Structure et activite des banques et etablissement financier

Depuis 1997, l’activité est caractérisée par l’exercice de l’activité bancaire par des établissements entièrement privés, le processus de privatisation s’étant achevé en 1999. C’est donc les résultats de libéralisation du secteur bancaire d’où l’élargissement de l’application de la théorie économique libérale c’est-à-dire que la théorie de François Kesnay qui était repris par les Néo classique ,qui est mis en application d’où le laisser aller , laisser faire ,donc le désengagement de l’Etat.

Elle est en outre marquée par l’entrée en activité ,en mai 2000,de l’établissement financier Equipbail-MADAGASCAR ,agrée par décision n° 002/00-CSBFdu 11 juin 1999,et par la délivrance à une banque territoriale à capitaux malgaches la Banque de Solidarité Malgache (BSM) d’un agreement par décision n°002/00-CSBF du 23 juin 2000 qui n’est toutefois pas encore opérationnelle .Cela nous donne l’information que cette libéralisation résulterait de multiplication des nombres des entreprises en particuliers celles des entreprises bancaires. Malgré le volume d’opérations encore modeste de l’établissement de crédit -bail, les données de l’exercice 2000 montrent une expansion notable de l’activité des établissements de crédit comparativement à celles des années précédents .Le développement des encours de crédits dans les années précédentes.

STRUCTURE ET ACTIVITE DES BANQUES ET ETABLISSEMENT FINANCIER 

Structure du secteur 

A fin 2000, le secteur bancaire malgache hors institutions de micro finances est constitué de six banques territoriales actives, toutes privés ou privatisés et de deux établissements financiers :

– Six banques ,la BMOI ,filiale de la BNP-Parisbas ,la BNI-(CLM ),filiale du Crédit Lyonnais, (UCB),filiale de la Mauritius Commercial Banks ,la SBM-Madagascar,filiale de la State Banks of Mauritius ,la (BFV -SG)filiale de la SG et la BTM_BOA filiale du groupe Africa Financial Holding -Banks of Africa.

– Deux établissements financiers, la Southern Investment Bancorp -INVESTCO et l’ eqipbail – Madagascar, filiale de l’African Financial Holding -Banks of Africa La densité du réseau bancaire est réduite d’une unité par rapport à celle des années précédentes. Le nombre de guichets s’établit à 114 unités, dont 7 mises en veilleuses par la BTM -BOA, contre 115 dans les années précédentes.

– L’établissement financier Equipbail-Madagascar a été ouvert au public ,tandis que la BTMBOA a fermé deux de ses agences .Les trois guichets périodiques de cette banque ,dont les activités sont limités aux opérations de caisse et à l’ouverture de nouveaux comptes de dépôt, sont restés au même stade qu’en 1999.

– La BFV-SG a ouvert à Tanjombato (Antananarivo) un bureau en décembre 2000 mais celui – ci ne sera opérations et qu’en Février.

A la fin de l’année 2000, le total des effectifs se chiffrait à 2908, soit une diminution globale de 26 unités Cette baisse a affecté toutes les catégories de personnel à l’exception de celle des cadres supérieurs qui a été renforcée de 52 unités L’effectif bancaire au sens strict s’élevait à 2585, soit 88,9%de l’ensemble, contre 2601à fin 1999(88,6%) .

Opérations avec la clientèle

En 2000, les ressources clientèle couvrent 185,5% des encours de crédits nets de provisions et d’agios réservés ; Bien que ce taux de couverture soit inférieur à celui des exercices antérieurs, il reste toujours confortable. La légère baisse de ce taux de couverture résulte de la hausse continue des crédits nets face à une variation quasi constante des dépôts. Cette tendance dénote un signe d’expansion des crédits .Pour les engagements en hors bilan .une reprise quoique faible est également amorcée en 2000.

Dépôts

Afin 2000, le total des ressources auprès de la clientèle ressort à 4329milliards, soit un accroissement de 598 milliards par rapport à la fin de l’année 1999. La hausse des dépôts en monnaies étrangères ont enregistre une augmentation de 54,5% contre 25,7% en 1999. S’agissant de ces dépôts en devises, leur croissance soutenue provient pou une large part :

– des fonds déposés par les nouveaux investisseurs
– des recettes d’exportations non cédés qui, d’une part bénéficient d’un taux de rémunération plus conséquent et d’autres part, attendent un éventuel repli du Franc Malgaches (FMG).

D’une manière générale, l’évolution des dépôts s’explique principalement par l’accroissement de 259 milliards des dépôts à vue qui ressortent à 2963 milliards. Bien que représentent une part importante, en constituant 68,4pour cent de l’ensemble des ressources collectées auprès de la clientèle, cette catégorie des dépôts voit néanmoins sa part régresser de 4,1 pour cent par rapport à celle de 1999 ; De leur coté, les encours des comptes d’épargnes à régime spécial ont augmenté de 66,9pourcent pour s’établir à 282 milliards ; Cette évolution résulte de condition de rémunération de rémunération plus conséquentes. Pour leur part, les dépôts et bons à échéances fixe ont enregistré une progression de32, 99pour cent, contre 23,3pour cent en 1999, due aux dépôts des investisseurs étrangers et à une révision à la hausse du taux de rémunération pratiqués par quelques établissements. Quant aux autres sommes dues aux clientèles, elles se sont accrues de 5,8 pour cent après un repli de 2,3pour cent en 1999 suites, essentiellement, à des constitutions des provisions pour importation. Les dépôts des entreprises privées et des particuliers conservent une part prédominante mais avec une légère baisse 72,5pour cent du total à fin 2000 après avoir représenté plus de 75pour cent au cours des trois dernières années. La progression de celles des dépôts non ventilés ,notamment bon de caisses ,déjà constatés au cour des exercice antérieures ,se confirme au dépense de celle des dépôts du secteur publique qui ne cesse de se contracter ,suite à la privatisation des quelques sociétés d’Etat . Par ailleurs, la part des non résidents s’est étoffée mais reste encore faible par rapport à l’ensemble des dépôts.

Crédits

L’opération de crédit implique l’échange volontaire de l’usage immédiat d’un bien contre, la promesse de l’usage futur d’un autre bien équivalent. Elle est dominée par la notion de confiance et de temps. La responsabilité de la politique du crédit incombe au gouvernement tout entier, mais le rôle de la banque centrale est considérable, tant l’élaboration de cette politique que dans son application, laquelle doit avoir un double objectif à savoir la favorisation de l’expansion économique et l’assurance de la stabilité monétaire .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : STRUCTURE ET ACTIVITE DES BANQUES ET ETABLISSEMENT FINANCIER
CHAPITRE I : Structure du secteur
CHAPITRE II : Evolution de l’activité
SECTION-1 : Ensemble des bilans
SECTION-2 : Opérations avec la clientèle
2-1 : Dépôts
2-3 : Crédits
2-3-1 : Crédits bruts
2-3-3-Crédits sains
2-3-4-Ventilations des risques par nationalité
2-4 : Emprunts
2-5 : Capitaux propres et valeurs immobilisées
2-6 : Trésorerie
2-7-Les opérations en hors bilan
PARTIE-II : RESULTATS DES BANQUES ET ETABLISSEMENT FINANCIERS
CHAPITRE –I : Les réformes du système financier après 1990
CHAPITRE II : Produit Net Bancaire (PNB)
SECTION 1 : Marge sur les opérations de trésorerie
SECTION 2 : Marge d’intérêts sur les opérations avec la clientèle
AUTRES PRODUITS Et CHARGES SUR OPERATION BANCAIRES
1. Produits accessoires
2. Coûts d’exploitation
2-1-Coûts d’exploitation bancaire
2-2-Charges de personnel
CHAPITRE-III : RESULTAT BRUT ET COEFFICIENT D’EXPLOITATION
SECTION-1 : Dotation aux provisions pour risques identifiés
1-1-Charges nettes sur créances compromises
1-2-Autres provisions, pertes et profits, Résultat net
SECTION -2 : BREF APERCU DES PERSPECTIVE POUR LES ANNEES A VENIR
2.1. Evolution de l’activité bancaire
2.2. Evolution des résultats des banques
2.3. Marge d’Intermédiation des Banques
PREMIER BILAN DE LA PRIVATISATION DES BANQUES PUBLIQUES
L’EVOLUTION DE LA MONNAIE ET DU CREDIT
I-LA POLITIQUE DE CHANGE
II : LE FINANCEMENT DE L’ETAT
III-LA GESTION DE LA BASE MONETAIRE
EVOLUTION DE LA MASSE MONETAIRE
1. Disponibilités monétaire (M1)
2. LES AGREGATS DE PLACEMENT (M3-M1)
L’EVOLUTION DES CONTREPARTIES DE LA MASSE MONETAIRE
PARTIE III : ANALYSE DE LA POLITIQUE FINANCIERE
CHAPITRE I : LA SITUATION DE REPRESSION FINANCIERE
CHAPITRE II : LA POLITIQUE FINANCIERE ET SES LIMITES
SECTION 1 : LA POLITIQUE DE LIBERALISATION FINANCIERE
SECTION 2 : LES ROLES DES BANQUES CENTRALES EN AFRIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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