SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES PLANTES A PROPRIETE ANTIFONGIQUE

LES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES

Définition Ceux sont des micro-organismes eucaryotes, donc pourvus de noyaux avec membrane nucléaire, chromosomes et nucléole. Les cellules des champignons ont une paroi constituée essentiellement de polysaccharides, notamment de beta glucane et de chitine. L’ergostérol constitue le principal stérol de leur membrane, où il est nécessaire à la croissance et au fonctionnement normal de lade la cellule fongique (Chabasse et al, 1999, Ripert et al, 2013). La structure d’un champignon est constituée d’un appareil végétatif appelé le thalle. Il peut se présenter sous deux aspects différents : unicellulaire, dans ce cas on le nomme levure et pluricellulaire organisé en réseaux de filaments plus ou moins développés comme chez les moisissures et les champignons supérieurs (Chabasse et al, 1999, Ripert et al, 2013). Cosmopolites, les champignons sont partout dans la nature. Ils produisent un grand nombre de spores ce qui leur assure un pouvoir de diffusion et de contamination considérable (Brans, 2015). Selon les conditions du milieu, la dissémination de l’espèce se fait soit, par une reproduction asexuée, soit par une reproduction sexuée qui engendre différents types de spores en fonction des champignons : les zygospores, les ascospores et les basidiospores. Elles servent d’éléments de base pour la taxonomie des champignons microscopiques (Brans, 2015).

Pouvoir Pathogène des champignons microscopiques

        Il existe plus de 3700 genres et 100000 espèces de champignons microscopiques, dont environ 400 espèces pathogènes ou potentiellement pathogènes pour l’homme.Ce dernier est confronté en permanence aux spores fongiques qui pénètrent dans son organisme par inhalation, inoculation posttraumatique, passage à travers la filière génitale ou par le personnel soignant, ingestion (EL hassani, 2015). Lorsque les micromycètes deviennent pathogènes, ils créent un état pathologique appelé mycose. En dépit de leur grande capacité adaptative, les champignons, à quelques exceptions près, ne montrent que peu de prédispositions à s’engager dans la voie du parasitisme chez l’homme. En effet, les micromycètes sont en général saprophytes ou commensaux. C’est le passage de la forme saprophyte ou commensale à la forme parasitaire selon certaines conditions qui induit la pathogénicité du champignon. C’est le cas de Candida albicans, champignon commensale qui dans certaines conditions deviens pathogène. Quant aux champignons saprophytes, ils se comportent généralement en opportunistes. Par exemple, la plupart des moisissures ont un pouvoir pathogène presque nul, car l’organisme humain est naturellement capable d’éliminer lesspores fongiques quotidiennement inhalées. L’altération des barrièresnaturelles (muqueuses respiratoires) ou l’effondrement des défensesimmunitaires sont des conditions nécessaires à l’installation de la mycose impliquant ces champignons Le pouvoir pathogène des champignons chez l’homme est donc étroitement lié au système immunitaire de ce dernier. L’immunosuppression est le facteur clé qui déclenche l’établissement et la dissémination d’infections fongiques. L’infection par un agent pathogène fongique, son invasion et sa croissance dans les tissus de l’hôte exigent que le champignon soit agressif à un moment où la réponse immunitaire de l’hôte est affaiblie (Latgé et Caldérone, 2002).

Intertrigo des grands plis

        Le cas le plus fréquent est l’atteinte inguinale (Tinea cruris) autrefois appelée « eczéma marginé de Hebra ».La caractéristique clinique principale, qui permet de distinguer ces dermatophyties des autres variétés d’intertrigos, est le caractère annulaire (marginé) et l’extension centrifuge, le fond du pli apparaissant peu ou pas atteint. Ces lésions sont occasionnées majoritairement par T. rubrum et E. floccosum. On peut retrouver parfois T. mentagrophytes var. Interdigitale (Crabos, 2013 ; Hochedez, 2007).

La dermatite séborrhéique

        On parle de dermatite séborrhéique mais le sébum n’a probablement qu’un rôle accessoire en favorisant la prolifération de la levure lipophile de la peau du genre Malassezia. Les lésions sont érythématosquameuses, parfois purigineuses et localisées préférentiellement au niveau du visage, des sourcils, des sillons nasogéniens et à la racine du cuir chevelu. La dermatite séborrhéique est fréquente chez les patients infectés par le VIH. Au niveau du cuir chevelu, elle entraîne une forme particulière, le pityriasis capitis. Souvent décrit chez l’adulte, il est caractérisé par des péllucules et une desquamation abondante du cuir chevelu sans atteinte des cheveux. Elle touche essentiellement les hommes, est aggravée par le stress et s’améliore spontanément en été. Les nourrissons peuvent être atteints en prenant la forme de croûtes jaunes, appelées croûtes de lait (Harada et al, 2015 ; Gaitanis et al, 20013).

Les mycoses sous-cutanées

       Les mycoses sous-cutanées sont des infections fongiques qui touchent principalement le derme et les tissus sous-cutanés et se disséminent rarement en maladiessystémiques. Ces infections sont plus fréquentes dans les zones rurales des pays sous-dévellopés. Leur incidence varie en fonction des conditions environnrmentales dans les régions ou elles se produisent. Ces conditions favorient le dévelloppement de certains champignons. D’autres cofacteurs qui contribuent également au dévellopement de ces maladies comprennent le sexe masculin, les antécédents génétiques, la profession et les carences nutritionelles. Elles se rencontrent le plus souvent dans les régions tropicales. Semblable à d’autres mycoses, les patients immunodéprimés présentent un risque accru de contracter ces infections (Arenas, 2012). Les principales mycoses sous-cutanées sont la sporotrichose, les mycétomes fongiques et la chromoblastomycose et la phaehyphomycose. Les agents responsables sont des champignons présents dans le milieu extérieur, sol ou végétaux. Leur transmission se fait suiteà l’inoculation transcutanée des pathogènes telluriques chez des sujets le plus souvent immunocompétents.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES ET LES MALADIES FONGIQUES
I. LES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES
1. Définition
2. Classification des champignons
3. Les champignons d’intérêt médical
4. Pouvoir Pathogène des champignons microscopiques
II. LES MALADIES FONGIQUES
1. Les mycoses superficielles
1.1. Les dermatophytoses
1.1.1. Agents pathogènes
1.1.2. Facteurs favorisants
1.1.3. Aspects cliniques
1.1.3.1. Les épidermomycoses
1.1.3.2. Les teignes
1.1.3.3. Onchomycoses
1.1.3.4. Dermatophyties
1.2. Les candidoses superficielles
1.2.1. Agents pathogènes
1.2.2. Facteurs favorisants
1.2.3. Aspects cliniques
1.2.3.1. Atteintes oropharyngées
1.2.3.2. Atteintes génitales
1.2.3.3. Atteintes cutanées et unguéales
1.3. Les malassezioses
1.3.1. La dermatite séborrhéique
1.3.2. Pytiriasis versicolor
1.4. Les trichosporonoses
1.5. Mycoses superficielles à moisissure
2. Les mycoses sous-cutanées
2.1. Mycétomes fongiques
2.2. Chromoblastomycose
2.3. Phaehyphomycose
2.4. Sporotrichose
3. Les mycoses profondes
3.1. Mycoses profondes cosmopolites
3.1.1. Candidose profonde
3.1.2. Cryptococcose
3.1.3. Aspergilloses
3.1.4. Lapneumocystose
3.2. Mycoses profondes tropicales
3.2.1. Histoplasmoses
3.2.2. Blastomycose
3.2.3. Coccidioidomycose
3.2.4. Paracoccidioïdomycose
3.2.5. Pénicillinose
3.2.6. Mucormycoses
III. Les antifongiques
1. Définition
2. La thérapeutique antifongique
2.1. Les antifongiques d’origine naturelle
2.1.1. L’amphotéricine B FUNGIZONE*
2.1.2. La nystatine MYCOSTATINE* POLYGYNAX*
2.1.3. La GriséofulvineGRISEFULVINE* GRISEO*
2.2. Les antifongiques de synthèse
2.2.1. Les azolés
2.2.2. La flucytosineANCOTIL*
2.2.3. Les Echinocandines
2.2.4. La terbinafineLAMISIL*
2.2.5. Les pyridones
2.2.6. L’amorolfineLOCERYL*
3. Cible des médicaments antifongiques
4. Problématique des médicaments antifongiques
DEUXIEME PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES PLANTES A PROPRIETE ANTIFONGIQUE
I. METHODOLOGIE
II. RESULTATS
1. Répertoire des plantes à activité antifongique
2. Principes actifs des plantes à propriétés antifongiques
3. Mécanismes d’action des plantes à propriétés antifongiques
4. Méthodes d’évaluation l’activité antifongique des plantes
5. Pantes antifongiques et modèles d’étude
DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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