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Mise en place de systèmes de management de la qualité et de l’environnement (SMQE)
C’est une réponse aux demandes croissantes des consommateurs de garanties sur la qualité des produits et sur les modes de production agricoles.
Ce programme consiste à trouver un système de formalisation de l’EA , pour y parvenir, on des cahiers de charge ont été adoptés et que les agriculteurs doivent en faire respecter. (Papy, 2001). Il faut s’adapter aux certaines modèles agronomiques existants c’est-à-dire : représenter la gestion de l’assolement, la gestion des intrants et l’organisation du travail.
Le système de management permettra aussi à l’évaluation des performances. L’amélioration continue de la qualité donne de l’initiative aux agriculteurs à respecter les normes de qualités imposées par leurs clients, les industries agroalimentaires ou de grande distribution.
Cette recherche propose une solution face à la fa iblesse du revenu des exploitants agricoles ; notamment la diversification des activités de l’exploitation vers l’agrotourisme ou d’autres services liés à l’exploitation, et la pluriactivitéc’est à dire associer des activités professionnelles extérieures à l’activité agricole.
Mais les agriculteurs en difficulté refusent d’ajouter à leur activité agricole d’autres activités sources de revenus. Du fait que la question de la comptabilité des rythmes des activités combinées apparait cruciale. Toutefois, combiner différents types d’activités professionnelles met en jeu le statut professionnel des agriculteurs mais aussi d’une Construction de compétence.
Le statut professionnel détermine l’organisation des transferts publics et l’insertion dans un régime de protection sociale. Par conséquences, cestatut professionnel établie des valeurs économiques. Une amélioration de la Fiscalité, unepromotion du régime de la protection sociale, ainsi qu’une condition d’éligibilité aux aides à l’agriculture.
Les nouvelles exigences de la MFA pour l’analyse de l’EA.
Le rapprochement de l’exploitation agricole aux questions environnementales implique une nouvelle approche afin de promouvoir davantage le bien être de l’EA.
Donner une lisibilité plus grande des processus deproduction.
L’Objectif principal est d’avoir la traçabilité des produits et le respect de l’environnement. Chaque exploitant agricole doit respecter toutes les clauses inscrites sur les cahiers des charges. La gestion des terres, les teneurs d’utilisation des engrais chimiques, les stockages ainsi que les conditionnements doivent répondre les demandes imposés par les consommateurs ainsi que les industries de transformation.
Le deuxième objectif est de défendre la rémunératio de certaines fonctions environnementales ou de certaines caractéristiques sanitaire des produits. L’exploitant agricole doit payer en amont et en aval des services environnementaux. La mise en culture de certains hectares de foret implique, par exemple, une certaine somme aux gestionnaires de forets afin de monétiser les externalités qu’elle peut encourir. Ce paiement de services environnementaux concourt tant de la responsabilité des exploitants que des consommateurs.
Ceci nécessite des structures informationnelles de l’agriculteur et les exigences médiatisées par diverses institutions (consommateur, association environnementales). Donc production des connaissances scientifiques et des outils favorisant le dialogue entre les acteurs.
Rendre compte de nouvelles pratiques ou de dimensions méconnues des pratiques au sein de l’exploitation
Dans la conception des démarches de traçabilité desproduits et de management de la qualité et de l’environnement, l’agriculteur doit enregistr er, stocker, et communiquer des informations. Mais il suffit de rendre compte de la manière dont les informations sont enregistrées et mobilisables par l’agriculteur pour communiquer sur ses décisions et sur ses pratiques, plutôt que d’analyser un processus de décision.
L’accent sera alors mis sur les combinaisons de différents types d’activités professionnelles dans le but de pérenniser des systèmes et de rendre compte de nouvelles formes d’organisation du travail.
Une perspective de conservation de la biodiversité et de gestion des milieux naturels, les pratiques d’élevage et de culture sont facteurs de variation de l’état des milieux naturels.
Articuler les analyses de tous les types d’exploitation afin d’évaluer autrement les performances
L’analyse de l’Exploitation Agricole nécessite une compréhension de la diversité des exploitations. Elle exige de placer l’agriculture au carrefour de développement sectoriel et territorial. Mais il ne doit pas y avoir un compromis sur la durabilité de l’EA. Les performances environnementales se trouvent au cœur de l’analyse de l’ensemble géographique c’est-à-dire le type des bassins versants, les territoires d’espèces animales et végétales
L’analyse veut la considération de l’ensemble des exploitations recensées et non des seules exploitations dites « professionnelles ». Même lesexploitations de petite dimension dont les finalités ne sont pas commerciales. Les exploitants agricoles améliorent ainsi leurs revenus totaux du fait de cette analyse multi variable.
comment promouvoir l’EA ?
Cette section portera sur l’analyse des facteurs dynamiques de l’exploitation agricole et les intervenants au sein de l’exploitation agricole.
Financer l’EA
La microfinance, s’avère un instrument de financement utile pour l’exploitation agricole. Il est ainsi nécessaire d’analyser le rôle détenu par la micro finance dans le processus de production. La micro finance contribue de façon ind irecte à accroitre la performance des activités en milieu rural. L’intervention d’un secteur intermédiaire est utile pour satisfaire les besoins importants d’un service financier de qualité en matière d’épargne,de prêt et d’assurance pour ceux qui n’ont pas accès au service du secteur bancaire.
Utilité de la microfinance
.Au sein d’un pays à forte concentration des popula tions en milieu rural, la microfinance est de plus en plus reconnue comme un levier efficace de développement qui desserre les contraintes financier et élargit la gamme des possibilités mais doit entrer en synergie avec d’autre facteur pour obtenir un changement durable.
. La microfinance par son extension et son poids s’insère dans les politiques nationales dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, apparition d’un nouveau rapport entre Etat, organisation paysanne et Institution de la microfinance.
Soutenir les paysans en difficultés
En milieu rural, on rencontre parfois des situations où certains paysans font face à des crises notamment d’accumulation, crise interne de production. D’autre part, il existe des paysans plus aisés, qui, dans la situation où les propriétés fonciers sont saturés et qui cherche à tout prix d’acheter, d’obtenir des terres. Face à la dif ficulté, les paysans désemparés sont alors obligés de céder leur terrain.
Grace à la microfinance, ils peuvent accéder à des emprunts pour relancer leur activités ce qui génèrera des revenus ainsi qu’à la diversification des activités. La microfinance joue alors un rôle sans doute partiel mais réel pour limiter la cession, pour réduire l’émergence d’une catégorie de propriétaire foncière concentrant l’essentiel du patrimoine foncière et parfois en profite pour faire des activités de spéculation.
Les Limites de la microfinance
Existence de « problème d’éviction des paysans pauvres »: un grand nombre de paysans sont exclus du service de la microfinance spatiale, l’absence de concurrence provoquent des pratiques monopolistiques des IMF, ce qui augmente les taux d’intérêts et décourage les petits entrepreneurs. Il est difficile pour les pauvres de contracter des crédits dont ils ne sont pas sûr de rembourser.
Restructurer les droits de propriétés fonciers
Un autre facteur déterminant de l’exploitation agricole est la sécurisation foncière. L’exploitation agricole et la propriété foncière vont de pairs : l’exploitation ne peut se faire que s’il existe des parcelles de terrains cultivables. Les exploitants agricoles en milieu rural sont parfois victimes d’insécurité foncière et peutperdre à tout moment leur droit sur leur propriétés.
L’origine des problèmes fonciers que rencontrent les exploitants agricoles est due en partie au système de Torrens qui a régit la gestion des terres conquis par les colonisateurs.
Le Système de Torrens et ses transpositions Africaines
Les anciennes puissances coloniales avaient introduit dans les pays conquis non pas des lois foncières inspirées par la loi de Torrens de 1858. Dans sa conception d’origine, le système de Torrens enlève aux aborigènes tout droits de propriété foncière. Ce n’est seulement qu’en 1993 pour que la « Native Tittle Act » rende éventuellement possible la reconnaissance de droit foncier aux descendants des premiers habitants.
Les impacts sur le plan socio-économique.
L’insécurité foncière entraîne des effets directs teindirects sur le quotidien de la population.
La réticence à l’investissement :
Les producteurs ruraux ne sont pas incités à investir durablement sur des terrains dont ils ne sont pas assurés de l’exploitation à long terme. Les entrepreneurs ne peuvent se risquer à investir en infrastructures productives ou commerciales tant que leurs droits sur une parcelle ne sont pas garantis de manière transparente et fiable. Voire même que certaine projet de développement annulent leur intentions de financement quand le statut juridique des terrains n’est pas clarifié.
Un frein pour l’exploitation agricole :
La majorité des habitants en milieu rural pratique des activités agricoles. L’insécurité foncière qui règne conduit les paysans à être prudent, méfiant sur les quantités à produire, une production rationnelle d’autoconsommation plutôt qu e d’entreprendre des activités intensives.
Stimuler les rôles des acteurs
Dans un système agricole, nombreux en sont les participants dans l’exploitation agricole tels que les organisations paysannes et les parties prenantes directes ou indirectes au développement rural. C’est ce que nous allons citer dans les parties qui suivent en énumérant leurs rôles respectifs.
Organisation Paysanne (OP)
C’est un regroupement de population rurale et agricole (d’une localité, d’un village, d’une région) et peut être selon le genre spécifique (masculin, féminin) ou selon le type d’activité professionnelle (ex : producteur de café).
L’implication d’une OP dans le financement de l’agr iculture
Compte tenue de la faiblesse des IMF pour répondre aux besoins des OP travaillant sur des filières, de la méconnaissance ou de la méfiance des OP de leurs services, les OP met en œuvre de leur propre service financier : par la création des banques de produits agricoles .
Une OP sert d’intermédiation entre exploitation et les services financiers existants dans l’optique de sécuriser le crédit et d’en améliorerl’accès pour les exploitations.
Son rôle d’intermédiation permet de garantir la spécialisation de compétences de l’institution qui assure la fonction de financement, sa capacité d’adaptation aux besoins de marché et la mise en place d’une politique de diversification de ses produits.
Les rôles de chaque partie prenante indire cte à l’exploitation agricole :
En parlant de partie prenante à l’exploitation agri cole mise à part l’organisation paysanne, l’Etat, les ONG et les associations tiennent aussi une place très importante dans le développement rural en agissant indirectement sur cette exploitation.
L’Etat :
D’une part, c’est un acteur en appui aux filières agricoles6. D’autre part, il contribue au développement de l’agriculture et l’élevage en élargissant les relations économiques et en mettant en place des infrastructures favorisant les échanges pour chaque filière.
Certes, dès l’adoption des PAS ou encore des programmes d’ajustement structurel, ce rôle de l’Etat a été réduit au minimum possible.
Les ONG (Organisations Non Gouvernementales) et les partenaires :
Ce sont des entités économiques ou des organismes ’aides aux producteurs au moyen des regroupements en organisation paysanne. Les aides qu’ils offrent sont en pratique d’ordre technique, financier, matériels et des formations.
Les associations :
Les associations d’utilité sociale7 comme les associations confessionnelles et culturelles, œuvrent plus sur l’emploi ayant des avantages calqu és sur l’économique que celles qui investissent plus dans le but économique (ni cellesqui instrumentent des politiques en faveur du développement local européennes ni celles à but économique encore moins celles de la défense de l’environnement).
Il s’agit, d’encourager la formation d’organisation paysanne, pour permettre aux ruraux de participer à la vie politique, économique, sociale de leurs villages. L’apparition de la démarche de « professionnalisation de l’agriculture » et de la formation de ces organisations va faciliter l’accès aux services, au crédit, ou aux débouchés commerciaux, les groupements démarche de « professionnalisation de l’agriculture » et de la formation de ces organisations va faciliter l’accès aux services, au crédit, ou aux débouchés commerciaux, les groupements vont renforcer les pouvoirs de négociation des paysans, de défendre les intérêts des ruraux dans les mécanismes de décision face à la politiquemise en place.
la cohérence entre la filière agricole et l’EA
La filière agricole et l’exploitation agricole sont deux analyses interdépendantes. Le choix d’une filière agricole à partir d’une bonne connais sance de l’exploitation agricole. C’est ce que cette section va s’intéresser. Au premier plan, l’analyse portera sur la place de la filière vivrière dans l’exploitation agricole ; sur le poids de la filière dans l’analyse de l’EA, au second plan ; et enfin sur le poids de la filière dans l’analyse de l’EA.
Notion de filière
Différentes définitions
Selon la grandeur économique
Au départ, la filière permettait de décrire les différentes étapes ou opérations pour passer d’une matière première à un produit fini. L’analyse filière expliqué par deux sources dans la théorie économique. La notion peut être donc étudiée sous l’analyse du comportement des agents sur un plan micro-économique, ou bien par une analyse des flux sur le plan macroéconomique. On pourra dépasser ces deux mesure en analysant les différentes activités de la filière, les actions entreprises ainsi que les interactions existant entre elles. C’est ce que Hugon8 parle de « méso-systèmes », qu’il définie par « unensemble, structuré par des opérations industrielles, d’acteurs, de mode de coordination (marché, contrat, règles, règlementation…) trouvant places dans des formes in stitutionnelles correspondant à des régimes d’accumulation ».
Selon le domaine économique
Dans le cadre de l’économie industrielle, le concept s’est fondé sur quatre grands thèmes :
-Le rôle de la technologie : elles permettent de co mprendre les raisons de la réussite ou de l’échec du développement d’une filière ;
-Le phénomène d’intégration : les auteurs anglo-saxons ont mis l’accent sur les liens existant entre les enchainements du processus de production (synergie, complémentarité) ;
-l’analyse TES (tableau entrée sortie) : permet de découper le système productif ;
-l’analyse des stratégies des firmes et surtout les groupes: on essaye ici d’introduire la volonté d’atteindre une certaine efficacité économique
On entend donc par filière comme une succession d’opérations permettant de produire un bien tout en tenant compte de l’ensemble des techniques et technologies nécessaires, les relations de complémentarité, le cheminement entre ces étapes, l’ensemble des acteurs ainsi que leurs stratégies et les relations existant entre eux, lafilière forme alors un système.
filière agricole appliquée à l’EA
En analyse économique, une filière peut être considérée comme un mode de découpage du système productif privilégiant certaine relation ’interdépendance. Elle permet de repérer des relations de linéarité, de complémentarité et de eminementch entre les différentes stades de transformation »9. Au niveau agricole, on peut distinguer différentsétapes techniques pour la filière d’un produit : la production, la transformation, la commercialisation, la consommation.
Le FAO définit 2 principales classifications dans la filière agricole. D’une part, les cultures vivrières sont destinées à l’alimentation du groupe familial fondé sur l’autosubsistance, tandis que, l’exportation désigne l’ensemble des biens et services fournis par des résidents à des non résidents.
la place de la filière vivrière dans l’exploitation agricole
Théorie sur la filière d’exportation et de la filière vivrière
Au niveau théorique, les deux filières sont complémentaires. Pour les libéraux, l’agriculture d’exportation peut stimuler l’agriculture vivrière par le biais des rentrées de devises, par l’application de la modernisation, ainsi que l’inn ovation. Selon la Banque Mondiale, la complémentarité peut se manifester par l’existence d’un transfert de technologie et des externalités de la culture d’exportation sur la productivité du travail, rendement à l’hectare dans la culture vivrière.
Temple et Fadani10, s’appuient sur la théorie des avantages comparatifs. En exportant, on détient plus de devises, permettant au financement des institutions, à la promotion de la « recherche et développement ». Le pays importe des biens alimentaires, des biens intermédiaires pour augmenter la productivité des ilièresf vivrières. Au niveau microéconomique, la culture d’exportation crée desrevenus monétaires élevés, ce qui encourage les exploitants agricoles à intensifier l es intrants agricoles, et à se lancer sur la diversification des cultures.
Impacts de la filière d’exportation
Mais Lele11 a remarqué l’absence d’effet d’entraînement, en effet, les programmes de spécialisation excessive dans la culture d’exportation a nui au bien être rural, en particulier à celui des exploitants à faible revenu qui manque de produits alimentaires et qui sont trop pauvres pour en acheter hors saison à des prix élevés.
Quant aux impacts de ces deux types de culture sur la pauvreté rurale, Riebier met l’évidence que la culture de rente rapporte plus de revenu que la filière vivrière mais seulement, la culture d’exportation exige des investissements conséquents d’où les revenus dégagés ne vont pas forcément vers les plus démunismais pour les entrepreneurs ayant des moyens ou des grandes propriétaires.
Le poids de la filière dans l’analyse de l’EA
Préférence à la filière vivrière et lesnstrumentsi à privilégier pour la favoriser
Dans l’approche genre, la préférence pour la culture vivrière contribue à la réduction de l’inégalité. En Afrique, en majorité ce sont les hommes qui sont présent dans les cultures d’exportation, tandis que, les femmes se sont spécialisées dans les produits locaux, en d’autre terme, les femmes par rapport aux hommes qui sont susceptible d’affecter leurs revenus dans d’autre chose que la famille, utilisent directement les revenus dégagés par leurs activités pour sa famille donc au bien être des ménages.
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Table des matières
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : APPROCHES THEORIQUES SUR L’EXPLOITATION AGRICOLE
Section I : Notions sur l’Exploitation Agricole
Section II : comment promouvoir l’EA ?
Section III : la cohérence entre la filière agricole et l’EA
CHAPITRE II.-LES CONCEPTS DE DEVELOPPEMENT RURAL
Section III : survol sur la théorie de développement
Section IV : La politique de développement agricole
Section V.- Des approches relatives au développement rural.
CHAPITRE III. ANALYSE DES PROBLEMES DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE
Section VI: faiblesse de la productivité
Section VII : Problèmes des structures institutionnelles.
CHAPITRE VI.- SUGGESTIONS POUR PROMETTRE UN DEVELOPPEMENT RURAL
Section VIII : combattre la faiblesse de la productivité
Section IX : lutter contre l’insécurité alimentaire
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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