Synthèse et décision médico-chirurgicale

Synthèse et décision médico-chirurgicale

L’échographie

   L’échographie abdominale a été largement utilisée tout au long de ces dernières années chez des patients se présentant pour un syndrome appendiculaire du fait de sa facilité, son inocuité et son accessibilité.La suspicion d’appendicite est une situation clinique extrêmement fréquente, cependant près d’un patient sur deux se présentant aux urgences avec une telle suspicion n’a pas d’appendicite, et autour de 20 à 25 % des appendicectomies réalisées concernent un appendice sain. A l’inverse, laisser évoluer une appendicite authentifiée pourrait conduire à une péritonite d’origine appendiculaire.S’oppose à ce risque d’appendicectomie inutile et pourvoyeuse de brides au même titre que les appendicectomies pour appendicites authentiques, le risque d’un retard diagnostique conduisant à la perforation appendiculaire et qui augmente la morbidité du traitement chirurgical.

HISTOIRE DE  L’ÉCHOGRAPHIE

  Le principe de l’échographie repose sur l’exploration du corps humain à l’aide d’ondes ultrasonores. Cet examen non traumatique et au coût relativement peu élevé doit son succès aux rapides progrès technologiques dont il a bénéficié.La piézoélectricité, phénomène fondamental de transduction électromécanique mis en ,œuvre pour la production et la détection d’ultrasons, fut découverte en 1880 par les frères Pierre et Jaques Curie.En 1930, Dussik, psychiatre autrichien, a développé une méthode en transmission afin de détecter les tumeurs intracrâniennes. Les japonais étaient les premiers à avoir eu recours à la technique de débimétrie utilisant l’effet Doppler. En 1960, les images obtenues au cours d’un balayage manuel de la sonde ultrasonore affichaient seulement deux niveaux de luminosité de sorte que seule la silhouette des organes ou des lésions était observée rendant l’interprétation difficile. Dans les années 1970, apparurent les échographes à balayage mécanique qui permettaient d’obtenir plusieurs images par seconde et l’observation en temps réel des tissus en mouvement. L’échostructure des tissus devint visible avec l’emploi des convertisseurs d’image donnant des images en échelle de gris. Ce n’est qu’en 1980 que la qualité de l’image s’est largement améliorée grâce à l’utilisation des sondes ultrasonores à barrette qui permirent la focalisation du faisceau à plusieurs profondeurs. L’échographie de la fosse iliaque droite à visée appendiculaire est décrite pour la première fois en 1986 par Puylaert dans un article intitulé «Acute appendicitis: US evaluation using graded compression ».

NFS :

  La numération de la formule sanguine a été demandée chez 95 de nos malades (47%),73 d’entre eux avaient une hyperleucocytose. D’après Fergusson (19) le taux de globules blancs enregistre des taux élevés en cas d’appendicites compliquées du fait de l’infection qui les accompagne, alors qu’ils est bas lorsqu’il s’agit d’appendicites simples.Keskek lui est de tout autre avis, le compte des leucocytes ne permet pas de différencier ente appendicite compliquée et appendicite simple. Par contre, son étude révèle qu’une hyperleucocytose à 14 300 élém/mm a une spécificité de 81%, et de ce fait la NFS peut être considéré comme un moyen qui aide soit au diagnostic soit à l’exclusion d’une appendicite. Pour Beltran (21), la NFS couplée à l’examen clinique a une bonne sensibilité de 60 à 90 %, mais sa spécificité est plutôt basse de 41 à 84 %, et ceci quelque soit la durée entre le début de la symptomatologie et le diagnostic. En plus, elle permet de donner une idée sur le caractère compliqué ou non de l’appendicite mais uniquement chez l’enfant.

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Table des matières

INTRODUCTION
HISTOIRE DE L’ECHOGRAPHIE 
PROTOCOLE DE L’ETUDE 
I. Objectif de l’étude 
1- Objectifs principaux 
2- Objectifs secondaires 
II. Hypothèse de travail 
III. Matériel et méthode 
1 – Type d’étude 
2 – Lieu de l’étude
3 – Critères d’inclusion 
4 – Critères d’exclusion 
5 – Analyse statistique 
IV. Nature et mode de recueil des données 
V. Echographes et échographistes 
RESULTATS 
I. Epidémiologie 
II. Antécédents 
III. Le délai d’admission 
IV. Signes fonctionnels et généraux 
1- La douleur 
2- Fièvre
3- Nausées vomissements 
4- Troubles du transit 
5- Signes urinaires 
6- Signes gynécologiques
V. Signes physiques 
1- Palpation abdominale 
2- Toucher rectal 
3- Toucher vaginal 
VI. Biologie 
1- NFS 
2- CRP/VS
3- Béta hcg 
4- Autres examens 
VII. Radiologie 
1- ASP
2- Scanner abdominal
3- Echographie abdominale 
3-1 Topographie de l’appendice
3-2 Signes appendiculaires
3-3 Signes péri appendiculaires
3-4 Conclusion échographique .
VIII. L’attitude thérapeutique 
1- Les types d’interventions choisies 
2- Diagnostic per-opératoire 
3- Geste opératoire 
4- Aspect in visu de l’appendice
5- Confrontation des données échographiques et per opératoires 
IX. Diagnostics différentiels 
X. L’anatomopathologie 
XI. Suites post opératoire et séjour
DISCUSSION 
I. Sémiologie radiologique
1- Technique 
2- Appendice normal
3- Appendice pathologique
3-1 Signes échographiques directs
3-2 Signes échographiques indirects
II. Epidémiologie
1- Le sexe 
2- L’âge
3- Incidence
4- Antécédents 
III. Clinique 
1- Signes fonctionnels et généraux 
1-1 Douleur abdominale
1-2 Nausées vomissements
1-3 Troubles du transit
1-4 Signes urinaires et gynécologiques
2- Signes physiques 
2-1 Fièvre
2-2 Palpation abdominale
2-3 Toucher rectal
3- Scores clinico-biologiques prédictifs d’appendicite aigue
IV. Biologie 
1- NFS
2- CRP 
3- Comparaison entre NFS/VS et l’échographie 
V. Radiologie 
1- ASP 
2- Scanner abdominal
2-1 Intérêt du scanner dans le diagnostic des appendicites aigues
2-2 Comparaison entre le scanner et l’échographie abdominale
VI. Echographie abdominale 
1- Critères échographiques d’appendicite aigue .
1-1 Visualisation de l’appendice
1-2 Non compressibilité
1-3 Diamètre appendiculaire transverse
1-4 Epaisseur de la paroi appendiculaire
1-5 Inflammation de la paroi appendiculaire à l’écho-doppler
1-6 Stercolithe appendiculaire
1-7 Infiltration de la graisse péri appendiculaire
1-8 Epanchement péritonéal localisé
1-9 Absence de gaz dans la lumière appendiculaire
1-10 Adénopathies de la fosse iliaque droite
2- Paramètres intervenant dans le diagnostic d’appendicite aigue 
2-1 Rôle du radiologue
2-2 Pièges et difficultés diagnostiques à l’échographie
2-3 Anatomopathologie ou chirurgie pour confirmer une appendicite ?
3- Confrontation échographie-chirurgie 
3-1 Sensibilité et spécificité échographiques
3-2 Valeur prédictive positive et valeur prédictive négative de
l’échographie
3-3 Causes des faux négatifs
3-4 Echographie : appendicite compliquée et diagnostics différentiels
4- Rôle de l’échographie dans la prise en charge thérapeutique 
4-1 Conclusion sur l’échographie dans le diagnostic d’appendicite
4-2 Conduite à tenir devant un syndrome appendiculaire
CONCLUSION 
ANNEXES 
I. Modalité de l’exploitation des dossiers 
1- Les antécédents du patient 
2- Les données cliniques 
2-1 Signes fonctionnels
2-2 Signes physiques
3- Les examens complémentaires
3-1 Biologie
3-2 Radiologie
4- Synthèse et décision médico-chirurgicale 
4-1 Orientation des patients
4-2 Le type d’intervention chirurgicale
4-3 L’exploration
5- Analyse anatomo-pathologique 
II. Fiche d’exploitation
III. Iconographie
RESUMES 
BIBLIOGRAPHIE

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