TECHNIQUE D’ACQUISITION DES DONNEES

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Habitants

La population est moyennement jeune et très active. D’après nos enquêtes, en 2014, la population de Bétafo était de deux mille cinq cent trente sept (2537). Suivant leurs activités, la majorité des habitants sont des agriculteurs, soit à un taux de 50%. Le reste des habitants sont soit des fonctionnaires, des ouvriers, des éleveurs à petit échelle ou des ménagères. Les agriculteurs cultivent principalement des plantes vivrières telles que : le manioc, le maïs, la patate, ainsi que du riz et des légumes. Pour que leurs cultures poussent bien, les cultivateurs utilisent comme engrais les composts, les fumiers organiques, parfois des engrais chimiques.
On y assiste aussi à la fabrication des briques à l’aide d’argile présent au bas fond. Du côté assainissement, la majorité des habitants de Bétafo soit 99% possèdent des latrines. La plupart ce sont des latrines traditionnelles qui consistent à creuser jusqu’à une certaine profondeur et de poser en dessus des planches, tout en laissant un trou. Quand aux déchets ménagers ils sont brulés dans des trous communaux. La dimension de ces trous dépend des propriétaires. A cet effet, ils peuvent donc mesurer à peine 1 mètre de profondeur et moins de 1 mètre de diamètre (Photo 1). Les résidus de cette brulure de déchets ainsi obtenus, sont aussi utilisés dans l’agriculture comme engrais. La destruction de ces déchets s’effectue tous les deux jours voire toutes les semaines. Néanmoins, des déchets tels que des sachets en plastiques sont observables dans certains endroits.

Généralité sur la géologie d’Antananarivo

La province d’Antananarivo est largement granitisée avec la présence, en abondance,des migmatites granitoïdes et des granites migmatitiques étroitement associées. A part les granites, il y a la série gneissique du vieux précambrien qui manifeste sa présence par des zones à migmatites et des bancs de granites stratoides. La série gneissique est très variée.
Toutefois, elle est moins visible dans les zones altérées. Le faciès charnockitique est aussi présent dans la plupart des formations quelque soit granitique, gneissique ou migmatitique. La zone d’Antananarivo renferme aussi des filons granitiques recoupants qui sont présents surtout au sud. Ces filons sont connus sous le nom de filon d’Ambatomiranty.
La composition pétrographique de la ville d’Antananarivo est très complexe. Il existe une multitude de roches telles que les Amphibolites, les pegmatites, les quartzites, les grenats, les graphites, les péridotites, les charnockites, les gabbros sans oublier les roches ultrabasiques.

Géologie de Bétafo

Bétafo fait partie du domaine d’Antananarivo dans le groupe d’Ambatolampy. C’est un groupe marqué par des Paragneiss et des schistes ainsi que quelques quartzites. D’après la carte géologique de TANANARIVE-MANJAKANDRIANA, la zone de Bétafo est constituée par des migmatites, des gneiss, quelques charnockites, des granites migmatitiques et des migmatites granitiques. Sur terrain, la surface de Bétafo est recouverte par une épaisseur variable d’altérite (Photo 2). Le quartz y est présent. Cependant, on peut observer à des granites en phase d’altération (Photo 3). Les bons affleurements se font rares mais s’observent sur certains endroits (photo 4). Sur cette photo 4, nous distinguons des roches leucocrates et des roches mélanocrates ainsi que des roches mésocrates. Nous en déduisons que cette partie claire provient d’un magma riche en minéraux à faible température de fusion comme le quartz et les feldspaths tandis que la partie sombre résulte des minéraux ferromagnésiens comme la biotite.
A l’oeil nu, nous avons pu voir la présence du quartz, des biotites, des feldspaths et des traces d’hypersthéne avec sa couleur un peu vert (photo 5). Les roches présentes dans cette zone sont à dominance de granite. Nous avons des granites à biotite, des granodiorites, des gneiss ainsi qu’à des granites migmatitiques.
Aux environs de la zone, on arrive à voir la présence de quelques pegmatites, des granites d’Ambatomiranty (photo 6) ainsi que les granites qui sont à Bétafo Ambohimangakely.

CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

D’après les études faites par RAKOTONDRAINIBE Jean Herivelo, les hauts plateaux de Madagascar comportent trois types d’aquifères. Il s’agit des aquifères de nappes d’alluvions, de nappes d’arènes, et de nappes de fissures. Notons que toutes les formations peuvent contenir des nappes d’eau mais leurs fonctionnements, leurs qualités et les possibilités d’exploitation varient suivant le type d’aquifère et la profondeur.
Les roches granitiques sous l’action de l’eau et de la température finissent par se fissurer (figure8). Au fil du temps, ces fissures deviennent importantes et forment les aquifères de fissure. L’évolution de l’altération donne naissance à la formation des argiles et des arènes. L’arène sableuse grossière se trouve souvent à la base des altérites et constitue un bon aquifère. Dans les hauts plateaux de Madagascar, la profondeur de la nappe d’arène varie de quelques mètres (RAKOTODRANAIBE Jean Herivelo, 1974). Quant à l’altérite, son épaisseur varie de quelques centimètres à plusieurs dizaines de mètres.
La recharge de la nappe d’arène se fait après infiltration des précipitations, sur la surface latéritique. Pour les nappes de fissures elles sont alimentées par les nappes d’arènes. La vidange de ses dernières se fait aussi naturellement au moyen des sources.
Bétafo renferme les altérites, les nappes d’arènes, les nappes de fissure ainsi que les nappes d’alluvions au bas fond. Pour les nappes de fissures, elles sont en dessous des autres nappes. Notre étude se focalise surtout au niveau de la nappe d’arène.

Echantillonnage

Dans le cadre de notre étude, nous avons effectué dix prélèvements dont sept destinés à l’analyse physico-chimique et trois à l’analyse bactériologique au laboratoire de la JIRAMA. Pour les analyses physico-chimiques : les 4 prélèvements ont été faits à l’aide des bouteilles en plastique bien propre de 1,5 litres chacun et d’une corde. Cette dernière nous aidait à descendre les bouteilles en profondeur pour les prélèvements à l’endroit du captage et dans le réservoir. Tous les prélèvements effectués, sont repartis comme suit : un prélèvement en amont dans le lieu du captage (dans le conduit où le débit est le plus important) soit le captage 1, dans le réservoir ; dans deux puits domestiques (puits 1 et puits 4) ; dans trois sources (source 2, 5 et 7). La date de prélèvement de ces échantillons diffère. Le prélèvement de tous les échantillons s’est réalisé en mois de février 2015 sauf pour le puits 4 et la source 7 qui sont prélevés en octobre et en novembre pour la source 5. Pour les analyses bactériologiques; les 3 prélèvements ont été faits à l’aide des flacons en plastique stériles de 500ml chacun. Ces prélèvements sont effectués le 24 février 2015 au captage 1, au réservoir et à la source 2. Après prélèvement, nous avons ramené tous les échantillons au laboratoire de la JIRAMA le jour même. Néanmoins, les échantillons de février 2015 destinés aux analyses physico-chimiques sont arrivés au laboratoire deux jours après le prélèvement.

Conductivité électrique 

L a conductivité est une mesure de la capacité de l’eau à laisser passer un courant électrique. En générale, les matières dissoutes dans l’eau se trouvent sous forme d’ions chargés électriquement. Ainsi, la conductivité s’élève avec l’augmentation des sels dissous dans l’eau.
La conductivité s’accroît aussi avec la température de l’eau. De ce fait, les mesures de la conductivité ont été effectuées de façon standardisée à 25 °C à l’aide d’un conductimètre de marque WTW (photo 13). La procédure de mesure consiste à mettre l’électrode dans l’échantillon et de lire la valeur qui s’affiche.

LES PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES

L’analyse bactériologique permet de contrôler la pollution bactérienne d’une eau. Elle consiste à déterminer des germes pathogènes à transmission hydrique dont : la bactérie coliforme fécale, l’Escherichia Coli, l’Entérocoque intestinal, l’anaérobie sulfito-réductrice, les Coliformes totaux, Streptocoques fécaux, Clostridium sulfito-réducteurs et les germes totaux et pathogènes. Pour la JIRAMA, la détermination des germes pathogènes se base sur la bactérie coliforme ; l’Escherichia Coli ; l’Entérocoque intestinal et la spore de microorganisme ou ASR (Anaérobie Sulfito-Réductrice).

Analyse bactériologique

Cette analyse consiste à vérifier s’il y’a ou non des germes de contamination fécale. La JIRAMA pratique deux méthodes. Pour les bactéries de Coliforme totaux, Escherichia Coli et Streptocoques fécaux, l’analyse a été effectuée par la méthode de membrane filtrante (photo 19). Cette méthode consiste à filtrer une quantité d’eau bien précise à travers une membrane poreuse de 0,5μ. Cette membrane est ensuite placée dans un milieu de culture favorable à la prolifération de bactéries recherchées. Puis, ces milieux de cultures (boites à pétrie) sont placés dans des incubateurs à des températures bien définies suivant le type de bactérie recherché. Après au moins 24heures d’incubation voire plus, selon la durée de prolifération des bactéries, s’effectue le comptage des bactéries présentes sur les membranes filtrantes.

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Table des matières

CHAPITRE I: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I-1-CONTEXTES GENERAUX
I-1-1 Localisation géographique
I-1-2 Géomorphologie
I-1-3 Socio –économique
I-2-CONTEXTE CLIMATIQUE
I-2-1 Climatologie
I-2-2 Température
I-2-3 Précipitation
I-3 CONTEXTE GEOLOGIQUE
I-3-1 Généralité sur la géologie de Madagascar
I-3-2 Généralité sur la géologie d’Antananarivo
I-3-3 Géologie de Bétafo
I-3-4 Origine de l’arène
I-3-5 pédologie
I-4 -CONTEXTE HYDROLOGIQUE
I-5 -CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
I-5-1 Alimentation en eau de la population
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II-1- TECHNIQUE D’ACQUISITION DES DONNEES
II-1-1 Documentation
II-1-2 Descente sur terrain
II-1-3 Enquête
II-1-4 Echantillonnage
II-1-5 Analyse
II-2- TRAITEMENT DES DONNEES
II-2-1 le Microsoft office
II-2-2 Arc GIS 10.1
II-2-3 Le google earth
II-2-4 Le logiciel diagramme
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III-1 RESULTATS
III-1-1 Caractéristiques des points de prélèvement
III-I-2 Paramètres organoleptiques
III-I-3 Paramètres physiques
III-I-4 Paramètres chimiques
III-1-5 Résultats de l’analyse bactériologique
III-2- INTERPRETATION
III-2-1 Paramètres physiques et organoleptiques
III-2-2 Faciès chimique de l’eau
III-2-3 Origine des Paramètres chimiques
III-2-4 Qualité bactériologique des eaux
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

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