A partir du XIXème siècle, avec l’évolution et l’émergence des différentes entreprises modernes, le champ de l’audit ne cesse de s’élargir, et s’applique dans plusieurs domaines même si auparavant elle ne se focalisait que sur la vérification des comptes des entreprises, on parle de l’audit financier. Outre cette forme d’audit, il existe l’audit juridique, l’audit environnemental et l’audit marketing.
Malgré cette évolution, l’audit n’apparait à Madagascar que dans les années 1980- 1990, à cette époque les sociétés s’ouvrent moins à l’audit, presque tous les sociétés appartenaient à l’Etat, mais au début du XXIème siècle, grâce au phénomène de la mondialisation et au renflouement des investisseurs, les entreprises deviennent florissantes, il existait une rude concurrence sur le marché, donc l’audit commence à tenir une grande place importante au niveau des grandes entreprises implantées à Madagascar et dans quelques sociétés malgaches , pour les dirigeants, il est primordiale d’avoir une assurance des comptes annuelles de la société et de détecter toutes irrégularités pour préserver son image vis-à-vis de ses concurrents et des parties prenante. L’audit peut être donc défini comme la vérification de la conformité des traitements de quelques transactions de l’entité, des procédures mises en vigueur suivant le respect des normes dont le but est d’émettre une opinion et d’en proposer des recommandations.
Au fur et à mesure, les dirigeants ont intégré la fonction d’audit interne au sein de l’organisation, pour une optimisation des performances, l’atteinte des objectifs fixés et surtout pour renforcer le système du contrôle interne. Toutefois, ce qui nous intéresse le plus est le domaine du contrôle interne, car ce renforcement permettra d’assurer une bonne circulation des informations et l’allègement des procédures. En effet, l’importance d’un manuel de procédures n’est plus à démontrer, car la maitrise des activités de chaque centre de responsabilité repose sur une bonne application des procédures et ceci permettra aussi une bonne appréciation de l’évaluation du système de contrôle interne de la société.
PRESENTATION DE LA SOCIETE
L’OMNIS dans son environnement
Historique
La recherche pétrolière est une activité importante pour notre pays car une quelconque découverte pourra déclencher un changement sur le plan économique. Par ailleurs, cette recherche a pris pied à Madagascar au début du 20ème siècle après plusieurs séries de travaux de recherche réalisés dans le champ de Tsimiroro par quelques compagnies américaines dont « Madagascar Oïl Development limited ». En 1936 jusqu’en 1965, une société pétrolière nationale française monopolisait l’exploration pétrolière malgache à travers la Société de Pétrole de Madagascar qui a effectué une vaste campagne d’exploration sismique dans le bassin de Morondava.
Puis en 1967 à 1975, plusieurs compagnies internationales arrivaient à Madagascar suite à l’appel d’Offres lancé par la SPM. Cinq compagnies en solo et trois (03) consortiums : Les compagnies en solo sont : ISRAEL N.O.C, EASON OIL, TENNECO, FRONTIER PETROLLEUM CHEVRON OIL. Les cinq(5) consortiums sont : CONOCO/SPM, AGIP/ESSO, COPETMA/TEXAS GULF En 1976, l’Etat décide de prendre en main le domaine minier et les activités reliées à l’industrie pétrolière en amont à Madagascar. Suite à cette décision, le 20 Mars 1976, « l’Office Militaire National pour les Industries Stratégiques a été crée (OMNIS) » En 1980, quelques années après la création de l’OMNIS, un code pétrolier axé sur la convention en association avec les compagnies pétrolières a été adopté par l’Assemblée Nationale qui marque le début d’une coopération avec les compagnies pétrolières étrangères. Ce code 80-001 régit six (06) contrats d’association et un (01) contrat de service à risques signés avec des compagnies major. Elles sont tous retirées.
La première campagne de promotion de l’exploration de 1980 par Petro consultant à Genève, a engendré la signature de 04 contrats d’associations : OCCIDENTAL OIL, MOBLI OIL, AGIP, AMOCO. La deuxième promotion, en 1988. En outre, la coopération permet de réduire les risques d’échec car il faudrait investir beaucoup de capitaux pour une série de travaux de recherche, surtout pour les matériels à utiliser, cette association permet d’alléger les dépense de recherches. De 1980 à 1982, l’OMNIS obtient un financement auprès des institutions financières internationales telles que la Banque Mondiale, la Communauté Economique Européenne et l’OPEP afin de l’aider dans ses travaux de recherche, il a pu entrepris 66 km de levé magnétique et 134 puits peu profonds pour valoriser le gisement de grès bitumineux dans le champ de Bemolanga . De 1983 à 1986, il a encore réalisé 21 puits carottés sur la base de 405 km de sismique afin d’obtenir des huiles lourdes dans le champ de Tsimiroro. De 1987 à 1993, les recherches de l’OMNIS ne cessent de s’accroitre. Deux (2) puits d’exploration ont été forés dans le champ de Manambolo Ouest 1 et Manambolo Ouest 2 et aboutissent à un gisement de gaz. En 1988, la deuxième compagnie de promotion, suite à la coopération engendrée par le premier code pétrolier, des contrats ont été signés avec SHELL, MAXUS, BHP. En 1996, il fait l’objet d’un changement de raison sociale mais cela n’a été appliqué que le 21 Avril 1999 par un décret modifiant sa dénomination pour devenir en ce moment « Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques », rattaché à la Présidence de la République. Cette période a vu l’adoption d’un deuxième code pétrolier 96-018 qui régissait les trente quatre (34) contrats d’association dont seize (16) sont signés de gré à gré. De ce fait, en 1997 trois compagnies décident de collaborer avec l’OMNIS. Trois compagnies attributaires de 07 contrats : GULFSTREAM, TRITON, HUNT OIL.
En 1999, l’OMNIS est rattaché à la Primature et sous- tutelle technique et financière du Ministère de l’Energie et des Mines et du Ministère des Finances. De 2001 à 2006, six (6) compagnies et quatre (4) consortiums détenteurs de quinze (15) contrats sont en partenariat avec l’OMNIS, VANCO (2001) premier détenteur du permis Majunga avec Exxon Mobil –NorksHydro et ExxonMobil-British Gas-Séoul, puis STERLING, EXXON MOBIL, EXXON MOBIL STERLING, MADAGASCAR OIL et TOTAL-MADAGASCAR OIL, Groupe Sunpec, AMICOH et TULLOW. Plusieurs évènements se sont produits à cause de la crise. En 2004, il est rattaché à la Primature et sous la tutelle technique du Ministère de l’Energie et des Mines.
En 2006, la situation de l’OMNIS devient stable, cinq (05) compagnies et quatre (04) consortiums pour douze (12) contrats de partage de production, sont en partenariat avec lui. Réalisés en 2007 : RocOIL-Marex, Enermad-Niko Ressources, Eax-Candax, Wilton Petroleum-Ophir, Groupe Sunpec, Tullow, Essar Energy, Petromad, Varun Energy. En 2007, il est rattaché de nouveau à la Présidence et Sous- Tutelle Technique du Ministère de l’Energie, suite au programme de développement rapide du régime. L’OMNIS bénéficiait d’un très large financement de plusieurs investisseurs étrangers dont la Norvège qui décide de collaborer avec lui sur différentes projets.
En 2009, en raison du changement politique, quelques compagnies pétrolières en association avec l’OMNIS se sont retirées. Il est actuellement sous tutelle su Ministère des Mines et des Hydrocarbures.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE :
Partie I : CONTEXTE GENERALE DE L’ETUDE
Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE
Section 1 : L’OMNIS dans son environnement
Section 2 : Le service d’Audit interne de l’OMNIS
Chapitre II : THEORIE GENERALE SUR L’ETUDE
Section 1 : Notion générale sur le contrôle interne
Section 2 : Méthodologie et outil d’analyse de l’évaluation du contrôle interne
Partie II : ANALYSE DE L’EXISTANT
Chapitre I : SUIVI DE L’APPLICATION DES PROCEDURES ACHATS ET DES STOCKS
Section 1 : Mise en œuvre du suivi de l’application des procédures
Section 2 : Identification et analyse de la situation existante
Chapitre II : FORCES ET FAIBLESSES CONSTATEES
Section 1 : Atouts des nouvelles procédures
Section 2 : Tendances lourdes
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : ANALYSE ET DISCUSSION SUR LES RESULTATS OBTENUS
Section 1 : Discussion sur les points forts
Section 2 : Analyse des tendances lourdes
Chapitre II : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Propositions de solutions
Section 2 : Impacts et résultats attendus
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE