Plus d’un siècle de collecte, la Meteo Malagasy épargnait un important nombre de données sur l’état de l’atmosphère. Stocké sur des documents manuscrits, la quantité de ces données ne cesse d’augmenter, la gestion de cette richesse devient de plus en plus difficile. De plus, le nombre de stations se multiplie et la complication de la collecte s’amplifie. La Meteo Malagasy a recours à des alternatifs qui paraient instable comme l’utilisation des systèmes de gestion de données des autres pays et des logiciels pour transformer seulement les données sous forme numérique. Instable parce que les logiciels qu’on utilise ne répondent pas aux besoins et l’utilisation des systèmes de gestion des données des autres pays demeurent limitée. L’insertion des données dans ces alternatifs pose un problème puisque les données sont stockées sur un carnet dans les stations et n’arrive qu’à chaque mois au service informatique et base de données (SIBD).
L’évolution de la technologie et de l’intelligence artificielle offrent des possibilités pour automatiser des actions qui semblent une meilleure solution aux difficultés. La télécommunication, grâce au réseau informatique, accélère la collecte et l’insertion des données dans une base de données et les logiciels système de gestion de base de données proposent plusieurs options pour gérer ces données. D’où le sujet : « TahiryMeteo : Système de collecte, de stockage et de gestion de données météorologiques » qui a pour but de créer un site web permettant la gestion et collecte rapide des données.
Le collecte, stockage et gestion des données météorologiques à Madagascar
Toutes activités météorologiques et climatologiques se fondent principalement sur des observations de l’état de l’atmosphère ou du temps. En général, les éléments météorologiques observés sont les températures (y compris les extremums) de l’air et du sol, la pression atmosphérique, les précipitations, l’humidité, le mouvement de l’atmosphère (vent), l’évaporation, l’insolation, la visibilité, les nuages, le temps présent …. Tous ces caractéristiques de l’atmosphère sont observées à des heures fixes selon le type de station et sont transmises vers un centre d’exploitation des données.
L’observation météorologique
L’observation météorologique est un ensemble d’opérations consistant en la mesure de certains éléments et en l’estimation de certains autres ayant tous trait à l’atmosphère, siège des météores tels que des phénomènes observés dans l’atmosphère ou à la surface du globe, suspensions, précipitations ou dépôts de particules liquides ou solides, aqueuses ou non, manifestation de nature optique ou électrique.
Vent en surface (ddff) :
Les mouvements de l’air appelés vent proviennent des différences de pressions à travers le globe. Mais la rotation de la terre et les forces de frottements apportent une forte déviation à la direction du vent. Le vent est caractérisé par la mesure de deux grandeurs : celle de sa direction (dd) et celle de sa vitesse (ff) ; la réunion des valeurs simultanées de ces deux grandeurs en un point est elle aussi appelée le vent en ce point et y définit en réalité la composante horizontale de la vitesse de déplacement de l’air par rapport à la Terre. La direction du vent, mesurée au sol à l’aide d’une girouette, est la direction angulaire d’où vient le vent, repérée par rapport aux directions cardinales ; la vitesse du vent, mesurée au sol à l’aide d’un anémomètre, est souvent évaluée à l’intérieur d’intervalles concrets de variation qui en donnent un ordre de grandeur appelé la force du vent [w1]. La force du vent sera chiffrée en nœud (Kt) et la direction en dizaine de degré (°). Les instruments de mesure du vent sont placés à 10 mètres au-dessus du sol .
Visibilité (vv) :
La distance jusqu’à laquelle un observateur situé près du sol ou de la mer peut voir et identifier un objet dans une direction donnée de l’atmosphère, à un instant et en un lieu déterminé, est une grandeur que l’on peut mesurer en mètres ou kilomètres, en milles, en pieds, ou encore suivant une échelle, et que l’on appelle la visibilité en ce lieu et à cet instant dans la direction choisie.
Temps présent :
Le temps se caractérise par les différents météores observés. En tenant compte de la nature des particules constitutives ou des processus physiques intervenant dans leurs formations, on établit quatre (04) groupes, hydrométéores (brouillard, brumes, pluies, bruines, grêles, embruns, rosée, gelée blanche, givre transparent, verglas, trombe), litho météores (brume sèche, fumée), photo météores (Phénomène de halo (solaire ou lunaire), couronne, irisation, gloire, arc en ciel, anneau de Bishop, mirage, scintillation, teinte crépusculaire), électromètres (Orages).
Pression atmosphérique :
La pression atmosphérique (en pascals) en un point donné de l’atmosphère ou de la surface terrestres correspond en particulier au poids (en newtons) de la colonne verticale d’air s’étendant depuis une surface horizontale d’aire unité (en mètres carrés) centrée en ce point jusqu’à la limite supérieure de l’atmosphère. La pression atmosphérique diminuant ainsi obligatoirement avec l’altitude suivant la verticale, les météorologistes, pour faciliter la comparaison des pressions observées ou prévues au sol, « réduisent au niveau de la mer » les valeurs de ces pressions. Généralement, la pression est mesurée en hectopascal (hPa).
Température :
Toutes les températures doivent être communiquées en degrés Celsius.
● Température de l’air en surface :
La température de l’air doit être mesurée à une hauteur allant de 1,25 à 2m au-dessus du sol pour obtenir des valeurs représentatives satisfaisantes.
● Température maximale (TX) :
La température maximale en un lieu donné est la température atmosphérique la plus élevée atteinte en ce lieu au cours d’un intervalle de temps prédéterminé. Des intervalles de temps successifs de 24 heures déterminent ainsi en chaque site de mesure la température maximale quotidienne (TX), qui survient le plus souvent en cours d’après-midi. La valeur T’X=max {Ti , i=1, …, n} (Ti : valeur relevée à partir du thermomètre à sec à chaque heure d’observation et n : le nombre d’observation) doit être inférieure ou égale à TX.
● Température minimale (TN) :
La température minimale en un lieu donné est la température atmosphérique la plus basse atteinte en ce lieu au cours d’un intervalle de temps prédéterminé. Des intervalles de temps successifs de 24 heures déterminent ainsi en chaque site de mesure la température minimale quotidienne (TX), qui survient le plus souvent peu après le lever du jour. La valeur T’N=max {Ti , i=1, …, n} (Ti : valeur relevée à partir du thermomètre à sec à chaque heure d’observation et n : le nombre d’observation) doit être supérieure ou égale à TN.
● Températures dans le sol :
Ce sont les températures extrêmes à la surface du sol et à des profondeurs standards : 5, 10, 20, 50, 100cm.
Humidité de l’air (U) :
Le terme d’humidité recouvre en fait deux significations complémentaires. Il désigne en premier lieu l’évaluation quantitative de la présence de vapeur d’eau dans l’air d’une région de l’atmosphère : une telle évaluation peut s’effectuer par différents critères, dont le plus courant est l’humidité relative, quoiqu’un autre critère, le rapport de mélange, soit fréquemment employé lui aussi en météorologie. Pour les observations en surface, les mesures de l’humidité sont effectuées à la même hauteur au-dessus du sol que pour les mesures de la température de l’air.[w1]
Précipitations (RR) :
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d’eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l’atmosphère. Pour évaluer au cours d’une chute de pluie la quantité d’eau qui atteint le sol en un endroit déterminé et pendant un intervalle de temps donné, on mesure l’épaisseur d’eau qui aurait alors recouvert en cet endroit une surface horizontale et bien dégagée si l’eau tombée n’avait subi ni infiltration, ni ruissellement, ni évaporation. La mesure de l’épaisseur d’eau recouvrant la surface du sol, effectuée par des pluviomètres, définit la hauteur de précipitation observée durant cet intervalle de temps à l’endroit désigné : cette quantité s’exprime en millimètres (ou en centimètres), un millimètre étant considéré comme équivalent.
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Table des matières
INTRODUCTION
CONTEXTE GENERAL
Chapitre 1. Le collecte, stockage et gestion des données météorologiques à Madagascar
1.1. Introduction
1.2. L’observation météorologique
1.3. Les différents types de stations d’observation météorologique
1.4. Le mode de transmission, enregistrement et gestion de données d’observation météorologique à Madagascar
Chapitre 2. Généralités sur les outils informatiques utilisés
2.1. Le langage PHP
2.2. Le Système de Gestion de Base de Données MySQL et le langage SQL
2.3. Le langage HTML et CSS
METHODOLOGIE
Introduction
Chapitre 1. Création de la base de données
1.1. Création de la base de données
1.2. Création des tables
1.3. Connexion à la base de données
1.4. Activation de l’extension PDO
Chapitre 2. Insertion de données dans la base de données
2.1. Sécurisation des pages de TahiryMeteo
2.2. Création de formulaire avec HTML
2.3. Enregistrement des données dans la base de données
Chapitre 3. Conception des applications web pour les extractions et présentations des données météorologiques
3.1. Extraction des données dans la base de données
3.2. Opérations en statistiques
3.3. Automatisation des calculs
3.4. Représentation des données
PRESENTATION DE TahiryMeteo
Chapitre 1. La base de données « dbmto »
1.1. Base de données
1.2. Tables
Chapitre 2. Insertion et présentation des données
2.1. Insertion de données
2.2. Présentations des données
Chapitre 3. Extraction et gestion des données
3.1. Gestion de station
3.2. Contrôles des données reçues
3.3. Extraction de données
3.4. Utilisation de phpMyAdmin pour la gestion de données
3.5. Sécurité de la base de données
CONCLUSION
Références bibliographiques
ANNEXE 1 : Normes et directives internationales relatives aux SGDC
ANNEXE 2 : Liste des balises HTML
ANNEXE 3 : Apache HTTP Server
ANNEXE 4 : Liste des fichiers créés contenant les codes sources de TahiryMeteo
ANNEXE 5 : Exemple de code source