Soutenance mémoire
Madagascar renferme des ressources naturelles inestimables du sous-sol, aussi bien minérales que pétrolières. Les recherches pétrolières à Madagascar ont commencé dès le milieu du XIXe siècle, mais c’est surtout après la deuxième guerre mondiale qu’elles ont pris de l’ampleur. A cette époque, l’importance de gisement pétrolifère n’est pas encore considérable vue la situation économique et politique du pays. Madagascar était encore sous la colonisation française.
De nos jours, les réserves pétrolières commencent à être épuisées, d’après le théorème du Pic Pétrolier. Grâce à cette opportunité, plusieurs sociétés étrangères s’intéressent à l’exploitation du gisement pétrolier de Madagascar, comme Madagascar oil, Exxon Mobil, TOTAL SA, que ce soit du Tsimiroro ou de Bemolanga. Nous avons choisi ici le gisement pétrolier de Bemolanga pour mieux connaitre ce gisement. En plus, beaucoup de recherches se sont déroulées pendant tout ce temps. Ces recherches sont supervisées par l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques). Vues l’abondance des données depuis le commencement de la recherche jusqu’’à nos jours, il est nécessaire de faire la synthèse. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi comme thème de mémoire de fin d’études : « Synthèse des données du gisement pétrolier de Bemolanga » .
Grès Bitumineux
Exploration pétrolière à Madagascar
Madagascar Oil S.A. (une filiale de Madagascar Oil Limited, Bermudes) est une société de droit malgache, fondée par Samuel Malin avec deux hommes d’affaires australiens, Alan Bond et Robert Nelson. Madagascar Oil concentre son activité sur le développement, l’exploration et la production de pétrole. En activité onshore, Madagascar Oil est la plus importante compagnie que ce soit en termes de ressources pétrolières ou de superficie. Il détient la plus importante ressources de pétrole lourd de Tsimiroro et de Bemolanga. Il est l’unique opérateur dans le Périmètre Contractuel de Tsimiroro, tandis qu’il opère en farm-in avec Total S. A., un des supermajors des compagnies pétrolières.
Tsimiroro renferme de l’huile lourde (14° à 16° API); de ce fait, il renfermerait les meilleures réserves de pétrole de l’ordre de 3 milliards de barils avec une possibilité de pétrole léger et de gaz naturel. Elle y est majoritaire à 100 % et réalise des projets pilotes par le système d’injection cyclique de vapeur (CSS) tout en continuant à effectuer des travaux de forage en vue de confirmer l’existence des réserves de base. L’on pense que Tsimiroro serait capable d’atteindre une production d’au moins 100 000 barils par jour pendant près de 20 ans. La première production a été réalisée en mars 2008, à une époque où 2 000 barils ont été produits
Bemolanga renferme de l’huile extra lourd (8° à 13 °API) avec une réserve virtuelle estimée à 16,6 milliards de barils dont près de 2,5 milliards de réserve récupérable. Madagascar Oil et Total ont l’intention de mettre en place une unité de production avant même de passer à l’échelle de développement complet (le coût de cette unité avoisinerait les 5 à 10 milliards de dollars). Si la phase de développement réussit, Bemolanga produirait près de 180 000 barils par jour pendant au moins 30 ans. Les travaux d’évaluation et de construction ont commencé en mi 2009, alors que le projet de développement est planifié pour 2013, Madagascar Oil prenant en charge 40 % des coûts, alors que Total en prendra 60 %.
Gisements dans le monde
Le gaz naturel est l’un des états des états d’hydrocarbures naturel de la transformation du pétrole. Un gisement est un site d’accumulation d’hydrocarbure sous-forme de gaz ou de liquide visqueux dans les pores de leur roche réservoir. Il existe trois types de gisements :
● gisements de gaz naturel ;
● gisements de pétrole liquide, qui contiennent toujours une fraction de gaz naturel;
● gisements d’hydrocarbure visqueux et solides. On trouve souvent dans ces gisements de l’eau salée : trace des océans anciennement présents.
Définition de pétrole
Le pétrole conventionnel est un liquide bitumineux d’origine naturelle formé de plusieurs composés chimiques organiques. On le trouve en grandes quantités dans le sous-sol; il est utilisé comme carburant et comme matière première dans l’industrie chimique. Le pétrole et ses dérivés sont utilisés dans la production de médicaments et d’engrais, de produits alimentaires, de plastiques, de matériaux de construction, de peintures et de produits textiles, ainsi que dans la production d’électricité.
Les propriétés du pétrole
La composition chimique de tous les types de pétrole repose principalement sur les hydrocarbures, bien que certains composés sulfureux et d’oxygène soient habituellement présents; la concentration en soufre varie de 0,1 à 5 %. Le pétrole contient des éléments gazeux, liquides et solides. La consistance du pétrole va d’un liquide aussi fluide à solide. De faibles quantités de composants gazeux sont en général dissoutes dans le liquide; lorsque ces composants se trouvent en plus grande quantité, le dépôt de pétrole est associé à un gaz naturel.
Pétrole dans le monde
Le pétrole est source d’énergie la plus utilisée sur Terre jusqu’à présent. Mais depuis un bon nombre d’années, de nombreux scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme en indiquant que la Terre ne pourrait bientôt plus fournir cette source d’énergie. La question que l’on pourrait se poser est de savoir si notre société peut véritablement se passer du pétrole. Selon certains économistes, les réserves totales de pétrole de notre planète s’élevaient à l’origine à 2000 milliards de barils. Selon les estimations, 900 milliards de barils auraient déjà été utilisés. Par conséquent, si l’on se base sur ces chiffres, il nous resterait encore des réserves pour 40 ans de consommation. Mais la nature est faite de telle manière que plus nous arrivons à la fin des réserves de pétrole, plus il est difficile de l’extraire. Ainsi, de nombreux scientifiques ont estimé qu’il ne nous restait plus que quelques dizaines d’années avant d’épuiser nos réserves. Pour d’autres, les réserves sont proches de l’épuisement.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I: GENERALITES
Chapitre I: Grès Bitumineux
I- Exploration pétrolière à Madagascar
II- Gisements dans le monde
II.1- Définition de pétrole
II.2- Les propriétés du pétrole
II.3- Pétrole dans le monde
III- Cours mondial
IV- Contexte géologique de grès de Bemolanga
IV.1- Renseignements géologiques sur les gisements des grès bitumineux de Madagascar
IV.2- Place et forme du gisement
Chapitre II: Localisation de la zone d’étude
I- Situation géographique
I.1- Topographie locale
I.2- Description de la région
II- Climat
III- Voie d’accès à Bemolanga
III.1- Voie routière
III.2- Voie aérienne
Chapitre III: Cartographie
I- Système d’Information Géographique (SIG)
I.1- Système d’information
I.2- Information géographique : donnée à référence spatiale : donnée géoréférencée
I.2.1- Systèmes de coordonnées géographiques
I.2.2- Système de coordonnées projetées
II- Les composants d’un SIG
II.1- Matériels
II.2- Logiciels
II.3- Les données
II.4- Les personnels
III- Les fonctionnalités des SIG
III.1- Fonctions d’acquisition des données
III.2- Fonctions d’analyse de données
III.3- Fonctions cartographiques
III.4- Fonctions de gestion de données
Partie II: SYNTHESE DES DONNEES DE GISEMENT DE BEMOLANGA SOUS LE LOGICIEL SIG (ArcGIS)
Chapitre I: Choix de la méthodologie
I- Choix du logiciel
I.1- ArcGIS Desktop
I.2- Critère du choix du logiciel SIG
II- Méthodologie proposée
Chapitre II: Processus de création de base de données
I- Création de fichier de forme (Shapefiles) sous ArcGis
II- Ajout des données
III- Numérisation sous ArcGis 9.2
IV- Traitement des données
IV.1- Données Excel vers Access
IV.2- Données Access vers ArcGis
IV.3- Traitement proprement dite
Chapitre III: Résultats obtenus
I- Forage
I.1- Historique des travaux anciens
I.2- Généralités sur les diagraphies et le carottage
I.2.1- Diagraphies
I.2.2- Carottage
I.3- Projet d’implantation de forage carottage (ou Core drills) de Bemolanga
I.3.1- Historique des travaux
I.3.2- But de forage carottage ou core drill
I.3.3- Choix de l’implantation de CDB1, DB3 et CDB4
I.4- Forages faits à Bemolanga de 1961 à 1981
II- Géologie
II.1- Généralités sur l’étude géologique du grès bitumineux de Bemolanga
II.2- Traits géographiques de la région
II.3- Etude géologiques proprement dite du grès bitumineux de Bemolanga
II.3.1- Grès inférieur
II.3.2- Couche de Bemolanga
II.3.3- Grès supérieur
II.3.4- Phénomènes tectoniques
III- Géophysique
III.1- Objectif de l’étude
III.2- Principe des mesures
III.3- Données de quelques sondages de l’OMNIS
Partie III: EVALUATION ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I: EVALUATION
I- Potentialités de gisement Bemolanga
I.1- Définition du terme « réserves »
I.2- Classification des gisements par catégories de réserves
I.2.1- Fiabilité des données sur les teneurs en bitume : (erreur, analyses de contrôle)
I.2.2- Fixation des limites spatiales des réserves exploitables pour chaque catégorie
I.2.3- Calcul des réserves exploitables
I.2.4- Résultats des calculs des réserves
II- Qualité de grès de Bemolanga
II.1- Granulométrie
II.2- Caractéristiques chimiques
Chapitre II: Propositions
I- Méthode de traitement
I.1- Méthode de traitement de grès bitumineux
I.1.1- Le procédé de lavage à l’eau chaude
I.1.2- Procédé LURGI RUHRGAS
I.1.3- Le procédé RTR
II- Méthode d’exploration
III- Etudes socio-économiques
III.1- Impact du projet sur l’économie de Madagascar
III.2- Etude économique
CONCLUSION
