Taux d’antigรจne carcino-embryonnaire (ACE)

Tรฉlรฉcharger le fichier antigรจne carcino embryonnaire pdf d’un mรฉmoire de fin d’รฉtudes

Marqueurs tumoraux

-Antigรจne carcino embryonnaire (ACE) : Cโ€™est le marqueur usuel des cancers rectaux. Cโ€™est un excellent test de surveillance des patients traitรฉs, augmentant les chances de dรฉtection des rรฉcidives ร  un stade oรน elles sont opรฉrables.
-CA 19-9: Sa structure mucinique en fait un marqueur complรฉmentaire de lโ€™antigรจne carcino embryonnaire (ACE). Son dosage est souvent associรฉ ร  celui de lโ€™antigรจne carcino embryonnaireย  dans le suivi des chimiothรฉrapies.

Anatomie du rectum

Anatomie descriptive

Le rectum, segment terminal du tube digestif (figures 1A ,1B), fait suite au colon sigmoรฏde, il est moulรฉ sur la concavitรฉ sacrรฉe; mรฉdian et globalement vertical dans un plan frontal. Il est dรฉrivรฉ deย  l’intestin primitif ayant donc un mรฉso dorsal, le mรฉsorectum.

Limites de Rectum

La limite supรฉrieure du rectum est trรจs variable selon les cas et l’on parle de jonction ou de charniรจre rectosigmoรฏdienne. Elle se situe en regard de la troisiรจme vertรจbre sacrรฉe (S3). La limite infรฉrieure est le bord supรฉrieur des releveurs.

Direction

Le rectum dรฉcrit une courbure qui se fait vers l’avant en suivant la concavitรฉ sacrรฉe. Le rectum oblique en arriรจre et en bas, presque horizontal, devient oblique en avant et en bas quasiment vertical ; cet angle correspond en arriรจre ร  l’insertion antรฉrieure du ligament recto sacrรฉ.

Division et dimensions

Le rectum mesure 12 ร  15cm de long. Son diamรจtre transversal est de 6cm et son diamรจtre antรฉropostรฉrieur de 2 cm.
Il peut รชtre subdivisรฉ en trois parties: (figures 1A ,1B)
– le bas rectum : sโ€™รฉtend environ sur 2 cm au-dessus du bord supรฉrieur du sphincter ;
– le moyen rectum : sโ€™รฉtend environ sur 5 cm au-dessus de la limite supรฉrieure du bas rectum ;
– le haut rectum : sโ€™รฉtend environ sur 5 cm au-dessus de la limite supรฉrieure du moyen rectum.

antigene carcino embryonnaire

Configuration extรฉrieure et calibre

Quand le rectum est moyennement distendu, le segment pelvien, รฉtroit en haut ร  son union avec le cรดlon pelvien, sโ€™รฉlargit dโ€™abord un peu pour se terminer par une dilatation, lโ€™ampoule rectale. Ses parois sont trรจs extensibles et, quand le rectum est trรจs distendu, lโ€™ampoule peut occuper toute la largeur de lโ€™excavation pelvienne.
La surface du rectum est parcourue de stries longitudinales formรฉes par les faisceaux de fibres de la couche musculaire superficielle. Il est creusรฉ sur ses faces latรฉrales de sillons peu profonds dont le nombre et le siรจge sont variables, dont ils occupent les sommets.

Configuration intรฉrieure

On distingue une tunique sรฉreuse et une tunique musculaire :
-Tunique sรฉreuse : Avec les replis temporaires, il existe dans le rectum des replis permanents appelรฉs valvules rectales ou valvules de Houston, semi-lunaires et dirigรฉes transversalement.
-Tunique musculaire : Se compose dโ€™une couche superficielle de fibres longitudinales profondes descendant jusquโ€™ร  lโ€™anus et dโ€™une couche profonde de fibres circulaires, prรฉsentant dโ€™รฉtroites connexions avec les fibres de la partie รฉlรฉvatrice du releveur de lโ€™anus.

Le mรฉsorectum

Le mรฉsorectum est constituรฉ de la graisse et des tissus cellulo-lymphatiques qui entourent le rectum. Il contient les lymphatiques et les branches de division des vaisseaux et des nerfs ร  destinรฉe rectale. Il est essentiellement dรฉveloppรฉ en arriรจre, et sur les cรดtรฉs. Aussi il est entourรฉ par une enveloppe assez fine, mais toujours individualisable, qui est le feuillet viscรฉral du fascia pelvien ou fascia recti. Les parois pelviennes sont recouvertes par le feuillet pariรฉtal de ce fascia pelvien, qui, en arriรจre, correspond au fascia prรฉ-sacrรฉ.
Ce feuillet pariรฉtal recouvre les vaisseaux pelviens et les branches nerveuses du plexus sacro-lombaire destinรฉes aux membres infรฉrieurs.
Il existe entre ces deux feuillets, viscรฉral et pariรฉtal, un espace de glissement avasculaire, essentiellement prรฉsent en arriรจre (figure 2).

Taux d’antigรจne carcino embryonnaire (ACE)

Le dosage de l’antigรจne carcino embryonnaire (ACE) avait รฉtรฉ rรฉalisรฉ chez 22 patients
Dans le groupe I
– 3 patients (50%) avaient un taux supรฉrieur ou รฉgal ร  5 ng/mL.
– 3 patients (50%) avaient un taux infรฉrieur ร  5 ng/mL.
Dans le groupe II
– 9 patients (56,3%) avaient un taux supรฉrieur ou รฉgal ร  5 ng/mL.
– 7 patients (43,8%) avaient un taux infรฉrieur ร  5 ng/mL.
Cette diffรฉrence รฉtait non significative, le p รฉtant de 0,79

Rapports

Rapports anatomiques

Tout au long de son trajet dans le pelvis, le rectum pelvien suit la concavitรฉ antรฉrieure du sacrum et du coccyx et s’appuie latรฉralement sur les parois latรฉrales du pelvis. Il est donc proche des vaisseaux iliaques internes. ร€ sa partie basse, en dessous et en avant de la concavitรฉ sacrรฉe, le rectum pelvien se dirige en bas et en avant au contact de la prostate chez l’homme et de la paroi postรฉrieure du vagin chez la femme.

Pรฉritoine pelvien

Le pรฉritoine tapisse la face antรฉrieure et supรฉrieure du rectum pelvien avant de se rรฉflรฉchir sur les organes gรฉnitaux formant ainsi le cul-de-sac pรฉritonรฉal infรฉrieur de Douglas. Il se rรฉflรฉchit en avant sur la paroi postรฉrieure du vagin chez la femme formant le cul-de-sac recto vaginal, et sur les vรฉsicules sรฉminales, les canaux dรฉfรฉrent et la vessie chez l’homme formant ainsi un cul-de-sac retrovรฉsical. Le cul-de-sac retrovaginal est situรฉ plus bas par rapport au cul-de-sac retrovรฉsical, la distance entre le cul-de-sac et lโ€˜anus est de 5,5cm chez la femme contre 7,5cm chez l’homme [27].
En dรฉfinitive, le rectum est divisรฉ en deux parties par le pรฉritoine : une partie supรฉrieure qui est partiellement intrapรฉritonรจale et une partie infรฉrieure qui est sous pรฉritonรฉale.

Veines rectalesย 

Le drainage veineux du rectum se fait par la veine rectale supรฉrieure et accessoirement par les veines recales infรฉrieures, moyennes et la veine sacrรฉe mรฉdiane.
La veine rectale supรฉrieure est formรฉe par la rรฉunion de cinq ร  six veines traversant la paroi musculaire du rectum et convergeant dans un gros tronc veineux qui reste en avant ou ร  gauche de l’artรจre รฉponyme. Elle forme, avec les veines sigmoรฏdiennes, la veine mรฉsentรฉrique infรฉrieure. Les veines rectales infรฉrieures et moyennes, inconstantes et de petits calibres, drainent la partie basse de l’ampoule rectale vers la veine pudendale et la veine iliaque interne.
La veine sacrรฉe mรฉdiane, voie veineuse accessoire, draine la partie supรฉrieure du rectum pรฉrinรฉal pour rejoindre la veine iliaque primitive gauche.

Lymphatiquesย 

Les vaisseaux lymphatiques se forment ร  partir des plexus lymphatiques situรฉs dans la paroi rectale sous la muqueuse rectale. Le drainage lymphatique se fait essentiellement vers le pรฉdicule rectal supรฉrieur ร  travers le mรฉso-rectum, et accessoirement vers les ganglions iliaques internes ou externes et les ganglions inguinaux en suivant les rรฉseaux lymphatiques pudendaux ou sous-cutanรฉes.

Lymphatiques du mรฉsorectumย 

C’est la voie de drainage principale du rectum qui se fait dans le mรฉso-rectum le long des vaisseaux. Les ganglions pรฉri-rectaux se drainent dans un groupe ganglionnaire intermรฉdiaire situรฉ dans la bifurcation de l’artรจre rectale supรฉrieure (le ganglion principal du rectum de Mondor des anatomistes).
Les lymphatiques suivent ensuite l’artรจre mรฉsentรฉrique infรฉrieure pour rejoindre les ganglions pรฉri aortiques ร  l’origine de l’artรจre mรฉsentรฉrique infรฉrieure puis les ganglions plus haut situรฉs jusqu’au canal thoracique.
Quelques lymphatiques accompagnent la veine mรฉsentรฉrique infรฉrieure et rejoignent les ganglions rรฉtro pancrรฉatiques. Ils peuvent alors suivre les artรจres vers les relais ganglionnaires situรฉs ร  l’origine de l’artรจre mรฉsentรฉrique supรฉrieure ou les veines vers le pรฉdicule portal.

Lymphatiques situรฉs sous le fascia pariรฉtal

Ils peuvent drainer la partie la plus basse du rectum pelvien et pรฉrinรฉal. Les voies lymphatiques effรฉrentes se drainent soit dans les ganglions iliaques internes en suivant les vaisseaux rectaux moyens, soit directement dans les ganglions iliaques primitifs ร  partir des ganglions pรฉri-rectaux postรฉrieurs. Ils sont alors sous le fascia pariรฉtal, en dehors du mรฉso-rectum, situรฉ entre plexus nerveux pelvien et paroi pelvienne.

Les polyposes adรฉnomateuses :

-La polypose adรฉnomateuse familiale (PAF)
La PAF est responsable de moins de 1% des cancers colorectaux.
C’est une maladie rare (prรฉvalence de l’ordre de 1/10000), caractรฉrisรฉe par le dรฉveloppement d’adรฉnomes recto coliques en nombre trรจs important (100 ร  plusieurs milliers).
Par convention, on exige plus de 100 adรฉnomes pour parler de polypose adรฉnomateuse (en delร , on parle d’adรฉnomes multiples).
C’est une maladie hรฉrรฉditaire, autosomique dominante, ร  forte pรฉnรฉtrance (proche de 80%), trรจs souvent due ร  une mutation germinale du gรจne APC (ยซ Adรฉnomatous polyposis Coli ยป) situรฉ sur le bras long du chromosome 5. L’expression phรฉnotypique de la maladie est fonction de la localisation de cette mutation sur la partie codante du gรจne APC.
De plus, il existe certainement d’autres gรจnes qui, en cas de mutation, seraient susceptibles de prรฉdisposer ร  la PAF, mais ils restent encore inconnus. L’atteinte rectale est constante. Les adรฉnomes peuvent รชtre pรฉdiculรฉs ou sessiles. Leur taille et leur densitรฉ varient d’un individu ร  l’autre. Chaque lรฉsion correspond ร  un adรฉnome tubulรฉ (les plus frรฉquents), villeux ou mixte, avec des degrรฉs variables de dysplasie.
L’รขge moyen d’apparition des polypes, des signes cliniques et du cancer est respectivement de 25 ans, 33 ans, et 40 ans.
Les signes cliniques rรฉvรฉlateurs de la PAF sont : rectorragies, diarrhรฉe et douleurs abdominales.
– Les polyposes hamartomateuses
Elles regroupent la polypose juvรฉnile, le syndrome de Peutz-Jeghers et la polypose hรฉrรฉditaire mixte. Les gรจnes responsables de ces maladies autosomiques dominantes ont rรฉcemment รฉtรฉ identifiรฉs.
SMAD4/DPC4 et BMPR1A/ALK3 responsables de la polypose juvรฉnile sont tous deux impliquรฉs dans la voie de signalisation de TGF.
La localisation rรฉcente du gรจne responsable de la polypose hรฉrรฉditaire mixte, CRAC (pour ยซ colorectal adenoma and carcinoma ยป) en 15q13-q14 permet de distinguer cette affection de la maladie de Cowden et du syndrome de Bannayan-Riley-Ruvalcaba. Ces deux affections sont associรฉes ร  des mutations du gรจne PTEN (10q23.3).
Les mutations de ce dernier ne sont cependant pas associรฉes ร  une frรฉquence accrue de CCR.

Le syndrome HNPCC (Hereditary polyposis colorectal cancer)

Le syndrome HNPCC, caractรฉrisรฉ par une transmission autosomique dominante ร  forte pรฉnรฉtrance, reprรฉsente la forme la plus frรฉquente de cancers colorectaux hรฉrรฉditaires (1 ร  5% des cancers colorectaux).
On distingue classiquement 2 variรฉtรฉs de syndrome HNPCC :
Le syndrome de lynch I qui touche l’adulte jeune avant 45 ans et oรน la prรฉdisposition ne concerne que le cancer colorectal avec une localisation prรฉfรฉrentielle sur le cรดlon droit
Le syndrome de lynch II (ou ยซ cancer family syndrome ยป) qui associe au cancer colorectal d’autres cancers (endomรจtre, ovaire, intestin, grรชle, estomac, voies biliaires voies excrรฉtrices urinaires) de survenue simultanรฉe ou successive, mais de faรงon diffรฉrente chez les individus d’une mรชme famille.
Pour poser le diagnostic de syndrome HNPCC, il est nรฉcessaire que les critรจres suivants, dits d’Amsterdam 2, soient rรฉunis :
-Cancer du cรดlon ou du rectum dans 2 gรฉnรฉrations consรฉcutives ou plus ; -3 parents ou plus, doivent prรฉsentรฉs un carcinome associรฉ ร  l’HNPCC
(carcinome colorectal, de l’endomรจtre, de l’intestin grรชle, de l’uretรจre, pyรฉlocaliciel,โ€ฆ), l’un au moins รฉtant parent au premier degrรฉ des deux autres (pรจre, mรจre, fils, fille, frรจre, soeur, etc.)
-Au moins un membre de la famille atteint avant l’age de 50 ans -Exclusion de la PAF.
Il est dรป ร  des mutations germinales d’un des gรจnes impliquรฉs dans la rรฉparation des mรฉsappariements survenant au cours de la rรฉplication de lโ€™ADN (hMLH1, hMSH2, hMSH6 etc…). Contrairement ร  la PAF, la frรฉquence des adรฉnomes dans les syndromes HNPCC est comparable ร  celle dans la population gรฉnรฉrale.
Leurs caractรฉristiques histologiques sont cependant plus agressives : adรฉnomes plans et existence d’un contingent villeux plus important souvent associรฉ ร  des zones de dysplasie de haut grade. Ceci rend compte du risque cumulรฉ de 70 ร  80% de dรฉvelopper un CCR dans les syndromes HNPCC. Ces cancers ont la particularitรฉ d’รชtre plus frรฉquemment localisรฉs au niveau du colon droit, de survenir prรฉcocement (moyenne d’รขge 44 ans) et d’รชtre multiples (cancers synchrones ou mรฉtachrones).
A l’examen histologique, ils apparaissent peu diffรฉrenciรฉs, colloรฏdes muqueux, et parfois entourรฉs d’une rรฉaction lymphocytaire (ยซ Crohnโ€™s like lymphoid reaction ยป).

Gรฉnรฉtique molรฉculaire

La cancรฉrogenรจse est un processus ร  รฉtapes multiples. Il rรฉsulte de plusieurs altรฉrations des proto-oncogรจnes et des gรจnes suppresseurs de tumeurs, rรฉalisant ainsi des cancers sporadiques et des cancers familiaux. Ces gรจnes sont reprรฉsentรฉs par :
Le gรจne Adรฉnomatous Polyposis Coli (APC) est un gรจne suppresseur situรฉ sur le bras long du chromosome 5. Il a รฉtรฉ identifiรฉ initialement par son implication dans la PAF. Cependant il peut รชtre prรฉsent dans les cancers coliques sporadiques.
La recherche de mutation du gรจne APC a un intรฉrรชt dans le diagnostic et le dรฉpistage des sujets asymptomatiques ;
Le gรจne Kristen ras est un proto-oncogรจne, situรฉ sur le chromosome 12. Il peut รชtre recherchรฉ par Polymerase Chain Reaction (PCR) dans les selles.
La moitiรฉ des cancers coliques est associรฉe ร  une mutation de K-ras d’oรน son intรฉrรชt dans le dรฉpistage des cancers coliques ;
Le gรจne deleted in colorectal carcinoma (dcc) est situรฉ sur le bras long du chromosome 18.
La dรฉlรฉtion du gรจne dcc est associรฉe ร  un haut grade de malignitรฉ. Tous les cancers du cรดlon avec mรฉtastases hรฉpatiques sont associรฉs ร  une dรฉlรฉtion dcc [21, 38].
Le gรจne p53 est situรฉ sur le bras long du chromosome 17. Le gรจne codant pour la protรฉine p53 est le gรจne le plus frรฉquemment mutรฉ dans les cancers humains. La frรฉquence de mutation est de 75% [13].

Les lรฉsions prรฉdisposantes

-Les polypes [13] (figure 10)
Les petites tumeurs bรฉnignes faisant saillie dans la lumiรจre intestinale, regroupรฉes sous le terme de polypes, sont trรจs frรฉquentes et reprรฉsentent pour certaines d’entre elles, le stade prรฉcoce habituel de dรฉveloppement des cancers colorectaux. Le polype peut รชtre sessile, pรฉdiculรฉ ou plan, de nature bรฉnigne ou maligne. Lorsqu’il existe un nombre de polypes supรฉrieur ร  10, on parle de polypose.

Il existe quatre variรฉtรฉs histologiques de polypes colorectaux bรฉnins, dont seuls les polypes adรฉnomateux peuvent se transformer en cancers.
Ceux-ci rรฉsultent de la prolifรฉration des cellules des glandes de Lieberkรผhn. Les adรฉnomes peuvent se transformer en cancers appelรฉs adรฉnocarcinomes, par l’intermรฉdiaire d’une dysplasie de haut grade.

Les adรฉnomes bรฉnins sont des dysplasies de bas grade. Le risque de cancer croรฎt avec le nombre, la taille de l’adรฉnome (supรฉrieur ร  1cm) et la proportion du contingent villeux.
Sur 1000 adรฉnomes, 100 atteindront la taille de 1cm et 25 d’entre eux deviendront des cancers dans un dรฉlai de 10 ร  20 ans (figure 9).
La probabilitรฉ cumulative de transformation cancรฉreuse d’un adรฉnome de diamรจtre supรฉrieur ou รฉgal ร  1cm est de 2,5% ร  5ans, 8% ร  10ans et 24% ร  20ans.
-Les maladies inflammatoires
Le risque de cancer rectal est plus รฉlevรฉ chez les patients atteints de maladies inflammatoires du tube digestif.

La rectocolite hรฉmorragique (RCH): l’augmentation du risque de cancer rectal dans la RCH est connu; ce dernier augmente avec la durรฉe de l’รฉvolution, le dรฉbut de la maladie ร  un รขge prรฉcoce et lโ€™รฉtendue de la maladie sur le rectum.
La maladie de Crohn: le risque de cancer rectal dans la maladie de Crohn est beaucoup moins รฉlevรฉ que celui dans la RCH. Il est estimรฉ ร  un cas sur 200 ร  500 malades porteurs dโ€™une maladie de Crohn. Ce risque est multipliรฉ par 6 ร  20 par rapport ร  la population gรฉnรฉrale. Il augmente avec le dรฉlai dโ€™รฉvolution de la maladie, sa sรฉvรฉritรฉ et son รฉtendue.

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. Anatomie du rectum
1. Anatomie descriptive
1.1. Limites de Rectum
1.2. Direction
1.3. Division et dimensions
1.4. Configuration extรฉrieure et calibre
1.5. Configuration intรฉrieure
1.6. Le mรฉsorectum
1.7. Rapports
1.7.1. Rapports anatomiques
1.7.2. Pรฉritoine pelvien
1.7.3. Fascias et espaces rectaux et pรฉri rectaux
1.8. Vascularisation du rectum
1.8.1 Artรจres rectales
1.8.2. Veines rectales
1.8.3. Lymphatiques
1.9. Lโ€™innervation du rectum
II. Epidรฉmiologie
2.1. Epidรฉmiologie descriptive
2.1.1. Incidence des cancers rectaux
2.1.2. Age
2.1.3. Sexe
2.2.1. Facteurs de risque
2.2.1.1. Facteurs endogรจnes
2.2.1.1.1. Facteurs hรฉrรฉditaires
2.2.1.1.2. Les lรฉsions prรฉdisposantes
2.2.1.1.3. Lโ€™instabilitรฉ microsatellitaire
2.2.1.2. Facteurs exogรจnes
III. Diagnostic
3.1. Circonstances de dรฉcouverte
3.2. Examen clinique
3.3. Examens complรฉmentaires
3.3.1. Endoscopie
3.3.2. Lavement barytรฉ ou aux hydrosolubles
3.3.3. Histopathologie
IV. Bilan prรฉ-thรฉrapeutique
4.1. Bilan d’extension
4.1.1. Examen clinique
4.1.2. Examens biologiques
4.1.3. Imagerie
4.2. Bilan dโ€™opรฉrabilitรฉ
V. Classification- facteurs pronostiques
5.1. Classification
5.2. Facteurs pronostiques
VI. Traitement
6.1. Buts
6.2.1. Chirurgie
6.2.1.1. Principes de lโ€™exรฉrรจse carcinologique
6.2.1.2. Diffรฉrents types dโ€™exรฉrรจse rectale
6.2.2. Mรฉthodes endoscopiques
6.2.2.1. Radicales
6.2.2.2. Palliative
6.2.3. Radiothรฉrapie
6.2.3.1. Positionnement
6.2.3.2. Acquisition des donnรฉes anatomiques
6.2.3.3. Simulation
6.2.3.4. ร‰tude dosimรฉtrique
6.2.3.5. Toxicitรฉs aiguรซ et tardive
6.2.4. La chimiothรฉrapie
6.2.5. Lโ€™immunothรฉrapie
6.3. Indications
VII. Evolution- surveillance- pronostic
7.1. Evolution
7.2. La surveillance
7.3. Survie et pronostic
VIII. Prรฉvention
8.1. Prรฉvention primaire
8.2. Dรฉpistage de masse
8.3. Surveillance des sujets ร  risque
8.3.1. Surveillance des sujets ร  risque trรจs รฉlevรฉ
DEUXIEME PARTIE
I. Patients et mรฉthodes
1.1. Cadre d’รฉtude
1.1.1. Vocation de la structure
1.1.2. Les infrastructures
1.1.3. Le personnel
1.2. Objectif de l’รฉtude
1.3. Population cible
1.3.1. Critรจres d’inclusion
1.3.2. Critรจres de non inclusion
1.4. Paramรจtres รฉtudiรฉs
1.4.1. Mรฉthodes de recueil
1.4.2. Mรฉthodes d’analyse
1.5. Limites mรฉthodologiques
II. Rรฉsultats
2.1. Epidรฉmiologie
2.1.1. Frรฉquence
2.1.2. Le sexe
2.1.3. L’รขge
2.1.4. Age selon le sexe
2.1.5. Facteurs endogรจnes
2.1.6. Facteurs exogรจnes
2.1.7. Dรฉlai de consultation
2.2. Donnรฉes cliniques
2.2.2. Prรฉsence de rectorragie
2.2.3. Signes physiques
2.3. Donnรฉes paracliniques
2.3.1. Taux d’hรฉmoglobine
2.3.2. Taux d’antigรจne carcino-embryonnaire (ACE)
2.3.3. Endoscopie
2.3.4. Imagerie
2.3.4.1. Radiographie du thorax
2.3.4.2. Echographie abdominale
2.3.4.3. Tomodensitomรฉtrie
2.3.5. Siรจge de la tumeur
2.3.6. Anatomie pathologique
2.3.6.1. Type histologique
2.3.6.2. Degrรฉ de diffรฉrenciation
2.3.7. Classification TNM
2.4. Radiothรฉrapie
2.5. Chimiothรฉrapie
2.6. Opรฉrabilitรฉ -Rรฉsรฉcabilitรฉ
2.7. Interventions chirurgicales
2.8. Donnรฉes รฉvolutives
2.9. Mortalitรฉ- Survie
DISCUSSION
I. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
1.1. Frรฉquence
1.3. Age
1.4. Facteurs endogรจnes
1.5. Facteurs exogรจnes
II. Donnรฉes cliniques
2.1. Symptomatologie clinique et dรฉlai de consultation
2.2. Signes physiques
III. Donnรฉes paracliniques
3.1. Endoscopie
3.2. Siรจge de la tumeur
3.3. Histologie
3.4. Bilan d’extension
3.5. Classification
IV. Traitement
4.1. Radiothรฉrapie
4.2. Chimiothรฉrapie
4.3. Opรฉrabilitรฉ- Rรฉsรฉcabilitรฉ
4.4. Rรฉcidives
V. Mortalitรฉ- Survie
CONCLUSION
REFERENCES

Tรฉlรฉcharger le rapport antigene carcino embryonnaire complet

LISTE DES ABREVIATIONS

AAP: amputation abdomino-pรฉrinรฉale
ACE: antigรจne carcino-embryonnaire
AMI: Artรจre mรฉsentรฉrique infรฉrieure
AMS: Artรจre mรฉsentรฉrique supรฉrieure
APC: Adรฉnomatous Polyposis Coly
DCC: Deleted in colorectal carcinoma
EER: echo endoscopie rectale
ETM: Exรฉrรจse totale du mรฉsorectum
5FU: 5-fluorouracile
GIST: Gastro Intestinal Stromal Tumor
HNPCC: Human Non Polyposis Colorectal Cancer.
IL2: Interleukine 2
IMS: Instabilitรฉ microsatellitaire.
IRM: Imagerie par rรฉsonance magnรฉtique.
PAF: Polypose Adรฉnomateuse Familiale.
PCR: Polymerase Chain Reaction
RCH: Rectocolite hรฉmorragique
RCP: Rรฉunion de Concertation Pluridisciplinaire
RT: Radiothรฉrapie
RTE: Radiothรฉrapie externe
TDM: Tomodensitomรฉtrie.
TEP: Tomographie par รฉmissions de positons
TR: Toucher Rectal
UIV: Urographie intraveineuse

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *