Systématique et classification botanique de l’Olivier

Systématique et classification botanique de l’Olivier

Présentation de la région de Tlemcen

La présentation de la région de Tlemcen consiste à la localisation géographique de cette région, les facteurs pédologiques, les facteurs hydrographiques et les facteurs climatiques.

Localisation géographique de la région d’étude

La wilaya de Tlemcen, se situe au Nord-Ouest du pays à la frontière Algéro-marocaine et occupant l’Oranie occidentale. Elle s’étend sur une superficie de 9017,69 km², située à environ 800 m d’altitude limitée par les cordonnées (longitude, latitude) suivantes
• Longitude : 1°16’12’’ et 1°22’58’’ Ouest.
• Latitude : 34°47’52’’ et 34°52’58’’ Nord.
La wilaya de Tlemcen s’étale sur le versant septentrional des monts éponyme, l’un des chaînons de l’Atlas Tellien dans sa terminaison occidentale extrême (D.S.A, 2008). Limitée géographiquement au Nord par la mer méditerranée, au Nord-Est par la wilaya d’Ain Témouchent, à l’Est par Sidi Belabbess, à l’Ouest par le Maroc et au Sud par Naâma.

Géologie

Tlemcen est géologiquement diversifiée avec une histoire reconnue depuis le début de l’ère phanérozoïque, bien marquée par une tectonique hercynienne et alpine et/ou atlasique, la diversité des réservoirs d’eau. Les travaux de Doumergue (1990) ont contribué largement à faire progresser la géologie dans l’Oranais et surtout les Mont de Tlemcen qui sont en faites des causes à relief karstique. Un effort considérable a été réalisé par de nombreux géologues sur la situation des grandes unités géologiques (Bendahmane, 2010). Guardia en 1975 a précisé dans ses travaux que la région de Tlemcen est sise principalement sur des couches géologiques d’ère Jurassique supérieur constitué de roches carbonatées (calcaires, dolomies) (D.S.A, 2008). Le jurassique supérieur est largement décrit dans les Monts de Tlemcen et dans les Traras et comporte à la base les argiles de Saïda recouvertes par les Grés de Boumediene qui se trouvent sous les dolomies. D’un point de vue lithologique, on distingue, les dolomies, calcaires dolomitiques jurassiques, les marnoŔcalcaires, les congloméras d’âge Eocène et d’âge indéterminé et le gypse (Guardia, 1975). La tectonique évolue toujours par le déplacement continu de l’Afrique vers l’Europe et peut engendrer d’éventuels séismes. A cet effet, la surveillance sismique s’y est imposée depuis le tremblement d’Ain Témouchent en 1999, car Tlemcen et sa région s’avère une région sensible au risque sismique, sans toutefois négliger les autres risques naturels tels que les glissements de terrain, les coulées boueuses et les désordres géotechniques (présence d’argiles gonflantes dans les sols) (D.S.A, 2008).

Facteurs pédologique

D’après Duchauffour (1977) la région méditerranéenne de la wilaya de Tlemcen caractérisée par des sols dits « fersiallitiques » et ceux dits marron en relation avec la nature de couvert végétal. Kaid Slimane (2000) souligne que Tlemcen est caractérisée en général par des sols fersiallitiques rouge et brune et rouges et des sols calcaires. En effet, les Monts de Traras comportent surtout des sols calcaires (60% de la zone) principalement des régosols sur terrain à dominante marneuse et dans une moindre mesure des lithosols sur calcaire et dolomie dur. 70% des monts de Tlemcen se composent de sols calcaires et dolomie, ce qui confère à la zone une bonne stabilité contre l’érosion.

Hydrogéologie

Le domaine Tlemcenien est une région Karstique qui tient lieu de réservoir d’eau naturelle. L’exploitation des eaux est faite par l’utilisation des sources, des cours d’eau est superficiels (Ain Fouara, Ain Bendou, Ain Sebra,….etc.). La recherche et le captage par forages des eaux souterraines ont été notamment développés depuis 1984, Certains aquifères ont la particularité d’être limités géologiquement par des terrains imperméables (bassins de Ghar-Boumâzza, bassin de Mefrouch, Bassins de Khémis….etc.) (D.S.A 2008).

Facteurs hydrographique

D’après Kazi Tani (1995) les cours d’eau dans notre région sont caractérisés par l’irrégularité de l’écoulement et par des manifestations hydrogéologiques brutales. Le déficit hydrique d’été détermine un régime d’écoulement temporaire pour un grand nombre de petit cours d’eau. Les eaux d’irrigations sont assurées généralement par quatre barrages dont El Mafrouche, Sidi El Abdelli, Beni Bahdel et Boughrara ayant pour origine les deux principaux oueds, Tafna et Isser.

La végétation 

La composition floristique et l’abondance de la végétation traduisent souvent des conditions édapho-climatiques et même anthropiques bien précises.En effet la végétation est le reflet de plusieurs facteurs, à savoir le climat local, la topologie et surtout la nature du sol.De par situation géographique, la wilaya de Tlemcen présente une grande variété florostoque et paysagère.
 Le littoral :
L’ensemble de facteurs climatiques (températures modérées, gelées inexistantes, précipitations annuelles de 400mm) expliquent la prédominance de la strate arborescente de certaine essences forestières telles que le thuya, le pin d’Alep, le genévrier rouge. Leurs peuplements sont généralement plus denses à l’Est qu’à l’Ouest.
La strate arbustive est représentée par Phyllyrea angustifolia, Murtus communis, Lavandula dentata, etc.
Le tapis herbacé est dense et diversifié, il est essentiellement composé de Stellarietea mediae et des Tuberaria guttatae (Bouhraoua, 2003).
 Les plaines :
Les plaines sublittorales et intérieures (Maghnia, Hennaya, Remchi, Ain Youcef, etc.)
Dotées d’un potentiel en sol de haute valeur agro-pédologique sont dominées par des activités agricoles. Ces plaines se trouvent parfaitement situées pour les cultures intensives de maraichage en primeur et d’arboriculture fruitière mais aussi pour les cultures céréalières.
Ainsi que d’autre cultures forestières tel que Quercus ilex et Olea europea.
 Les monts :
Sur sont aspect forestier, la wilaya de Tlemcen comptent 217000 ha, soit 27% de la Superficie total, localisés dans les monts de Tlemcen et les monts de Traras (D.S.A, 2007).
Selon Gaouar (1980), le sub humide froid à frais englobe la région de Khémis, Béni Behdel et Tlemcen. Ces régions sont dominées par Thuya de Berberie (Tetraclinis articulata) au Sud-Ouest ; pin d’Alep (Pinus halepensis) au centre et au Nord-Est par le chêne vert (Quercus ilex) ; le genévrier occicedre (Juniperud oxycedrus) ; puis le chêne liège (Quercus suber) au Nord-Ouest et au Sud-Est.
 Les steppes :
Le couvert végétal steppique qui se situe dans de nombreuses communes (Sebdou, Sidi Djilali, El Bouihi et El Aricha) est dégradé dans l’ensemble.
En ce qui concerne la partie Sud des monts de Tlemcen, nous pouvons distinguer deux principaux groupements de type zonal et azonal. Le premier est constitué surtout par des peuplements pré-forestiers à pré-steppiques. Dans ces groupements nous trouvons la série de chêne vert et de pin d’Alep avec un sous bois constitué de romarin, palmier nain et alfa arboré en zone montagneuse. La série alfatière proprement dite est constituée de plantes steppiques (armoise et autres chamephytes) en zone piedmont.
Le second est caractérisé par la présence d’une Daya à El Aoudj recouvverte partiellement d’une végétation hydrophile et halophile (Bouabdellah, 1992).

La faune : selon Khelil, (2010)

La faune joue un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes, sa répartition est plutôt liée à la nourriture, l’eau est surtout la quiétude.
141 espèces animales se rencontrent au sein du par cet se répartissent comme suit :
100 oiseaux dont 38 sont protégés.
16 mamifères dont 08 protégés.
18 reptiles dont 01 protégé.
07 amphibiens.

Facteurs climatique

Les facteurs climatiques sont présentés par la température, la pluviométrie et le vent. Le climat est un ensemble de circonstances atmosphérique et météorologique d’une région donnée. D’après Estienne et al. (1970) le climat méditerranéen est un climat de transition entre la zone tropicale, avec un été très chaud et très sec et la zone saharienne à hiver très froid. Ce climat est tempéré seulement en bordure de la mer, l’hiver est frais et plus humide. D’âpre Emberger (1942) le climat de la région de Tlemcen est plus moins connu grâce aux travaux effectués sur le climat méditerranéen par différents auteur qui ont souligné que les Monts de Tlemcen constituent la partie occidental de l’Atlas Tellien. Ainsi donc, ils sont soumis à l’influence d’un climat typiquement méditerranéen avec ses deux saisons bien tranchées, une saison hivernale froide de courte durée et une saison estivale chaude et sèche de longue durée.

Température

Pour apprécier le climat de la zone d’étude, nous prenons en considération les principaux paramètres climatiques notamment les précipitations et les températures.
Ces paramètres nous permettant de situer la zone d’étude au niveau de l’étage bioclimatique a partir de quotient pluviométrique d’ Emberger (1942) et de déterminer la période sèche à partir du diagramme ombrothermique de Bagnols et Gaussen (1953).
La température moyenne mensuelle la plus élevée est de 27,1°C en Aout. Par contre le mois de Février représente la température la plus basse (6,2°C.) (Tab. 1).
Tableau 1 – Température maximale, minimale et moyenne en °C dans la région de Tlemcen
en 2011

Pluviométrie de la région de Tlemcen

D’après Djebaili (1984) les Mont de Tlemcen sont caractérisé par une irrégularité spatio-temporelle de la pluviosité. L’orographique semble être un élément composatoire important. Elle est caractérisé en premier lieu par une saison humide, qui s’étend d’octobre à mai avec des précipitations irrégulières et irrégulièrement réparties sur le territoire de la Wilaya dans l’espace et dans le temps. Si la moyenne de la pluviométrique de la Wilaya se situe autour de 400 mm, ce chiffre peut atteindre 850 mm dans les Monts de Tlemcen et moins de 300 mm au Sud de Sebdou. Les 3/4 des 410 mm de pluie que reçoivent les Traras tombent d’octobre à mars en 37 jours.

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Table des matières

Introduction
Chapitre I – Données bibliographiques
1.1. – Donnés bibliographique sur l’Olivier
1.1.1. Ŕ Historique
1.1.2. – Systématique et classification botanique de l’Olivier
1.1.3. – Description de l’Olivier
1.1.3.1. – Le système radiculaire
1.1.3.2. – Tronc
1.1.3.3. – Ecorce
1.1.3.4. – Feuilles
1.1.3.5. – Fleurs
1.1.3.6. – Fruit
1.1.3.7. – Rameaux
1.1.4.- Ecologie
1.1.5. – Condition de culture
1.1.5.1. Ŕ Température
1.1.5.2. – Pluviométrie
1.1.5.3. Ŕ Sol
1.1.6. – Intérêt de l’Olivier
1.1.7. – Variétés de l’Olivier
1.1.7.1. – La Sigoise
1.1.7.2. – La Chemlal
1.1.7.3. – La Sévillane ou Gordal
1.1.7.4. – La Limli
1.1.7.5. – L’Azéradj
1.1.7.6. – La Blanquette .
1.1.8. – Répartition géographique
1.1.8.1. – Dans le Monde
1.1.8.2. – En Algérie
1.1.8.3. – A Tlemcen
1.1.9. – Biologie et physiologie
1.1.9.1. – Longévité
1.1.9.2. Ŕ Phénologie
1.1.9.2.1. Ŕ Feuillaison
1.1.9.2.2. Ŕ Floraison
1.1.9.2.3. Ŕ Fructification
1.1.10. Ŕ Exigences
1.1.11. – Rendement de l’Olivier en Algérie
1.2.1.- Généralité sur les ravageurs de l’Olivier
1.2.2. – Quelques espèces ravageurs de l’Olivier
1.2.2.1.1. Ŕ Description
1.2.2.1.2. Ŕ Biologie de l’espèce
1.2.2.1.3. Ŕ Dégâts
1.2.2.1.4. Ŕ Moyens de lutte
1.2.2.1.4.1. Ŕ Procédés culturales
1.2.2.1.4.2. Ŕ Lutte chimique
1.2.2.2.1. Ŕ Description
1.2.2.2.2. Ŕ Cycle de développement et biologie
1.2.2.2.3. Ŕ Dégâts
1.2.2.2.4. Ŕ Lutte
1.2.2.2.4.1. – Surveillance et prévision du risque
1.2.2.2.4.2. – Mesure culturales
1.2.2.3. – Psylle de l’Olivier (Euphyllura olivina)
1.2.2.4.2.3. Ŕ Lutte chimique
1.2.2.6.1. – Symptômes et dégâts
1.2.2.6.2. – Facteurs de régulation
1.2.2.6.3. – Stratégie de lutte
1.2.2.7.2.3. Ŕ Lutte chimique
Chapitre II – Présentation de la région d’étude, des stations d’étude et du matériels et Méthode
2.1. Ŕ Présentation de la région de Tlemcen
2.1.1. – Localisation géographique de la région d’étude
2.1.2. – Géologie
2.1.3. – Facteurs pédologique
2.1.4. Ŕ Hydrogéologie
2.1.5. – Facteurs hydrographique
2.1.6.- la végétation
2.1.7.- la faune
2.1.8. – Facteurs climatique
2.1.8.1. – Température
2.1.8.2. – Pluviométrie de la région de Tlemcen
2.1.8.3. – Vent de la région d’étude
2.1.8.4.- Diagramme ombro-thermique de Bagnouls et Gaussen
2.2. Ŕ Présentation des stations d’étude
2.2.1. Ŕ Présentation de la station de Mansourah
2.2.2. Ŕ Présentation de la station d’Imama
2.2.3. Ŕ Présentation de la station de Bouhannaq
2.3. Ŕ Matériels et méthodes
2.3.1. Ŕ Sur le terrain
2.3.2. Ŕ Au laboratoire
2.3.2.1. Ŕ Mouche de l’olivier (Dacus oleae)
2.3.2.2. Ŕ Cochenille noire (Saissetia oleae)
2.3.2.5. Ŕ Psylle (Euphyllura olivina)
2.3.2.6. Ŕ Aleurode (Aleurolobus olivus)
2.3.2.7. Ŕ Teigne de l’olivier Prays oleae
2.3.3. Ŕ Quelques indices écologiques
2.3.3.1. Ŕ Richesses totales et moyennes
2.3.3.1.1. Ŕ Richesse totale (S)
2.3.3.1.2. Ŕ Richesse moyenne (Sm)
2.3.3.2. Ŕ Fréquence d’occurrence et constance
Chapitre III – Résultats sur les ravageurs de l’Olivier dans la région de Tlemcen en 2012
3.1. Ŕ Enquête sur les ravageurs de l’Olivier dans la région de Tlemcen
3.1.1. – Principaux ravageurs de l’Olivier dans la région de Tlemcen
3.1.2. – Ravageur qui cause le plus de dégâts sur l’Olivier dans la région de Tlemcen
3.1.3. Ŕ Différents organes touché par les ravageurs
3.1.4. Ŕ Conséquences des dégâts sur le rendement
3.1.5. – Méthodes de lutte et les produits phytosanitaires
3.1.6. – Quelques propositions pour un bon rendement
3.2. Ŕ Résultats sur l’inventaire des ravageurs de l’olivier dans les stations d’Imama, de Bouhennak et de Mansourah
3.2.1. Ŕ Liste des espèces ravageurs de l’Olivier dans les différentes stations A Tlemcen
3.2.2. Ŕ Fréquence d’occurrence des ravageurs dans la région de Tlemcen
3.2.3. Ŕ Richesse total et moyenne des ravageurs de l’Olivier à Tlemcen
Chapitre IV – Discussion sur les ravageurs de l’Olivier dans la région de Tlemcen en 2012
4.1. Ŕ Discussion concernant l’enquête effectuée sur les ravageurs de l’Olivier dans la région de Tlemcen
4.1.1. – Principale ravageur de l’Olivier dans la région de Tlemcen
4.1.2. – Ravageur qui cause le plus de dégâts sur l’Olivier dans la région de Tlemcen
4.1.3 – Différents partie de l’arbre touché par les ravageurs
4.1.4. – Conséquences des dégâts sur le rendement
4.1.5. – Méthodes de lutte et les produits phytosanitaires
4.1.6. – Quelques propositions pour bon rendement
4.2. Ŕ Discussion sur l’inventaire des ravageurs de l’olivier dans la région
Conclusion
Références bibliographique

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