STRUCTURE SPATIALE DE L’EGLISE LUTHERIENNE DANS LA SOUS-REGION DE FISAKANA

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

L’EGLISE LUTHERIENNE A MADAGASCAR

Le Christianisme est une idéologie occidentale transportée à Madagascar par les vagues des missionnaires. Le luthérianisme n’est qu’une partie de cette assemblée. Son introduction et son assimilation conduit à un grand phénomène d’évolution dans la pensée et l`histoire de la société Malgache. Depuis sa naissance jusqu’à ce jour, l’église luthérienne continue encore à justifier cette affirmation en harmonisant son intervention avec l’espace.

Contexte et historique

Enracinement millénaire du christianisme à Madagascar

Le christianisme, pour les Malgaches, était quelque chose de nouveau. Il n’est qu’une suite logique de ce qui se passe de l’autre bout de l’océan. Dans un point de vue, l’introduction de cette idéologie nouvelle est un système de mis en place de ce qu’on appelle « La colonisation » ; nous remarquerons bien que la période et les acteurs vont de pair : le XIXème siècle et les européens. En Europe, en 1622, le département « Propaganda Fide » s’est fondé au Vatican et dirige les missions catholiques dans le monde jusqu’aujourd’hui. Ce département à envoyer des missionnaires à Madagascar sous la responsabilité de l’association Lazariste ; une congrégation fondée par Vincent de Paul en 1625. En 1642, la société française de l’orient, une compagnie commerciale ; a établi une colonie à Fort Dauphin. De ce fait, on a envoyé deux prêtres dans le but de prendre soin des colons ; et en 1648, Flacourt vient avec deux autres Pères lazaristes Nacquart et Gondée. Mais en 1674, cette tentative a échoué car les deux prêtres étaient mort et n’étaient plus remplacés. C’est surement la première tentative d’évangélisation à Madagascar.
La L.M.S. ou London Missionary Society fondée en 1795 en Angleterre, débarque à Madagascar en 1818 et s’installa sur la côte Est par la présence des deux missionnaires : David JONES et Thomas BEVAN. Puis en 1820, un accord a été signé entre Radama I (1818 -1828) Roi de Madagascar et le Gouverneur Anglais à Maurice Sir Robert FARQUHAR ; un accord Malgacho-Anglais mentionnant le droit d’évangélisation sur le sol Malgache. Cette mission est l’origine de l’Eglise Reformée à Madagascar ou l’actuel F.J.K.M. (Fiangonan’i Jesoa Kristy eto Madagasikara). Ranavalona I (1828 – 1861) succéda à Radama, elle était une défenseure de la foi ancestrale et a fermé les portes de Madagascar aux étrangers surtout les missionnaires. Elle a fait couler le sang des martyrs qui s’attachaient à leur foi chrétienne alors que beaucoup de malgaches se sont déjà convertis. Le Roi Radama II (1861 – 1863) lui succéda, mais son règne n’est que de courte durée. Il a ouvert les portes avec l’extérieur et les invite même à venir. Dès 1861, les missionnaires français catholiques arrivaient à Madagascar. Vient ensuite le retour des missionnaires de la LMS en 1862. Cette époque conduit au phénomène de multi-missionnaire dans le Royaume.
A l’arrivée de Ranavalona II en 1863 au pouvoir avec son Premier ministre Rainilaiarivony, cela marque le succès de l’évangélisation. La Reine était une croyante et la religion était devenue une affaire d’Etat en construisant une église dans l’enceinte du palais Royal, surtout qu’elle avait été baptisée et mariée dans cette Eglise même avec le Premier Ministre. Leurs conversions changent la perception des malgaches du christianisme, ils vont même jusqu’à ordonner la population à prier chaque dimanche et obliger les gens à bruler leur « Sampy ». A partir de ce moment où tout le monde est contraint d’aller à l’église, le christianisme s’épanouit sur l’espace Malgache.

Le rôle des missionnaires

Le succès du christianisme est dû aux efforts des missionnaires. Au début, Madagascar était considéré comme une terre vierge à l’évangélisation. Plusieurs missions étaient venues et étaient prêts à tous pour répandre leurs idées. Afin d’atteindre leurs objectifs, ils devront faire face aux pouvoirs royaux pour avoir un accord et de convaincre la population à suivre leurs idéologies en construisant des églises. La tâche la plus difficile c’est la concurrence entre mission. Le plus surprenant était que les missionnaires parlaient la langue malgache.
En 1820, l’accord entre Radama I et les anglais donne le droit aux missionnaires de la LMS à entrer à l’intérieur du Royaume de Madagascar et ils ont aidé le Roi à l’unification de son royaume. Etant amis du Roi, les missionnaires commencent leur devoir par la scolarisation et initiation de la famille royale à l’art. Cette pratique était reconnue par le palais qui accorde l’apprentissage dans son royaume. Les missionnaires utilisent la Bible et séduisent les étudiants à la croyance de Dieu et du Paradis en les faits peurs par l’existence de l’enfer. En 1826, ces missionnaires de la LMS sont à l’origine de l’alphabet malgache ainsi que la traduction de la bible en langue locale. En 1830, 5.000 exemplaires du premier Nouveau Testament traduit sont distribués.
A partir de 1861, la mission catholique arrive grâce à des missionnaires français alors que la LMS ne revient qu’un an après ; en 1862 par l’invitation de William ELLIS responsable de la mission à Madagascar et ami du Roi. En 1864, la mission Anglicane vient à Madagascar par le biais de la SPG (Society for the Propagation of the Gospel) installée à Toamasina et la CMS (Church Missionary Society) installée à Vohemar. Cette position excentrée de la mission est due à l’influence faite par la LMS au sein du palais royal. Ce n’est qu’en 1872, avec une lutte acharnée, que la SPG parvient à entrer dans la capitale.
Les missionnaires de la NMS (Norsk Missionary Society) arrivent en 1866 mais heurtant aussi à la puissance Reformée. Ce mouvement est l’origine de la FLM (Fiangonana Loterana Malagasy) actuelle. Mais la mission avait trouvé une place au sein du royaume avec ces hommes tels que le Docteur Borchgrevink qui se met au service de la famille royale. En ce temps, l’église était encore sous la structure épiscopale comme l’église catholique et Anglicane c’est-à-dire dirigée par un Evêque, une structure désapprouvée par l’église Reformée.
Le phénomène de « multi-missionnaire » touche le royaume. Ce fait est manœuvré et formalisé surtout par le Premier Ministre Rainilaiarivony par méfiance de la puissance de l’église Reformée. Il ne faut pas oublier le rôle des Malgaches qui semble être plus que le rôle des missionnaires. Etant martyrisés, leur sang est considéré comme « la semence de l’église » ainsi leurs actes incitent à la croyance.

L’église Luthérienne parmi les confessions les plus anciennes à Madagascar.

L’église Luthérienne d’aujourd’hui n’est que l’œuvre des missionnaires Norvégiens de la NMS. La mission arrive exactement à Antananarivo le 27 Aout 1866 par John ENGH et Nils NILSEN. L’Évêque SCHRUDER était responsable de la mission en Afrique de Sud et Madagascar en même temps. Il s’occupe de tout ce qui est mission diplomatique en plus de son rôle. La NMS est donc la quatrième vague de mission arrivée à Madagascar en 1866. La mission de l’église Reformée arrive en 1818, suivie de la mission Catholique en 1861 et de la mission Anglicane en 1864. Ces compagnons ont déjà une avance sur elle.
La LMS était très puissante et n’a pas laissé les Norvégiens s’implanter dans la capitale. Ils se sont trouvés écartes à Betafo ; et c’est là le point de départ du luthérianisme à Madagascar. Pour eux, il est primordial d’avoir une station dans la capitale mais il faut tout d’abord disposer du Vakinankaratra. La stratégie de la mission était bien claire, c’est de trouver un accord avec la LMS vu le retard connu. En 1869, l’Eveque Schruder a amené sept nouveaux missionnaires : Borchgrevink, Rosaas, Egenes, Stueland, Nygaard, Pedersen et Wilhelmsen. Cela montre la progression de la mission.
Dans l’objectif des missionnaires, une liaison avec les autorités locales est nécessaire, en lui offrant des responsabilités pour que les habitants ne doutent plus en retour. A l’exemple du baptême du Gouverneur de Vakinankaratra Ratsimitraho par Rosaas en 1870. Sous la pression faite par le Docteur Borchgrevink, la mission a pu construire une Eglise dans la haute ville d’Antananarivo à Ambatovinaky le 24 Juin 1875. C’est la première Eglise Luthérienne dans la capitale et c’est la date d’implantation de la mission aussi.
Une harmonisation s’est trouvée entre la NMS et la LMS. La Norvège s’est écartée de la structure épiscopale pour la structure démocratique ; de ce fait, les deux missions se trouvent maintenant sur la même structure. Une coopération s’était arrangée entre les deux, la NMS est libre de fonctionner dans l’Imerina et la partie Sud de Madagascar est la zone d’action de la mission. Face à cette division spatiale la tendance était de dire que cette partie était considérée comme luthérienne. En 1880, suite de cet accord, la LMS a donné ces huit églises à Vakinankaratra pour la NMS. Une collaboration s’est aussi issue des missions protestantes le 30 Avril 1887 en établissant une nouvelle traduction de la bible en Malgache avec la participation de la LMS, NMS, SPG et FFMA (Friends Foreign Mission Association) la mission quakers qui était venu s’ajouter à la LMS pour le grand retour de 1862.

Situation actuelle de l’église luthérienne à Madagascar

Organisation ecclésiastique actuelle

A Madagascar le nom de l’Eglise est la FLM ou Fiangonana Loterana Malagasy (Eglise Luthérienne Malgache). Son siège se situe dans le centre-ville, Select Hôtel 54 Avenue 26 Juin 1960, Analakely, Antananarivo 101. Les membres de l’Eglise sont les croyants qui acceptent et suivent l’idéologie Luthérienne et sa constitution. Elle s’organise en structure Synodale ; une structure démocratique qui fait participer chaque échelon de sa structure.

Structure spatiale de l’église luthérienne

Spatialement, l’église luthérienne se divise en quatre unités. Selon son régime, elle suit une structure synodale. La FLM est divisé en plusieurs Synodam-Paritany, une division régionale de l’espace malgache du point de vue religieuse, elle représente la seule délimitation possible pour le grand ensemble. Chaque synode est partagé en Fileovana, et chaque Fileovana est constitué par des Fitandremana. Ces derniers sont des unités aléatoirement implantés au niveau du synode et difficile à délimiter. A l’exemple du Fileovana Ambatovinaky de la SPAnta (Synodam-Paritany Antananarivo) ; Ankazobe est un Fitandremana composant. Avant, la FLM Mahalavolona d’Andoharanofotsy appartient au Fitandremana Ambatovinaky alors que sur le trajet, la FLM Tanjombato est liée au Fileovana Anosibe.
L’unité la plus petite qui est l’unité de base est le Fiangonana. Elle est à l’origine de chaque organe et une église seulement peut déjà être au grade du Fitandremena. Ce sont les missions saintes faites par les églises eux-mêmes qui font naitre de nouvelles églises ainsi une église issue d’un Fitandremana devient tout de suite un membre mais une église peut changer de Fitandremana dans le besoin à la suite d’une décision.

L’église luthérienne au sein de la FFKM

La FFKM ou « Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara » est le Conseil des Eglises Malgaches. Elle comprend les quatre plus anciennes et plus éminentes confessions chrétiennes : l’Eglise Catholique Romaine ou ECAR, l’Eglise de Jésus Christ à Madagascar ou FJKM, l’Eglise Luthérienne ou FLM et l’Eglise Anglicane. Chaque confession est représentée par son leader et ces chefs d’Eglise prennent à tour de rôle d’un an la tête du conseil.
La FFKM est l’œuvre des missionnaires, l’idée est née au moment où on fait la traduction de la Bible. Les missions ont travaillé ensemble et arrive même à conclure leur liaison à ce qu’on appelle « L’œcuménisme », une vraie liaison et solidarité entre les églises. Elle est fondée en 1980 et avait joué un rôle important dans les conjonctures politiques à Madagascar comme le cas actuel.

L’EGLISE LUTHERIENNE DANS LE FISAKANA

Dans son implantation régionale, l’église luthérienne marque aussi l’histoire de la région. Dans le Fisakana, le paysage géographique se conjugue aussi à la religion, la société se distingue par la croyance. Les églises se sont bâtis à proximité des villages par les habitants eux même. Il n’est jamais facile d’accepter une nouvelle idéologie sans l’avoir vécu et profité pour arriver enfin à son adoration.

Introduction de la confession chrétienne dans la sous- région de Fisakana a- Historique

Le premier souffle de vent chrétien dans le Fisakana date de 1869, à l’initiative de la LMS. Lors de « l’Isanenimbolan’i Merina », une grande réunion semestrielle des chrétiens de la capitale ; une assemblée des missionnaires décide d’envoyer deux missionnaires malgaches Rainikoto et Rainivoalavo dans le Fisakana. Ils se sont installés à Ambodifiakarana, canton de Tsarazaza du moment, et avait fondé une église. Déjà en 1870, leur mission s’étendait jusqu’à Miadanimerina et Miarinavaratra. Cette année marque aussi leur retour en Imerina et malheureusement, ils n’ont jamais été remplacés et la mission a pris fin.
Un homme du nom de Rainitsitohaina avec sa famille, des adeptes de la mission continuèrent la pratique. L’homme était un militaire et s’entraîne souvent à Betafo le siège de la mission norvégienne. Il a connu le problème d’un missionnaire qui n’était pas le bienvenu à Alakamisy Ambohimasina dans le Vakinankaratra et demanda au chef et responsable de la mission norvégienne dans la HTC, John ENGH, de le faire venir chez lui.
Par la suite, le missionnaire Lars STUELAND arrive à Fandriana le 25 Mai 1871 et commence sa mission par la construction de la station missionnaire d’Ambozontany et une église à côté. Il ne se contente pas d’enseigner seulement la Bible mais initie les gens à la scolarisation et à l’art. Conscient que la zone était déjà influencée par la LMS, il continue cette pratique. C’est la date du 28 Mai 1872 qui marque le début du luthérianisme dans le Fisakana car pour la première fois, on pratique le culte NMS.
La tâche n’avait été jamais facile, les problèmes s’enchaînaient et les habitants le craignaient. Il était le seul étranger à venir dans le Fisakana et qui y habitait. La population de Fisakana, connue pour être des pratiquants du culte ancestral, implorant le « Sampy » et étaient aussi de grand buveur de rhum. Il n’est pas étonnant qu’il ait mis un an et demi pour baptiser un Betsileo.

Prédominance du Protestantisme

Dans le Fisakana, la partie Nord est le lieu de départ de la mission luthérienne locale. Dès l’arrivée des missionnaires de la NMS, la même année, la mission montre déjà son importance. Avant l’arrivée des missionnaires catholiques en 1886 dans l’Avaradrano, la mission luthérienne a déjà mis son empreinte. A partir de Fandriana, la mission s’installe aussi à Miarinavaratra et Ambohipo, puis va vers l’Ouest pour atteindre la région de Sahatorendrika. A partir de 1886, la luthérianisme commence à se positionner sur la porte de l’Avaradrano et commence à s’étendre vers la zone forestière. Jusqu’en 1950, l’église luthérienne recouvre la partie centrale de Fisakana Avaradrano et finit son action en atteignant la limite marginale Nord de Fisakana. Et en 1992, durant la nomination au statut de Synodam-Paritany, la sous-région comptait 89 Fiangonana.
Quand la mission catholique arrive dans la région, elle s’est heurtée à l’enracinement de l’église luthérienne qu’il faut attendre la colonisation pour forcer leur retard dans ce territoire déjà tenue. Lorsque la NMS et LMS se sont mis d’accord sur leur coopération, la mission luthérienne a déjà conquis le Vakinankaratra et commence à s’installer dans le Betsileo à partir de Fisakana Avaradrano. Dans cette accord est annoncé qu’à partir de la rivière sera divisé la zone d’influence LMS au Sud et NMS dans le Nord. Aujourd’hui, en se référant seulement à la confession majoritaire dans le Fisakana Avaradrano, on compte une quarantaine d’église catholique dans la Doyenné de Fisakana contre une centaine de luthérienne.

STRUCTURE SPATIALE DE L’EGLISE LUTHERIENNE DANS LA SOUS REGION DE FISAKANA

Stratégiquement, le Fisakana se trouve à la frontière du Betsileo. Malgré l’influence d’Ambositra du point de vue administratif et capitale de la de la région géographique du Betsileo Nord. Pour le luthérianisme, c’est à Fandriana que l’évangélisation débute et reste comme un symbole de réussite en lui attribuant sa fonction particulier en tant que centre de la mission locale.
Dans un espace, l’organisation est un moyen de le préparer aux différentes actions à entreprendre. Cela va de l’ordre spatial et humain. Cette structuration est nécessaire à l’épanouissement de la confession lui-même et ces acteurs.

FANDRIANA : UN POLE DE DECISION MAJEUR POUR LE FISAKANA

Suivant une logique, ce sont toujours les grandes villes qui sont devenues le principal centre administratif régional que national dans l’organisation de l’espace. Pour le Fisakana Avaradrano comme l’ensemble de Fisakana, la ville de Fandriana en plus de son rôle dans l’implantation de la religion, elle était déjà le symbole de l’ensemble de la sous-région de Fisakana.

Fandriana : un chef-lieu du synode (SPaFi) a- Historique : de la SPAM à la SPaFi

Dans l’histoire de la formation des synodes régionaux, il faut se tourner tout d’abord aux faits précédents. En Novembre 1890, un premier rassemblement de tous les luthériens a été organisé dans les Hautes Terres désigné par «Isa-keritaona». Compte tenu des paramètres de distance, insécurités routières et temps ; ces facteurs présentaient un obstacle. Par conséquent, la division était nécessaire : d’une part, on a l’ « Isa-taona Atsimon’i Matsiatra » pour la zone Sud de Madagascar ; d’autre part l’ «Isa-taona Avaratrimania » au biais des Hautes Terres. En ce temps, chaque église à son propre leader, les missionnaires qui se répartissent en « 8 Distry Missionnaires» ; un « Distry » est une zone d’intervention d’un missionnaire.
En 1949, une grande réunion s’est tenue à Toliara pour faire appel à un Synode général, une assemblée des responsables d’église et des missionnaires du moment. Comme résultat, deux synodes généraux ont eu lieu : le premier le 10 Novembre 1950 et le deuxième le 17 au 28 Aout 1952. La clause de la réunion était la division de Madagascar en Six Synodes Régionaux qui se répartissent comme suit :
– Synode régional Avaratra avec capitale Antananarivo
– Synode régional Afovoany avec capitale Fianarantsoa
– Synode régional Atsinanana avec capitale Manakara
– Synode régional Andrefana avec capitale Toliara
– Synode régional Atsimo avec capitale Fort-Dauphin
– Synode regional Atsimo-Andrefana avec capitale Betioky Atsimo
Au cours des temps, face au « Fanagasiana » de 1960, l’appellation « Synode Régional » s’est changée en « Synodam-Paritany » et « Distry » en « Fileovana ». Alors, le Synode Régional Avaratra est devenu « Synodam-Paritany Avaratrimania » ou SPAM. Il était divisé en plusieurs départements et le Département Sud regroupait Fisakana. La SPAM s’étendait dans un vaste espace et la difficulté d’assister aux grandes réunions se pose. Face à ce gigantisme, la difficulté de communication au sein du synode persistait suivi de l’insécurité du voyage, la distance à parcourir et les dépenses s’accumulaient. Ces faits poussent le Fisakana à réclamer son statut de Synodam-Paritany. Le requête a été vue et accepté par la commission luthérienne de 1992, et l’inauguration du nouveau Synodam-Paritany a eu lieu le 24 Mai 1992, avec les principaux indicateurs suivants :
– Nom : S.Pa.Fi. (Synodam-Paritany Fisakana)
– Capitale : Fandriana
– Siege : Station Missionnaire d’Ambozontany
– Organisation : 08 Fileovana, 24 Fitandremana et 89 Fiangonana
– Superficie : 2 910 Km2.
Avec ces données de 1992, la SPaFi ne comptait que 30 025 Fidèles et 9 725 communions.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : LOCALISATION DE L’IMPLANTATION SPATIALE DE L’EGLISE LUTHERIENNE DANS LE FISAKANA AVARADRANO.
Chapitre I : LE POIDS DE L’HISTOIRE
A-Situation géographique
1-La formation territoriale du Fisakana Avaradrano
B-L’église luthérienne à Madagascar
1-Contexte et historique
2-Situation actuelle de l’église luthérienne à Madagascar
C-L’église luthérienne dans le Fisakana
1-Introduction de la confession chrétienne dans la sous-région de Fisakana
Chapitre II : STRUCTURE SPATIALE DE L’EGLISE LUTHERIENNE DANS LA SOUS-REGION DE FISAKANA
A-Fandriana : un pôle de decision majeure pour le Fisakana
1-Fandriana : un chef lieu du Synode (SPaFi)
2-Implantation spatiale du SPaFi
B-Enracinement spatiale de l’église luthérienne dans la Fisakana Avaradrano
1-Organisation spatiale de la « Fileovana Fisakana Avaradrano »
2-Le poids des organisations confessionnelles au niveau local
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : HARMONISATION DES ACTIONS DE L’EGLISE LUTHERIENNE AVEC LE DYNAMISME DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Chapitre III : UN MILIEU D’IMPLANTATION ESSENTIELLEMENT A VOCATION AGRICOLE
A. Traits fondamentaux de systéme agro-ecologique dans la Fisakana Avaradrano
1-Un système d’aménagement dicté par le relief
2-Etudes des dispositifs agro-environnementaux
B. La dimension humaine de l’implantation de l’église luthérienne dans la Fisakana Avaradrano
1-Une forte potentialité humaine
2-Implantation spatiale et répartition humaine
C. Les principales potentialités économiques
1-Les concepts de polyculture traditionnelle à dominance rizicole
2-Le dynamisme de l’artisanat local
Chapitre IV: L’EGLISE LUTHERIENNE : UN PARTENAIRE DU DEVELOPPEMENT LOCAL
A. Les principales activités d’encadrement
1-Inventaire des actions des églises
2-Des actions sociales bien structurées
B. Harmonisation entre missions chretiennes et mode de vie rurale dans la Fisakana Avaradrano
1-Les facteurs d’adaptation de la mission face à une société traditionnelle enracinée
2-Le concept de non-extrémisme de l’église luthérienne
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : LA PRESPECTIVE DE L’EXPANSION DU LUTHERIANISME ET SA PARTICIPATION AU DEVELOPPEMENT LOCAL
CHAPITRE V : EGLISE LUTHERIENNE ET DYNAMIQUE DU MILIEU CONFESSIONNEL
A. Une forte concurrence intra-confessionnelle
1-L’omniprésence de l’église catholique
2-L’émergence des confessions dites « sectes »
B. Faible performance des actions d’encadrement
1-Des activités d’encadrement moins performantes
2-Les autres problèmes
CHAPITRE VI : PROBLEMES ET PERSPECTIVES
A. Le poids des facteurs de pauvreté rurale
1-Pauvreté et devoirs envers l’église
2-Problème de financement des actions de la mission
B. Les problèmes de la desserte de l’espace
1-Une implantation spatiale problématique
2-Faiblesse des infrastructures de communication
C. FLM Fisakana : une tradition religieuse bien encrée
1-Quid de l’augmentation de la couverture spatiale
2-Perspectives du développement économique local et actions de l’église
3-La FLM : un élément du terroir dans le Fisakana
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *