Systématique de Arthrocnemum glaucum
Méthodologie
Cette expérience a portée sur des graines prélevées au cours de l‟automne 2010 au niveau de trois stations d’étude, à savoir « Rachgoun 1, Rachgoun 2 et Sebkha 2 ». Les graines ont été séparées manuellement des inflorescences et triées à l‟aide d‟une loupe binoculaire vu leurs petites dimensions, seules les semences intactes ont été retenues. Ce travail fastidieux a nécessité beaucoup de patience et de minutie. L‟expérimentation a été conduite en quatre répétitions de 25 graines chacune. Celles-ci ont été débarassées de leurs enveloppes, pesées et mises à l‟étuve à 105 °C pendant 24h puis pesées de nouveau; les valeurs obtenues correspondent au poids sec.
Approche bioclimatique
La région méditerranéenne s‟identifie aux territoires de nombreux pays ; mais pour beaucoup d‟entre eux, seule une fraction de leur territoire fait partie intégrante de cette région. Pourtant leurs flores, leurs populations et les modes de vie de ces populations sont différents (Daget, 1977). En fait, Emberger a bien souligné au cours de ses travaux (1930, 1971) que le seul dénominateur commun permettant de définir la région méditerranéenne est avant tout d‟ordre écologique et plus particulièrement d‟ordre climatique. C‟est à la même conclusion que, malgré les réticences de certains d‟entre eux Hisnard (1973), bien des géographes De Martonne (1927), Birot et Gabert (1964 a) des agroéconomistes Lignon (1971) ont été conduits. C‟est donc par le climat qu‟il est proposé de définir puis de délimiter la région méditerranéenne. Cependant le climat méditerranéen n‟est pas homogène sur toute l‟étendue de l‟aire qu‟il recouvre : c‟est un complexe dans lequel des formes climatiques variées peuvent être reconnues (Daget, 1977). Les caractères et les particularités du climat et du bioclimat méditerranéen sont à l‟heure actuelle bien connus, et il est inutile parfois de s‟y attarder longuement (Daget, 1977 ; Quezel, 1985 ; Marchand, 1990). Néanmoins, tous les climatologues admettent que le trait fondamental du climat méditerranéen est la sécheresse estivale (Emberger, 1943 ; Le Houerou, 2005). Celleci peut être plus ou moins accusée, mais il y a toujours un contraste très net entre les saisons les plus froides, qui sont humides, et la saison chaude, l‟été, qui est toujours sec. De nombreux travaux sur la climatologie et la bioclimatologie ont été réalisés sur l‟Algérie en général et sur l‟Oranie notamment : Seltzer (1946), Chaumont et Paquin (1971), Aidoud (1983), Dahmani (1984), Aimé (1991), Quezel et Barbero (1993), Mekioui (1989,1997), Bestaoui (2001), Hirche et al. (2007). L‟ensemble de ces auteurs s‟accorde à reconnaître l‟intégration du climat algérien au climat méditerranéen. Différentes sources de données permettent de caractériser le climat en Algérie : Les données de 1913 – 1938 publiées dans « le climat de l‟Algérie » par Seltzer (1946) ; Les données de 1926 – 1950 des stations sahariennes publiées dans « le climat du Sahara » par Dubief (1950 – 1963) ; Les données de 1913 – 1961 publiées dans la notice de la carte pluviométrique de l‟Algérie septentrionale, établie par Chaumont et Paquin (1971) ; La carte pluviométrique publiée par l‟Agence Nationale des Ressources Hydriques (1993) ; Les données actuelles publiées par l‟Office National de la Météorologie .
Températures
L‟élément température est utilisé en phytoclimatologie pour rendre compte de l‟apport d‟énergie à la végétation à défaut des observations du rayonnement (Halimi, 1980). La température agit sur les vitesses de croissance comme sur tout processus organique. La répartition spatiale des températures dépend de très nombreux facteurs généraux et locaux ; certains sont périodiques, et l‟effet bioécologique de la température aura toujours un triple aspect : effet de la température moyenne, effet des valeurs extrêmes, effet des périodicités (Frontier et al. , 1998). Donc selon Emberger (1955) pour connaître la variation des températures on ne doit prendre en considération que celles qui ont une signification biologique ce sont : La moyenne des « minima » (m) ; La moyenne des « maxima » (M) ; La température moyenne (T). Le minima thermique « m » exprime le degré et la durée de la période critique des gelées (Emberger, 1930). Sauvage (1960) souligne également l‟importance pour la végétation de la valeur m = – 3°C en dessous de laquelle débute le repos hivernal. Le maxima thermique « M » peut constituer un facteur limitant pour les plantes. La moyenne des températures maximales du mois le plus chaud « M » varie avec la continentalité.
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Table des matières Introduction Généralités Famille des Amarantacées ou Chénopodiacées Origine du nom : Arthrocnemum glaucum Aire géographique de l‟espèce Intérêt de Arthrocnemum glaucum Systématique de Arthrocnemum glaucum Classification Synonymes Organographie Partie aérienne Tige et rameau Feuille Inflorescence Partie souterraine Phytomasse de Arthrocnemum glaucum (Matière sèche, matière fraiche) ITeneur en eau de l‟espèce Méthodologie Résultats Interprétations Conclusion Densité de l‟appareil aérien et de l‟appareil souterrain Méthodologie Résultats Interprétations Conclusion Pollu tolérance de Arthrocnemum glaucum Notion de « concentreur biologique » Méthodologie Résultats Interprétations Conclusion
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