Stress post-traumatique

STRESS POST-TRAUMATIQUE

Description des traitements utilisés dans les études sélectionnées

Les traitements psychologiques utilisés dans les études sélectionnées sont les suivants : thérapie par répétition d’images pour les cauchemars chroniques et/ou traumatiques, thérapie cognitive et comportementale pour l’insomnie, thérapie cognitive et comportementale pour l’insomnie et les cauchemars, traitement comportemental bref, ainsi que traitement sur le sommeil et la gestion des cauchemars. Dans certaines études , un seul de ces traitements était utilisé, alors que d’autres utilisaient un regroupement de deux traitements. En ce qui a trait aux études portant sur les traitements pharmacologiques, les médicaments utilisés étaient la quétiapine, la rispéridone , la néfazodone, la cyproheptadine et la prazosine.

Extraction des données

L’information suivante a été extraite des études sélectionnées: (a) identification de l’étude (auteur principal et date de publication); (b) but de l’étude; (c) caractéristiques de l’échantillon; (d) durée du traitement et moment de la mesure post-test; (e) variables dépendantes et indépendantes; (f) données quantitatives nécessaires pour calculer la taille de l’effet (moyennes et écarts-types des résultats au PSQI).

Analyse des données

Les analyses des divers résultats ont été effectuées selon la méthode suggérée par Borenstein, Hedges et Higgins (2009). La taille de l’effet pour chaque variable mesurée a été calculée à partir du nombre de participants dans l’étude et des moyennes et écart-types prétest et post-test d’un même échantillon , la variable dépendante étant représentée par la différence entre la moyenne prétest et la moyenne post-test. La taille de l’effet a été calculée à partir des moyennes prétest et post-test des groupes expérimentaux , et ce, même dans les études ayant un groupe témoin afin de comparer des données semblables pour chacune des études. Les deux seules études dont la mesure post-test du groupe témoin a été comparée à la mesure post-test du groupe expérimental sont celles d’Owen (2002) et d’Ulmer, Edinger et Calhoun (20 Il). Dans l’étude d’Owen (2002), le traitement visant la qualité du sommeil était ajouté au traitement usuel de l’ÉSPT . Afin de mesurer uniquement l’effet du traitement visant la qualité du sommeil, la moyenne post-test du groupe expérimental recevant les deux traitements a été comparée à la moyenne post-test du groupe témoin ne recevant que le traitement pour l’ÉSPT. Suivant le même principe, le groupe expérimental de l’étude d’Ulmer et al. (2011) recevait un traitement combinant une thérapie par répétition d’images pour les cauchemars et une thérapie cognitive comportementale pour l’insomnie ajouté à un traitement standard, traitement que recevait également le groupe témoin. Afin de mesurer uniquement le traitement combiné pour les cauchemars et l’insomnie, les moyennes post-test des groupes expérimental et témoin ont été comparés.
La taille de l’effet du traitement sur la qualité du sommeil mesurée par le PSQI a été calculée pour chacune des études afin de pouvoir connaître par la suite la taille de l’effet globale des traitements utilisés, peu importe qu’ils soient psychologiques ou pharmacologiques. Dans une étude (Cook, et al., 2010) comparant deux types de traitements, les deux groupes ont été considérés comme expérimentaux . Une taille d’ effet a donc été calculée pour chacun des deux groupes. Il en est de même pour l’étude de Jacobs-Rebhun et al. (2000), où le traitement a été utilisé sur des groupes à deux emplacements distincts. Une taille d’effet a été calculée pour chacun des sites. Les calculs des différentes tailles d’ effet ont été effectués en prenant la formule suivante:
d = Xl – XI S within
Dans cette formule, le d représente la taille d’effet, XI et X 2 les moyennes prétest et postest, alors que le S within représente l’écart-type de XI – X 2 , qui est essentiellement composé d’une moyenne pondérée des écarts-type intra-groupe. À noter que la dépendance entre les deux groupes n’est pas prise en compte dans le calcul de Swithin étant donné que l’information n’ était pas disponible, ce qui engendre une valeur plus grande et donc plus conservatrice.
Dans les résultats présentés , une taille d’effet positive représente une augmentation de la qualité du sommeil, mesurée par le PSQI, et une taille d’ effet négative une diminution de la qualité du sommeil.Afin de comparer l’efficacité des traitements pharmacologiques et des traitements psychologiques sur les symptômes des troubles du sommeil, une taille d’ effet pour chacun de ces sous-groupes a également été calculée.Cette section comprend la description des résultats principaux de la méta-analyse, suivis d’une description des résultats secondaires.

Résultats principaux

Les tailles d’effet pour chacune des études prises séparément se retrouvent dans le Tableau 1. Le type de traitement utilisé , les moyennes prétest et post-test au PSQI, la taille de l’échantillon, ainsi que le poids relatif de chacune des études se retrouvent également dans ce tableau. Au total, les 14 études comprennent 382 participants, incluant les participants des groupes expérimentaux et témoins , et permettent de calculer un total de 16 coefficients de tailles d’effet, tous indépendants, variant de -0,050 à 4,791. Lorsque tous ces coefficients sont mis ensemble, ils donnent une taille d’effet moyenne des traitements. Comme il n’est pas plausible d’assumer que la taille de l’effet réelle pour chacune des études est la même , c’est la taille de l’effet moyen aléatoire qui a été retenue pour cette méta-analyse. Donc, une fois les 16 coefficients regroupés , la taille de l’effet moyen des traitements psychologiques et pharmacologiques, visant les troubles du sommeil, sur la qualité du sommeil mesurée par le PSQI est de 0,846 (± 0,050). Le test d’hypothèse donne un Z de 5,296 (p < 0,001). L’hypothèse nulle est donc rejetée et il est possible d’affirmer qu’il y a bel et bien un effet des traitements sur la qualité du sommeil des participants.Il est important de se rappeler que certaines études non publiées , entre autres pour des résultats non concluants, n’ont pas été incluses dans cette méta-analyse et auraient peut-être amené un coefficient de taille d’effet différent de celui ci-haut. Une formule permettant de calculer le nombre d’études non publiées ayant une faible taille d’ effet (0,10) nécessaire afin d’annuler l’effet des traitements observés dans cette méta- analyse a été utilisée. Il s’agit de « l’effet fond de tiroir » . La formule est définie comme suit: ko = a [(bic) – 1] où ko est le nombre d’études non publiées qu’il faudrait pour annuler l’effet observé, a est le nombre d’études dans la méta-analyse , b est la taille d’effet mesurée et c une taille d’effet presque nulle. Les résultats de cette formule, où a = 16 et b = 0,846, démontrent qu’un total de 120 études non publiées et ayant une taille d’effet de 0,10, qui représente une taille d’effet presque nulle, seraient nécessaires pour annuler l’effet des traitements qui a été observée dans cette méta-analyse, en considérant le nombre de tailles d’effet mesurées comme étant le nombre d’études dans la méta-analyse.

Résultats secondaires

Les résultats précédents démontrent qu’il y a un effet des traitements psychologiques et pharmacologiques visant les troubles du sommeil sur la qualité du sommeil tel que mesuré par le PSQI chez les personnes ayant un ÉSPT. Il est toutefois intéressant de porter un regard sur l’effet obtenu lorsque les traitements psychologiques et pharmacologiques sont pris séparément.Neuf études, permettant de calculer dix tailles d’effet, utilisent des traitements psychologiques. Les tailles d’effet de ces traitements varient de 0,268 à 4,791. La taille d’effet moyen aléatoire obtenue une fois toutes ces tailles d’effet mises ensemble donne la taille d’effet moyenne des traitements, soit 0,767 (± 0,079). Le test d’hypothèse donne un Z de 3,826 (p < 0,001). L’hypothèse nulle est donc rejetée et il est possible d’affirmer qu’il y a bel et bien un effet des traitements psychologiques sur la qualité du sommeil des participants. À l’aide de la formule de « l’effet fond de tiroir » présentée précédemment, il est possible d’affirmer qu’il faudrait 67 études ayant une taille d’effet de 0,10 pour annuler l’effet des traitements psychologiques observés.Seulement cinq études dans cette méta-analyse , permettant de calculer six tailles d’effet, ont porté sur des traitements pharmacologiques. Les tailles d’effet de ces traitements varient de -0,050 à 1,883. La taille d’effet moyen aléatoire obtenue une fois toutes ces tailles d’effet mises ensemble est de 1,155 (± 0,126). Le test d’hypothèse donne un Z de 4,545 (p < 0,001). Cette hypothèse est donc rejetée et il est possible d’affirmer qu’il y a bel et bien un effet des traitements pharmacologiques sur la qualité du sommeil des participants. Selon le calcul de « l’effet fond de tiroir », il faudrait 53 études ayant une taille d’effet de 0,10 afin d’annuler l’effet observé des traitements pharmacologiques.

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Table des matières

Introduction
Contexte théorique
Méthode
Recherche bibliographique
Critères d’inclusion
Description des traitements utilisés dans les études sélectionnées
Extraction des données
Analyse des données
Résultats
Résultats principaux
Résultats secondaires
Discussion
Références

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