Soutenance mémoire
TECHNIQUE DE PRODUCTION
La technique de production mise en œuvre jusqu’alors, date de l’anciennisme traditionnel, aucune innovation n’été apportée jusqu’à présent. D’où la minimale production confrontée encore à des problèmes ardus de prix et d’écoulement du produit. Cette technique de production nous empêche d’affronter avantageusement la mondialisation.
Identification des matériels
La technique de production oriente surtout notre propos sur les matériels, facteurs édifiants du succès des travaux de production et de transformation.
Les matériels de production
Ce sont les matériels spécifiques à la culture, comme la bêche, la pelle, la faucille, la brouette et la charrue.
La bêche :
La bêche ou l’« angady » étant le matériel presque exclusif utilisé par la majorité des paysans. C’est l’outil de production du temps d’Andrianampoinimerina, qui avait distribué de l’angady pour exhorter son peuple à produire. De notre temps, nous ne pouvons en aucune façon empêcher la modernisation de s’infiltrer au sein de l’unité envisagée. La mutation reste inévitable, car l’immobilisme nuit l’humanité. Ainsi, la bêche consiste à labourer la terre cultivée, à creuser des trous qu’on a cultivé les plantules d’ananas. Elle sert aussi pour les petits travaux de sarclage et d’entretien.
Le râteau :
Il consiste pour le grattage et ramassage de paillasse en vue de tenir propre le champs d’exploitation.
La pelle :
La pelle est nécessaire pour ramasser en grande quantité la terre.
La faucille :
Elle sert pour se débarrasser des mauvaises herbes. Nous allons voir dans l’annexe II le schéma de ces quatre matériels.
La brouette :
C’est pour le petit transport des engrais ou terre, ou encore des bourgeons d’ananas à planter.
La charrue :
La charrue consiste à labourer et creuser la terre, qui sont des opérations obligatoires pour la plantation d’ananas.
Les matériels de transformation
Une des contraintes au développement des unités de transformation est le manque d’équipements adaptés au contexte de l’environnement industriel malgache. Ces matériels et équipements sont de faible capacité. Pour tous les produits issus de la transformation des fruits, les modes opératoires sont assez semblables. Le déroulement des opérations se décompose en quatre grandes phases :
Phase 1 : Opérations préliminaires (réception, triage, parage, lavage)
Phase 2 : Pressage ou extraction du jus
Phase 3 : Transformation
Phase 4 : Conditionnement et stockage en vue de la vente.
Les différents types de matériels et équipements suivants relatent ces quatre phases de la production.
Technique de production envisagée et exigence écologique d’ananas
Dans cette unité de production et d’exploitation d’ananas que nous allons créer, nous oeuvrons à manifester un système, selon les techniques nouvelles récemment mise en page.
Technique culturale
La récolte obtenue dépend de la technique culturale. C’est-à-dire le choix du terrain, la rotation culturale, la plantation, l’entretien et le contrôle.
Choix du terrain
Ce choix est d’une importance capitale, du fait que le sol ne peut donner que ce qu’il porte en soi. La performance de toute plantation dépend surtout de la structure du sol et des éléments qui s’y trouvent. Plusieurs points sont à considérer pour le choix d’un terrain destiné à être cultivé en ananas :
❖ Texture générale du sol et du sous-sol :
L’ananas ayant un système radiculaire peu profond et fragile préfère des terrains légers, sablo argileux et bien drainés. Dans les sols lourds, les racines se développent difficilement. Ils peuvent cependant être plantés en ananas, à condition qu’ils ne s’assèchent pas en fin de saison sèche soit parce que le sol reste frais, soit parce que l’on irrigue. Si ces conditions ne sont pas remplies la formation de fentes de rétraction détruit le système radiculaire entraînant le flétrissement des plants. Les sols gravillonneux ne conviennent à l’ananas qu’ils sont irrigués en saison sèche, car ce type de sol s’assèche très rapidement. Seuls les sols légers sablo argileux semblent devoir bien convenir pour une plantation de coteau non irriguée. La texture du sous sol a aussi une grande importance en culture puisque la majorité des racines d’ananas soit localisé dans les 30 premiers centimètres. La présence d’un sous sol très argileux ou d’une dalle risque d’entraîner un grave excès d’eau en hivernage si le terrain n’est pas bien drainé, alors qu’en saison sèche, c’est de la sècheresse que les plantes auront toute chance de souffrir.
❖ Composition du sol-pH :
Les différents auteurs s’accordent à reconnaître que l’ananas semble moins sensible à la composition du sol, qui peut être aisément modifiée par des fumures appropriées, qu’à sa structure physique. L’ananas préfère nettement les sols à réaction acide, on estime que le pH optimum pour la culture de cette plante est d’environ : 5 .
❖ Topographie du terrain
La culture en coteau présente un risque grave : l’érosion, principalement sur les sols très sableux et pauvres en matières organiques. Aussi, chaque fois qu’on le pourra, évitera t-on de planter sur des coteaux où la déclivité est trop fort (plus de 10%). Dans tous les cas, il sera nécessaire de planter en courbes de niveau ou tout au moins perpendiculairement à la ligne de plus grande pente.
❖ Point d’eau :
Même si l’irrigation n’est pas envisagée, il est nécessaire d’avoir à proximité de la zone plantée un point d’eau. L’application des herbicides, des insecticides nécessite, en effet des quantités importantes de liquide.
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Table des matières
Introduction
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
Chapitre II : Etude du marché visé
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Politiques et stratégies marketing adoptées
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Résumé de la première partie
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de production envisagée et exigence écologique d’ananas
Section 3 : Processus de production
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : La production envisagée et l’évolution du chiffre d’affaires
Section 2 : Calendrier de production
Section 3 : Les différents facteurs de production
Section 4 : Prévision des ventes
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagée
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Gestion du personnel
Résumé de la deuxième partie
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : Les investissements
Section I : Nature et Coût des investissements
Section 2 : Fonds de roulement initial et bilan d’ouverture
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau d’amortissement
Section 5 : Tableau de remboursements des dettes
Section 6 : Comptes de gestion
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Compte de résultat prévisionnel par nature
Section 4 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
Résumé de la troisième partie
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie
