Support génétique du processus tumoral
Les abattoirs qui auraient dû ou pu répondre
Les abattoirs qui entrent dans cette catégorie ont été déterminés à partir des critères établis précédemment et qui ont servi à trier les abattoirs.
Pour ces abattoirs les critères sont les suivants :
– nombre de bovins de plus de 24 mois abattus en 2003 > 2000 animaux/an.
– % de bovins adultes jeunes (tranche des 2 à 7 ans) < 62%.
– % de bovins abattus dans la tranche des 7 à 10 ans ≥ 20 %.
– % de bovins abattus dans la tranche des 10 à 13 ans ≥ 11%.
– % de bovins abattus dans la tranche des 13 à 16 ans > 5%.
Parmi les 267 abattoirs 24 abattoirs rentraient dans ces critères (Annexe 11). Chaque abattoir a ensuite été affecté d’un rang de classement en fonction du pourcentage d’animaux abattus dans chaque classe d’âge. La moyenne des rangs obtenus par chaque abattoir a permis de classer l’ensemble de ces 24 abattoirs.
En ce qui concerne la répartition géographique, sur l’ensemble des 24 abattoirs, on constate que : (figure 2)
– 7 abattoirs sont situés en région Aquitaine.
– 6 abattoirs sont en région Midi-Pyrénées.
– 3 abattoirs sont en région Auvergne.
– 3 abattoirs sont en région Poitou Charente.
Il reste 5 abattoirs, dont 2 en région Limousin, 2 en région Rhône-Alpes et 1 en région Centre.
Quant à la répartition raciale, on peut dire que les races les plus représentées dans ces abattoirs sont :
– La Blonde d’ Aquitaine (R79).
– La Charolaise (R38).
– La Limousine (R34).
Chacune de ces races arrivant au 1er rang dans 6 abattoirs.
Il faut également noter que seulement 6 abattoirs sur 24 abattent plus de 10 000 BV adultes/an, on est donc en présence d’abattoirs de petite taille, ce qui peut être un début d’explication à leur absence de réponse.
Si on focalise sur les 10 premiers abattoirs du classement, on remarque que :
– 5 sont en région Aquitaine (dont 4 qui se partagent les premières places).
– 3 sont en région Midi-Pyrénées.
– 1 est en région Limousin (département de la Haute-Vienne).
– 1 est en région Auvergne (département de l’Allier).
On reste donc majoritairement dans un grand quart Sud-Ouest et dans des régions de production de bovins à viande.
Ces 24 abattoirs ont été contactés par téléphone afin de connaître les raisons de leur non réponse. Nous leur avons demandé s’ils rencontraient ce type de lésions et s’ils pouvaient nous dire combien de cas ils avaient eu depuis début 2004. Les réponses obtenues nous permettront ainsi de vérifier à posteriori si les critères retenus dans l’étude pour le tri des abattoirs sont valables.
– 3 abattoirs rencontrent effectivement cette pathologie, ce sont les abattoirs numéro :
▪ 24.551.001 qui abat en majorité des animaux de race Limousine.
▪ 33.063.001 où les animaux les plus abattus sont également de race Limousine.
▪ 12.223.001 qui abat principalement des animaux de race Prim Holstein.
– 8 abattoirs ont dit ne rencontrer que très rarement ce type de lésion (entre 0 et 5 cas par an).
– 8 abattoirs ont répondu qu’ils n’avaient pas eu de cas de schwannome depuis au moins un an voir plusieurs années.
– 4 abattoirs n’étaient plus en fonctionnement depuis début 2004.
– 1 abattoir n’a pas été joignable.
De ces résultats, Il faut observer que :
– Les 9 premiers abattoirs au classement ont un taux de bovins adultes jeunes inférieur à 50%.
– Les 3 abattoirs qui rencontrent ce type de lésions figurent parmi les 10 premiers au classement et abattent majoritairement des bovins de race Limousines ou Prim Holstein.
– Sur les 10 premiers abattoirs, 5 abattent principalement des animaux de race Blonde d’Aquitaine (R79) et aucun de ces abattoirs n’est concerné par cette pathologie ou très rarement, ce qui rejoint les résultats trouvés précédemment.
– 1 abattoir, placé en 4ème position, abat surtout des bovins de race Limousine et ne rencontre que rarement des cas de schwannome, alors qu’il arrive en tête du classement pour les classes d’âge ]10-13[ ans et ]13-16[ ans. On peut supposer qu’il y ait peut-être un défaut d’inspection vis-à-vis des lésions de schwannomes.
– Les abattoirs abattant majoritairement des animaux de race Charolaise semblent être peu embarrassés avec les lésions de schwannomes, car 4 des abattoirs nous on dit ne jamais rencontrer cette lésion et un autre ne la rencontre que très rarement.
Ces observations, issues du classement de ces 24 abattoirs, vont dans le sens des résultats de l’étude menée.
Les sites lésionnels:
Les lésions de neurofibromatose se rencontrent sur 4 sites principaux :
– Les espaces intercostaux, le long des nerfs intercostaux.
– Le plexus cardiaque.
– La zone sous-dorsale.
– Les plexus brachiaux.
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Table des matières
TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I- GENERALITES
1.1- Nomenclature – dénomination
1.2- Support génétique du processus tumoral
1.3- L’hypothèse d’une étiologie virale
II- PREVALENCE
2.1- Chez les bovins
2.1.1- Le schwannome par rapport aux autres tumeurs en abattoirs
2.1.2- Sites anatomiques les plus touchés
2.1.3- Sexe, âge, race
2.2- Chez les carnivores
2.3- Chez les chevaux
2.4- Autres espèces
2.5- Chez l’homme
III- SIGNES CLINIQUES
3.1- Chez les bovins
3.2- Chez les carnivores
3.2.1- Le chien
3.2.2- Le chat
3.3- Chez les chevaux
3.4- Chez l’homme
IV- DIAGNOSTIQUE
4.1- Aspect macroscopique
4.2- Histopathologie
4.3- Immunohistochimie
4.4- Autres moyens d’investigation
V- TRAITEMENT ET PRONOSTIC
5.1- Chez les animaux
5.2- Chez l’homme
DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODE
I- CADRE DE L’ENQUETE
II- OBJECTIFS DE L’ENQUETE
III- LA FICHE D’INFORMATION
3.1- L’ élaboration – les critères retenus
3.1.1- Informations générales concernant l’abattoir
3.1.2- Informations concernant l’animal abattu
3.1.3- Informations concernant les lésions de neurofibromatose
3.1.4- Informations concernant la saisie effectuée
3.2- Durée de l’enquête
3.3- Destination du questionnaire
3.4- Retour du questionnaire et relances
IV- TRAITEMENT INFORMATIQUE DES DONNEES
V- DONNEES SUR LES BOVINS ABATTUS EN FRANCE
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
I- LES BIAIS DE L’ETUDE
II- LES RESULTATS DE L’ENQUETE
2.1- Les réponses positives
2.1.1- Répartition géographique
2.1.2- Les races
2.1.3- Age moyen des animaux abattus présentant des schwannomes en fonction de la race
2.1.4- Age moyen global des animaux atteints de neurofibromatose
2.1.5- Sexe des animaux
2.1.6- Département d’origine des animaux
2.1.7- La piste génétique
2.2- Les réponses négatives
III- L’EXPLOITATION DES DONNEES
3.1- L’utilisation des données de la BDNIB
3.2- L’établissement des classes d’âge
3.3- Le tri des abattoirs
IV- ANALYSE DES DONNEES
4.1- Les réponses négatives
4.2- Les réponses positives
4.3- Le critère race
4.3.1- Dans les abattoirs NF-
4.3.2- Dans les abattoirs NF+
4.3.3- Les classes d’âge appliquées aux données de l’étude
4.3.4- Bilan race-âge moyen comparé aux données de 2003
4.4- Les abattoirs qui auraient dû ou pu répondre
4.5- Les sites lésionnels
4.5.1- Animaux présentant 1 seul site lésionnel
4.5.2- Animaux présentant 2 sites lésionnels
4.5.3- Animaux présentant 3 sites lésionnels
4.5.4- Animaux présentant 4 sites lésionnels
4.5.5- Bilan des sites lésionnels
4.6- Les lésions associées autres que les schwannomes
4.7- Les poids de carcasse et poids de saisie
V- DISCUSSION
5.1- L’âge
5.2- La race
5.3- La répartition géographique
5.4- Les difficultés de la méthodologie d’enquête
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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