Il faut souligner que la multifonctionnalité de l’exploitation du cheptel bovin est plus marquée sur les hautes terres : épargne sur pied, source de revenu, matériel de travail, statut social et valeur culturelle. Actuellement, on distingue également d’autres ressources animales dont l’apiculture et la sériciculture. Pour ce qui est des ressources halieutiques, le potentiel régional en rizières et étangs exploitables est immense. Un réseau de plans d’eau existants pour la pêche et le ré empoissonnement offre une possibilité de production non négligeable et une structure amont d’accompagnement à la pisciculture existe. On ne peut parler de l’agriculture et de l’élevage de la région sans un bref aperçu en matière d’environnement. La gestion environnementale est polarisée sur la partie orientale et australe des hautes terres puisque la région est dotée de trois (3) sites d’intérêts environnementaux conservés essentiellement par des ONG : le corridor forestier de la partie orientale, le parc d’Andringitra (Ambalavao) de la partie australe et le site d’Anjahana (Iarintsena, Ambalavao).

Le commerce et l’industrie

La situation générale de l’entreprenariat démontre la prépondérance du secteur commercial et de services. Notons que les branches d’activités les plus créatrices d’entreprises sont le commerce de détail (73%) et de gros (6%). Le secteur industriel est dominé par l’agro-alimentaire, le bois et l’extraction. L’agro-alimentaire est en déclin et reste pour l’instant peu prospères mais la filière viti vinicole par contre reste bien implantée avec une vingtaine (20) de viticulteurs encaveurs. On voit un nombre florissant de décortiquerie et rizerie depuis la libération de la commercialisation du riz et l’entreprise industrielle et artisanale du bois sont une activité en pleine expansion. La région est aussi riche en ressources minières notamment le fer dans le district d’Ikalamavony, le graphite dans les districts d’Ambalavao et d’Ambahimahasoa et les tourmalines à Alakamisy Itenina (Fianarantsoa II).

Le tourisme et l’artisanat

La région est actuellement plus un pays d’escale qu’une destination finale en matière de tourisme. La ville de Fianarantsoa en elle-même est avant tout un carrefour en partance vers les destinations du Sud (Andringitra, Isalo, Tuléar) et du Sud Est (Ranomafana, Mananjary, Manakara). L’écotourisme, la culture et la religion, la ruralité et le paysage Betsileo et enfin l’artisanat constituent les atouts touristiques de la région. Au niveau de l’artisanat, le district de Fianarantsoa II perpétue la tradition dans l’artisanat féminin basé sur la vannerie dont la production est surtout destinée aux marchés locaux et orientée vers les besoins du monde rural. La ville d’Ambalavao quant à elle se démarque par le tissage de la soie donnant le lamba « arindrano » et la fabrication de papier antemoro.

La région de la Haute Matsiatra est une région à très fortes potentialités aussi bien humaines qu’économiques. Elle dispose de nombreux atouts qui ne peuvent que l’aider dans son développement. Pourtant, le réseau routier en dehors de la RN7, route nationale bitumée, est classé dans la catégorie des routes ou pistes en terre à praticabilité saisonnière. Cet état déplorable des routes a des retombées négatives sur la fluidité de la circulation des biens et des personnes d’une part, et sur le coût des transports et dons des transactions commerciales d’autre part. Si les lignes aériennes quant à elles sont de petites capacités et de faibles fréquences, on remarque une nette amélioration au niveau du transport ferroviaire qui prend en charge à l’heure actuelle annuellement une centaine de milliers de passagers et un peu plus d’une dizaine de milliers de tonnes de marchandises.

La Société anonyme Lazan’i Betsileo

Historique

La société Lazan’i Betsileo a connu beaucoup d’événements historiques depuis sa création en 1970 :
En 1971 : La société fut nommée « Centre de Vitivinicole du Betsileo » (C.V.V.B) et elle était créée par une coopération bilatérale entre les deux gouvernements malgaches et helvétiques.
En 1978 : Apres le depart de la partie hevetique, les viticulteurs malgaches ont cree une association nommée « Fiombonan’ny Fikambanan’ny Mpamboly Voaloboka »(F.F.M.B) en 1982.

En 1989 : La Fédération de la F.F.M.V avait décidé de charger son statut en société anonyme, dont les actionnaires sont des paysans viticulteurs dans la région de Haute Matsiatra. Sa structure était une société anonyme nommée « Société Anonyme Lazan’i Betsileo » qui est administrée depuis ce temps et actuellement par un organe délibérant (Conseil d’administration) et un organe exécutif (direction générale),
En 1993 : Elle avait obtenu le quatorzième Trophée « AFRICA AWARD »
En 1994 : Obtention de la renommée « MEILLEUR VIN DE L’OCEAN INDIEN » lors du concours de dégustation à la réunion par les Œnologues internationaux.
En 1998 : Obtention du dixième Trophée d’or de l’Amérique à la Qualité New York ;

En 2002 : Par la crise politique, la société a survécu aux difficultés dues à l’incendie de la cave centrale et qui a provoqué l’endommagement de quelques matériels de laboratoire et aussi quelques matériels de chai de vinification ;
En 2002 : même s’il y a en l’échec de l’année précédente, grâce à son ambition, la société a pu obtenir la coupe nommée : « GOLDEN EUROPE A WARD FOR QUALITY NEW MILLEMINUM AWARD PARIS 2003 France ».
Le 7 novembre 2005 : Le trophée « INTERNATIONAL EUROPE AWARD FOR QUALITY »de Lazan’i Betsileo.
D’après ces événements historiques depuis l’époque de sa création jusqu’à nos jours, la société anonyme de Lazan’i Betsileo, tient toujours ses objectifs principaux : améliorer et développer les secteurs vitivinicoles de Madagascar.

Objectifs principaux

A l’époque de sa création, les objectifs étaient de persuader les paysans de la région Haute Matsiatra à pratiquer la viticulture, parallèlement aux autres activités telles : l’élevage, la riziculture et la culture des légumes. Après des analyses de sols et du climat dans toutes les régions de Madagascar, les pionniers de C.V.V.B, ont conclu que la région de Haute Matsiatra est favorable à la viticulture.
Les objectifs prioritaires de cette société sont de:
– Développer l’exploitation du secteur vin dans la grande île
– Motiver les paysans viticulteurs par la subvention au prix des vendanges
– Satisfaire le besoin des amateurs des vins sur le plan communal, régional et national
– Fournir les vins répondant au besoin des consommateurs,
– Familiariser la diversité des vins qu’elle produit au peuple malgache,
– Dominer le marché régional et national
– Développer le secteur tourisme en autorisant la visite de la cave centrale et des caves régionales aux touristes
– Accorder une coopération avec les Universités publiques et privés d’accueillir les stagiaires qui viennent de toutes sorte de filière (Gestion, Œnologie, Technique et Sciences : Biodiversité et Environnement)

– Relever le défi de la concurrence avec les autres exploitants locaux aux rapports de prix et la qualité
– Renforcer et chercher des partenaires étrangers spécialistes en ce domaine (par exemple la coopération avec la région de Bourgogne).
En un mot, la société actuelle tiendra toujours ses objectifs dans l’exploitation rationnelle du secteur vitivinicole malgache selon le besoin des amateurs du vin. Elle cherchera toujours le côté professionnel en ce domaine pour qu’elle puisse conquérir le marché international.

Potentialités

Depuis le départ des Helvétiques jusqu’à présent. Il y avait douze Directeurs généraux qui se sont succédés dans la direction de la Société Anonyme Lazan’i Betsileo. Son siège social se trouve à Isaha Anjoma au centre ville de Fianarantsoa de la région de Haute Matsiatra.
Elle possède une grande cave dite « cave centrale » à Soaindrana, là où on vinifie la vendange provenant des vignobles locaux et régionaux. Elle dirige aussi quatre caves régionales destinées à la vinification de la vendange des viticulteurs régionaux. Mais seule la cave centrale à Soaindrana assure en même temps le traitement final des vins et leur mise en bouteilles, la vinification, la production et le stockage des produits intermédiaires. Elle a aussi un domaine expérimental tout près de la cave centrale de Soaindrana ou travaille le Chef Viticulteur. On y trouve aussi un laboratoire d’analyse des vins de la cave centrale et des vins régionaux. La plupart de ces caves régionales se situent environ à une quinzaine ou vingtaine de kilomètres de la ville de Fianarantsoa.

Toutes les sections de la structure de l’organigramme réalisent les objectifs de la société qui sont basés sur l’amélioration de la production sur le plan quantitatif que qualitatif. L’effectif total du personnel est de 85 (cadres et employés). La société embouche des temporaires pendant les vendanges. Les familles travaillent a la société (production, transformation, commercialisation) sont au nombre de 1500 personnes. Le nombre de viticulteurs encadrés par la société varie de 900 à 1100 paysans dans la région de Haute Matsiatra. La société achète par Kilogramme la vendange des paysans viticulteurs pendant la période des vendanges au mois de Février. Le Chef Viticulteur avec les vulgarisateurs s’engage à former les paysans viticulteurs qui sont répartis dans chaque secteur des vignobles régionaux. En totalité, la capacité d’accueil des caves de la société est de 1503000 litres. Son capital est de 100000000 ariary. Par ses différentes gammes de produits, la société a déjà obtenu plusieurs trophées internationaux à savoir GOLDEN EUROPE AWARD FOR QUALITY en 2003. Le marché national est dominé par la renommée L B (Lazan’i Betsileo). La société travaille aussi étroitement avec divers organismes et partenaires nationaux et internationaux à vocation vitivinicole.

Le terroir

Superficie du vignoble : Si le vignoble à Madagascar occupe 800 ha, Lazan’i Betsileo dispose de 300ha. D’après le Chef Viticulteur de la société, l’ensemble de terroir viticole est caractérisé par un sol acide plus ou moins riche. Il nécessite beaucoup d’entretiens. Les techniques d’entretiens du vignoble varient en fonction du type des rendements et de la qualité de la vendange qu’on voudrait obtenir. Le terroir viticole malgache peut faire pousser divers types des cépages qui sont tous des hybrides.

L’encépagement

Les principaux cultivés sont tous des hybrides dont un seulement est un cépage blanc : le « Couderc 13 », et le reste est du cépage rouge : « le petit Bouschet, le 18315, le 23657 et le 26205 ». Ces cépages fournissent des vins de meilleure qualité avec ses arômes fruités et parfumés mais leur taux de sucre fermentescible est insuffisant pour donner le degré alcoolique voulu (RANDRIAMAMONJY, 2011).

Le couderc 13(C13) :

Il est le seul raisin blanc cultivé dans la région. Il pousse bien dans les types de sol malgache, il résiste à la sécheresse et aussi aux maladies. Il ne demande pas de soins. Son rendement est suffisant. Le taux d’alcool obtenu est un peu plus élevé par rapport aux autres souches et son gout est d’une avidité normale.

Le petit Bouschet(PB) :

C’est un raisin rouge. Son rendement est relativement satisfaisant. Le vin qui en résulte est très coloré mais la teneur en alcool est faible. Il est aussi un peu acide.

Le 18315 :

Son rendement est satisfaisant. La teneur en alcool du vin obtenue est faible, par contre moins acide que le petit bouschet. C’est aussi des vins teintures. Les pellicules du raisin sont très claires.

Le 23657 :

Son rendement est abondant, son vin est : peu alcoolisé, moins coloré et fruité. Les pellicules de raisin sont fragiles.

Les 26205 :

Il nécessite une taille tardive (mi-septembre). La qualité du vin est très rustique (vin rouge le plus résistant à la détérioration du vin venant du cépage hybride) et bien coloré.

ETUDE BOTANIQUE

Classification systématique

La taxonomie de la vigne :
Règne : Végétal
Embranchement : Spermaphytes
Sous-embranchement : Angiospermes
Classe : Dicotylédones
Sous-classes : Angiospermes supérieures ou Eudicotylédones
Ordre : Saxifragales
Famille : Vitacées
Genres : Vitis vinifera, Vitis lambrica, vitis rupestris

Morphologie de la vigne

La vigne comporte deux parties dont la partie aérienne et la partie souterraine.
La partie aérienne : Le tronc:
Constitue le support des organes aériens et aussi le réservoir des substances nécessaires à la reprise des activités de croissance au printemps.
Le tronc porte les rameaux et ceux-ci porte les feuilles, les vrilles, les bourgeons et l’inflorescence.
La feuille :

Pendant la période végétatif la photosynthèse joue un grand rôle mais ça dépend de son abondance.
La feuille est en botanique, l’organe spécialisé dans la photosynthèse chez les végétaux supérieurs. Elle est insérée sur les tiges des plantes au niveau des nœuds. A l’aisselle de la feuille se trouve un bourgeon axillaire c’est aussi le siège de la respiration et de la transpiration. Les feuilles peuvent se spécialiser, notamment pour stoker des éléments nutritifs et de l’eau.

Pour accomplir son rôle une feuille est généralement formée d’une lame plate et fine, le limbe, qui lui permet d’exposer à la lumière un maximum de surface. Mais il existe aussi des feuilles transformées, pour lesquelles le limbe est très réduit (elles sont transformées en vrilles, écailles sur les bourgeons, épines…). C’est le parenchyme palissadique, un type particulier de tissus de la feuille qui va effectuer la photosynthèse, grâce à ses cellules contenant les chloroplastes et donner à la feuille sa couleur verte. La feuille présente une grande variété de forme, de taille, de teinte, de texture ou encore d’ornementions dans le règne végétale. Ces particularités de la feuille sont souvent caractéristiques d’une espèce végétale, ou au mois d’un genre.
Les feuilles assurent généralement la fonction chlorophyllienne, mais celle-ci est assurée aussi, au moins partiellement, par la tige qui est généralement verte et dont le parenchyme comporte des chloroplastes.
Chez les plantes grimpantes, les feuilles ou les folioles se transforment en vrilles leur permettant de s’accrocher à leur support. Parfois c’est le pétiole qui remplit cette fonction (clématite).
Les bourgeons:
Deux types de bourgeons se situent à la base des pétioles dont un est plus volumineux que les autres, c’est le bourgeon principal. Les autres, plus petits, ce sont les bourgeons secondaires. Presque toujours un des bourgeons secondaires se développe l’année même de sa formation. Le bourgeon principal ne se développe normalement que l’année suivant, il donnera naissance aux rameaux qui porteront la récolte du cycle suivant.

L’inflorescence:
Le rameau porte un à trois inflorescences dont le nombre constitue une estimation de la fertilité.
La partie souterraine :
Le système racinaire assure deux fonctions l’implantation de vigne dans le sol et l’absorption des éléments nutritifs et les sels minéraux. Les racines de la vigne se distinguent en deux parties :
O Racine principale
O Racine secondaire

Les cycles de la vigne

La vigne mène une double vie. Sa capacité de production se répartit entre les bois et les fruits ce qui correspond à deux cycles différents. L’un assure la croissance et le développement des organes végétatifs (racines, rameaux, feuilles et vrilles) ainsi que la pérennité de vigne par le stockage de réserves dans ses bois, c’est le cycle végétatif. L’autre a pour objet la naissance et le développement des organes reproducteurs de l’année en cours (inflorescences, fleurs et fruits), c’est le cycle reproducteur. Les deux cycles sont annuels et se déroulent simultanément.
Cycle végétatif de la vigne
Le cycle végétatif est l’ensemble des étapes de développement de la plante depuis «l’éclosion » des bourgeons jusqu’à la chute des feuilles.

Le cycle végétatif est caractérisé par plusieurs stades.
Après plusieurs mois de repos (avril-juin) la vigne se réveille avec des exsudations au niveau des plaies de la taille: ce sont les pleurs.
Vers le début du mois de juillet, les écailles protectrices qui recouvrent le bourgeon s’écartent, laissant apparaitre la bourre: c’est le débourrement.
Après l’apparition des premières feuilles et des premières grappes vient la floraison (en mois d’Aout). Cette étape est très importante dans le cycle reproducteur du raisin. Les conditions météorologiques sont alors déterminantes. Dans l’absolu les températures doivent être comprises entre 25°c et 30°c, et les précipitations été quasi inexistantes. Malheureusement, certaines années, des conditions climatologiques défavorables provoquent une mauvaise fécondation.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE MILIEU D’ETUDE
I.1 La Région Haute Matsiatra
I.1.1 Localisation géographique de la région
I.1.2 Les formations végétales
I.1.3 Espèces floristiques
I.1.4 Espèces faunistiques
I.1.5 La situation économique de la région
I.1.5.1 L’agriculture et l‘élevage
I.1.5.2 Le commerce et l’industrie
I.1.5.3 Le tourisme et l’artisanat
I.2. La Société anonyme Lazan’i Betsileo
I.2.1 Historique
I.2.2 Objectifs principaux
I.2.3 Potentialités
I.2.4 Le terroir
I.2.5 L’encépagement
I.3 Présentation de la cave centrale a Soaindrana
I.3.1Localisation administrative
I.3.2 Aspect institutionnel
I.3.3 Géomorphologie
I.3.4 La pédologie
I.3.5 L’hydrologie et hydrographie
I.3.6 Le climat
I.3.7 La situation démographique
I.3.8 Choix de secteur
PARTIE II :METHODOLOGIES
II-1 SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
II.1.1 QUELQUES DEFINITIONS
II.1.2 ETUDE BOTANIQUE
II.1.2.1 Classification systématique
II.1.2.4 Calendrier du cycle végétatif de la vigne
II.1.3 TECHNIQUES DE CULTURE DE LA VIGNE
II.1.3.1 LA NATURE DU SOL
II.1.3.1.1Définition du sol
II.1.3.1.2 Généralités
II.1.3.1.3 Sol viticole
II.1.3.2 EXPOSITION
II.1.3.2.1 La chaleur
II.1.3.2.2 La lumière solaire
II.1.3.3 LE CLIMAT
II.1.3.3.1 La température idéale pour la culture du raisin
II.1.3.3.2 La pluviométrie
II.1.3.3.3 L’influence du climat
II.1.3.4 LES TYPES DE CEPAGES
II.1.3.5 LES MALADIES DE LA VIGNE
II.1.3.6 LES STRATEGIES ADOPTEES POUR LA CULTURE DE LA VIGNE
II.1.3.6.1 Bouturer la vigne
II.1.3.6.2 Bouturage à stratifier
II.1.3.6.3 Mise en place de la vigne
II.1.3.6.4 Culture et entretien de la pépinière
II.1.3.6.5 Travail de la vigne : la taille
II.2 MATERIELS ET METHODES
II.2.1 OBSERVATION DIRECTE
II.2.2 OBSERVATION INDIRECTE
II.2.2.1 Matériels utilisés
II.2.2.2 Méthodes
II.2.2.2.1 Compilation des données bibliographiques
II. 2.2.2.2 Collecte des données
II.2.2.2.3 Analyse des données
PARTIE III- RESULTATS ET ANALYSES
III.1 PARAMETRES FLORISTIQUES
III.1.3 Densité par hectare de chaque espèce
III.1.4 Abondance relative de chaque espèce
III.1.5 Fréquence en % de chaque espèce
III.2 LES TECHNIQUE DE PRIX AU NIVEAU DU QUALITE
III.2.1 Augmentation
III.3 LES EFFETS DE L’UTILISATION DES ENGRAIS
III.3.1 TRAITEMENT DU SOL
III.3.1.1 Elimination de l’acidité du sol
III.3.1.2 Apport de compost
III.3.1.4 Fumure
III.3.2 AGE DE VIGNE
III.4 DISCUSSION
III.4.1 Potentiel de qualité :
III.4.2 Potentiel hydrique
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

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