Taxonomie et classification du chêne vert

Taxonomie et classification du chêne vert

PLACE DU CHENE VERT DANS LES MONTS DE TLEMCEN

Les Monts de Tlemcen correspondent à la zone forestière du chêne vert occidental (Boudy, 1952). En effet ; c’est dans la forêt de Mouley Slissen, que s’arrête l’aire d’expansion du pin d’Alep et commence la zone du chêne vert. Il constitue à ce niveau d’importants massifs allant de Sebdou à la frontière Algéo-marocainne (Letreuch, 1991). La superficie qu’il occupe dans Les Monts de Tlemcen, serait de 82 000 hectares, soit 41,1% de la superficie forestière totale de la wilaya (Berrichi, 1993). Dans la partie Est des Monts de Tlemcen, le chêne vert en formations très dégradée domine. Au Nord-Ouest, il constitue des formations mixtes avec le thuya. A l’Est, il forme un sous-bois du pin d’Alep. Au Sud-Ouest, en ambiance plus humide, il s’associe au chêne zeen et au chêne liège. Sur le flanc Sud, il entre en contact avec la steppe à alfa. D’un autre point de vue, comme dans de nombreuses autres régions, les peuplements forestiers de chêne vert, dans les Monts de Tlemcen sont très pauvres en raison de la dégradation anthropique très accentuée.

Le plus souvent, il s’agit d’un taillis où le pâturage s’y est exercé pendant de nombreuses années. La consistance des peuplements est très irrégulière et faible dans l’ensemble. Ce sont pour la plupart des taillis entre-ouverts et parfois largement clairières. Ces cépées comprennent de nombreux rejets auxquels se mêlent des drageons. Le chêne vert, à l’état pur dans les monts de Tlemcen, couvre 57 430 hectares repars sur les localités indiquées dans le tab.03.

conclusion

Cette étude climatique de la zone d’étude de Terni, met en évidence un climat de type méditerranéen, semi continental moyennement contrasté. La température moyenne annuelle et la température moyenne des minima du mois le plus froid définissent l’appartenance de la zone d’étude à l’étage de végétation Mésoméditerranéen à variante fraiche. Mis à part le sous- étage qui passe du moyen à inferieur, le climagramme d’EMBERGER définit un étage bioclimatique Subhumide à variante thermique fraiche. Une première lecture des données météorologiques, nous indique une baisse de pluviométrie de 10% et surtout une hausse de 30 % dans la température moyenne minimale de la zone d’étude. Ce changement est déjà signalé par de nombreux auteurs pour la région occidentale de l’Algérie. (Benabadji et al., 2000 ; Quezel, 2000 ; Bouazza et al., 2001). Nous savons que plusieurs écoles s’affrontent en matière climatique et que certains paramètres ne sont plus d’actualités. C’est toute la question du changement climatique qui est posé (Benabdeli, 1996) où c’est la végétation qui est déterminé. Nous avons voulu volontairement du moins à titre indicatif étudié le climat de la zone où nous avons effectué les prélèvements.

Partie expérimentale

Les chênaies comptent parmi les écosystèmes les plus riches sur le plan entomologique où les arbres (chênes) et le sous-bois offrent un abri et une nourriture à une entomofaune très diversifiée. On compte à titre d’exemple sur chêne-liège dans les Maures (France) jusqu’à 116 espèces frondicoles (BIGOT & KABAKIBI, 1987) et dans la Mamora (Maroc) on a recensé plus de 150 espèces VILLEMANT & FRAVAL (1993). En Algérie, les recherches bibliographiques effectuées par BOUHRAOUA (2008) ont abouti à une liste de 240 espèces ravageuses associées aux chênes dont 37 espèces gallicoles.

Les Cynipidae en Algérie, comme ailleurs en Afrique du Nord, ont été très peu étudiés jusqu’à présent. Les premières contributions à la connaissance faunistique de cette famille sont faites par Marchal à la fin du XIXème siècle (MARCHAL, 1897). Au début du XXème, on note le précieux travail de Houard qui rassemble toutes les données publiées dans ce temps-là en Algérie, tout en rapportant également des indications inédites sur de nombreuses espèces, y compris celles d’autres pays de l’Afrique du Nord (HOUARD, 1912, 1914). Depuis lors, aucune publication n’est parue sur ces insectes et ce jusqu’à 1985 puis 2008 où Barbotin et Benia et al. mentionnent respectivement la présence de quelques autres espèces du genre Plagiotrochus évoluant sur Quercus algériens avec feuilles persistantes. Les Hyménoptères gallicoles des chênes appartiennent à la tribu Cynipini (Cynipidae).

Les cycles de leur vie sont souvent complexes (PUJADE-VILLAR et al., 2001) et caractérisés par l’alternance d’une génération bisexuée (formée d’individus mâles et femelles) et asexuées ou agamiques (constituée exclusivement de femelles). Chaque génération induit, dans la plupart des cas, et à deux époques différentes de l’année des galles morphologiquement différentes. Chaque forme de galle correspond ainsi à une génération déterminée, elles peuvent se retrouver dans la même section végétale (hétérogonie) ou dans des sections différentes (héteroecie). Les galles sont des structures anormales déformantes des végétaux pouvant affecter aussi bien les feuilles, pédoncules, bourgeons et chatons que les rameaux, racines, radicelles et fruits. Les plantes hôtes choisies ainsi que les organes sont très souvent spécifiques. Toutefois, les chênes sont les plus intensément et diversement attaquées mais n’atteignant guère leur vigueur (DAJOZ, 1980). En Algérie, les chênes sont présents par 5 espèces tel que: Quercus suber, Q. coccifera, Q. ilex, Q. afares et Q. faginea (QUE ZEL & SANTA, 1962). Le chêne zeen en particulier apparaît en deux sous espèces ou variétés: Q. faginea mirbekii, et Q.

LA TAXONOMIE DES GALLES CERISE

On appelle galle (ou cécidie) une excroissance tumorale produite sur les tiges, feuilles ou fruits de certains végétaux, suite à des piqûres d’animaux parasites (différence avec la do matie) ; ils sont dits Cécidogènes. Ces derniers sont principalement des arthropodes, représentés par 15 % d’acariens et de 74 % d’insectes (appartenant notamment au genre Cynips). Certaines galles peuvent aussi être le fait de champignons, de nématodes ou de bactéries (Agrobacterium sur lesrhizomes). On dénombre actuellement près de 13 000 espèces génératrices de galles. La galle est une tumeur produite par le végétal, mais généralement induite par l’oeuf pondu sous la cuticule d’une feuille ou tige, et qui va s’y développer. Chez les tenthrèdes, c’est la femelle qui déclenche sa formation. Lorsque la galle est percée d’un petit trou, cela signifie que les oeufs ont donné naissance à des insectes adultes ayant déjà quitté leur « nid ». Dans l’hémisphère nord, et en zone tempérée, les galles les plus connues sont les galles du chêne (ou « noix de galle », « galle du Levant »), généralement produites par des Cynips, Cynips Quercusfolii, Biorhiza pallida «la galle de la pomme de chêne », ou Andricus kollari. Sur les divers chênes d’Europe moyenne on dénombre environ 250 variétés de galles, dont 200 sont de la famille des Cynips. Elles poussent sur les feuilles ou à leur aisselle, et sont sphériques, évoquant la forme d’une petite pomme de 1 à 5 cm. Une autre galle très fréquente en région Méditerranéenne provient du parasitage.

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Table des matières

Introduction générale
Etude de l’essence (Qercus ilex
Historique du Quercus ilex
Généralité
Monographie de l’espèce
1.Taxonomie et classification du chêne vert
2. Les Caractères Botaniques
3. la répartition géographique dans le mond
Dans la région méditerranéenne
1. la région occidentale
B. 2. Région orientale
3.En Algérie
4. Ecologie de l’espèce
L’altitude
Exigences thermique
La lumière
Exigences pluviométriques
Autres facteurs du climat
F. Facteurs édaphiques
Ennemis et maladies l’utilisation du chêne vert
Association du chêne vert
La premier partie
1- Situation de la forêt
1.1-Situation administrative
1.2-Situation géographique
2- Infrastructure
2.1- Maisons forestières
2.2- Poste de vigie
2.3- Pistes
2.4- Les points d’eau
3- Action humaine
4- Etude édaphique
4.1- Le relief
4.2- La pédologie
4.3- La Géologie
5- Végétation
5.1- Pinède naturelle de pin d’Alep
5.2Maquis à chêne vert
5.3- Garrigue
6- Etat sanitaire des peuplements
7- La Faune
Etude de milieu physique zone I
Chapitre II : Etude climatique
1-La température
2-Les précipitations
3-Les vents
4 Neige
5-Les gelées
6-Synthèse climatique 2
7-Les indices climatiques
7-1- Quotient pluviométrique d’EMBERGER « Q2 »
7.2- Indice annuel d’aridité de DEMARTONNE « La »
7-3 Diagramme embrothermique de GAUSSEN et BAGNOULS
Présentation de la zone d’étude
1- Présentation de la zone d’étude
2- place des forêts dans la Wilaya de Tlemcen
3 – ASPECT DES FORMATIONS FORESTIERES
3.1-Forêts denses
3.2- Forêts claires
3.3- Maquis denses
3.4 – Maquis claires
4 – PLACE DU CHENE VERT DANS LES MONTS DE TLEMCEN
Deuxième partie Presentation de la reserve de Moutass
1- Présentation de la réserve de chasse de Tlemcen .
2- Etude Géologique
Les calcaires de Zarifet
Les dolomies de Tlemcen
Les marno-calcaires de Raourai
Les calcaires de Lato
Les dolomies de Terny
3- Géomorphologie
4- Pédologie
5- Hydrologie, hydrographie
Présentation de la zone d’étude
Climat
1- Les précipitation
1-1 Moyennes mensuelles
1-2 Régime saisonnier des précipitations
1-3 Continantalité pluviale
2 – La temperature
3.1- Moyenne des maxima du mois le plus chaud « M »
3.2- Moyenne des minima du mois le plus froid « m »
3.3- température moyenne mensuelle et annuelle
3.4 – amplitude thermique
3.5 – continentalité thermique
4 – synthèse climatique
4.1 – indice de sécheresse estivale
4.2 – diagramme ombrothermique
4.3-Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen
4.3.1 – quotient pluviométrique et climagramme d’Emberger
5- conclusion
La partie expérimentale
Introduction 9
MATÉRIEL ET MÉTHODES
1- LA TAXONOMIE DES GALLES CERISE
2- La classification
3- Le cycle de vie
4- Les étapes de cycle évolutif
5- Les déférents dégâts
6- La lutte contre la galle cerise (cynpis quercusfolii)
6-1- En quoi consiste un lâcher ?
6-2- Résultats attendus de la lutte biologique avec Torymus sinensis
CONCLUSION

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