SYSTEME D’ELEVAGE ET IMPORTANCE D’ELEVAGE SUR L’ECONOMIE

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Le niveau d’instruction du chef de ménage

La plupart des chefs de ménage ayant fréquenté l’école sont restés au niveau primaire. Ceux qui franchissent le niveau secondaire ne représentent que quelques peu. Les chefs de ménage ayant bénéficiés d’une formation supérieure se limitent à un nombre restreint. Un fort pourcentage de la population ne sait pas lire ni écrire.

La profession du chef de ménage

Apparemment, il y a très peu de chômeurs dans le district d’Ikalamavony. Il faut peut être classifié ceux qui n’ont des exploitations agricoles et ceux qui s’adonnent aux petits métiers précaires, les spéculateurs occasionnels et journaliers dont la position réelle est en fait de chômage.
Nous savons que quatre vingt pour cent, (80%) de la population malgache occupe le secteur primaire. Même à la campagne, le rôle du chef de ménage est de faire tourner l’activité agricole, alors le chef de ménage est forcement agriculteur et, éleveur. Sauf les personnels des services et commerçants, ouvriers et employer de bureau non qualifiés d’entreprise, appelés aussi bureaucrates, vendeur. Ces derniers sont plus marqués dans le chef lieu des communes.

La situation en eau potable

Même dans le chef lieu du district et des communes, l’indice de pénétration en eau potable est seulement de cinq virgule cinq pour cent (5,5 %). Le nombre de bornes fontaines s’avère très insuffisant. Dans les campagnes, les adductions d’eau potable sont aussi insuffisantes et sont constituées en grande partie par des réalisations des ONG. Les ménages utilisent habituellement les cours d’eau et, puits. Près de quatre vingt quatorze pour cent (94 %) de l’ensemble de ménage ne boit pas de l’eau potable dans le dit district.
Les pompes publiques, les pompes aspirantes, les puits et les cours d’eau ne subissent pas de traitement et de contrôle strict, le spécialiste en la matière n’existe pas. De plus en période de pluie, les cours d’eau montent périodiquement et provoquent des inondations. Cela favorise la propagation des maladies. On ne peut pas proprement parler d’eau potable puisqu’ils sont mal protégés et, sont infectés par des impuretés de toutes sortes.

L’enseignement et l’éducation

L’éducation peut se définir, en terme général, comme l’ensemble des méthodes de formation humaine, ou d’une manière plus étroite, en tant que processus survenant dans des institutions spécialisées appelées « Ecole ». Elle constitue indiscutablement la forme essentielle d’épanouissement des ressources humaines.
L’éducation joue un rôle clé dans le processus de croissance, l’avancé d’un pays se reflète sur le niveau d’instruction des citoyens. Ainsi, l’enseignement est la base de l’éducation de tout individu et constitue un des piliers de développement d’un pays. D’après la théorie de la croissance endogène qui est daté des années quatre vingt (80) et début des années quatre vingt dix (90) « la croissance n’est qu’un phénomène naturel ».Selon Paul ROMER : « le moteur de la croissance provient essentiellement de l’accumulation des connaissances ».
Mais pour arriver à cette fin, le chemin est long, parsemé d’obstacle à savoir l’incertitude, dans laquelle se gère le système éducatif. Le gouvernement Malgache ne cesse d’apporter des reformes sur la politique éducative. La demande populaire d’éducation, en particulier, la scolarisation est énorme dans pratiquement tous les pays, tant en voie de développement que développés1.

Les richesses naturelles

Le district d’Ikalamavony est riche en ressource naturelle comme le gisement minier. Géographiquement, la vallée de la mine passe par le district d’Ambatofinandrahana, région d’Amoron’i Mania, le district d’Ikalamavony et, s’étale vers la région Sud Ouest, (Antsakoa).
Dans le district d’Ikalamavony3, on rencontre, à Tanamarina Bekisopa : de Fer, Gommes, Béryl, Tourmalines et, etc.
Le secteur minier a connu un développement informel considérable depuis 1998, sous l’effet d’entraînement de l’ouverture au public. L’exploitation des pierres précieuses entraînant par la suite la prolifération des trafics de tout genre et le désordre règne. La filière est actuellement en cours d’assainissement. L’exploitation des ressources naturelles ne crée pas d’avantage pour notre pays. Seule la grande firme étrangère gère mieux notre richesse en tirant d’énorme profit.
La gestion rationnelle de notre richesse est une grande ligne à suivre pour qu’elle dure le plus longtemps possible et contribue au développement, à l’amélioration de cadre de vie de la population toute entière.

Epargne / Economie / Investissement

En période de récolte (hasotry), l’épouse d’un éleveur, plus encore qu’une autre, doit se montrer profondément économe. Ne consommant que le strict nécessaire, ne dépassant ni en toilette, ni en frivolités, ni en mets compliqués.
Grâce à ce comportement responsable, le cheptel bovin d’un éleveur s’accroît. L’achat d’un boeuf est le fruit de la vente des récoltes en général, le nombre de tête de bétail dans le parc est le résultat de bon nombre d’année d’effort et de privations, en sus, les agriculteurs achètent des zébus pour prévenir les périodes de soudure, ou des problèmes financiers éventuels.

Importance de la demande

Comme méthodologie d’approche, la théorie du bien être de Pigou et les théories de l’offre et de la demande constitueront la base de notre étude. Dans la théorie du bien être, Pigou repose sur les hypothèses de nature individualistes en annonçant que : « l’individu est exclusivement défini à partir du bien être de chacun des individus »5. Les recherches bibliographiques, les données statistiques et, les enquêtes que nous avons menées sur terrain permettront de vérifier les théories annoncées et d’évaluer les bénéfices que la communauté peut tirée des zébus.
On utilise aussi des modèles pour comprendre l’économie. Les modèles sont des théories qui synthétisent, souvent en termes mathématiques, les relations entre variables économiques. Ils aident à éviter les détails non pertinents et à centrer l’attention sur les liaisons économiques essentielles. Les modèles utilisent deux catégories de variables : les variables exogènes et les variables endogènes. Comme leur nom l’indique, les variables exogènes ont une origine extérieure au modèle : elles sont introduites dans le modèle. Les variables endogènes, au contraire, sont générées par le modèle lui-même : le modèle, les produits.

La traçabilité des zébus

Nous relatons ci-après, les procédures à suivre pour établir les pièces justifiant la propriété d’un Zébu : Copie de naissance, « Bokin’omby », Certificat d’Origine de Bovidé (COB), passeport, certificat de vaccination, boucles…
Le blanchiment des zébus volés signifie la production des ces pièces justificatives en faux. Il faut bien noter que le Délégué Administratif d’Arrondissement (DAA) ou chef d’arrondissement, le Vétérinaire et dans une certaine mesure les présidents de Fokontany et les Maires tiennent une place importante dans la production de ces pièces.
Nous avons aussi remarqué le manque de précision dans la désignation de la robe (voir tableau n°XVIII, page 46 et, annexe VI, page 100). Cela facilite l’abus de pouvoir perpétré par certains responsables du contrôle de ces pièces justificatives.
L’entrée en jeu des receleurs « mpanera »: intermédiaires entre paysans et acheteurs, des gens qui rasent la campagne à la recherche des zébus à vendre facilitent la falsification et le blanchiment des zébus volés.
EX : Récemment, un vétérinaire exerçant à Ambalavao, un DAA (ou chef d’arrondissement), un adjoint d’arrondissement des Communes Rurales de la Région d’Ihorombe ont été écroués pour avoir délivré des Certificats d’Origine de Bovidés, (COB) et des boucles vierges, signés à blanc en plusieurs exemplaires, d’après le Dàcument Informatif de Base (DIB) de l’Observatoire Nationale de l’Intégrité (ONI), Novembre 2005.

Développement du district

Le terme développement indique une action qui consiste à ôter l’enveloppe contenant quelque chose, c’est à dire, en faire de l’exposé dans les détails. Développer c’est donc libérer cette chose de toutes les contraintes qui la bloquent ou qui pèsent sur elle pour qu’elle se déploie librement dans le sens que lui impose sa structure.
En principe, une chose en développement passe par une série de phases par les quelles elle se transforme et s’étend vers l’épanouissement. Eu égard à ce phénomène, la notion de développement renferme en elle-même l’idée de mouvement et de changement.
A vrai dire, toutes les choses n’existent pas totalement isolées les unes des autres car des forces d’interactions agissent toujours, elles sont directement proportionnelles à leur masse.
Ainsi, il est naturel que les choses interagissent les uns sur les autres et qu’elles se modifient dans leur évolution.
Bref, le développement implique à la fois au niveau quantitatif ; l’accroissement de la dimension qu’une chose acquiert à un moment donné et au niveau qualitatif, l’amélioration de sa forme et de sa contenu. La possession de boeufs contribue à l’amélioration de cadre de vie de la population. Pour les anglo-saxons, le terme développement désigne un accroissement se manifestant dans le revenu total au niveau national et le revenu par tête, diffusé largement parmi les groupes professionnels et sociaux, qui durent au moins deux générations et devient cumulatif.
Le développement désigne aussi, un accroissement de la productivité, mais il est précisé que c’est un processus continu qui peut perdurer indéfiniment et qui résulte de facteurs très variés, parmi les quels les facteurs sociologiques occupent une position importante.
François PERROUX a fait un effort très important. Les nuances étaient admises et situent le développement en tant que « catégorie logique », Ainsi selon Lui, « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à accroître cumulativement et durablement son produit réel global ».
Il a ajouté également qu’à cette définition, le développement se considère comme des changements de structures mentales et des habitudes sociales qui permettent la croissance du produit réel global et qui transforment les progrès particulier en progrès du tout social.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE I : GENERALITE DU DISTRICT D’IKALAMAVONY
CHAPITRE I. MONOGRAPHIE DU DISTRICT D’IKALAMAVONY
SECTION I. PRESENTATION GENERALE DU MILIEU
§1. Localisation et délimitation
§2. Le relief
§3. L’hydrographie
§4. Le climat
1. Le cyclone
§5. La végétation
§6. Le Sol.
SECTION II. CARACTERISTIQUE SOCIOCULTURELLE
§1. Les hommes et les services sociaux
1. La population
1.1. La répartition de la population
2. Les caractéristiques des ménages
2.1. Le niveau d’instruction du chef de ménage
2.2. La profession du chef de ménage
3. Les services sociaux
3.1. La couverture sanitaire
3.2. Les infrastructures sanitaires
3.3. L’état sanitaire de la population et situation de l’IST SIDA
3.3.1. L’état sanitaire de la population
3.3.2. La situation de l’IST SIDA
4. La situation en eau potable
§2. L’enseignement et l’éducation
1. Les établissements scolaires
2. Les effectifs des élèves et des enseignants dans les EP, CEG et Lycée
3. Les infrastructures socioculturelles
§3. Les potentialités économiques
1. Les infrastructures de transports
1.1. Les routes
1.2. Les moyens de transports
1.3. L’accessibilité
2. Les différents secteurs d’activités
2.1. Les terroirs cultivés
2.2. L’exploitation agricole
3. Les richesses naturelles
CHAPITRE II LE ZEBUS
SECTION I. VALEUR D’USAGE ET VALEUR SYMBOLIQUE
§1. Rôle de boeufs et considération
1. Richesse matérielle et morale
1.1. Honneur
1.2. Puissance et rang social
1.3. Outil de travail
1.4. Epargne / Economie / Investissement
§2. Importance de la demande
1. Analyse de la demande
. 1.1. Théorie du choix des consommateurs
1.1.1. La consommation
1.1.2. L’exportation
§3. La situation du bovidé
§4. Le marché à bétail
1. La traçabilité de zébus
1.1. Pièces justificatives, procédure et responsable
SECTION II. SYSTEME D’ELEVAGE ET IMPORTANCE D’ELEVAGE SUR L’ECONOMIE
§1. Elevage traditionnel, extensif
1. Le gardiennage
2. Les espaces pastoraux
2.1. Les différentes saisons de l’exploitation pastorale
3. Les robes et leurs désignations
§2. Importance de l’élevage sur l’économie
. 1. Source de revenu
2. Nutrition et santé
3. Développement du district
CHAPITRE III. LES PROBLEMES RENCONTRES
SECTION I. LES CONTRAINTES REGIONALES
§1. Enclavement de certaines communes
§2. Emprises des coutumes
1. Mauvaise qualité de l’enseignement
2. Rigidité de la mentalité, dualisme spatiale
§3. L’insécurité ses cause et ses effets
1. Les causes de l’insécurité
1.1. Les liens entre revenu et pauvreté
1.2. La pratique de dadarabe
2. Les effets de l’insécurité
SECTION II. LES CONTRAINTES EN MATIERE DE SOINS
§1. L’apparition des maladies
§2. Les prix des médicaments
§3. L’insuffisance des Vétérinaires
DEUXIEME PARTIE II: ANALYSE ET SOLUTIONS
CHAPITRE I. LES CAUSES DU VOL
SECTION I. LA PERSISTANCE DU VOL
§1. Qu’est- ce que le vol de boeufs ?
1. Les manifestations
1.1. Tapaka atamboho,ou tapaka atoandro
1.2. Tampim-baravarana, totakely
1.3. Soko
§2. Conception Bara du vol de boeufs et la période
§3. L’apparition du réseau
1. Le non rengagement des militaires
SECTION II. LES ACTEURS
§1. Les mpanolotra
§2. Les dahalo
1. Les commanditaires
1.1. Les complices naturels et obligés
1.2. Les complices occasionnels
§3. Les mpanarivo
§4. Les autres acteurs clés
1. Le fatidra, frère de sang
2. Les patrons
3. Les ombiasa
4. Les bouchers
§5. L’écoulement des produits de razzia
CHAPITRE II. LES IMPACTS DU VOL DE BOEUFS
SECTION I. AU NIVEAU SOCIAL
§1. Attitude des gens
§2. Les victimes
§3. L’exode rural
SECTION II. SUR LE PLAN ECONOMIQUE
§1. Diminution de la productivité
§2. Déperdition de boeufs
1. Indicateur de zone
§3. Baisse du revenu rural
CHAPITRE III. LES SOLUTIONS PROPOSEES
SECTION I. LES MESURE DEJA PRISES
§1. Les politiques de l’Etat
§2. Le dina
1. Historique
2. Exposée des motifs
2.1. Les dispositions générales
2.2. La structure d’application du dina
2.3. Le dina lasitra
2.4. De l’élaboration et de l’application de dina
3. De l’homologation de dina
4. De l’application de dina
5. Des règles de fonctionnement du comité exécutif du dina
§3. La boucle
SECTION II. JUGEMENT DE LA POPULATION
§1. Solidarité et organisation paysannes
1. L’obligation de rendre compte
§2. Peine de mort
§3. Industrialisation rurale, Zone franche
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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