Le codage de canal
Sur le canal de transmission plusieurs erreurs peuvent perturber le signal utile qui peuvent être dues aux interférences aux bruits.. Ces erreurs dégradent les signaux de communication transmis et provoquent des erreurs de détection à la réception.
Pour un certain niveau de bruit et d’interférences, on peut réduire la probabilité d’erreur en augmentant la puissance d’émission. Mais, cette augmentation de puissance n’est pas toujours souhaitable car d’une part elle se traduit par une grande consommation électrique du terminal, et d’autre part, dans le cas d’une transmission en espace libre, elle augmente les interférences inter utilisateurs, ce qui accroît la probabilité d’erreur.
Une autre solution est le codage de canal, qui permet de corriger une ou plusieurs erreurs dans un mot code en ajoutant à l’information des symboles de redondance ou symboles de contrôle, de telle sorte que le message codé ait une structure particulière.
A la réception, le décodeur de canal vérifie si cette structure est bien respectée. Dans le cas contraire, si une erreur est détectée elle sera éventuellement corrigée. Cette opération s’appelle le décodage de canal.
L’information de la source est mise en trames de longueurs fixes que nous devons transmettre : c’est le message. Le codage de canal prend ce message pour en faire un mot de code :
Message (K=11) codage de canal mot de code(n=15)
(1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11) (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11,11, 10, 14, 6)
Le message est constitué de k caractères. Le mot de code utilisé sera lui aussi de longueur fixe de n caractères. Avec n > k il y aura donc n-k caractères du mot de code qui sont redondants et serviront à traiter les erreurs éventuelles.
On caractérise les codes par leur capacité de correction d’erreurs. En général il y’a deux types de codages :
Ceux qui sont bien adaptés aux coupures (paquet d’erreurs) comme les codes de FIRE, les codes de Reed Solomon qui fera l’objet d’un chapitre à part et qui constitue l’essentiel de ce rapport.
Ceux qui luttent bien contre les erreurs isolées tels que les codes de BCH le code de GOLAY de Reed Muller et le codage de Hamming dont je rappelle l’essentiel ci-après.
Le Codage de Hamming
C’est le premier code correcteur véritablement efficace, basé sur le test de parité.
Le bit de parité :
On sectionne l’information à transmettre en paquet de n bits, correspondant au message. Le message contrôlé est formé en ajoutant un bit de parité à l’information initiale de sorte qu’il y’ait en tout un nombre pair de 1.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 : présentation de l’environnement du stage
Chapitre 2 : Codage de canal
I- Système de communication numérique
II- Le codage de canal
III- Le codage de Hamming
Chapitre 3 : Codage REED SOLOMON
I- Notions mathématiques appliquées dans le code de Reed Solomon
II- Les opérations arithmétiques dans le Champ de Galois
III- Théorie du Codage Reed Solomon
IV- Le décodage de Reed Solomon
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