Structure du virus de la dengue

Historique

La dengue a รฉtรฉ dรฉcrite dรจs 1779 au Venezuela. Elle est rรฉpandue dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde. Il sโ€™agit de Flavivirus, infectant parfois des singes, mais dont lโ€™hรดte vertรฉbrรฉ habituel est avant tout lโ€™homme. Le virus de la dengue est transmis par des moustiques du genre Aedes. Quatre sรฉrotypes viraux dรฉnommรฉs ยซย Dengue 1, 2, 3, 4ย ยป, en sont responsables. Pendant prรจs de deux siรจcles, la dengue a รฉtรฉ classรฉe comme un incident mineur de lโ€™acclimatation tropicale. Mais, au cours de la seconde guerre mondiale, des รฉpidรฉmies trรจs importantes ont frappรฉ les troupes amรฉricaines, mettant cette maladie sur le mรชme plan que le paludisme(3).

Epidรฉmiologie

Trรจs rรฉpandue dans les zones tropicales et subtropicales du monde, la dengue constitue aujourdโ€™hui, par ses formes hรฉmorragiques, le plus sรฉrieux problรจme de santรฉ publique posรฉ par les arboviroses. On peut schรฉmatiquement distinguer, ร  ce propos :
โœฆ des zones endรฉmiques, oรน les quatre sรฉrotypes viraux circulent en permanence (endรฉmo-รฉpidรฉmie). Il sโ€™agit essentiellement du Sud-Est asiatique ;
โœฆ des zones รฉpidรฉmiques, oรน un type donnรฉ de virus se dissรฉmine de proche en proche, grรขce aux dรฉplacements des voyageurs. Ce sont : lโ€™Ocรฉanie, les รŽles de lโ€™Ocรฉan Indien (Rรฉunion, Madagascar,โ€ฆ) et la cรดte orientale dโ€™Afrique, lโ€™Amรฉrique tropicale et les Caraรฏbes. Lโ€™Afrique de lโ€™Ouest, quant ร  elle, reprรฉsente une situation encore mal expliquรฉe, caractรฉrisรฉe par une circulation du virus parmi les singes et par lโ€™isolement sporadique de souches alors que les cas humains demeurent trรจs peu nombreux. Lโ€™Afrique centrale demeure apparemment indemne de la dengue. Le bassin mรฉditerranรฉen, autrefois soumis ร  de vastes รฉpidรฉmies, fut rendu non rรฉceptif ร  la suite de la disparition dโ€™Aedes aegypti, le seul vecteur qui sโ€™y trouvait. Mais lโ€™introduction dโ€™Aedes albopictus dans certains pays de la rรฉgion constitue aujourdโ€™hui une menace non nรฉgligeable (4).

Structures du virus de la dengueย 

Le virus de la dengue est un petit virus enveloppรฉ, mesurant 50 nm. Son gรฉnome est une molรฉcule d’ARN monocatรฉnaire de polaritรฉ positive d’environ 11 000 bases. L’extrรฉmitรฉ 5′ du gรฉnome viral possรจde une coiffe de type I et l’extrรฉmitรฉ 3′ est dรฉpourvue d’une queue de poly(A). L’ARN gรฉnomique est associรฉ ร  plusieurs copies de la protรฉine de capside C pour former la nuclรฉocapside. Cette derniรจre est entourรฉe d’une enveloppe virale constituรฉe d’une double couche lipidique issue des membranes du rรฉticulum endoplasmique oรน sont ancrรฉes la protรฉine d’enveloppe E et la protรฉine de membrane M. La protรฉine E, prรฉsente sous la forme d’un homodimรจre dans la particule virale, est impliquรฉe dans la reconnaissance du rรฉcepteur viral ร  la surface cellulaire et dans l’activitรฉ fusogรจne du virion. Les anticorps neutralisants du virus de la dengue sont principalement dirigรฉs contre la protรฉine E. L’ARN gรฉnomique du virus de la dengue contient un unique cadre de lecture ouvert d’environ 10 500 nuclรฉotides flanquรฉs de deux courtes rรฉgions non codantes ร  ses extrรฉmitรฉs 5′ et 3′. Le gรฉnome est traduit en une polyprotรฉine d’environ 3400 acides aminรฉs, clivรฉe co- et post-traductionnels pour donner dans sa partie N-terminale les protรฉines structurales C, prM (le prรฉcurseur intracellulaire de M) et E, suivies de 7 sept protรฉines non structurales majeures (NS) de NS1 ร  NS5. La protรฉine NS3 assure les fonctions de protรฉase virale et dโ€™hรฉlicase ร  ARN. La protรฉine NS5 porte les activitรฉs de polymรฉrase ร  ARNdรฉpendante de l’ARN et de mรฉthyltransfรฉrase lui permettant d’assurer d’une part la rรฉplication des molรฉcules d’ARN du virus et, d’autre part, la mise en place de la coiffe ร  l’extrรฉmitรฉ 5′ du gรฉnome viral.

Les quatre virus en cause sont proches les uns des autres, mais pas assez toutefois pour entraรฎner, chez lโ€™homme, une protection croisรฉe efficace et durable.

Cycle du virus chez le moustique adulteย 

Chez les moustiques vecteurs, seule la femelle est hรฉmatophage. Elle doit consommer du sang (de prรฉfรฉrence humain) pour assurer ses fonctions reproductrices. A lโ€™occasion dโ€™un repas sanguin sur un malade, elle peut donc sโ€™infecter avec un virus de la Dengue. Celui-ci pรฉnรจtre dans les cellules du tube digestif et se multiplie activement. Par la suite, les virus envahissent lโ€™ensemble de lโ€™organisme du moustique, notamment les glandes salivaires. Aprรจs 7 ร  14 jours, le moustique contaminรฉ peut ร  son tour transmettre le virus par piqรปre. Il sโ€™agit donc dโ€™un processus actif, oรน le vecteur joue aussi le rรดle de rรฉservoir et dโ€™amplificateur du virus. Il nโ€™est nรฉanmoins pas affectรฉ par le virus et reste infectรฉ pendant toute sa vie. Il y a un passage transovarien du virus chez lโ€™Aedes femelle. Les ล“ufs pondus sont parfois infectรฉs et ils peuvent donner naissance ร  des larves puis des adultes, spontanรฉment vecteurs de la dengue. Ces ล“ufs ont la particularitรฉ d’รชtre rรฉsistants, pouvant s’accrocher aux parois de tous rรฉcipients potentiels (rรฉcipients destockage dโ€™eau tels que: citernes, fรปts, jarres…, ou rรฉcipients abandonnรฉs exposรฉs ร  la pluie tels que: boรฎtes de conserve, pneus, carcasses de voitures…). A la fin de la saison humide, les ล“ufs sont capables de survivre ร  la sรฉcheresse, jusquโ€™ร  la saison humide suivante. Sโ€™ils sont infectรฉs par un virus de la Dengue, leur รฉclosion, plusieurs mois aprรจs la fin dโ€™une pรฉriode de transmission, peut se traduire par une rรฉapparition dโ€™une circulation virale. Ce phรฉnomรจne, bien que marginal, peut expliquer la rรฉapparition de foyers de dengue ร  distance dโ€™une รฉpidรฉmie et sans rรฉintroduction du virus. On voit, lร  encore, le rรดle du moustique dans lโ€™amplification, la dissรฉmination et lโ€™endรฉmisation (persistance dans le temps) de la maladie.

Multiplication des virus chez lโ€™hommeย 

Chez lโ€™homme, ร  la suite de lโ€™injection de salive lors de la piqรปre dโ€™un arthropode infestant, le vertรฉbrรฉ rรฉceptif va dรฉvelopper une infection arbovirale. Le virus va se rรฉpliquer ร  proximitรฉ du point dโ€™inoculation, puis dans les ganglions lymphatiques correspondants : cโ€™est la phase de virรฉmie. Puis, le virus va se dissรฉminer dans lโ€™organisme jusquโ€™aux organes cibles. Lโ€™infection entraรฎne une rรฉponse immune ร  la fois humorale et cellulaire. La rรฉplication des virus se dรฉroule dans le cytoplasme, en association รฉtroite avec les membranes intracellulaires. En gรฉnรฉral, les premiรจres synthรจses virales sont dรฉtectรฉes une dizaine dโ€™heures aprรจs le dรฉbut de lโ€™infection et la production des particules virales est maximale aprรจs la 24e heure. Les effets cytopathiques peuvent survenir aprรจs 40 heures dโ€™infection (4) (7).

Les glycosaminoglycanes de type hรฉparane sulfate ร  la surface de la membrane plasmique contribuent ร  lโ€™attachement du virion ร  la surface cellulaire (a). Le virion associรฉ ร  la surface cellulaire pรฉnรจtre dans le compartiment intracellulaire par endocytose (a,b). Les membranes virales fusionnent, ร  pH acide, avec les membranes endosomales, libรฉrant la nuclรฉocapside (NC) dans le cytosol (c). Lโ€™รฉtape de dรฉcapsidation permet ร  lโ€™ARN gรฉnomique dโ€™รชtre traduit et les protรฉines virales synthรฉtisรฉes vont assurer la formation des complexes de rรฉplication nรฉcessaires ร  la rรฉplication de lโ€™ARN viral (d). Les ARN ร  double-brins (FR : formes rรฉplicatives) (e) qui appartiennent aux acides ribonuclรฉiques sens et anti-sens sont ร  la base de la formation des ARN partiellement bicatรฉnaires (IR : intermรฉdiaire de rรฉplication), et la synthรจse de novo des brins dโ€™ARN de sens positif et de taille gรฉnomique (f). Les ARN viraux nรฉo-synthรฉtisรฉs sont dโ€™une part requis pour la production massive des protรฉines virales (g) et, dโ€™autres part, associรฉs aux protรฉines C (sphรจres de couleur bleue pรขle) pour constituer les nuclรฉocapsides (h). Par la suite, ces nuclรฉocapsides sโ€™entourent de lโ€™enveloppe par un processus de bourgeonnement au sein des membranes du rรฉticulum endoplasmique oรน sont ancrรฉes les glycoprotรฉines de lโ€™enveloppe virale prM et E associรฉes en hรฉtรฉrodimรจres non covalents (i). Les provirions migrent ร  travers les compartiments de la voie de sรฉcrรฉtion dans des vรฉsicules de transport (j,k). Lors de leur passage dans le compartiement trans-golgien, le clivage protรฉolytique de prM en M par les protรฉases est lโ€™รฉtape finale de la morphogenรจse virale qui permet aux particules virales de devenir totalement infectieuses. Les virions infectieux sont finalement relarguรฉs dans le milieu extracellulaire (m). Dans les cellules de mammifรจres, la glycoprotรฉine NS1 (sphรจre jaune) est retrouvรฉe dans le milieu extracellulaire sous la forme dโ€™un hexamรจre.

La rรฉplication du virus de la dengue dans les cellules cibles de l’infection comme les neurones, les cellules hรฉpatiques et les cellules endothรฉliales dรฉclenche la mort cellulaire par apoptose. Cโ€™est un processus actif de destruction qui agit comme une rรฉponse d’urgence ร  l’infection virale.

Pouvoir pathogรจneย 

La fiรจvre dengue ou la dengue classique est la forme la plus courante de la maladie. Aprรจs une incubation dโ€™environ une semaine, le dรฉbut de la fiรจvre est particuliรจrement brutal. Elle atteint 39 ร  40ยฐC, accompagnรฉe de frissons, de trรจs vives cรฉphalรฉes, surtout frontales, de douleurs ostรฉo-articulaires intenses prรฉdominant aux extrรฉmitรฉs. Parfois se manifestent รฉgalement une photophobie, des troubles digestifs, des adรฉnopathies. Cette premiรจre phase est suivie dโ€™une rรฉmission transitoire inconstante, dโ€™environ 36 heures. Au 5รจme ou 6รจme jour, rรฉapparaissent la fiรจvre, qui se maintiendra en plateau entre 39 et 40 ยฐC, et son cortรจge de signes gรฉnรฉraux (malaise gรฉnรฉral, asthรฉnie, photophobie, bradycardie, anorexie, adรฉnopathies…). Les douleurs sont souvent au premier plan, notamment arthralgies, myalgies, cรฉphalรฉes. Une รฉruption peut inconstamment รชtre observรฉe ร  type dโ€™exanthรจme maculeux ou maculo-papuleux prรฉdominant sur le tronc, mais sโ€™รฉtendant parfois aux membres et ร  la face. Ce rash cutanรฉ est souvent accompagnรฉ de prurit et dโ€™hyperesthรฉsie cutanรฉe, rarement cette รฉruption cutanรฉe a un aspect pรฉtรฉchial. Au bout dโ€™une semaine environ survient une dรฉfervescence assez brusque, accompagnรฉe de la rรฉgression spontanรฉe de tous les signes. Cette dengue classique est donc une affection essentiellement bรฉnigne, puisquโ€™elle guรฉrit spontanรฉment, et sans sรฉquelle. Lโ€™รฉtat gรฉnรฉral du patient peut aussi brutalement sโ€™aggraver avec lโ€™apparition des signes hรฉmorragiques qui caractรฉrisent la fiรจvre hรฉmorragique de dengue.

La fiรจvre hรฉmorragique de dengue est une infection aiguรซ fรฉbrile, caractรฉrisรฉe par des phรฉnomรจnes hรฉmorragiques et parfois par un syndrome de choc qui peut รชtre mortel. Elle se diffรฉrencie de la fiรจvre dengue par deux changements physiopathologiques majeurs, notamment une augmentation de la permรฉabilitรฉ vasculaire qui va entrainer une fuite plasmatique responsable dโ€™une hรฉmoconcentration, et un dรฉrรจglement de lโ€™hรฉmostase, impliquant une thrombopรฉnie et une coagulopathie. Cette thrombopรฉnie est dโ€™origine mixte. Dโ€™une part, elle est dโ€™origine centrale, causรฉe par la destruction des mรฉgacaryocytes par le virus de la dengue, rรฉduisant ainsi la production mรฉdullaire de plaquettes. Dโ€™autre part, la thrombopรฉnie est dโ€™origine pรฉriphรฉrique. Elle est due ร  la destruction plaquettaire dans des organes tels que le foie et la rate ou ร  des auto-anticorps anti-plaquettes. Elle peut รชtre aussi induite par lโ€™agrรฉgation excessive des plaquettes aux cellules vasculaires endothรฉliales infectรฉes par le virus de la dengue, aboutissant ainsi ร  leur lyse. La dengue peut entrainer dโ€™autres cytopรฉnie notamment la leucopรฉnie et lโ€™anรฉmie dont leur mรฉcanisme est central. Elles sont induites par le virus qui infecte les cellules de lโ€™hรฉmatopoรฏรจse et altรจre leur capacitรฉ de prolifรฉration, soit par destruction, soit par inhibition.

Au cours de la fiรจvre hรฉmorragique, ร  la suite de lโ€™incubation, le dรฉbut de la fiรจvre est brutal, atteignant 39 ร  40ยฐC. Elle est accompagnรฉe par de nombreux signes cliniques tels que frissons, cรฉphalรฉes, myalgies, arthralgies et de nausรฉes. Habituellement sans rรฉmission, vers le 2รจme ou 3รจme jour, dans la phase dโ€™รฉtat de la maladie que marquent une altรฉration rapide de lโ€™รฉtat gรฉnรฉral, des รฉruptions volontiers purpuriques, des extrรฉmitรฉs froides et cyanosรฉes. La survenue de manifestations hรฉmorragiques multiples notamment hรฉmorragies digestives (hรฉmatรฉmรจses, mรฉlรฉnaโ€ฆ), des hรฉmorragies intracrรขniennes (hรฉmatomes), hรฉmorragies conjonctivales, รฉpistaxis, gingivorragies. Lโ€™atteinte hรฉpatique telle que la cytolyse est aussi observรฉe. Le degrรฉ dโ€™augmentation des transaminases serait pour certains auteurs un bon marqueur de la sรฉvรฉritรฉ de lโ€™atteinte dans sa forme hรฉmorragique.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
I. REVUE DE LITTERATURE
I. 1. Historique
I. 2. Epidรฉmiologie
I. 3. Structure du virus de la dengue
I. 4. Cycle du virus chez le moustique adulte
I. 5. Multiplication des virus chez lโ€™homme
I. 6. Pouvoir pathogรจne
I. 7. Diagnostic
I. 7.1. Diagnostic clinique
I. 7.2. Diagnostic biologique
I. 8. Traitement et Prophylaxie
II. MATERIELS ET METHODES
II. 1. Objectifs dโ€™รฉtude
II. 2. Cadre et pรฉriode dโ€™รฉtude
II. 2.1. Critรจres dโ€™inclusion
II. 2.2. Critรจres dโ€™exclusion
II. 2.3. Paramรจtres รฉtudiรฉs
II. 2.4. Dengucheck-WB
II.2.4.1. Principe
II.2.4.2. Mode opรฉratoire
II.2.4.3. Lecture et interprรฉtation des rรฉsultats
II.2.5. CareStart Malaria
II.2.5.1. Principe
II.2.5.2. Mode opรฉratoire
II.2.5.3. Lecture et interprรฉtation des rรฉsultats
III. RESULTATS
III.1. Rรฉsultat gรฉnรฉral de la population dโ€™รฉtude
III.2. Rรฉsultat gรฉnรฉral de la dengue diagnostiquรฉe chez 198 patients
III.3. Rรฉsultat gรฉnรฉral des รฉtiologies des fiรจvres diagnostiquรฉes par les deux tests utilisรฉs
III.4. Rรฉsultat qualitatif du Test Dengucheck-WB utilisรฉ pour le diagnostic de la dengue
III.5. Rรฉsultat selon lโ€™รขge des patients affectรฉs par la dengue
III.6. Rรฉsultat de la profession des patients affectรฉs par la dengue
III.7. Rรฉsultat de lโ€™automรฉdication avec prise dโ€™antipyrรฉtique et dโ€™antalgique des patients affectรฉs par la Dengue
III.8. Rรฉsultat de la tรฉmpรฉrature des patients affectรฉs par la dengue
III.9. Rรฉsultat des signes cliniques associรฉs ร  la fiรจvre chez les patients affectรฉs par la dengue
III.10. Rรฉsultat de recherche des facteurs de risques de la dengue
III.11. Rรฉsultat des moyens de prรฉvention contre les moustiques vecteurs du virus de la dengue
III.12. Rรฉsultat du traitement rรฉรงu, aux CSB II, par les patients affectรฉs par la dengue
IV. DISCUSSIONS
V. SUGGESTIONS
CONCLUSION

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