Synchronisation des mesures avec les acquisitions satellites

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LES ACQUISITIONS SATELLITES MULTI-CAPTEURS

Au cours de la campagne expรฉrimentale, deux familles dโ€™instrument ont servi ร  lโ€™acquisition des images satellites : les capteurs passifs et actifs. Les radiomรจtres, qualifiรฉs de passifs, enregistrent un rayonnement dโ€™origine naturelle, rรฉflรฉchi ou รฉmis par la surface de la Terre. Par opposition, les RADAR (RAdio Detection And Ranging) sont qualifiรฉs de capteurs actifs, lโ€™antenne du satellite รฉmet son propre rayonnement, indรฉpendant de toute autre source dโ€™รฉnergie. Ils fonctionnent dans le domaine des hyperfrรฉquences, leur offrant la possibilitรฉ dโ€™effectuer des acquisitions de jour comme de nuit.
Les capteurs satellites enregistrent un rayonnement รฉlectromagnรฉtique caractรฉrisรฉ par sa frรฉquence (f), ou sa longueur dโ€™onde spatiale (ฮป), (grandeurs liรฉes par la relation ฮป=c0/f, oรน c0 correspond ร  la vitesse de la lumiรจre dans le vide, soit 3.108 m.s-1). Ces frรฉquences sont regroupรฉes en domaines (et sous-domaines), et constituent le spectre รฉlectromagnรฉtique (Figure 13). Les donnรฉes satellites dรฉcrites dans les paragraphes suivants appartiennent ร  trois grands domaines : le visible (380 < ฮป < 780 nm), lโ€™infrarouge (ฮป=0,78-100 ยตm) et les micro-ondes (ฮป=0.1mm-100 cm).
Lโ€™effet de lโ€™atmosphรจre sur le rayonnement รฉlectromagnรฉtique dรฉpend de la longueur dโ€™onde considรฉrรฉe (Figure 13). Les capteurs opรฉrant dans le visible et le proche infra-rouge vont ainsi รชtre fortement impactรฉs par la prรฉsence de nuages, formant une barriรจre au rayonnement. La prรฉsence de particules dans lโ€™atmosphรจre perturbe รฉgalement le rayonnement ร  travers deux types dโ€™interactions ; diffusion de Rayleigh (dans le cas de petites particules, de taille infรฉrieure au dixiรจme de la longueur dโ€™onde considรฉrรฉe) ou diffusion de Mie (pour les particules de plus grande taille). Les hyperfrรฉquences prรฉsentent une sensibilitรฉ moindre ร  lโ€™atmosphรจre, les particules en suspension รฉtant de petite taille en comparaison des longueurs dโ€™onde considรฉrรฉes. Les capteurs opรฉrant dans les micro-ondes constituent, par consรฉquent, des outils privilรฉgiรฉs pour le suivi de zones oรน la couverture nuageuse est frรฉquente ou importante.
Les prรฉcipitations peuvent constituer un problรจme ร  la propagation des micro-ondes. Toutefois, lโ€™attรฉnuation du signal nโ€™est significative que pour des conditions particuliรจres : faible longueur dโ€™onde du capteur couplรฉe ร  dโ€™importantes prรฉcipitations (Figure 14).
Les capteurs utilisรฉs lors de la campagne expรฉrimentale, sont embarquรฉs sur des satellites mis en orbite quasi-polaire. Chacun des satellites possรจde son propre cycle orbital (soit 11, 24 et 46 jours pour TerraSAR-X, Radarsat-2 et Alos), avec des taux de revisite trรจs contrastรฉs (en conditions nominales). Cependant, la pรฉriode de revisite rรฉelle, ou temps mis par le satellite pour observer le mรชme point, peut รชtre infรฉrieure au cycle orbital grรขce au systรจme de dรฉpointage des antennes SAR (angle dโ€™incidence variable). Le recouvrement entre fauchรฉes, ainsi que lโ€™acquisition lors des diffรฉrentes orbites (ascendante ou descendante) augmentent รฉgalement les possibilitรฉs de couverture dโ€™un mรชme site.

Les images radar

Gรฉnรฉralitรฉs

Le fonctionnement des Radar ร  Synthรจse dโ€™Ouverture (RSO ou SAR) est basรฉ sur lโ€™alternance entre : รฉmission dโ€™impulsions micro-ondes illuminant une cible, et enregistrement de signaux rรฉtrodiffusรฉs par la surface (Figure 15). Les impulsions sont รฉmises ร  intervalles rรฉguliers (dรฉpendant de la frรฉquence de rรฉpรฉtition des impulsions, fr), durant une durรฉe (ฯ„), et ร  une frรฉquence (f) spรฉcifiques. La visรฉe de lโ€™instrument รฉtant latรฉrale ร  lโ€™orbite, le dรฉplacement du satellite permet lโ€™obtention dโ€™images, par enregistrement et traitement du signal rรฉtrodiffusรฉ, selon une frรฉquence dโ€™รฉchantillonnage notรฉe : fe. Ces capteurs sont ainsi qualifiรฉs de radar imageurs. Lโ€™antenne รฉmet et reรงoit des ondes รฉlectromagnรฉtiques appartenant ร  un sous-domaine des micro-ondes (Figure 16). Les satellites, dรฉcrits dans les paragraphes suivants, acquiรจrent des images ร  des frรฉquences de 9.65, 5.40 et 1.27 GHz, correspondant respectivement aux bandes X, C et L. Une Onde ElectroMagnรฉtique (OEM) est caractรฉrisรฉe par deux champs, รฉlectrique et magnรฉtique, orthogonaux. Elle se dรฉplace ร  la vitesse de la lumiรจre dans le vide ou dans lโ€™air. Outre la frรฉquence, lโ€™onde est caractรฉrisรฉe par son รฉtat de polarisation. Il correspond ร  lโ€™orientation du champ รฉlectrique par rapport au plan de propagation de lโ€™onde. Dans le cas des polarisations linรฉaires (seules utilisรฉes en tรฉlรฉdรฉtection satellitaire), les รฉtats de polarisation sont horizontaux (abrรฉviรฉs H) ou verticaux (V). Les donnรฉes radar sont associรฉes ร  un couple de lettre. La premiรจre renseigne lโ€™รฉtat de polarisation de lโ€™onde รฉmise, la seconde concerne celui de lโ€™onde reรงue. Les quatre configurations possibles sont appelรฉes : co-polarisation si les รฉtats de polarisation sont similaires ร  lโ€™รฉmission et ร  la rรฉception du signal (HH et VV), ou cross-polarisation ou polarisation croisรฉe dans le cas contraire (HV et VH). Enfin, lโ€™onde รฉmise est รฉgalement caractรฉrisรฉe par un angle dโ€™incidence (ฮธ). Il correspond ร  lโ€™angle formรฉ entre la direction de propagation de lโ€™onde (k) et la verticale du satellite.

Les dรฉformations gรฉomรฉtriques des images SAR

Le relief, dโ€™origine naturelle ou anthropique (bรขtiments, ouvrages dโ€™artโ€ฆ), engendre diffรฉrentes distorsions gรฉomรฉtriques. Ainsi, lorsquโ€™une OEM est rรฉflรฉchie par le sommet dโ€™un objet, elle est reรงue avant celle renvoyรฉe par la base de ce mรชme objet. Sur lโ€™image produite, lโ€™objet apparait comme repliรฉ dans la direction du capteur. Ce phรฉnomรจne, appelรฉ โ€˜Layoverโ€™, sโ€™explique par la diffรฉrence de distance entre cibles et satellite (le sommet รฉtant plus proche du capteur que la base). Lorsque le relief est trรจs marquรฉ ou lโ€™angle dโ€™incidence รฉlevรฉ, des effets dโ€™ombres peuvent apparaitre sur les images SAR (Shadowing). Il en rรฉsulte une partie noire sur lโ€™image, oรน aucune information utile de la surface ne peut รชtre extraite. Dans ces zones de relief, les angles locaux vont engendrer des dรฉformations. La ยซ face avant ยป (dans la direction du capteur) est contractรฉe sur lโ€™image, alors que la ยซ face arriรจre ยป est dilatรฉe.
La zone dโ€™รฉtude suivie dans le cadre de la campagne MCMโ€™10 est trรจs peu affectรฉe par les dรฉformations gรฉomรฉtriques, en raison dโ€™un trรจs faible relief.

Le Chatoiement

Lโ€™OEM reรงue par lโ€™antenne SAR correspond ร  la somme cohรฉrente des ondes rรฉflรฉchies par lโ€™ensemble des rรฉflecteurs โ€˜distribuรฉs de maniรจre alรฉatoireโ€™ dans le paysage. Lโ€™amplitude et la phase de chacune des ondes rรฉflรฉchies vont sโ€™additionner (interfรฉrences constructives) et/ou se soustraire (interfรฉrences destructives) engendrant de fortes variations du signal enregistrรฉ. Une cible homogรจne formรฉe de nombreux pixels apparait ainsi avec un aspect ยซ poivre et sel ยป. Ce phรฉnomรจne est appelรฉ Chatoiement ou Speckle.
Lโ€™image prรฉsentรฉe ci-dessous (Figure 20a), extraite des images SAR utilisรฉes par la suite, illustre ce phรฉnomรจne sur des parcelles agricoles. Lโ€™application dโ€™un filtre numรฉrique attรฉnue ce phรฉnomรจne, et amรฉliore lโ€™aspect de lโ€™image (Figure 20b). Diffรฉrents algorithmes, basรฉs sur des approches spatiales ou temporelles, ont รฉtรฉ dรฉveloppรฉes afin de rรฉduire le chatoiement. Ils sont utilisรฉs pour la dรฉtection de formes particuliรจres, de contours, ou dโ€™objets.
Le filtre de Lee (largement utilisรฉ en traitement dโ€™image radar), rรฉduit la dispersion au sein dโ€™une mรชme entitรฉ, comme en attestent les histogrammes prรฉsentรฉs sur la Figure 21. La valeur moyenne des pixels de la parcelle nโ€™est pas modifiรฉe par le filtre (-8,66 contre -8,67 dB) alors que la dispersion est fortement rรฉduite (les รฉcarts types passent de 2,24 ร  1,46 dB)

Propriรฉtรฉs et traitements des donnรฉes SAR utilisรฉes

Les donnรฉes satellites radar ont รฉtรฉ acquises dans le cadre de projets dรฉposรฉs auprรจs des agences spatiales allemande, canadienne, europรฉenne et japonaise : SOAR, ID 6843 et HYD0611, PI : Frรฉdรฉric Baup. Lโ€™accรจs aux donnรฉes passe par la rรฉalisation de plan dโ€™acquisition, la zone dโ€™รฉtude nโ€™รฉtant pas couverte de maniรจre systรฉmatique par ces capteurs.
Traitement des donnรฉes SAR
Dans ces travaux de thรจses, lโ€™objectif est dโ€™รฉtudier la sensibilitรฉ des signaux satellites, ร  lโ€™รฉchelle de la parcelle. La forme de ces entitรฉs sert ร  lโ€™extraction des donnรฉes. Les statistiques (minimum, maximum, moyenne, mรฉdiane, et รฉcart type) sont dรฉduites de lโ€™ensemble des pixels de chaque parcelle.
Lโ€™extraction des coefficients de rรฉtrodiffusion suit les รฉtapes de calibration radiomรฉtrique, et de gรฉo-rรฉfรฉrencement des images. La calibration radiomรฉtrique des produits TerraSAR-X est basรฉe sur la procรฉdure dรฉcrite par Fritz et al., 2008 en utilisant lโ€™Equation 16. Les images Radarsat-2 et Alos sont calibrรฉes en utilisant le logiciel NEST, qui suit les Equations 17 et 18 (MDA, 2000; Lavalle and Wright, 2009).
0 (dB) = 20 ร— log 10 (DN ) + 10 ร— log 10 (K) + 10 ร— log 10 (sin(ฮธ )) ร‰quation 16
0 (dB) = 20 ร— log (DN /A2 ) + 10 ร— log (sin(ฮธ )) ร‰quation 17
0 (dB) = 20 ร— log (DN)+K ร‰quation 18
Dans le cas des produits dรฉlivrรฉs par TerraSAR-X et Alos, la valeur du coefficient de rรฉtrodiffusion ( ยฐ) au pixel i, est fonction du compte numรฉrique (DN), de la constante de calibration (K) et de lโ€™angle dโ€™incidence (ฮธ). Concernant les produits Radarsat-2, un gain (A2) est รฉgalement pris en compte. Les images sont gรฉo-rรฉfรฉrencรฉes sur la base dโ€™ortho-photos dรฉlivrรฉes par lโ€™Institut Gรฉographique National (IGN). La rรฉsolution des ortho-photos (50 cm) est dรฉgradรฉe pour correspondre ร  la rรฉsolution des diffรฉrents produits satellites. Par la suite, lโ€™image IGN sert de rรฉfรฉrence pour la localisation de 70 points de rรฉfรฉrence pour chacune des images SAR. La prรฉcision de gรฉo-localisation est de 10 m en moyenne en considรฉrant la taille des pixels des diffรฉrents produits. A la vue de cette prรฉcision, les contours vectoriels des parcelles ont รฉtรฉ rognรฉs afin dโ€™รฉviter les effets de mixels (mรฉlange entre des valeurs radiomรฉtriques issues de la parcelle dโ€™intรฉrรชt et de la parcelle voisine).
Propriรฉtรฉs dโ€™acquisition des donnรฉes SAR
Quel que soit le capteur satellitaire, les images sont acquises selon deux modes de fonctionnement:
– Mode Stripmap : il est prรฉsent sur les satellites opรฉrant dans les micro-ondes depuis le satellite ERS-1. Il sert ร  lโ€™acquisition des images TerraSAR-X, Radarsat-2 et Alos. Le faisceau dโ€™antenne illumine une bande du sol, par une sรฉquence dโ€™impulsions. Le dรฉplacement du satellite sur son orbite permet la formation des images (Figure 22a).
– Mode Spotlight : il est utilisรฉ pour lโ€™acquisition dโ€™une sรฉrie dโ€™images TerraSAR-X, ร  haute rรฉsolution spatiale. Le temps dโ€™illumination dโ€™une zone fixe est prolongรฉ, par visรฉe stรฉrรฉographique dans la direction azimutale. Les images sont caractรฉrisรฉes par une meilleure rรฉsolution spatiale au dรฉtriment de leur emprise (Figure 22b).

Les images optiques

Les images Spot-4/5 et Formosat-2

Les satellites europรฉens Spot-4 et Spot-5 ont รฉtรฉ respectivement lancรฉs en mars 1998, et mai 2002 (Arnaud and Leroy, 1991). A leurs bords, des instruments optiques opรจrent dans quatre bandes spectrales, dont les rรฉsolutions sont les suivantes : de 0,50 ร  0,59 ยตm correspondant au vert, de 0,61 ร  0,68 ยตm correspondant au rouge, de 0,78 ร  0,89 ยตm correspondant au proche infrarouge, et 1,58 ร  1,75 ยตm correspondant au moyen infrarouge. Les images sont acquises avec deux angles d’incidence, en utilisant le mode multi-spectral. La taille des pixels est de 20 et 10 m, pour Spot-4 et Spot-5.
Formosat-2 est un satellite taรฏwanais, lancรฉ en mai 2004 (Chern et al., 2008). A son bord, un capteur optique fournit des images ร  des longueurs d’onde allant de 0.45 ร  0.90 ยตm. Quatre bandes spectrales sont couvertes, avec les rรฉsolutions suivantes : le bleu de 0,45 ร  0,52 ยตm, le vert de 0,52 ร  0,60 ยตm, le rouge de 0,63 ร  0,69 ยตm, et proche infrarouge de 0,76 ร  0,90 ยตm. Toutes les images sont acquises avec le mรชme angle dโ€™incidence (ยฑ 45 ยฐ), en utilisant le mode multi-spectral, caractรฉrisรฉ par une rรฉsolution spatiale de 8 m.
En 2010, 8 images ont รฉtรฉ acquises par chacun des satellites Spot et 14 par Formosat-2 (Figure 29). Les 30 scรจnes couvrent la pรฉriode : janvier ร  dรฉcembre, avec une image tous les 11 jours en moyenne, aucune image nโ€™est acquise durant le mois de novembre.

Extraction des indices de vรฉgรฉtation

Les images sont dรฉlivrรฉes par Spot Image. Une correction gรฉomรฉtrique est appliquรฉe, permettant dโ€™obtenir une prรฉcision de superposition infรฉrieure ร  un demi pixel (Baillarin et al., 2008). Les donnรฉes optiques sont traitรฉes des effets atmosphรฉriques ร  l’aide dโ€™un algorithme multi-temporel. Les nuages et leurs ombres sur le sol sont dรฉtectรฉs, les perturbations atmosphรฉriques (liรฉes aux effets des aรฉrosols par exemple) sont corrigรฉes. La mรฉthode dรฉveloppรฉe par Hagolle et al. in 2008, repose sur lโ€™hypothรจse suivante : rรฉflectances de surface et propriรฉtรฉs optiques des aรฉrosols varient diffรฉremment dโ€™un point de vue spatial et temporel.
Les donnรฉes de rรฉflectance acquises par les diffรฉrents capteurs sont utilisรฉes afin de calculer deux indices de vรฉgรฉtation : lโ€™indice de vรฉgรฉtation par diffรฉrence normalisรฉe (NDVI, Rouse et al., 1974; Tucker, 1979), et l’indice de vรฉgรฉtation triangulaire modifiรฉ (MTVI2, Haboudane et al., 2004).
Le NDVI est calculรฉ en utilisant les valeurs de rรฉflectance acquises dans les bandes spectrales correspondant au rouge et au proche infrarouge (Equation 19). Cet indice sโ€™appuie sur lโ€™absorption des pigments chlorophylliens dans le visible, et sur la rรฉflexion des structures de la feuille dans le proche infrarouge. Le NDVI est lโ€™indice le plus communรฉment utilisรฉ pour le suivi de la vรฉgรฉtation. Il sert dโ€™indice de rรฉfรฉrence dans le Chapitre II, ainsi que dans lโ€™รฉtape de correction angulaire des coefficients de rรฉtrodiffusion. NDVI = ฯpir – ฯr ร‰quation 19
Le MTVI2 est dรฉrivรฉ des rรฉflectances acquises dans le vert, le rouge et le proche infrarouge (Equation 20). Cet indice est dรฉveloppรฉ par Haboudane et al., 2004, il a pour objectif de rรฉduire les effets du sol en prรฉservant la sensibilitรฉ ร  lโ€™indice foliaire (LAI, Leaf Area Index). Le MTVI2 est utilisรฉe pour dรฉriver le LAI en utilisant la relation empirique proposรฉe par Liu et al. (2009). MTVI2 = 1,5[1,2(ฯpir – ฯv)-2,5(ฯr – ฯv)] ร‰quation 20 (2ฯpir + 1)2 – (6ฯpir – 5
Les valeurs des indices, dรฉrivรฉs des satellites Spot-4, Spot-5 et Formosat-2, sont comparรฉes en considรฉrant les acquisitions avec un dรฉcalage temporel de deux jours au maximum. Le tableau ci-dessous prรฉsente diffรฉrents critรจres statistiques, rรฉsultats des comparaisons des diffรฉrents couples dโ€™images disponibles (sur les parcelles servant au suivi qualitatif).
Concernant le NDVI, ร  lโ€™รฉchelle des 333 parcelles suivies, les diffรฉrences observรฉes entre les capteurs sont faibles, comme en attestent les valeurs des coefficients de dรฉtermination qui sont supรฉrieures ร  0,965 et celles des erreurs relatives infรฉrieures ร  17%. Les diffรฉrences entre capteurs sont minimales dans le cas du couple dโ€™image acquises le 10/04/2010. A lโ€™inverse, la dispersion augmente lorsque les acquisitions ne sont pas rรฉalisรฉes le mรชme jour (les changements des conditions de surface expliquant en partie cette dispersion).
Concernant le MTVI2, les diffรฉrences entre capteurs sont plus importantes. Elles restent toutefois faibles, avec des valeurs des coefficients de dรฉtermination supรฉrieures ร  0,97. Lโ€™ajout dโ€™une troisiรจme bande augmente la dispersion, lโ€™erreur relative varie entre ainsi 11 et 24%.

Bilan des acquisitions satellites multi-capteurs

Au cours de la campagne expรฉrimentale, les acquisitions satellites ont รฉtรฉ effectuรฉes par diffรฉrents instruments actifs et passifs, dรฉlivrant des produits ร  haute rรฉsolution spatiale (<10m), dans les domaines optique, proche infrarouge et micro-ondes.
Lโ€™utilisation des capacitรฉs de dรฉpointage des antennes radar, couplรฉe aux fauchรฉes des images optiques, ont permis dโ€™assurer 103 acquisitions sur une zone commune dโ€™environ 100 kmยฒ, entre janvier et dรฉcembre 2010 (Figure 32). Ces acquisitions sont rรฉparties en 73 images radars (dont 40 en bande X, 26 en bande C et 7 en bande L) et 30 images optiques. Avec des รฉcarts moyens compris entre 7 et 11 jours, elles sont rรฉguliรจrement espacรฉes, et couvrent les cycles culturaux et les รฉtats de surface associรฉs (exceptรฉ en bande L). Les images radar dรฉlivrรฉes par Radarsat-2 sont acquises avec 4 รฉtats de polarisation : HH, VV, HV et VH. Concernant Alos, les รฉtats de polarisation disponibles : HH ou HH et HV, sont dรฉpendants des modes de fonctionnement de lโ€™antenne (mode simple ou double polarisation). Enfin, les sรฉries dโ€™images TerraSAR-X sont acquises avec la co-polarisation horizontale, exceptรฉ trois images caractรฉrisรฉes par une co-polarisation verticale.
Dโ€™un point de vue รฉchantillonnage temporel, la programmation des images a permis dโ€™obtenir 25 dates oรน images optiques et radars sont disponibles avec un intervalle de temps maximum dโ€™une journรฉe (Figure 31). Concernant les images radars, les bandes X, C et L, sont acquises de maniรจre quasi-synchrone ร  6 reprises. Les dates combinant deux frรฉquences radars ร  plus ou moins un jour sont au nombre de 71. Elles sont ร  89 % reprรฉsentรฉes par les bandes X et C, (soit 63 cas). Trois dates sont couvertes par les bandes C et L, et cinq par les bandes X et L.

Synchronisation des mesures avec les acquisitions satellites

Les mesures dโ€™humiditรฉ collectรฉes au sein des diffรฉrentes parcelles varient entre 3% et 42%. Au cours dโ€™une mรชme journรฉe, les variations du contenu en eau de la couche de surface peuvent รชtre importantes. Les valeurs dโ€™humiditรฉ de surface peuvent effectivement passer dโ€™une valeur minimale ร  la saturation, suite ร  un รฉvรฉnement pluvieux ou ร  une irrigation par exemple. ร€ lโ€™inverse, les pertes dโ€™eau en surface peuvent รชtre importantes lors des journรฉes dโ€™รฉtรฉ en lien avec la forte demande รฉvaporative (~ 6 mm.j-1). Lors de la campagne de mesure MCMโ€™10, les acquisitions satellites et les mesures terrain ont รฉtรฉ rรฉalisรฉes de maniรจre quasi synchrone (๏„t~1 jour dans la majoritรฉ des cas). Dans le dรฉtail, le dรฉcalage temporel mรฉdian est de 11 heures vis-ร -vis des images Alos (allant de 5,5 ร  16,5 heures), de 20,5 heures vis-ร -vis des images Radarsat-2 (compris entre 0 et 91,5 heures), et de 18 heures vis-ร -vis des images TerraSAR-X (oscillant entre 0,5 et 127 heures). Il รฉtait impossible dโ€™effectuer lโ€™ensemble des mesures de terrain au moment exact du passage des satellites en raison du grand nombre de parcelles suivies dans la journรฉe (~12,8 km de transect, nรฉcessitant au minimum 10 heures ร  2 expรฉrimentateurs).
Lโ€™objectif de cette section est donc de prรฉsenter la mรฉthode de correction temporelle utilisรฉe afin dโ€™estimer ร  priori les valeurs dโ€™humiditรฉ du sol lors du passage exact du satellite, ร  partir des mesures effectuรฉes en dรฉcalรฉ.
Mรฉthode โ€“ Modรจle rรฉservoir avec un sens des simulations fonction de la chronologie relative
La mรฉthode mise en ล“uvre est basรฉe sur les donnรฉes dโ€™humiditรฉ de surface rรฉguliรจrement collectรฉes au cours de lโ€™annรฉe 2010, et sur les variables mรฉtรฉorologiques acquises ร  Lamasquรจre et Auradรฉ. Ces derniรจres, collectรฉes ร  une frรฉquence semi-horaire, sont utilisรฉes afin de calculer lโ€™รฉvapotranspiration potentielle de rรฉfรฉrence (conformรฉment ร  la mรฉthode FAO, Allen et al., 1998).
Ces donnรฉes sont par la suite utilisรฉe au sein dโ€™un modรจle de type rรฉservoir, afin de rendre compte de lโ€™humiditรฉ de lโ€™horizon superficiel. Le modรจle rรฉservoir est constituรฉ de deux horizons, un superficiel de 5 cm (correspondant ร  la profondeur รฉchantillonnรฉe), et un profond. Le modรจle fonctionne au pas de temps semi-horaire, avec comme variables dโ€™entrรฉe : les mesures dโ€™humiditรฉ de surface (% vol), les prรฉcipitations (mm), les irrigations (mm), lโ€™รฉvapotranspiration potentielle de rรฉfรฉrence (mm), les humiditรฉs ร  la capacitรฉ au champ (% vol) et rรฉsiduelle (% vol), qui sont dรฉrivรฉes des valeurs extrรชmes mesurรฉes sur le terrain (pour chaque parcelle).
Un bilan hydrique est rรฉalisรฉ ร  lโ€™รฉchelle de la parcelle, il dรฉbute ร  partir de chaque mesure dโ€™humiditรฉ de surface. Les diffรฉrentes variables entrant dans la constitution du bilan sont alors additionnรฉes ou soustraites, afin de rendre compte des niveaux dโ€™humiditรฉ de surface lorsque les acquisitions suivent ou prรฉcรจdent la mesure terrain.
Concernant les corrections appliquรฉes dans le sens chronologique, les valeurs dโ€™humiditรฉ sont augmentรฉes des valeurs de prรฉcipitation et des quantitรฉs dโ€™eau dispensรฉes par irrigation (renseignรฉes par les exploitants). La moitiรฉ de lโ€™รฉvapotranspiration est soustraite pour terminer le bilan (lโ€™รฉvapotranspiration potentielle de rรฉfรฉrence รฉtant relative ร  lโ€™horizon supรฉrieur, qui correspond aux 10 premiers centimรจtres dans la mรฉthode FAO). Les termes du bilan sont inversรฉs, lorsque les simulations sont rรฉalisรฉes dans le sens anti-chronologique. Les valeurs dโ€™humiditรฉ sont bornรฉes par les valeurs maximales et minimales mesurรฉes le long de chacun des transects.
Pour chacune des 37 parcelles, une valeur dโ€™humiditรฉ de surface est retenue, ร  lโ€™heure de passage du satellite (temps de passage arrondi ร  la ยฝ heure).
Rรฉsultats
La Figure 38 prรฉsente un exemple dโ€™รฉvolution temporelle de lโ€™humiditรฉ de surface sur les parcelles A1 et R. Les mesures terrains sont reprรฉsentรฉes par des croix noires, alors que les valeurs dโ€™humiditรฉ corrigรฉes du dรฉcalage temporel sont en couleur (avec des figurรฉs dรฉpendant des satellites considรฉrรฉs). La variation dโ€™humiditรฉ de surface, durant lโ€™intervalle acquisition satellite/mesure terrain, est reprรฉsentรฉe par un trait continu. Cette variation est minimale dans la plupart des cas, avec des diffรฉrences entre les valeurs mesurรฉes, et celles simulรฉes infรฉrieures ร  1%. Les valeurs corrigรฉes sont fortement contrastรฉes, seulement pour un faible nombre dโ€™acquisitions oรน des prรฉcipitations ont eu lieu (une dizaine de cas sur 71 acquisitions).

Caractรฉrisation de la vรฉgรฉtation

Les mesures visant ร  caractรฉriser la vรฉgรฉtation ont รฉtรฉ effectuรฉes sur les cinq principales cultures de la rรฉgion, ร  savoir : le blรฉ, le colza, le maรฏs, le soja et le tournesol.
La pรฉriode dโ€™expรฉrimentation couvre lโ€™intรฉgralitรฉ du cycle phรฉnologique des cultures dโ€™รฉtรฉ, et la quasi-totalitรฉ du cycle des cultures dโ€™hiver. Plusieurs paramรจtres ont รฉtรฉ collectรฉs durant la pรฉriode comprise entre les mois de fรฉvrier et novembre. Ils peuvent รชtre regroupรฉs en deux catรฉgories, en fonction de leur dynamique temporelle :
– La premiรจre catรฉgorie regroupe des paramรจtres dont les valeurs sont invariantes pendant la saison culturale : type dโ€™occupation du sol, distance inter-rang, orientation des sillons, nombre linรฉaire de plants. Ils sont collectรฉs une seule fois au cours de la campagne expรฉrimentale.
– La seconde catรฉgorie rassemble les variables en lien avec lโ€™รฉtat de la vรฉgรฉtation, ร  savoir : les stades phรฉnologiques, la hauteur, ainsi que le contenu en eau et la biomasse des cultures. Ces paramรจtres (dynamiques) รฉvoluent au cours du cycle phรฉnologiques, ils sont par consรฉquent collectรฉs plusieurs fois pour chacune des cultures. Les stades phรฉnologiques et la hauteur des cultures sont collectรฉs lors de chaque sortie. La collecte de la biomasse et du contenu en eau sont mesurรฉs entre quatre et sept fois au cours du dรฉveloppement des cinq cultures suivies.
Des informations concernant les pratiques culturales (dates de semis, de rรฉcolte, โ€ฆ), collectรฉes auprรจs des exploitants, viennent complรฉter la base de donnรฉes.

Sensibilitรฉ des signaux SAR ร  la vรฉgรฉtation

Les diffรฉrents mรฉcanismes de diffusion
Au sein des parcelles agricoles, lorsque la vรฉgรฉtation atteint un niveau de dรฉveloppement suffisant, les ondes รฉlectromagnรฉtiques interagissent avec le couvert, selon les mรฉcanismes de diffusion reprรฉsentรฉs sur la Figure 50. Une part du signal est diffusรฉe et renvoyรฉe par les รฉlรฉments constitutifs de la culture, tels que les feuilles, les branches ou les tiges (diffusion de volume). Le signal peut รฉgalement atteindre directement le sol et รชtre renvoyรฉ vers le capteur SAR (diffusion de surface), en subissant toutefois une attรฉnuation lorsquโ€™il traverse la vรฉgรฉtation. Le signal peut enfin interagir avec le sol et la vรฉgรฉtation, suite ร  des interactions dites de doubles rebonds. Des interactions multiples (dโ€™ordre 2 ou supรฉrieures) peuvent รฉgalement intervenir, mais elles ne seront pas considรฉrรฉes par la suite en raison de leur faible contribution dans le signal total rรฉtrodiffusรฉ. La part de chacun de ces mรฉcanismes dans la rรฉtrodiffusion totale du couvert vรฉgรฉtal varie en fonction de la configuration des capteurs et des caractรฉristiques des cultures รฉtudiรฉes.
Effets de la configuration des capteurs sur la rรฉtrodiffusion
Diffรฉrents travaux ont permis dโ€™apprรฉhender la variation de la sensibilitรฉ des donnรฉes SAR, en fonction des configurations des antennes. Ces รฉtudes, prรฉcises, sont basรฉes sur lโ€™utilisation de capteurs ยซ sol ยป pointรฉs sur une portion de parcelle agricole. Les antennes utilisรฉes couvrent un large รฉventail de configurations, en termes de frรฉquence, dโ€™angle dโ€™incidence, et de polarisation. Les travaux menรฉs par Ulaby et al., 1979 ou Brown et al., 2003 montrent que la capacitรฉ de pรฉnรฉtration du signal radar est liรฉe ร  la frรฉquence. Sur des couverts identiques, elle augmente lorsque la frรฉquence baisse. Les signaux รฉmis en bandes L ou C sont par consรฉquent, plus ร  mรชme dโ€™atteindre le sol que ceux รฉmis en bande X.
Sur la Figure 51, les mesures effectuรฉes avec un angle dโ€™incidence de 20ยฐ montrent que la sensibilitรฉ ร  lโ€™humiditรฉ dรฉcroit de maniรจre quasi-linรฉaire avec la frรฉquence. A 4,25 GHz, elle est de 0.17 dB par 0.01 g/cm3 dโ€™eau, et passe ร  0.04 dB par 0.01 g/cm3 dโ€™eau ร  17 GHz.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : Campagne expรฉrimentale – Multispectral Crop Monitoringโ€™
1. INTRODUCTION
2. LE SITE Dโ€™ETUDE
3. LES ACQUISITIONS SATELLITES MULTI-CAPTEURS
3.1. Les images radar
3.1.1. Gรฉnรฉralitรฉs
3.1.2. Les rรฉsolutions spatiales
3.1.3. Les dรฉformations gรฉomรฉtriques des images SAR
3.1.4. Le Chatoiement
3.1.5. Lโ€™รฉquation du radar
3.1.6. Propriรฉtรฉs et traitements des donnรฉes SAR utilisรฉes
3.2. Les images optiques
3.2.1. Les images Spot-4/5 et Formosat-2
3.2.2. Extraction des indices de vรฉgรฉtation
3.3. Bilan des acquisitions satellites multi-capteurs
4. LES MESURES DE TERRAIN
4.1. Humiditรฉ de surface
4.1.1. Etalonnage des sondes portables
4.1.2. Suivi spatio-temporel de lโ€™humiditรฉ de surface
4.1.3. Synchronisation des mesures avec les acquisitions satellites
4.2. Rugositรฉ du sol
4.2.1. Protocole de mesure
4.2.2. Traitement des donnรฉes
4.2.3. Analyses des rรฉsultats
4.3. Texture et pierrositรฉ
4.3.1. Protocole de mesure
4.3.2. Analyse des rรฉsultats
4.4. Caractรฉrisation de la vรฉgรฉtation
4.4.1. Sensibilitรฉ des signaux SAR ร  la vรฉgรฉtation
4.4.2. Analyse des rรฉsultats
4.5. Bilan de la collecte des mesures terrain
5. CONCLUSION
CHAPITRE II : Suivi des cultures par tรฉlรฉdรฉtection radar – Complรฉmentaritรฉ avec les images optiques
1. INTRODUCTION
2. NORMALISATION ANGULAIRE DES SIGNAUX SATELLITES RADAR
2.1. Sensibilitรฉ des coefficients de rรฉtrodiffusion ร  lโ€™angle dโ€™incidence
2.1.1. En pรฉriode de sol nu
2.1.2. En pรฉriode de vรฉgรฉtation
2.2. Mรฉthode de normalisation des coefficients de rรฉtrodiffusion
2.3. Mise en place de la normalisation angulaire
2.3.1. Approche empirique
2.3.2. Impacts de la normalisation sur le signal radar
2.4. Bilan de la normalisation angulaire
3. SIGNATURES TEMPORELLES RADAR ET OPTIQUE DES CULTURES
3.1. Apports des diffรฉrentes frรฉquences
3.1.1. Suivi des cultures pluviales dโ€™hiver (colza et blรฉ)
3.1.2. Suivi des cultures irriguรฉes dโ€™รฉtรฉ (maรฏs et soja)
3.1.3. Suivi dโ€™une culture pluviale dโ€™รฉtรฉ (tournesol)
3.1.4. Bilan
3.2. Apports des diffรฉrentes polarisations pour le suivi des cultures saisonniรจres
3.2.1. Suivi des cultures pluviales dโ€™hiver
3.2.2. Suivi des cultures irriguรฉes dโ€™รฉtรฉ
3.2.3. Suivi dโ€™une culture pluviale dโ€™รฉtรฉ
3.2.4. Bilan
4. COMPARAISON DE LA SENSIBILITE DES DONNEES SATELLITES AUX PARAMETRES DES CULTURES
4.1. Estimation du LAI et de la hauteur des cultures pluviales dโ€™hiver
4.2. Estimation du LAI et de la hauteur des cultures irriguรฉes dโ€™รฉtรฉ
4.3. Estimation du LAI et de la hauteur dโ€™une culture pluviale dโ€™รฉtรฉ
5. CONCLUSION
CHAPITRE III : Evaluation et amรฉlioration des modรจles de rรฉtrodiffusion radar de sol nu
1. INTRODUCTION
2. DESCRIPTION DES MODELES DE RETRODIFFUSION
2.1. Modรจles semi-empiriques
2.1.1. Le modรจle dโ€™Oh et al., 1992
2.1.2. Le modรจle dโ€™Oh et al., 2004
2.1.3. Le modรจle de Dubois et al., 1995
2.2. Modรจle physique
2.2.1. Integral Equation Model
2.2.2. Calibration semi-empirique du modรจle IEM
2.3. Sensibilitรฉ des modรจles
3. METHODES Dโ€™EVALUATION ET Dโ€™AMELIORATION DES MODELES DE RETRODIFFUSION
4. EVALUATION DES MODELES DE RETRODIFFUSION
4.1. Rรฉsultats de modรฉlisation en bande X
4.1.1. Performances des modรจles
4.1.2. Analyse des rรฉsidus
4.2. Rรฉsultats de modรฉlisation en bande C
4.2.1. Performances des modรจles
4.2.2. Analyse des rรฉsidus
4.3. Rรฉsultats de modรฉlisation en bande L
4.3.1. Performances des modรจles
4.3.2. Analyse des rรฉsidus
5. AMELIORATION DES MODELES
5.1. Rรฉsultats en bande X
5.2. Rรฉsultats en bande C
5.3. Rรฉsultats en bande L
6. CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
Rรฉfรฉrences Bibliographiques
Valorisations Scientifiques
1. Articles en lien avec les thรฉmatiques de la thรจse
1.1. Articles publiรฉs
1.2. Actes รฉtendus
2. Articles en coopรฉration avec dโ€™autres projets
2.1. Articles publiรฉs
2.2. Acte รฉtendu
3. Autres valorisations scientifiques
3.1. Prรฉsentations avec acte
3.2. Posters avec acte
3.3. Posters

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