Technique de production et existence écologique de la pomme de terre

TECHNIQUE DE PRODUCTION

Etude technique sur le champ de démonstration

Système de culture à adopter

« Etre en veille stratégique » est une des clés de la compétitivité et de la réussite d’une entreprise. Ainsi, l’on n’est pas sans savoir que les technologies et techniques dans le monde moderne ne cessent d’évoluer de jour en jour. Il en est de même des techniques de culture y compris celles de la pomme de terre. On trouve deux types de culture de pomme de terre : à savoir la culture sur Tanety et celui sur rizière.

• Pour la culture sur Tanety (pomme de terre saison pluviale et saison intermédiaire) la bactérie vasculaire (la gale) est la principale contrainte à la production et à l’extension de la culture. La plantation avec trouaison est le système de culture la plus vulgarisée sur Tanety. Mais le nombre important de non lever, menace cette technique pendant la période où la pluie se tarde à venir. D’autre part, les tubercules laissées dans le sol pendant plus d’un mois d’un des conditions de température très élevées (septembre) se déshydratent très vite et donnant ainsi des plantes qui peu vigoureuses.

Il faut : – éviter les sols trop pauvres de mauvaise structure
– éviter les sols qui drainent mal
– éviter les terrains à forte perte (perte tolérable < 5%)
– éviter les terrains à précédent culturel : de type solanacées (tomate, poivron, etc …) .

• Pour la culture sur rizière (pomme de terre contre saison)
Qui est une sorte d’écobuage avec un zéro labour, et confection d’un billon suivant la ligne de la plus grande pente. C’est un système préconise par tous les organismes de vulgarisation (dont FIFAMANOR).

Il faut : – éviter les sols lourds, trop argileux
– éviter les sols difficiles à drainer
– Assurer l’alimentation hydraulique de la rizière .

Plantation

Préparation du sol 

– Culture sur « tanety »
Un labour profond de 20cm suivi d’un pulvérisage favorise l’émiettement du sol. Pour éviter toute stagnation d’eau durant la période de culture, un nivellement stricte s’impose. Le pulverisage et l’affinage effectués dans de bonnes conditions (15cm de profondeur) faciliteront la confection des canaux de drainage ou des canaux de protection contre l’érosion éventuelle devant la période de forte pluie.

– Culture sur rizière
Le labour de rizière s’effectue immédiatement après la récolte du riz sous réserve que le sol soit suffisamment sec pour que labour (taux d’humidité de 14% environ). Le labour se fait dans les 20cm de profondeur au minimum assurant ainsi amaiblissement en profondeur du sol. Après le labour, il faut laisser le sol se reposer pendant 7jour (7 à 30jour) avant de procéder au pulverisage, le temps que le sol.

Cultures en « billons »

Les plantations en billons qui facilitent le drainage et le développement des tubercules dont on trouve une qui sépare les deux sillons.

Explication :
– La distance entre les billons doit être entre l’intervalle de 65 à 70cm
– De même pour les tubercules sur les billons 30cm
– Avant de placer les tubercules, il faut bien localiser le fumier, le NPK, la dolomite dans le sillon et les mélanges avec le sol
– Couvrir les tubercules du sol de 5 à 7cm d’épaisseur .

La densité moyenne de plantation est de 44 000 tubercules à l’hectares soit 2 à 2.5tonne/ha .

Variétés culturales

Au niveau des paysans, il existe des différentes variétés de pomme de terre constituées par les variétés locales, des anciennes variétés et de nouvelles variétés développées par les organismes oeuvrent dans ce domaine.

Les variétés les plus demandées et qui possèdent des qualités requises pour l’exportation sont :
➤ Spunta : qui a une peau crème, chaure jaune, yeux superficiels avec un cycle moyen, de dormance assez longue, moyennement résistante au mildion et à l’enroulement, bon comportement au stockage.
➤ Meva : qui a une peau crème, chaire jaune, yeux superficiels avec un cycle moyen, moyennement sensible au mildion à la bactériose, comportement au stockage moyen et bon adaptation au sol acide.

Semences

On utilise des semences de bon état sanitaire provenant des organismes producteurs des semences. Il faut éviter d’utiliser des semences trop vieilles (réserves épuisées) ni trop jeunes (non prégermées). On pratique la prégermination en lumière diffuse pour obtenir des semences avec plusieurs germes trapus (1.5cm), colorée, tubercules bien fermes. Pour se faire mettre les tubercules en couche mince ou en clayette de prégermination dans le local où la lumière n’entre pas directement. Il faut utiliser de calibre compris entre 28 et 55 m. Dose : 2t – 2.5t/ha.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : Identification du projet
Chapitre I : Présentation du projet
Chapitre II : Etude du marché et stratégie marketing
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et critères d’évaluation du projet
DEUXIEME PARTIE : Conduite du projet
Chapitre I : Technique de production et existence écologique de la pomme de terre
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Chapitre III : Organisation Structurelle
TROISIEME PARTIE : Etude Financière du projet
Chapitre I : Le montant des investissements et les comptes de gestion
Chapitre II : Analyse de la rentabilité et de faisabilité
Chapitre III : Evaluation du projet
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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