Connaissance en informatique
En général, j’ai une bonne connaissance en informatique de la formation académique à la réalisation de mes activités professionnelles. Je ne suis pas un concepteur de programme-source mais je suis très bon utilisateur de programme client. En 3ème année en économie, c’était la première occasion pour moi d’apprendre le logiciel informatique et de mieux connaître son mode de fonctionnement. J’ai participé à toutes les séances et les applications testées au sein du Département Sciences. Il s’agissait encore d’une très grande machine et on utilisait les cartes perforées. A chaque condition correspondait une carte. Je me souvenais qu’on a programmé la résolution de l’identité remarquable : aX² + bX + c= 0 où a, b et c sont des paramètres connus et X est la variable inconnue. Le logiciel utilisé étant FORTRAN. A l’ENSAE, les conditions de travail en informatique étaient bonnes et modernes à l’époque. Le principal logiciel utilisé durant les trois années d’études était le SAS. Ma vie professionnelle à l’INSTAT, en relation professionnelle avec des Universitaires (DIAL, Cornell University, IRD, FAC-DEGS, Université d’Antananarivo,…) et d’autres Institutions Financières Internationales (Banque Mondiale, USAID,…) a développé et raffermi mes connaissances approfondies en informatique. On peut citer à titre d’illustration : STATA, LIMDEP, SAS, SPSS, CLUSTER…
• STATA : un logiciel conçu pour les économistes qui ne coûte pas très cher et peut être mis à jour en ligne facilement. Il a été utilisé pour la résolution des diverses équations de comportements dans le MEGC malgache.
• Limited Dependent Variable (LIMDEP) : un logiciel pour la résolution des équations composées principalement par des variables qualitatives.
• SAS : un logiciel statistique et économétrique avancé, il ne s’achète pas mais se loue (très cher) et le renouvellement se fait via sa représentation en Afrique du Sud. Il est recommandé pour les grandes sociétés de recherche.
• SPSS : A la différence de SAS qui coûte très cher, SPSS fournit les mêmes qualités de services et pas très cher. En revanche, il faut le mettre à jour annuellement moyennant un paiement.
Au niveau de la Direction Générale du Budget, pour un meilleur suivi de l’exécution budgétaire, j’ai utilisé aussi le logiciel existant : le Système Intégré et Informatisé de Gestion des Finances Publiques (SIIGFP). Ce logiciel a été conçu par un bureau d’étude.
Sports et loisirs
Quand j’étais à Madagascar, mon sport préféré du secondaire à l’universitaire 2nd cycle était le karaté. Il y a beaucoup de vertus à pratiquer ce sport (contrôle des émotions, régime alimentaire,…) mais les règles édictées par cette discipline, pour un simple étudiant à la conquête de son mieux-être, sont impossibles à respecter. Ainsi, j’ai arrêté de pratiquer ce sport et en 3ème année économie et je participais, de temps en temps, à des matchs de football. Quand j’étais en France, pour des raisons d’organisation et de convenance personnelle, j’ai pratiqué le basket-ball, au moins une fois par semaine à l’école et en participant aussi à des tournois inter-écoles. De retour à Madagascar et avec l’équipe du projet MADIO, avec la direction des statistiques des ménages, nous avons organisé des rencontres compétitives. Actuellement, j’opte plus pour la chasse et la pêche car cela me donne l’occasion d’avoir une bonne hygiène physique (marcher à pied, l’air frais), de découvrir la nature et de mieux en profiter. En marge de cela, j’aime beaucoup danser et je suis fan de la musique classique et des musiques instrumentales de type : valiha, ‘new wave’,….
1991‐1996
Directeur Technique de l’Enquête Nationale Permanente auprès des Ménages (EPM) et en même temps Chef de Service d’Analyse et de Traitement auprès de la Direction des Statistiques des Ménages. C’était le début de mes travaux de recherches scientifiques et professionnelles après ma sortie de l’Ecole et l’obtention de mon DEA à Paris Panthéon Sorbonne en alliant la théorie économique à la réalité. En effet, l’EPM, financée en grande partie par le PNUD et la Banque Mondiale, a été utilisée pour évaluer l’impact de la Politique d’Ajustement Structurel à Madagascar sur le niveau de vie des ménages (niveau de pauvreté) et en même tant a servir comme « base line » des actions de la politique économique publique future. Le chef de projet étant le Directeur Général de la BDE et la partie purement technique (de la conception du plan de sondage, du plan de collecte, du plan de saisie et du plan d’analyse) relève de ma compétence. L’EPM première version a été la première appliquée en Afrique et est appelé Enquête Intégrale. Cette enquête se distingue sur sa durée de collecte qui est de 1 an. Cette fonction de directeur est complémentaire à ma fonction de chef de service d’analyse dans la mesure où les résultats d’enquête serviraient aussi à la mise à jour du panier de la ménagère à Madagascar pour les indices des prix à la consommation.
Instruments d’intervention
Le présent ouvrage essaie d’esquisser les grands mouvements du niveau de bien- être de la population malgache. Une étude approfondie et parallèle sur les mécanismes de causalité, qui viserait à expliquer la nature de cette évolution, reste à faire. Néanmoins, quelques investigations économétriques provisoires essaient d’avancer nos connaissances sur les instruments d’intervention qui puissent influer sur le niveau de vie des ménages pauvres. Ces analyses statistiques font ressortir deux observations préliminaires: L’accès à la terre, ainsi que sa qualité, restent fondamentaux au niveau du bien-être des ménages pauvres. Le niveau d’éducation n’augmente pas la productivité des ouvriers pauvres, sauf à partir du niveau universitaire. Les implications pratiques s’en suivent directement. Au niveau de l’éducation, l’expansion nécessaire devrait viser non seulement l’accès aux écoles mais aussi la qualité de l’instruction. Au niveau des terres cultivées, le relèvement de leur productivité semble être prioritaire. Sans de nouvelles technologies et de pratiques culturales qui puissent augmenter la productivité des parcelles des petits cultivateurs, le cycle vicieux d’extensification accrue en aires fragiles entraînera une dégradation agricole et environnementale continuelle. Vu la petite échelle des exploitations, leur isolation et leur état d’auto consommateurs situés largement hors des marchés monétisés (graphique 3), seules des technologies qui visent à augmenter la productivité des cultures de base puissent les aider.
Accès limité des populations rurales
Les différences entre zone rurale et zone urbaine sont aussi considérables au niveau des revenus, et reflètent que les revenus des ménages urbains sont plus élevés et l’accès aux services dans les zones urbaines est plus facile. Le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire pour les enfants en milieu rural est plus élevé que celui des enfants de la population urbaine pour le premier quintile. Les différences sont encore plus grandes en ce qui concerne l’enseignement secondaire(tableau 1). Les ruraux sont beaucoup moins susceptibles par rapport aux habitants des zones urbaines de rechercher des soins en cas de maladie: les pourcentages moyens de personnes malades consultant un prestataire de soins sont respectivement de 34% et 53% pour les zones rurale et urbaine.
Déterminants et Utilisation des services sociaux de base
L’accès des ménages pauvres aux services sociaux de base et leur utilisation paraissent être déterminés par quatre facteurs principaux: l’accès, la qualité, le coût de prestation des services, et le revenu du ménage. Les analyses économétriques font ressortir l’impact significatif de ces quatre facteurs. Parmi ces facteurs, c’est le facteur « coût » qui influe le plus fortement sur l’accès des ménages pauvres. Vu leurs moyens restreints, les ménages pauvres sont beaucoup plus susceptibles que les ménages riches à limiter leur utilisation devant une hausse de prix (tableau 2). Ce comportement aura des implications importantes pour la formulation de politiques économiques visant à renverser la tendance historique de diminution d’accès des ménages pauvres aux services sociaux de base.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ANALYSES THEORIQUES ET EMPIRIQUES DE LA PAUVRETE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : APPROCHES THEORIQUES DE LA PAUVRETE
I. EVOLUTION DU CONCEPT DE PAUVRETE DANS LA PENSEE ECONOMIQUE
I.1. Concept de pauvreté avant 1750
I.2. Concept de pauvreté dans l’économie classique: 1750-1850
I.3. Concept de pauvreté de 1940 à 1970
I.4. Définitions et dimensions de la pauvreté de 1970 à aujourd’hui
II. APPROCHE WELFARISTE DE LA PAUVRETE ET LES TYPES D’INDICATEURS DE PAUVRETÉ
II.1. Approche welfariste
II.2. Approche non welfariste
II.3. Types d’indicateurs de pauvreté
III. LIGNES DE LA PAUVRETÉ ET INDICES DE PAUVRETÉ
III.1 .Lignes de pauvreté
III.2. Différentes méthodes de construction de la ligne de pauvreté
III.3. Définition des indices Foster-Greer-Thorbecke (FGT)
CHAPITRE 2. MESURE DE LA PAUVRETE ET ROBUSTESSE DE LA DYNAMIQUE DE LA PAUVRETE OU TEST DE STABILITE DE LA DYNAMIQUE DE LA PAUVRETE
I. MESURE DE LA PAUVRETE : LIGNE DE PAUVRETE ET RESULTATS D’APPLICATION DES INDICES FGT
I.1. Ligne de pauvreté à Madagascar
I.2. Résultats d’application des indices FGT
II. ROBUSTESSE DES DYNAMIQUES DE PAUVRETE
II.1. Robustesse des comparaisons cardinales de pauvreté
II.2. Robustesse des comparaisons ordinales de pauvreté
III. DECOMPOSITION URBAIN-RURAL DE L’EVOLUTION DE LA PAUVRETE ENTRE DEUX PERIODES
III.1. Enoncé de la méthode
III.2. Application
CHAPITRE 3 : CROISSANCE ECONOMIQUE, INEGALITE ET PAUVRETE
I. ANALYSE TENDANCIELLE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET DE LA PAUVRETE
I.1. Cadre théorique
I.2. Analyse tendancielle de la croissance économique et de la pauvreté à Madagascar
I.3.Analyse tendancielle de la croissance économique et la pauvreté dans les faritany et par milieu
II. COMMENT MESURER LES IMPACTS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE SUR LA PAUVRETE ?
II.1. Revue de littérature
II.2. Enoncé de la méthode
II.3. Résultats d’estimation du modèle au niveau national
II.4. Application selon les milieux
II.5. Application selon les faritany
III. INEGALITE, PAUVRETE ET CROISSANCE ECONOMIQUE : LES LIAISONS SONT-ELLES EVIDENTES ?
III.1.Inégalité et pauvreté à Madagascar
III.2. Pauvreté et inégalité suivent-elles la même tendance ?
III.3. Peut-on quantifier les relations entre la pauvreté, la croissance économique et l’inégalité ?
IV. DETERMINANTS DE BIEN-ETRE DE LA POPULATION : ET IMPACT D’UN CHANGEMENT D’UN DETERMINANT SUR LE NIVEAU DE PAUVRETE
IV.2. Quel est l’impact d’un changement d’un déterminant sur le niveau de la pauvreté ?
CONCLUSION DE LA PARTIE I
PARTIE II : EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC D’EDUCATION ET DU SYSTEMEPUBLIC DE SANTE
CHAPITRE 4 : PROGRESSIVITE DES SERVICES D’EDUCATION ET DE SANTE
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. La progressivité
I.2.Test de dominance
II. APPLICATION A L’EDUCATION
II.1. Éducation Primaire publique
II.2. Éducation secondaire publique
III. APPLICATION AU SECTEUR SANTE
III.1.Soins curatifs publics
III.2. Vaccination des enfants de moins de 5 ans
III.3. Consultation Pré-Natale des femmes enceintes
CHAPITRE 5. EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC D’EDUCATION
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. Cas de l’équité
I.2. Cas de l’efficacité
II. ANALYSE DE L’EQUITE DU SYSTEME EDUCATIF PUBLIC
II.1.Scolarisation, dépenses d’éducation des ménages, niveau de pauvreté et indice de Gini
II.2.Tendance du taux d’abandon en éducation primaire
II.3.Répartition géographique des écoles et de la population scolarisée et structure régionale du ratio élève/maître
III. ANALYSE DE L’EFFICACITE DE L’EDUCATION PRIMAIRE ET DE L’EDUCATION SECONDAIRE
III.1.Facteurs déterminants l’offre d’éducation à Madagascar
III.2. La demande et les facteurs de l’offre en éducation à Madagascar
III.3. Efficacité vue à travers les indicateurs de résultats au niveau primaire
CHAPITRE 6 : EQUITE ET EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
I. ENONCE DE LA METHODE
I.1. Cas de l’équité
I.2. Cas de l’efficacité
II. ANALYSE DE L’EQUITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
II.1. Application de la méthode de l’OMS
II.2. Modèle économétrique
III. ANALYSE DE L’EFFICACITE DU SYSTEME PUBLIC DE SANTE
III.1.L’accès au service de santé : une confrontation entre l’of re et la demande
III.2. Degré de couverture des services des soins : une mesure de l’efficacité mais aussi l’équité de l’offre
III.3. Analyse d’efficacité à travers le budget et le personnel de la santé
CONCLUSION DE LA PARTIE II
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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