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Synthèse de films
Voie chimique
Comme nous l’avons déjà indiqué, nous allons présenter d’une manière succincte cette méthode car elle ne sera pas utilisée dans le cadre de notre étude. La synthèse s’effectue classiquement en mettant en présence le monomère EDOT avec une espèce oxydante du type FeCl3 ou Ce(SO4)2 4-5-6. Après agitation à température ambiante, une poudre bleu sombre est obtenue. Le dopage du polymère se produit en même temps que la polymérisation, ainsi la conductivité de ces films peut atteindre quelques dizaines de S.cm-1. Selon l’équipe de Kudoh7, il est possible de réaliser la synthèse chimique en milieu micellaire en utilisant un surfactant anionique. Cette technique permet d’obtenir des films avec de bonnes caractéristiques, notamment la conductivité est augmentée d’un
facteur dix, et le solvant utilisé, l’eau, est moins coûteux que les solvants organiques et non toxique.
Voie électrochimique
Le choix de la synthèse électrochimique a été motivé par les raisons suivantes :
– aucune utilisation de catalyseurs
– contrôle aisé de l’épaisseur du film et de la longueur des nanofils (voir II.1.C)
– adhèrence directe du film de polymère sur l’électrode permettant des caractérisations in-situ.
D’une manière générale, l’électrochimie est la transformation de la matière sous l’influence d’un courant électrique. Deux types de réactions sont possibles : soit le corps étudié s’oxyde c’est-à-dire qu’il perd un ou plusieurs électrons, soit il se réduit ce qui veut dire qu’il y a un gain d’électrons. Pour électropolymériser, plusieurs modes sont possibles :
– Voltammétrie cyclique : dans notre étude, le potentiel est balayé entre deux limites avec une vitesse de balayage de l’ordre de la dizaine de mV.s-1. Cette vitesse est faible car on doit être proche de l’équilibre thermodynamique. Elle permet de déterminer le potentiel d’oxydation du monomère et de former des films très homogènes. De plus, on peut déterminer la fenêtre électrochimique du solvant avec ses ions, c’est-à-dire la zone de potentiel d’oxydation et de réduction dans laquelle l’électrolyte (sans le monomère) est stable. Ceci constitue la fenêtre dans laquelle nous travaillerons, c’est-à-dire entre -2.20 V et +1.50 V vs E.C.S. On établit de plus les potentiels limites d’activité réversible du polymère (pas de dégradation du PEDOT), soit -1.00 V et +1.30 V vs E.C.S. Nous présentons sur la figure II.1 un exemple de cyclovoltammogramme d’un film de PEDOT pour un potentiel compris entre
-0.50 V et +0.85 V vs E.C.S. avec une vitesse de balayage de 50 mV/s. Sur cette figure, deux vagues, notées P1 et P2, sont observées et repérées à +0.30 V et à +0.10 V respectivement. La première vague (P1) correspond à l’oxydation du polymère et la seconde (P2) à la réduction du polymère. Nous avons aussi pointé le pied du pic, appelé M, autour de +0.75 V .
Synthèse dans les membranes nanoporeuses
Dispositif expérimental
Nous présentons ci-dessous le montage qui nous permet de réaliser les nanofils par la méthode dite « template ». La cellule électrochimique utilisée (figure II.3) se compose d’une électrode de travail constituée par la couche d’or évaporée sur l’une des faces de la membrane, d’une électrode de référence au calomel saturé (E.C.S.), et d’une contre-électrode en platine.
Mode potentiostatique
La synthèse de notre polymère est réalisée en imposant un potentiel constant entre l’électrode de référence et l’électrode de travail. Un chronoampérogramme caractéristique d’une synthèse en milieu confiné est présenté sur la figure II.4. On distingue plusieurs étapes. Après un bref régime transitoire, un courant plutôt constant est observé. Cette étape correspond à la croissance des fils dans les pores. Nous remarquons que les courants de synthèse sont beaucoup plus faibles que ceux enregistrés pour le film. Ceci s’explique par une surface de synthèse beaucoup plus petite car la porosité des membranes de polycarbonate utilisées est au mieux de quelques pourcents. Ce courant de synthèse dans les pores a une valeur type que l’on note Isynthèse (figure II.4). Cette étape est suivie par le débordement des fils à la surface de la membrane. Elle est caractérisée par une forte augmentation du courant de synthèse car la surface de contact entre l’électrolyte et le polymère à l’électrode de travail augmente brutalement. Cette forte augmentation de courant est un indicateur du débordement très utile. En effet, à l’exception des mesures électriques où un contact de part et d’autre des fils est nécessaire (voir chapitre III), les diverses études doivent être menées sur des nanofils n’ayant pas débordé. Ainsi, on ne caractérise que le PEDOT à l’intérieur des pores sans être parasité par un film ou des têtes de PEDOT à la surface supérieure de la membrane. Dans le cas de la synthèse en mode galvanostatique, seule une faible variation du potentiel au débordement apparaît sur le chronovoltamogramme. Cette variation difficilement discernable compliquerait le contrôle des synthèses.
Influence du potentiel de synthèse sur la durée du remplissage
Pour déterminer l’influence du potentiel de synthèse sur la durée de synthèse nécessaire au remplissage des pores, nous présentons sur la figure II.5 les chronoampérogrammes obtenus pour des synthèses à trois potentiels différents. Signalons que les membranes utilisées pour ces trois échantillons sont identiques (épaisseur de la membrane, porosité, diamètre des pores).
Estimation de la densité de courant ; taux de remplissage des pores
Nous avons calculé la densité du courant de synthèse pour différents diamètres de pores. Ces valeurs sont ensuite comparées à celle du film. Les synthèses ont été effectuées dans les mêmes conditions, c’est-à-dire avec la même solution et en imposant le même potentiel (+0.80 V vs E.C.S.). Cette densité de courant J s’exprime de la manière suivante : J = Isynthèse S avec J en mA/cm2.
Isynthèse, en mA, représente le courant de synthèse dans les pores de la membrane (voir au paragraphe II.1.C.2) et S en cm2, est la surface estimée en considérant la densité de pores de la membrane et la surface visiblement modifiée par la présence des nanofils. Cette dernière estimation induit une barre d’erreur importante sur la valeur de S.
L’ensemble des résultats est récapitulé dans le tableau II.1. Nous avons précisé l’intervalle de confiance en ne considérant que l’erreur faite en estimant la surface S (avec l’hypothèse que 100 % des pores sont remplis).
CARACTÉRISATIONS
Nous présentons ci-dessous quelques caractérisations de films et de nanofils de PEDOT. Elles permettent de mieux cerner l’état du polymère conducteur dans ses différentes configurations. Ainsi, la microscopie électronique est utilisée pour l’étude de la morphologie des nanofils. La présence éventuelle de cristallinité a été étudiée par diffraction électronique et diffraction de rayons X. L’étude d’absorption optique nous renseigne sur la structure de bande du PEDOT dans les films mais aussi dans les nanofils. Pour cela, des mesures d’absorption in-situ sur les nanofils ont été réalisées à l’U.C.L. Enfin, l’étude par spectroscopie de diffusion Raman Résonant est simplement introduite ici. L’analyse des spectres Raman nécessite une étude approfondie exposée au chapitre IV.
Morphologie : étude par microscopie électronique
Après la synthèse dans les membranes nanoporeuses, le polycarbonate est dissout avec du dichlorométhane. Nous pouvons ainsi observer les nanofils en utilisant :
– la microscopie électronique à balayage (MEB) pour l’aspect extérieur c’est-à-dire la paroi des nanofils et leurs extrémités.
– la microscopie électronique à transmission (MET) pour déterminer si nous avons à faire à des nanofils ou des nanotubes.
Ces observations nous permettent d’obtenir des indications sur le mode de croissance dans les pores et sur l’homogénéité des nano-objets synthétisés. Nous présentons d’une part l’étude d’un film de PEDOT, puis celle de nanofils de PEDOT.
Microscopie électronique à balayage (MEB).
Film
Les films synthétisés en milieu micellaire (SDS) présentent une structure dense et homogène. Plus précisément, nous observons que l’aspect du film est plus compact que celui réalisé en milieu organique (acétonitrile)10. Cette observation MEB nous permet aussi de mesurer l’épaisseur du film. Cette mesure est importante car elle intervient dans le calcul de la conductivité (voir chapitre III) et elle nous permet d’estimer la vitesse de croissance (voir II.1.C.3). Nous présentons sur la figure II.7 une image MEB d’un film de PEDOT, la face visible étant la face en contact avec l’électrolyte.
Fils
+0.80 V vs E.C.S. après dissolution de la membrane : à gauche grossissement de x4000, à droite
x8000.
Après dissolution de la membrane de polycarbonate, nous présentons un exemple, figure II.8, de fils de 150 nm de diamètre synthétisés à +0.80 V vs E.C.S. Ces fils mesurent environ 5 µm de long. Nous remarquons que ces fils sont souples car certains d’entre eux ont une courbure importante. Notons d’autre part qu’il est possible d’observer un regroupement de ces fils sous forme de « fagots » lorsque la longueur des fils est inférieure typiquement à 10 µm.
À plus fort grossissement (figure II.9), nous pouvons observer que les fils ont une paroi lisse, régulière et qu’ils sont relativement bien ancrés à la couche de chrome/or (électrode de travail). De plus, le diamètre est homogène le long du fil et il est identique pour tous les fils mesurés. Les membranes utilisées étant préparées à l’U.C.L., ces observations sont cohérentes avec les caractéristiques mentionnées dans le chapitre I. Ces caractéristiques contrastent avec celles de nanofils de PEDOT synthétisés dans les membranes commerciales (figure II.10) : diamètre moins homogène, surface rugueuse, présence de croisement. Ces croisements traduisent une désorientation importante (± 30°) des pores dans la membrane due à une irradiation moins bien contrôlée.
Un autre fait marquant est l’aspect tubulaire à l’extrémité supérieure, région en contact avec la solution électrochimique durant la croissance. Cette région tubulaire apparaît quelque soit le mode de synthèse :
– potentiostatique : pour +0.80 V ou +0.90 V (vs E.C.S.).
– cyclovoltamétrie : pour différentes vitesses de balayage 20, 50 ou 100 mV/s. Ce phénomène, déjà observé pour les nanotubes14-15-16-17-18 de polypyrrole et de polyaniline (voir chapitre I), est attribué au traitement hydrophile de la paroi des pores qui comporte des groupements de type anionique. Comme des charges sont retirées de la chaîne de polymère pour créer des polarons ou des bipolarons, le polymère « polycationique » a donc une affinité avec la paroi. L’épaisseur des parois observées est importante par rapport au diamètre (50 nm pour un diamètre de 150 nm) et semble varier d’un fil à l’autre. On ne peut pas conclure d’après cette étude si les fils de PEDOT sont uniformément creux.
Microscopie électronique à transmission (MET)
Comme nous l’avons vu, le MEB nous donne des informations concernant l’aspect « extérieur » des nanofils, cependant il n’est pas possible de conclure sur le fait qu’ils soient creux ou pleins sur la totalité du fil. Pour répondre à cette question, une étude d’imagerie par microscopie électronique à transmission (MET) a été effectuée. En effet, si les nanofils sont creux, il doit apparaître une différence de contraste entre le bord et le centre du fil car l’épaisseur traversée par le faisceau électronique est différente. La tension d’accélérations des électrons est de 150 kV. Rappelons que la membrane de polycarbonate est dissoute pour effectuer ces observations.
Sur les images de la figure II.11, on n’observe pas de contraste entre le milieu et le bord du fil. Nous avons donc à faire à des nanofils plutôt qu’à des nanotubes, sauf au niveau de l’extrémité supérieure qui présente un creux sur une longueur d’environ 0.5 µm. Nous avons également mené une étude de micro-diffraction électronique sur des nanofils de 35 nm et 55 nm de diamètre synthétisés à +0.8 V vs E.C.S. en milieu micellaire (SDS). Comme on peut le constater sur les clichés de diffraction (figure II.12), seuls des anneaux diffus et larges sont détectés quelque soit l’endroit du nanofil sondé. Les clichés obtenus sont donc caractéristiques d’un matériau amorphe. Ainsi, il semble que le PEDOT synthétisé dans ces nanopores ne comporte pas d’amas cristallin. Toutefois, on ne peut écarter le fait qu’au cours de nos observations, le PEDOT soit altéré sous le faisceau électronique.
Diffraction de rayons X
Une étude comparative de diffraction de rayon X est menée sur un film de PEDOT, sur une membrane de polycarbonate comportant des nanofils de 30 nm de diamètre et sur la membrane seule. Afin d’obtenir davantage de signal, des membranes commerciales ont été utilisées, la quantité de fils obtenue étant plus grande que dans la membrane de l’U.C.L. Ce film et ces nanofils de PEDOT ont été synthétisés dans les mêmes conditions que précédemment : +0.80 V vs E.C.S., en milieu micellaire (SDS) et sans débordement. Ces échantillons ont été ensuite introduits dans un capillaire de Lindemann de 0.6 mm de diamètre que l’on place sur un montage de diffractométrie X. L’appareil de mesure est un diffractomètre INEL CPS 120 doté d’un détecteur courbe multicanaux d’une ouverture angulaire de 120°. Le temps d’acquisition des diffractogrammes est de deux heures. Les résultats sont présentés sur le graphe qui suit (figure II.13). Nous pouvons remarquer que le film de polymère est principalement amorphe car on détecte un pic large centré sur 21° et de largueur à mi-hauteur 10°. Cependant, nous observons aussi une succession de petits pics entre 3° et 15° qui semble indiquer que le polymère n’est pas totalement amorphe. Signalons qu’un polymère totalement amorphe est caractérisé par une seule bande large. En comparant les diffractogrammes de la membrane en polycarbonate vierge de PEDOT et du film, on remarque des allures très comparables avec le pic principal pointé à 21°. Il s’avère donc délicat de séparer la contribution des nanofils de PEDOT de celle du polycarbonate (figure II.13). Toutefois, la présence d’un pic plus étroit à 17° et aussi intense que le pic à 21° pour le polycarbonate doit permettre de distinguer au moins qualitativement le polymère à l’origine du signal. Ainsi, l’absence du pic à 17° sur le diffractogramme des nanofils de diamètre 30 nm laisse supposer une contribution dominante du PEDOT. La comparaison avec le diffractogramme du film montre une largeur à mi-hauteur légèrement plus étroite. Ce résultat est identique à celui trouvé par l’équipe d’Inganäs19 qui observe un affinement du pic du PEDOT centré dans leur cas autour de 25°. Cet affinement de bande caractérise un meilleur ordonnancement des chaînes de polymère dans les nanofils que dans les films.
Absorption optique de films et de nanofils de PEDOT.
Rappel
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre d’une collaboration entre notre laboratoire et l’Unité de Chimie et de Physique des Hauts Polymères (Université Catholique de Louvain-la-Neuve). La spectroscopie UV-vis-NIR est une technique performante pour étudier la structure de bandes des polymères conducteurs. En effet, elle met en évidence différentes transitions électroniques :
– Transition entre la bande de valence et de conduction
– Transitions mettant en jeu les niveaux d’énergie situés dans la bande interdite. Nous montrons très schématiquement sur la figure II.14 la structure de bande et
les transitions permises d’un polymère conducteur dans différents états : neutre, faiblement dopé (polarons type p), fortement dopé (bipolarons type p).
L’étude de l’absorption optique in-situ de nanofils et d’un film a été menée pour une meilleure compréhension et un meilleur suivi du dopage. Signalons que le décalage entre les références Ag/AgCl utilisées à l’U.C.L. et l’E.C.S. utilisée à l’IMN n’est que de 0.02 V. Ajoutons que l’ensemble des résultats d’absorption optique présentés dans ce chapitre est obtenu après soustraction de la ligne de base (électrolyte + ITO + cellule Quartz).
Absorption in-situ d’un film et de nanofils de PEDOT.
Nous avons étudié l’absorption optique in-situ de film et de nanofils de PEDOT préparés à partir de l’électrolyte (1), c’est-à-dire en milieu micellaire (SDS). Le spectre du film est dans notre cas une référence qui permet de comparer avec les spectres des nanofils. Rappelons que la synthèse de ce film est réalisée sur un substrat de verre ITO (Indium Tin oxyde) classique pour cette étude. L’étude des nanofils de PEDOT dans les mêmes conditions requiert l’utilisation de « templates » spécifiques car les membranes utilisées habituellement d’épaisseur 22 µm, absorbe trop de signal. Plus précisément, un procédé de fabrication unique a été récemment mis au point à l’unité POLY (U.C.L.)20. Il s’agit de films très minces de polycarbonate nanoporeux supportés sur du verre ITO. Actuellement, des films d’épaisseur 0.2 µm à quelques µm et présentant un diamètre de pores compris entre 15 nm et 100 nm peuvent être préparés. Les spectres sont obtenus sur un film et des nanofils de PEDOT synthétisés avec le même potentiel : +0.80 V vs Ag/AgCl. Ensuite, dans le cas des nanofils, le polycarbonate est dissout dans du dichlorométhane pour nos études. Puis, le film ou les nanofils sont plongés dans une solution sans monomère contenant les mêmes proportions de surfactant SDS et de perchlorate de lithium (LiClO4) que l’électrolyte (1). On applique un potentiel et on enregistre le spectre d’absorption optique. Signalons que la ligne de base a été effectuée sur une portion non utilisée du même verre ITO.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LES POLYMÈRES CONDUCTEURS.
INTRODUCTION
I.1 RAPPELS SUR LES POLYMÈRES CONJUGUÉS
I.1.A Introduction
I.1.B Structure électronique de l’état fondamental
I.1.B.1 Qu’est-ce qu’un système conjugué ?
I.1.B.2 Polymère π-conjugué dégénéré : cas du polyacétylène
I.1.B.2 Polymère π-conjugué non dégénéré : cas du polythiophène (PT)
I.1.C Solitons, polarons, et bipolarons
I.1.C.1 Solitons
I.1.C.2 Polarons et bipolarons
I.1.D Le PEDOT
I.1.D.1 Rappel sur les polythiophènes
I.1.D.2 Présentation du PEDOT
I.1.D.3 Synthèse
I.1.D.4 Propriétés
I.1.D.4.1 Stabilité et propriétés électrochromes
I.1.D.4.2 Conductivité
I.1.D.5 Applications du PEDOT
I.2 LA MÉTHODE « TEMPLATE » ET LES NANOFILS DE POLYMÈRES CONDUCTEURS
I.2.A La méthode « Template »
I.2.A.1 Intérêts de la méthode
I.2.A.2 Fabrication des membranes
I.2.A.3 Caractérisation des membranes « Track-etch »
I.2.B État de l’art sur les nanofils de polymères conducteurs
I.2.B.1 Morphologie, structure
I.2.B.2 Propriétés de transport
I.2.B.3 Propriétés mécaniques
I.2.B.4 Applications potentielles
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE II : SYNTHÈSE ET CARACTÉRISATIONS DES FILMS ET LES NANOFILS DE PEDOT
INTRODUCTION
II.1 SYNTHÈSE DES FILMS ET DES NANOFILS DE PEDOT
II.1.A Les électrolytes
II.1.B Synthèse de films
II.1.B.1 Voie chimique
II.1.B.2 Voie électrochimique
II.1.C Synthèse dans les membranes nanoporeuses
II.1.C.1 Dispositif expérimental
II.1.C.2 Mode potentiostatique
II.1.C.3 Influence du potentiel de synthèse sur la durée du remplissage
II.1.C.4 Influence du diamètre des pores sur la durée de synthèse
II.1.C.5 Estimation de la densité de courant ; taux de remplissage des pores
II.2 CARACTÉRISATIONS
II.2.A Morphologie : étude par microscopie électronique
II.2.A.1 Microscopie électronique à balayage (MEB)
II.2.A.1.1 Film
II.2.A.1.2 Fils
II.2.A.2 Microscopie électronique à transmission (MET)
II.2.B Diffraction de rayons X
II.2.C Absorption optique de films et de nanofils de PEDOT
II.2.C.1 Rappel
II.2.C.2 Absorption in-situ d’un film et de nanofils de PEDOT
II.2.D Spectroscopie de diffusion Raman résonant
II.3 CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE III : COMPORTEMENT ÉLECTRIQUE DES NANOFILS DE PEDOT.
INTRODUCTION
III.1 MODÈLES DE TRANSPORT ÉLECTRIQUE APPLICABLES AUX POLYMÈRES CONDUCTEURS
III.1.A Pseudo-particules et localisation d’Anderson
III.1.B Cas d’un matériau homogène : modèle de Mott, modèle d’Efros-Shklovskii
III.1.C Cas d’un matériau inhomogène : modèle de Sheng, amas polaroniques/bipolaroniques
III.2 DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL – TECHNIQUES DE MESURES
III.2.A Dispositif expérimental
III.2.A.1 Cryogénie et instrumentation
III.2.A.2 Protocole de mesure
III.2.B Techniques de mesures
III.2.B.1 Mesures de films : quatre contacts
III.2.B.2 Mesures de nanofils : deux contacts
III.3 RÉSULTATS
III.3.A Comportement électrique de films
III.3.A.1 Préparation des films
III.3.A.2 Étude du vieillissement du PEDOT
III.3.A.3 Effet du potentiel de synthèse
III.3.B Comportement électrique de nanofils en fonction de la température
III.3.B.1 Caractéristiques courant-tension
III.3.B.2 Effet du diamètre
III.3.B.3 Effet du potentiel de synthèse
III.3.B.4 Effet du surfactant (SDS)
III.4 ANALYSE
III.4.A Cas des films de PEDOT
III.4.B Cas des nanofils de PEDOT
III.4.C Cas des nanofils de polypyrrole (col. U.C.L.) ; Discussion
III.5 CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE IV : SPECTROSCOPIE DE DIFFUSION RAMAN RÉSONANT : EXPÉRIENCES ET MODÉLISATIONS.
INTRODUCTION
IV.1 SPECTRES EXPÉRIMENTAUX DES NANOFILS
IV.1.A Électrolyte 1 : DS-et ClO4
IV.1.B Électrolyte 2 (contre-ion : ClO4 – )
IV.2 OPTIMISATION DE LA STRUCTURE
IV.2.A Rappels théoriques de chimie quantique
IV.2.B Approche semi-empirique
IV.2.C Les géométries
IV.2.C.1 Le dioxane
IV.2.C.2 L’EDOT
IV.2.C.3 Le PEDOT : état neutre
IV.2.C.4 Le PEDOT dopé par l’ion perchlorate
IV.2.C.5 Polymère dopé en solution aqueuse
IV.3 MODÈLE
IV.3.A Formalisme
IV.3.B Coordonnées internes – constantes de force
IV.3.C Dénombrement et activité des modes
IV.3.C.1 Introduction
IV.3.C.2 Le dioxane
IV.3.C.3 L’EDOT
IV.3.C.4 Le PEDOT
IV.3.C.5 Conclusion
IV.3.D FILIATION DES MODES
IV.4 RÉSULTATS DANS LE PEDOT NEUTRE
IV.4.A Détermination des constantes de force
IV.4.B Attribution des modes du PEDOT
IV.4.C Récapitulatif des résultats du calcul
IV.5 ÉTUDE DU DOPAGE D’UN FILM
IV.5.A Étude de diffusion Raman in-situ
IV.5.B Calcul pour la structure dopée
IV.5.C Résultats
IV.5.D Discussion
IV.6 ÉTUDE DES NANOFILS
IV.6.A Rappel des résultats
IV.6.B Discussion
IV.6.C Spectre d’un fil isolé et polarisation
IV.6.C.1 Fil isolé
IV.6.C.2 Polarisation en diffusion Raman
IV.7 CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE V : ÉTUDES SPECTROSCOPIQUES COMPLÉMENTAIRES – DISCUSSION
INTRODUCTION
V.1 ÉTUDE PAR SPECTROSCOPIE DE PHOTOÉLECTRONS X (X.P.S.)
V.1.A Présentation de la technique
V.1.B Résultats expérimentaux
V.1.B.1 Films
V.1.B.2 Nanofils
V.1.C Détermination du taux de dopage
V.1.C.1 Étude des polythiophènes
V.1.C.2 Dopage ClO4 des films de PEDOT en l’absence de SDS
V.1.C.3 Dopage des films en milieu micellaire (SDS)
V.1.C.4 Dopage des nanofils (35 nm)
V.1.D Conclusion
V.2 ÉTUDE PAR RÉSONANCE PARAMAGNÉTIQUE ÉLECTRONIQUE (R.P.E.)
V.2.A Principe
V.2.B Stabilité du film de PEDOT
V.2.C Les nanofils
V.3 BILAN ET DISCUSSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
CONCLUSION
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