Technique d’identification et de quantification des déchets solides

Le débat sur l’environnement en prenant de l’importance et de la densité n’a pas pour autant gagné en clarté et en rationalité. Que l’action de l’homme puisse dégrader la nature de façon réversible, parfois irréversible, cela est devenu un truisme universellement accepté. Mais au-delà, commencent les conflits d’intérêts, la recherche des responsabilités, les interrogations sur les bonnes politiques à conduire. Dans toutes ces approches, il est indispensable de disposer d’un langage commun et d’un corps de connaissances objectives pour une meilleure prise en compte des milieux naturels, dans leur diversité et leur complexité. La responsabilité en matière de sauvegarde des qualités de l’environnement, incombe non seulement aux organismes internationaux spécialisés et aux différent Etats, mais aussi à l’ensemble des citoyens qui doivent prendre conscience de ce problème, s’en informer et s’engager à participer aux actions d’assainissement et de protection du milieu humain. En Algérie, le rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement et les interventions sur l’environnement font apparaître que la gestion des déchets solides est devenue, ces dernières années l’une des préoccupations majeures de notre société (décret exécutif n°1 du 07 janvier 2001) (Huerb (2001). Aussi, l’état Algérien, jugeant que la gestion des déchets solides pose un sérieux problème en termes de planification, d’organisation et de financement, impose l’implication de toutes les institutions nationales concernées, à fortiori les collectivités locales. Parallèlement, une politique de réduction et de recyclage des déchets est mise en place. D’autre part des actions de sensibilisation doivent être engagées auprès du citoyen. Toutes ces actions ont pour but, à la fois d’éviter la pollution de nos villes et d’améliorer la salubrité et la santé publique. L’élaboration de véritable outils de gestion intégrée rassemble des scientifiques de toutes les disciplines pour définir et mettre en pratique un comportement responsable de l’homme envers son environnement, car la diversité et la variabilité des phénomènes physico-chimiques ou biologiques qui s’y développent font du milieu marin qui nous semble si familier, un extraordinaire champ d’application de toutes les branches de la science.

L’élimination des déchets urbains a toujours constitué une question d’hygiène de première importance et malgré le développement de nouvelles techniques d’élimination comme le tri, la récupération, le recyclage, l’incinération ou encore le compostage, la technique la plus utilisée reste encore la mise en décharge. Si autre fois, les déchets étaient composés de matières naturelles facilement biodégradables, ce n’est plus le cas aujourd’hui avec des déchets partiellement toxique que la nature n’est plus capable d’éliminer, c’est pourquoi cette pratique ancienne de la décharge sauvage est devenue une des principales cause de pollution des sols, des eaux, et de l’air et donc des ressources vitales. Seul la mise en décharge contrôlée des résidus urbains permet d’éviter au moins de minimiser les nuisances. Il est donc dramatique de constater que la plupart des décharges actuelles en Algérie peuvent être classé comme décharges sauvages avec la quasi-inexistence de décharges contrôlées.

Secteur de la Commune de Annaba

Concernant les stations 5 et 6: Il s’agit du port commercial (figs. 4 et 5) qui géré par l’Entreprise Portuaire de Annaba (EPAn), assure le transit des passagers et des marchandises, il est soumis à diverses sources de pollutions dont 2 importants rejets urbains et 3 rejets industriels de 3 entreprises concessionnaires : Mittal Steel, Ferphos et Sonelgaz (centrale électrique). Le port commercial d’Annaba est situé entre longitude Est 07° 47′ 03 et latitude Nord 3 6° 54′ 11″. En plus de la pollution bactérienne et organique générée par les 2 rejets urbains déversant directement dans les eaux de la petite darse on rencontre un autre type de pollution lié essentiellement à l’activité portuaire. Ce dernier est la conséquence d’un trafic maritime intense à l’origine de rejets de produits de vidange de cales, fuites d’hydrocarbures, d’huiles de graissage ou encore de produits chimiques suite aux nettoyages des résidus de cargaisons et débordements résultant des opérations de chargement ou encore des rejets de ballasts. Enfin, les rejets d’origine accidentelle sont souvent dévastateurs par les quantités qu’ils déversent en mer. Ils sont entre autre, la conséquence de collision, d’explosion ou d’échouage de navires citernes.

Concernant les stations 7 et 8: Il s’agit du Port de pêche (la Grenouillère)  il se situe entre la longitude Est 36°50’40’’ et la latitude Nord 07°46’30’’. Il reçoit les eaux de lavage, huiles, graisses et peintures et parfois des déchets de ballastes des chalutiers et sardiniers. Ainsi que les rejets de l’usine Sogedia.

Concernant la station 9 : Il s’agit de la plage levée de l’aurore (fig. 7) qui fait partie de la zone côtière de la ville, cette station reçois les rejets urbains des quartiers centre d’Annaba sans traitement préalable en plus des eaux de pluie.

Concernant les stations 10 et 11: Il s’agit de la plage Rezgui rachid (ex Saint cloud) (fig. 7) qui fait partie de la zone côtière centre dont les stations de prélèvement reçoivent les rejets urbains des quartiers centre et Ouest d’Annaba sans traitement préalables. Il en est de même pour les eaux de pluie.

Concernant les stations 12 et 13: Il s’agit de la plage Rizi amor (ex Chapuis) qui se situe à l’Ouest de la ville d’Annaba, elle reçoit les rejets urbains des quartiers Ouest d’Annaba sans traitement préalables (fig. 7).

Concernant les stations 14 et 15: Il s’agit de la plage la Caroube (fig. 7) caractérisée par des sources ponctuelles de pollution notamment bactérienne conséquence de rejets domestiques des habitants de cette région.

Concernant les stations 16 et 17: Il s’agit de la plage Refes zahouane (ex Toch) (fig. 7). Cette plage fait partie de la zone côtière Ouest. Ce secteur est limité au Nord par le promontoire du cap de garde, à l’Est par la mer méditerranée, à l’Ouest par le mont de l’Edough, et au Sud par la cité Zaafrania.

Concernant les stations 18 et 19: On l’appelle plage Belvédère (fig. 7). Cette plage est cernée de restaurants et d’hôtels qui déversent leurs eaux directement en mer. Cette grande partie de la zone d’étude est soumise l’été à un flux important des vacanciers qui constitue une source saisonnière supplémentaire de pollution particulièrement bactérienne.

Concernant la station 20 et 21 : La station 20 se trouve dans la zone Est de la plage Ain achir, et la station 21 à l’extrême Ouest de la plage Ain achir. Ce point est situé entre 36° 57’ 59.35’’ N et 7° 47’ 42.21’’ E et est supposé n’être exposé à aucune sources de pollutions du fait de sa localisation assez éloignée par rapport à divers rejets (sauf pollution accidentelle occasionnée par le trafic maritime) ou par les vacanciers (fig. 7).

Etude expérimentale

Il n’est pas facile d’évaluer quantitativement un polluant si hétérogène dans l’environnement marin vaste et diversifié les déchets solides ou macrodéchets sont composés de tous types de déchets et ils évoluent dans les océans, les mers, sur le rivage et le long du littoral entier. Ces déchets sont très complexes, composés de plusieurs matériaux qui ont chacun des impacts spécifiques (Med pol (2004). L’échantillon doit être homogène et représentatif et ne pas modifier les caractéristiques de l’eau. La séquence prélèvement – échantillonnage – conservation – analyse constitue donc une chaîne cohérente pour laquelle nous avons conscience de ne négliger aucun maillon. Pour la présente étude, les sites de prélèvements sont choisis en tenant compte de nombreux facteurs, notamment le type de polluant considéré, l’emplacement d’émissaires d’eaux usées, des embouchures d’oueds, de la topographie du fond etc.

Technique d’identification et de quantification des déchets solides

Il s’agit d’identifier et de quantifier, les déchets rejetés sur le sable dans 9 plages du littoral d’Annaba. Après avoir photographié les sites à l’aide d’un appareil à photographier numérique (EPSON). Ensuite nous avons calculé la surface des plage de notre étude pour les délimités en zone à l’aide de piquets et un fil de 35m, après nous avons procède au tri, l’opération de séparation des déchets selon leur matières en vue de leur traitement et entasser par lot en fonction de leur nature. Six composants principaux des déchets solides qui ont était trouvés le long des plages il s’agit de:
– Les plastiques: débris, film de protection, sacs, les bouteilles et récipients.
– Le bois: bois flotté (arbres et branches) et caisses).
– Le métal: conserves et canettes de boissons, vaporisateur etc.
– Le verre: bouteille.
– Le papier: carton
– Les textiles.

Après le tri on a procédé au pesage à l’aide d’un balance (pèse personne). Ces collectes de déchets ont été effectuées mensuellement de janvier à décembre2006.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1. Introduction
2. Matériels et méthodes
2.1. Localisation G.P.S. des stations d’étude
2.1.1. Secteur de la commune d’El Bouni
2.1.1.1. Concernant les stations 1 et 2
2.1.1.2. Concernant les stations 3 et 4
2.1.2. Secteur de la Commune de Annaba
2.1.2.1. Concernant les stations 5 et 6
2.1.2.2. Concernant les stations 7 et 8
2.1.2.3. Concernant la station 9
2.1.2.4. Concernant les stations 10 et 11
2.1.2.5. Concernant les stations 12 et 13
2.1.2.6. Concernant les stations 14 et 15
2.1.2.7. Concernant les stations 16 et 17
2.1.2.8. Concernant les stations 18 et 19
2.1.2.9. Concernant la station 20 et 21
2.2.Etude expérimentale
2.2.1. Technique d’identification et de quantification des déchets solides
2.2.2. Chronologie et technique de mesure des paramètres physico-chimiques
2.2.3. Techniques d’identification et de quantification des bactéries
2. 2.3.1. Techniques d’analyse
2.2.3.2. Appareillages utilisés
2.2.3.3. Milieux de cultures pour la recherche des coliformes
2.2.3.3.1. Test présomptif
2.2.3.3.2. Test confirmatif
2.2.3.4. Milieux de cultures pour rechercher les streptocoques totaux
2.2.3.4.1. Test présomptif
2.2.3.4.2. Test confirmatif
2.2.3.5. Expression des résultats
2.2.3.6. Calcul des Indices de Bourgeois
3.Résultats
3.1. Position G.P.S des stations d’étude
3.2. Résultats d’identification et quantification des déchets solides dans les 9 plages
3.2.1. Concernant la plage Sidi salem
3.2.2. Concernant la plage Joinoville
3.2.3. Concernant la plage Levé de l’aurore
3.2.4. Concernant la plage Rezgui rachid (ex Saint cloud)
3.2.5. Concernant la plage Rizi amor (ex Chapuis)
3.2.6. Concernant la plage la Caroube
3.2.7. Concernant la plage Réfès zahouen (Toche )
3.2.8. Concernant la plage Belvédère
3.2.9. Concernant la plage d Ain achir
3.2.10. Quantification globale des déchets sur le littoral d’Annaba
3.2.10.1. Concernant le Papier et drivés
3.2.10.2. Concernant les produits plastiques
3.2.10.3. Concernant les produits métalliques
3.2.10.4. Concernant le bois et dérivés
3.2.10.5. Concernant les déchets de verre
3.2.10.6. Concernant les déchets en textiles
3.2.10.7. Taux des divers déchets encombrant le littoral d’Annaba
3.2.10.8. Distribution des déchets par Kg et par plage
3.3. Résultats des paramètres physico-chimiques
3.3.1. Résultats cumulatifs
3.4. Résultats de l’analyse bactériologique
3.4.1. Concernant les résultats cumulés dans les 21 stations
3.4.1.1. L’indice de Bourgeois (1980) dans le golfe d’Annaba
4. Discussion
5. conclusion

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *