STRUCTURE DE L’HABITAT ET ETAT DES LIEUX DES ESPECES CIBLES

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Cadre institutionnel

Dans les années 50, le Président TSIRANANA établitle statut de conservation de la forêt de Vohibola. Mais la récession dans la quelle Madagascar a été plongé depuis, a contraint le Ministère des Eaux et Forêts de l’époque, a envisagé l’abandode ce conservatoire. La forêt devient alors une concession que les exploitants forestiers pouvaient acquérir, jusqu’en 2001.
Depuis 2001, l’ONG Man And The Environment (ONG Homme et Environnement) obtient la gestion (location gérance de 2000 Ha de la forêt de Vohibola sous le titre 456-BC) de la forêt de Vohibola pour une durée de 25 ans, sous tutelle du MEFT, de la DREFT de Toamasina et le cantonnement forestier de Brickaville (Label CBD, 2001). Ce statut lui confère dans le cadre législatif une certain protection et donne à l’ONG le droit d’interdire to ute exploitation forestière sans autorisation (AUGIRON, 2006). Mais ce contrat autorise des droits d’usage pour les populations des 2 villages environnants, à savoir Tampina et Andranokoditra.

Aperçu sur l’ONG

MATE (Man And The Environment) ou l’Homme Et l’Envi ronnement, est une Organisation Non Gouvernementale de droit malgache fondée en 1993. L’ONG a pour objectif d’offrir à la population locale des alternatives en termes de gestion de ressources naturelles qui soient économiquement et écologiquement durables, mais aussi de parvenir, à long terme, à rendre autonome financièrement et techniquement les populations qui dépendent de ces projets tout en œuvrant pour la protection et la conservation de l’environnement (AUGIRON, 2006). En collaboration avec Aroma Forest et Label CBD pour la production d’huile essentielle à partir d’essences forestières, MATE décide de prendre en gestion des zones riches en biodiversité sans statu de conservation. Les objectifs sont de développer des microprojets (agriculture, production d’huile essentielle et végétale, reboisement…)
Présentation du milieu d’étude
A ce jour, MATE travaille sur plusieurs sites :
– Vohimana : forêt Dense Humide Sempervirente d’altitude du coté d’Andasibe ;
– Vohibola : forêt littorale de l’Est ;
– Manantantely : extrême sud de la forêt de l’Est, près de Fort Dauphin ;
– Tsarabanjina ; îlot de l’archipel de Mitsio ;
– Et Anjavavy, pour la forêt de l’ouest.
Afin de générer des revenus durables issus des potentialités naturelles de la forêt aux communautés locales, MATE met en place sur le site de Vohibola un programme de valorisation des plantes aromatiques d’huiles essentielles.

Activités de l’ONG

A ce jour MATE développe des programmes de conservation en association avec les populations à savoir :
– La mise en place de patrouille en forêt pour contrôler l’exploitation illégale du bois,
– L’appui matériel et financier pour les activités économiques locales notamment dans le développement de la pêche (achat de filet, pirogue,…) et aussi dans le domaine de l’éducation (construction d’école primaire, mis en place de cantine scolaire, crèche pour les enfants des femmes de l’association),
– La valorisation des ressources naturelles issues de la forêt pour générer des revenus (mise en place d’une distillerie d’huile essentielle de Niao uli à Andranokoditra),
– La conservation des espèces végétales endémiques dela forêt avec la mise en place de pépinières dans les villages intégrés au projet (actuellement 4 pépinières repartis dans les 4 villages),
– Création d’une association de gestion, de production d’huile essentielle (VONONA Vohibola) et fabrication d’artisanat pour la vente,
– Mise en place d’un ACADJA 1 pour augmenter la productivité halieutique continentale.
Dans le futur proche, MATE envisage de :
– Mettre en place une presse à huile à partir de grai nes de Calophyllum inophyllum (CLUSIACEAE) pour le village de Tampina,
– Développer l’écotourisme en partenariat privé.
Depuis 2001, de nombreuses études ont été réaliséesetservent ainsi de base à la réalisation d’actions alternatives économiques et environnementales.

Hydrographie

L’hydrographie de la zone est marquée par la présence du Canal des Pangalanes qui longe la côte orientale. De plus, de nombreux lacs se discernent autour et à l’intérieur de la forêt. Ainsi, au nordet à l’ouest de la forêt se situent les lacs Irangy et Takanovina, et au sud se trouve le lac Ampitabe. Et à l’intérieur de la forêt, entre les crêtes se distinguent des lacs et lagunes tels qu’Itrako, Ambodinonoka, Ambodinanto, Andobo, et Antsangira.

Pédologie

Les sols de la forêt de Vohibola présentent les cactéristiques des sols sablonneux de la côte Est. Dans cette région, les facteurs climatiques ont unefonction prépondérante, rendant à uniformiser les processus d’évolution des sols et à marquer l’influence des autres facteurs (LABEL CBD, 2001). L’ensemble de la forêt est formé de dépôt sédimentaire quaternaire. Les sols sont généralement caractérisés par la teneur élevée en éléments grossiers (sableux). Les substrats sont généralement riches en matière organique. Sa teneur s’appauvrit en profondeur mais son pourcentage est assez élevé dans les couches superficielles indiquant une activité biologique très importante. La couleur du sol est essentiellement brune (RAVAOMANALINA, 2003).

MILIEU BIOLOGIQUE

Types de végétation

La forêt de Vohibola occupe les plaines littoralessableuses et constitue véritablement une formation climacique édaphique d’une forêt dense humide sempervirente de basse altitude. Elle peut être subdivisée en 2 parties.

La frange externe

Située en bordure de plage, elle est remarquable par son aspect clairsemé où les petits arbres inférieurs à 5 m de haut et très tortueux sont dominants. Cette frange est séparée par la vraie forêt littoralearp le Canal des Pangalanes. Les espèces les plus fréquents y sont : Pandanus sp, Mimusops commersoni, Terminalia catappa, Casuarina equisetifolia, et Calophyllum inophyllum, etc.

La forêt littorale proprement dite

De nombreuses perturbations (feux répétés, coupes busives)a ont modifié la formation végétale originelle de cette forêt littorale et ont favoriséla mise en place de plusieurs stades de succession de formations secondaires. Les différents travaux de prospection ont permis d’identifier plusieurs formations végétales : deux reliquats de forêt densdégradée, plusieurs stades de formations secondaires, et des formations marécageuses.
Forêt dense humide sempervirente dégradée
Cette formation forestière est présente en deux endroits, une zone au sud-est et une zone au centre. Leurs surfaces sont estimées à environ 600 hectares. Ces deux fragments présentent toutes les caractéristiques d’une forêt dense humide de bassealtitude et sont composées de nombreuses espèces endémiques aux forêts littorales. Beaucoup d’espèce ont été recensées, commeUapaca spp, Tambourissa sp, Diospyros spp, Baudounia louvelli, Intsia bijuga, etc.
D’une part, le premier fragment, au centre, est caractérisé par un degré de recouvrement très élevé avec une seule strate de végétation et une densitéd’espèces végétales la plus importante de la forêt. Les arbres sont de dimensions modestes avec une hauteur moyenne de 15 m.
D’autre part, le second se distingue de la précédente par la présence d’une importante zone d’éclaircie et de trouées causées par des coupes intensives etsuccessives. La pénétration de la lumière a permis l’installation de plusieurs strates, à prédominance d’espèces héliophiles pionnières, de régénérationet des espèces arbustives.
Présentation du milieu d’étude
Formations secondaires ou Savoka
Savoka à Ravenala et Pterydium
Cette formation s’étend au nord jusqu’au centre de la forêt et couvre un peu plus de la moitié de la forêt (environ 1200 Ha). Des feux répétés ont considérablement fait disparaître le couvert entraînant la disparition des strates arborées et arbustives.
La végétation est surtout dominée parRavenala madagascariensis (STERLITZEACEAE) pour la strate arborée, Trema orientalis (ULMACEAE) pour la strate arbustive, et la strate herbacée est envahie par Pterydium sp (PTERYDOPHITES). La présence de plusieurs espècesappartenant à la famille des SARCOLAENACEAE, dont Schizolaena laurina (UICN, CR) est aussi à signaler. Savoka à Faguetia falcata et Erica sp
Sa surface est estimée à environ 200 Ha. Elle part de la limite ouest et s’étend entre les zones de forêt dense jusqu’à une partie de la limite est. Cette fo rmation est composée de mosaïques de forêt à Faguetia falcata (ANACARDIACEAE). Cette espèce appelée Acajou en raport avec sa couleur est très recherchée et largement répandu (AUGIRON, 2006). La strate arbustive, pour sa part, est colonisée parErica sp.
Formations marécageuses
Les formations marécageuses sont constituées par des espèces herbacées en particulier par des CYPERACEAE, ou se présentent sous forme mixte avec des espèces arbustives particulières comme Pandanus rollotii et/ou Anthostemma madagascariensis ou encore occupées par une formation végétale dominée exclusivement parMeulaleuca quinquinervia et par Ravenala madagascariensis en peuplement très serré (AUGIRON, 2006).

Flore

Ancien observatoire botanique, la forêt de Vohibolaavait été sélectionnée par MBG en tant que site prioritaire pour la recherche en botanique sur les espèces potentiellement les plus menacées et pour leur conservation. Ainsi, les inventaires floristiques menés, à partir de 2000 par MBG ont permis d’identifier 73 familles, 149 genres et 211 espèces végétales dont la majorité est inféodée au milieu littoral humide. Le site abrite entre autre 2 familles endémiques : SARCOLAENACEAE et RHOPALOCARPACEAE).
Les familles les mieux représentées sont celles desRUBIACEAE avec 19 espèces, viennent ensuite la famille des EUPHORBIACEAE et SAPINDACEAE. Il est aussi important de signaler la présence de la plante carnivore Nepenthes madagascarariensis dont on ne connaît l’existence qu’à l’extrémité nord et sud de la formation végétale du littoral est, àsavoir Fort Dauphin et Masoala. Les lianes et les épiphytes sont aussi présents dans la forêt, le premier étant beaucoup plus rare quele second. Des espèces d’épiphytes commeAsplenium nidus et Medinilla sp se rencontrent fréquemment. L’épaisseur de l’humus est comprise entre 1-4 cm. La présence des pistes et sentiers montre bien que la forêt a été et est encore sujette à une exploitiona (LABEL CBD, 2001).

Faune

La biodiversité faunistique de la forêt de Vohibolas’avère être d’une valeur intéressante. Un inventaire réalisé en 2005, par PBZT, a en effet permis de mettre en évidence la présence de nombreuses espèces d’amphibiens, de reptiles, de poissons et de mammifères endémiques ou menacées d’extinction. Ainsi la zone présente :
– Plus de 50 espèces d’oiseaux dont 50% environ sont endémiques, 4 ont des statuts UICN :
Lophotibis cristata (NT), Gallinago macrodactyla (NT), Rallus madagascariensis (VU) et Anas melleri (EN)
– 38 espèces de reptiles et amphibiens, à 99% endémiques à Madagascar, citons Lioheterodon madagascariensis, Boa manditra, Ithycyphus miniatus, Zonosaurus madagascariensis, Heterixalus madagascariensis,…
– 7 espèces de lémuriens disposant toutes de statut UICN : Eulemur fulvus colaris (EN), Varecia vareigata (EN), Microcebus rufus (LC), Cherogaleus major (LC), Avahi laniger (LC), Leptolemur murtelinus (NT), Daubentonia madagascariensis (VU)
– Au niveau des inventaires Ichtyologique préliminaires, des espèces ayant un statut UICN endémiques de Madagascar ont été identifiées, à savoir : Paretroplus polyactis (VU), Ptychochromis grandidieri (LC), Sauvagella madagascariensis (LC), Bedotia madagascariensis (EN), Hypseliotris tohizanea (NT), Ambassis fontoynonti (EN), et enfin Paratilapia typus (VU) (il s’agit d’une espèce prise au départ dans les zones des Pangalanes pourParatilapia polleni) (MATE, 2006).

MILIEU HUMAIN

Données socioculturelles

Population

Trois Fokontany se situent autour de la forêt de Vohibola dans un périmètre proche et font partie intégrante de la commune d’Ambinaninony. Les 3 Fokontany sont composés de prés de 1500 habitants qui sont repartis sur 7 villages (MATE, 2006).
Deux villages bordent Vohibola du côté de l’Océan Indien : Tampina et Andranokoditra, avec une population totale de 1020 personnes dont 420 jeunes. Les habitants de ces 2 villages gardent le droit d’usage sur la forêt, en particulier pour le bois nécessaire pour la construction des habitats qui sont prélevés sur la forêt même (GUYOT, 2006).
En lisière Ouest de la forêt, au delà du lac Irangyet du lac Takanovina, se trouve 3 autres villages à savoir Topiana (rattaché au village d’Ambodirotra), Ampananisovandakana et Ambodirotra (rattaché au Fokontany d’Ambalanihasina). Ces villages ne sont pas inclus dans le droit d’usage de la forêt mais exercent une forte pression sur elle avec des exploitations illégales de bois et de production de charbon. Par contre, ils bénéficient, comme les villages précédents, de soutien matériel et financier important de la part de l’ONG pour leurs activités économiques locales qui comprennent la promotion de la pêche, mais aussi création de pépinières, vla lorisation commerciale des plantes médicinales et aromatiques (JACOUTOT, 2005).

Services sociaux Enseignement

Les 3 Fokontany disposent chacun d’une Ecole Primaire Publique (EPP) avec un taux de scolarisation moyen de 60%, mais en baisse régulière (MATE, 2006). C’est le Fokontany d’Ambalanihasina qui enregistre le taux le plus élevé avec 85% de scolarisation. Les 3 EPP bénéficient régulièrement d’appuis matériels et financiers (réhabilitation, onstruction de nouvelle salle de classe, équipement divers, et recrutement d’instituteurs) de la part de MATE. Des cantines scolaires sont aussi récemment installées auprès des EPP et qu’une quatrième EPP eras aussi ouverte à Topiana grâce encore à l’ONG.
Santé
Les Fokontany autour de Vohibola ne disposent que d’un seul centre de santé de base (CSB). Celui-ci se trouve à Andranokoditra et est équipée d’une sale de consultation, d’accouchement, d’une pharmacie et d’un infirmier. Pour l’eau potable, An dranokoditra et Tampina disposent de plusieurs bornes fontaines et de pompes. Pour les autres villages, l’eau est directement prélevée dans le Canal des Pangalanes que ce soit pour la vaisselle que pour l’alimentation.

Infrastructures

Voies d’accès et de communication

La forêt de Vohibola et les villages environnants onts quasi-enclavés. En effet, la zone n’est accessible que par le Canal des Pangalanes et par la voie des chemins de fer. Des bateaux de transferts existent le long du Canal mais sont très aléatoires et très rares. Pour les trains, ils sont de plus en plus fréquents mais sont uniquement destinés pour le transport de matériels et de marchandises. Et enfin, une route secondaire rejoint la zone à la RN2 au niveau de Sa havalaina (70 km avant Tamatave) mais celle-ci est impraticable en saison de pluie ; et en saison sèche seulement les voitures à quatre roues motrices peuvent l’emprunter.
Habitation
Les habitations traditionnelles de la zone sont entièrement construites avec des matériaux végétaux.
Trois sortes d’espèces sont ainsi utilisées :
– L’ eucalyptus sert à la fabrication de planches et bois ronds
– Les feuilles sèches des Ravinala (Ravenala madagascariensis) servent pour le toit, et les tiges et pour les murs.
– Le Niaouli (Meulaleuca quinquinervia) sert à confectionner les tiges qui servent à la fabrication des charpentes (GUYOT, 2005)
Avant l’arrivée de l’ONG MATE, les poutres et les traverses étaient essentiellement fabriquées à parti d’espèces directement prélevées en forêt. Il s’agitsurtout du Hasina (Faguetia falcata) et le Fotony (Schizolaena exinvolucrata) et des espèces appartenant à la famille des SAPOTACEAE.

Données économiques

La situation géographique de Vohibola joue un rôle important dans la diversification des activités économiques de la population. La région se caractérise par une économie dominée par la pêche. A proximité de la forêt, la cueillette et l’exploitation du bois assurent des revenus importants aux populations locales en période de pénurie alimentaire et en hiver, lorsque les conditions climatiques ne permettent pas la pêche en mer (AUGIRON, 2006).

Pêche

La principale activité économique est la pêche maritime artisanale. Elle constitue la première source de revenu et d’emploi pour la région, surtout pour Tampina et Andranokoditra, avec 90% de la population active (MATHEVON, 2006). Par contre, la pêche continentale sur les Pangalanes est pratiquée par la quasi-totalité de la population deTopiana et Ambodirotra. Les techniques de pêche sont traditionnelles et souvent pratiquées avec des matériels non réglementaires (maille de filet 2 doigts par exemple). Les produits sont consommés localement ou sont souvent vendus dans les hôtels d’Akanin’ny nofy ou acheminés à Tamatave par les collecteurs qui viennent régulièrement s’approvisionner en bateau sur le Canal.

Agriculture, élevage et artisanat

L’agriculture et l’élevage sont quasi-absents dans les villages environnant la forêt, hormis quelques plates bandes dans les jardins pour la culture de manioc et de patate douce, pour l’élevage de volaille qui est destiné pratiquement pour l’autoconsommation. Le tavy est aussi pratiqué et autorisé sur la bande littorale par le CEEF mais avec une obligation de planter des arbres et de suivre des formations (LABEL CBD, 2001).
Pour l’artisanat, selon MATHEVON (2006), 80% des femmes font de la vannerie avec du Penja ou Lepironia sp, Cyperus aequalis ou Harefo et le Raphia ruffa. Les produits sont affectés à la vente à Tamatave ou au village même. L’association « VONONAVohibola » compte aussi parmi ses activités la confection de divers produits artisanaux destiné à la vente, en partenariat direct avec l’ONG, pou r les touristes qui visitent le village.

Exploitation des produits ligneux et non ligneux

Avant l’arrivée de l’ONG, la forêt de Vohibola subissait des exploitations de bois de la part surtout des bûcherons de Tamatave qui viennent en bateau via le Canal. Mais depuis la prise en gestion de l’ONG, l’exploitation est quasi nulle dans Vohibola, mais persiste encore dans les autres forêts environnantes. Cela a entraîné des migrations des jeunes des villages vers Manambato pour faire du charbonnage à partir du Grevillea banksii (PROTEACEAE), et aussi exploiter la forêt au sud ouest du lac Ampitabe.
Par contre, le charbonnage suit toujours son cours du coté ouest de Vohibola (Ambodirotra) à partir des plantations d’Eucalyptus ( Eucalyptus robusta) situées à quelques kilomètres de la forêt. Mais pour l’ensemble, seul le bois d’Eucalyptus et celui du N iaouli (Meulaleuca quinquinervia) sont encore exploités pour la construction des cases.
Pour les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), des récoltes de miel sauvage et des collectes de plantes médicinales existent aussi mais sont très ccasionnelles. Par contre, l’association VONONA VOHIBOLA est autorisée à prélever les feuilles de Niaouli et des graines de Calophyllum inophyllum pour la production d’huiles essentielles, et collecte de « Penja » et « Harefo » pour la vannerie et l’artisanat.

Activités éco-touristiques

Le tourisme, dont la saison se situe entre avril et décembre, est une autre ressource de cette régionEn. effet, 5 hôtels sont implantés le long de la plage d’Ampitabe, dans la partie sud de la forêt dont quelques uns gèrent une partie de la forêt. Les touristes affluent et sont attirés par la beauté de laplage d’Akanin’ny nofy et l’importance écologique de la forêt de Vohibola.
Par contre, les retombées financières de cette activité sur les villageois sont encore pratiquement faibles, à part pour ceux qui sont employés par les hôtels et pour les pêcheurs qui y vendent leurs produits. L’ONG commence, actuellement, à œuvrer da ns ce sens par la formation des guides pour les visites en forêt, la création d’association pour lancer l’artisanat, d’autant plus qu’Andranokoditra e st un village de pêcheur très visités par les touriste.

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Table des matières

INTRODUCTION
I- PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
II-1- MILIEU PHYSIQUE
II-1-1 Localisation géographique
II-1-2 Cadre institutionnel
II-1-3 Climat
II-1-4 Géologie et géomorphologie
II-1-5 Hydrographie
II-1-6 Pédologie
II-2 MILIEU BIOLOGIQUE
II-2-1 Types de végétation
II-2-2 Flore
II-2-3 Faune
II-3 MILIEU HUMAIN
II-3-1 Données socioculturelles
II-3-2 Données économiques
III- METHODOLOGIE
III-1 INVESTIGATION BIBLIOGRAPHIQUE
III-2 CARTOGRAPHIE
III-3 ENQUETES SOCIOECONOMIQUES
III-4 MODELISATION DE LA DISTRIBUTION DES ESPECES
III-4-1 Concept de la modélisation
III-4-2 Données de base
III-4-3 Démarche méthodologique de la modélisation
III-5 INVENTAIRE
III-5-1 Stratification
III-5-2 Dispositif d’inventaire
III-5-3 Confection d’herbiers
III-6 TRAITEMENTS DES DONNEES
III-6-1 Traitement des données d’enquête et cartographie
III-6-2 Modélisation
III-6-3 Analyse sylvicole de la forêt
III-7 EVALUATION DES ESPECES CIBLES SUIVANT LES CRITERES DE L’UICN
III-7-1 Détermination de la zone d’occurrence
III-7-2 Estimation de l’abondance à partir de la zone d’occupation
III-7-3 Prédiction du déclin futur lié à la dégradation de l’habitat et face aux pressions spécifiques pour chaque espèce
III-7 LIMITES DU TRAVAIL
IV- RESULTATS ET INTERPERATIONS
IV-1 PRESENTATION DES ESPECES ETUDIEES
IV-1-1 Désignation taxonomique des espèces étudiées
IV-1-2 Descriptions botaniques des espèces
IV-2 RESULTATS DES ENQUETES
IV-2-1 Menaces et pressions sur l’habitat
IV-2-2 Pressions sur les espèces cibles
IV-3 STRUCTURE DE L’HABITAT ET ETAT DES LIEUX DES ESPECES CIBLES
IV-3-1 Stratification retenue pour l’analyse sylvicole
IV-3-2 Description de l’habitat des espèces cibles
IV-3-3 Conclusion partielle sur l’habitat
IV-3-4 Description sylvicole des espèces cibles
IV-3-5 Conclusion partielle sur les 3 espèces
IV-4 EVALUATION DU STATUT DES 3 ESPECES SUIVANT LES CRITERES DE L’UICN
IV-4-1 Situation actuelle des 3 espèces
IV-4-2 Zone d’occurrence et distribution des espèces cibles
IV 4-3 Modélisation de la distribution des 3 espèces sous MAXENT
IV-4-4 Estimation du risque d’extinction selon les critères de l’UICN (2001)
V- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
V- 1 CONSTAT SUR LA METHODOLOGIE
V-2 DISCUSSION SUR QUELQUES RESULTATS
V-2-1 Tendance évolutive de la forêt de Vohibola
V-2-2 Constat actuel sur l’habitat
V-2-3 Potentiel d’avenir de la forêt
V-2-4 Tendances d’avenir pour les 3 espèces
V-3 PLAN DE CONSERVATION DES ESPECES CIBLES
AXE STRATEGIQUE 1 : Protéger l’habitat
AXE STRATEGIQUE 2 : Augmenter le potentiel des espèces étudiées
AXE STRATEGIQUE 3 : Trouver des solutions alternatives pour la population
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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