Stratégies de développement de l’élevage de bovins au Sénégal

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Système extensif

L’élevage extensif est un système d’élevage traditionnel assimilable à un mode de vie qui est pratiqué majoritairement par les populations peulhs. Les animaux se nourrissent de plantes provenant exclusivement du pâturage (THIAM, 2008). Le pastoralisme est caractérisé par deux modalités qui sont la transhumance et le nomadisme. La transhumance se définit par des déplacements saisonniers avec des retours annuels sur les mêmes parcours et au même point de départ ; contrairement au nomadisme qui est caractérisé par des déplacements aléatoires dans le temps et l’espace à la recherche de nourriture sans retour au même point de départ. Pratiqué dans une zone aride présentant une végétation d’épineux et une faible pluviométrie, qui est le Ferlo, cette activité constitue 50% des revenus des ménages mais aussi une partie de la production nationale de viande rouge, 32% des effectifs des bovins et 37% des petits ruminants (NIANG et MBAYE, 2013). Malheureusement ce mode de vie est menacé par les aléas climatiques qui ont un impact sur la disponibilité de la nourriture et de l’eau. Mais aussi l’extension des aires protégées, l’urbanisation, les pressions agricoles, les politiques publiques prônant la sédentarisation et l’intensification concourent à la réduction des couloirs pastoraux (MAGRIN et al., 2011).

Système semi-intensif

Ce système émerge dans les régions agricoles telles que la basse Casamance, le bassin arachidier et la zone cotonnière, car elles sont caractérisées par de fortes pluviométries. Il résulte d’une combinaison de l’élevage et de l’agriculture entre autres des cultures pluviales (mil, sorgho, maïs, coton…) ou des cultures irriguées (riz, tomate, oignon). Il s’agit en général d’une transformation des nomades en agriculteurs et des agriculteurs en éleveurs (CEDEAO, 2008). Dans ce système les pasteurs sont sédentaires. Cette sédentarisation est la conséquence des sécheresses de 1973-1974 et 1984-1985 (ICKOWICZ, 2012). Les Sérère, les Peuls, les Dioula, les Mandingues sont les principaux acteurs de l’élevage agropastoral dont 50% de leur revenu est fourni par l’agriculture (PAUL, 2005). La conduite du troupeau est basée sur des déplacements dans des espaces limités autour du village des propriétaires (THIAM, 2005). Les animaux se nourrissent de résidus de fin de récolte et fertilisent par la fumure les sols sur lesquels ils passent. Cependant, en saison sèche où à l’embouche des complémentations alimentaires sont données (DUTEURTRE et al., 2010). Cette activité fournit 67% des bovins et 62% des petits ruminants (CASTANEDA, 2005). Il existe une autre variante où l’éleveur fait un compromis avec l’agriculteur, en échange de fumure ce dernier laisse les animaux de l’éleveur utiliser les résidus de récolte (CESARO et al., 2010).

Système intensif

Il représente dans le cheptel sénégalais 1% de bovin et 3% de petits ruminants (NIANG et MBAYE, 2013). Le système péri urbain englobe le système intensif et semi intensif. Il se localise dans la zone des Niayes. Il a pour objectif de répondre à la demande du marché et représente ainsi un moyen de ravitaillement pour les villes (FAO, 2007). Les animaux utilisés sont de race pure. Ce système nécessite de lourds investissements, c’est- à- dire des bâtiments et des matériels adaptés (KEITA, 2005).

Races bovines exploitées au Sénégal

Plusieurs races bovines sont exploitées dans les systèmes précédemment décrits.
Elles sont généralement scindées en deux catégories : locale et importée.

Races locales

Les races locales ont une production mixte (aptitudes boucherie et laitière) et bien adaptées aux systèmes d’élevage pastoral et agro-pastoral. Elles sont composées de zébu et de taurin.

Zébu Gobra

Dispersés sur le territoire africain, ils sont localisés au Sud de la Mauritanie, au Mali et, au Sénégal dans le nord et au centre. Comme on peut le voir sur la figure 4, les zébus Gobra sont dotés d’une bosse, ils sont de grande taille avec 1,5 mètre au garrot. Leur tête fine, sèche, longue présente un chanfrein rectiligne. Ils possèdent de gros yeux, de longues oreilles dressées et des cornes en lyres plus développées chez les femelles que chez les mâles. L’encolure courte et plate est associée à une poitrine étroite. Ils ont un abdomen volumineux et peu descendu, un bassin large, une croupe plate qui peut prendre l’aspect de culotte chez les animaux de boucherie, une queue longue terminée par un toupillon et des sabots large. La robe est généralement blanche, mais il existe des robes grises (MEYER, 2018). À la naissance, ces animaux ont en moyenne un poids de 22 kg et à l’âge adulte 400 kg avec un rendement carcasse de 50%. Le zébu Gobra est beaucoup utilisé en élevage pastorale et agropastorale à cause de sa capacité à marcher sur de longues distances et ses besoins minimes en eau (PAUL, 2005). Cependant, sa production de lait est très faible soit de 1,5 à 3 litres pour une lactation de 6 mois avec un taux butyreux compris entre 4 et 4,5% (KEITA, 2005).

Taurin N’dama

Cette race taurine est retrouvée dans des zones forestières de nombreux pays africains tels que la Guinée, la Cote d’Ivoire, le Mali, la Centrafrique, le Nigéria (COULOMB, 1976). Au Sénégal elle est rencontrée dans des zones dominées par l’agropastoralisme au sud du pays, dans les régions soudaniennes pré-forestières à cause de sa trypanotolérance (PAUL, 2005). Sa tête large porte des cornes courtes en forme de lyre aux bouts effilés, la robe est représentée par une diversité de fauve, mais la plus fréquente est la robe froment ordinaire (figure 5), foncée aux extrémités et plus claire sous le ventre et à la face interne des membres. Mais il existe d’autres variétés de robe allant jusqu’au noir foncé, pie noir, pie fauve, même au blanc généralement moucheté de taches brunes (COULOMB, 1976). Les petits à la naissance ont un poids avoisinant 18 kg pour les mâles et 17 kg pour les femelles ; les mâles adultes peuvent atteindre 300 kg et les femelles 250 kg (SIMAGA, 2017) avec un rendement carcasse de 41 à 53%. Ils ont généralement une taille moyenne au garrot de 120 cm (PAUL, 2005). La N’dama donne sur 6 mois de lactation 1 à 2 litres de lait par jour (DIALLO, 2018).

Zébu Diakoré

Issue d’un métissage entre le zébu Gobra et la N’dama, le Djakoré bénéficie du potentiel de ses parents tel que la trypanotolérance et la prédisposition à l’engraissement. Sa robe le plus souvent unie et assez claire, varie du blanc au gris, son poids moyen est entre 300 et 400 kg. Au garrot un mâle peut atteindre 135 cm. Ils sont retrouvés dans le Sine Saloum et le Sénégal oriental (PAUL, 2005).

Principales races laitières retrouvées au Sénégal

Constituées également des taurins et des zébus, les races laitières exploitées au Sénégal sont d’origine exotique. Elles interviennent timidement dans la chaîne de valeur viande, et ce lorsque l’animal arrive en fin de carrière.

Taurins exotiques

Montbéliarde

Originaire de suisse, elle est introduite en 1976 au Sénégal. La montbéliarde est dotée d’une robe pie rouge vive ou pale avec des taches blanches sur la tête et sur les pattes (figure 6). A la naissance, le poids moyen des vêles est de 41 kg ; chez les adultes, il varie de 600 à 1000 kg (MEYER, 2018). Quant à leur taille au garrot, elle est comprise entre 1,38 et 1,44 m. Dans des conditions idéales les montbéliardes produisent pour les primipares 12,3 litres /jours de lait et les multipares 21,38 litres. Mais les femelles ayant vu le jour sur le territoire sénégalais fournissent entre 6,55 et 11,5 litres/jours pour une lactation de 305 jours avec un taux butyreux de 3,2% (KEITA, 2005)

Holstein

Reconnaissable par sa robe pie noire ou pie rouge (figure 7), la Holstein provient de la région comprise entre la Hollande, le Danemark et l’Allemagne ; mais actuellement elle est retrouvée sur tous les continents. En effet, ses hautes performances en production de lait, sa rusticité, sa longévité, sa précocité et sa croissance rapide font d’elle la première race laitière au monde. Au Sénégal, elle donne en moyenne 20 litres de lait/jour (MANISHIMWE, 2012) ; mais il faut aussi retenir qu’à leur naissance, les petits ont un poids d’environ 38 kg, tandis que chez les adultes, il oscille entre 600 et 700 kg (WALADJO, 2003). C’est un animal de grand format avec une taille moyenne de 1,5 à 1,6 au garrot (KEITA, 2005).

Jersiaise

C’est une vache de petit format, mesurant 130 cm au garrot pour un poids de 430 kg chez les femelles et 600 à 700 kg chez les mâles. Au vêlage ces animaux ont un poids moyen de 21,4 ± 4,4 kg en zone tropicale (WALADJO, 2003). Elle se distingue de toutes les autres races laitières par son taux protéique et son taux butyreux (6,7 à 7%) qui sont élevés et qui favorisent une meilleure valorisation de son lait. Sa production moyenne est de 3217 ± 77 litres de lait en 310 jours au Sénégal (NJONG, 2006). La Jersiaise vient de l’ile de jersey, on la reconnait grâce à sa robe foncée unie ou pie (figure 8), sa tête fine foncée avec un mufle plus clair et son squelette assez fin (MANISHIMWE, 2012).

Brune des alpes

Venant des montagnes de l’Est de la Suisse, avec 1,4 à 1,5 m au garrot ces animaux ont un poids moyen de 650-750 kg pour les femelles et de 1000 à 1100 kg pour les mâles. La brune des alpes a une robe brune uniforme allant du gris foncé au gris argenté, sauf le mufle qui est plus clair (figure 9). C’est une vache spécialisée dans la production de lait environs 7800 litres de lait par an avec un taux butyreux de 41 pour 1000, mais elle est aussi considérée comme un animal ayant un énorme potentiel en boucherie. Cette race est appréciée à cause de sa longévité, sa fécondité et sa capacité à s’adapter aux climats chauds. Au Sénégal, elle a été introduite par les campagnes d’insémination afin de stimuler la production locale de lait (KEITA, 2005).

Zébus indo-pakistanais

Gouzérat

Le Gouzérat est un zébu indien caractérisé par une robe gris argenté ou gris fer à noir, ses cornes en lyre, ses oreilles très larges et pendantes (figure 10). Il est répertorié comme une des plus lourdes races indiennes, sa hauteur au garrot est comprise entre 1,3 et 1,5 m. Exporté vers le Sénégal en 1964, ses plus basses performances en station dans le centre de Dahra ont été de 201 litres en 139 jours de lactation et les plus hautes de 1875 litres en 348 jours (KEITA, 2005).

Sahiwal

Arrivé sur le territoire sénégalais en 1963 à partir de la Tunisie, le Sahiwal est une race à format moyen produisant 2200 litres de lait pour 300 jours de lactation. Au Sénégal en station à Dahra sa plus grande production était de 1000,5 litres en 189 jours de lactation et de 1952 litres en 255 jours en intensif à la ferme de Sangalkam (KEITA, 2005). Venant de la péninsule indopakistanaise le Sahiwal se distingue par sa robe froment plus ou moins foncée, son corps trapu bas sur pattes, ses cornes courtes et épaisses parfois mobiles chez les femelles (figure 11). Chez le mâle la bosse en bonnet phrygien retombe sur le côté tandis que chez la femelle, elle est pratiquement absente (Dictionnaire des sciences vétérinaires, 2018).

Red shindi

Le Red shindi est revêtu d’une robe rouge avec des poils blancs sur le front (figure 12). Un peu plus large que le Sahiwal, sa hauteur au garrot est entre 1,20 et 1,38 m. Introduit en 1965 au Sénégal pour sa facilité d’adaptation au changement de climat, le Red shindi produit 885 litres de lait en 210 jours de lactation (KEITA, 2005).
Toutes ces races ont été importées dans le but de favoriser une augmentation de la production laitière, sauf que les conditions environnementales (l’insuffisance d’aliments, le climat, la qualité de l’eau, …) n’ont pas permis cette avancée souhaitée.
Mais grâce à l’insémination artificielle, des vaches métisses ont été obtenues. Elles combinent la rusticité des races locales, le potentiel laitier des vaches importées et sont à coûts raisonnables pour les éleveurs (MARSHALL et al., 2016).

COMMERCIALISATION ET ABATTAGE DES BOVINS AU SÉNÉGAL

Acteurs de la commercialisation des bovins

Selon DUVERGE (2006), il existe plusieurs professionnels impliqués dans la filière bovine, jouant un ou plusieurs rôles bien définis (figure 13).

Acteurs du circuit vif

Selon Deme (2003) et Mankor (2001), les acteurs impliqués dans la commercialisation des bovins sur pied sont constitués des éleveurs, dioulas, emboucheurs, convoyeurs et téfankés.
Les éleveurs représentent la source d’approvisionnement du circuit. Ils fournissent les bovins sur pieds (NIANG et MBAYE, 2013).
Les Dioulas sont scindés en deux catégories à savoir ceux des villes et de brousse. Ils possèdent d’énormes capitaux qui leur permettent l’acquisition de grands troupeaux de bovins. En ce qui concerne les Dioulas de brousse, ils vendent leurs bétails au niveau des marchés secondaires et sont les principaux acteurs du marché primaire. Ils achètent par lot ou par tête les bovins dans des villages et autours des forages au près des éleveurs. Cependant, au vu des relations existantes entre les dioulas et les éleveurs, le paiement des animaux peut ne pas se faire en intégralité. En revanche, les Dioulas de ville interviennent dans les marchés secondaires et terminaux comme le foirail des grands ruminants de Dakar. Ils paient les animaux au comptant et les revendent la plupart du temps à crédit aux chevillards par l’intermédiaire des Téfankés (WANE, 2005).
Les emboucheurs sont souvent des agropasteurs, ils achètent dans les marchés secondaires, des bêtes jeunes ou maigres mais pas malades à des prix très bas afin de les engraisser pour les remettre sur le marché par la suite (DUTEURTRE et al., 2010).
Les convoyeurs sont des bergers peulhs ayant l’habitude des convoyages à pieds. Les éleveurs et les Dioulas font appel à eux dans le but qu’ils conduisent leurs bétails dans les foirails. Ils connaissent très bien les itinéraires à prendre et le procédé est jugé par les éleveurs avantageux et moins coûteux que le transport par camion (NINOT, 2008). Le convoyage sert habituellement à engraisser les bovins dans les parcours pastoraux et contribue à fournir de la viande dans les villes secondaires à partir de l’abattage des animaux faibles.
Le Téfanké joue le rôle de courtier dans les foirails entre les propriétaires d’animaux (les Dioulas de ville) et les acheteurs (chevillards, les bouchers-abattants). Il reçoit une commission des deux autres acteurs. Il permet de garantir la provenance des animaux, et de rendre facile les transactions. Lorsqu’il vend les animaux à crédit, il héberge et nourrit le Dioula ou l’éleveur propriétaire jusqu’à recouvrement des dettes. Il peut gagner 5% de la valeur du lot vendu comme commission (DEME, 2003).

Acteurs du circuit mort

Les bovins sur pieds acheminés par les acteurs précédents sont transformés en viande et abats au niveau des abattoirs et aires d’abattage par une seconde catégorie d’acteurs : bouchers grossistes ou chevillards, bouchers abattant-détaillants, bouchers détaillants, tripiers et tanneurs.
Les bouchers grossistes ou chevillards interviennent dans les marchés terminaux où ils rachètent les animaux aux Téfankés. Ils revendent les carcasses ou demi-carcasses des bovins abattus aux collectivités, aux bouchers détaillants et aux restaurants. Avant 1989, cette activité était détenue par les maures, aujourd’hui on y retrouve les peulhs, les wolofs, les sérères et les toucouleurs (DUTEURTRE et al., 2010).
Les bouchers abattant-détaillants sont des détaillants ayant les moyens de se procurer des animaux sur pieds qu’ils font abattre. La viande sera revendue au kilogramme dans les marchés. Les boucher détaillants, ne pouvant pas abattre des bovins, pour cause d’absence de moyens financiers, prennent à crédit la viande avec les chevillards et revendent au kilogramme.
Les tripiers sont scindés en deux catégories, notamment les tripiers grossistes et détaillants. Les grossistes se ravitaillent avec les chevillards, tandis que les tripiers détaillants achètent avec les tripiers grossistes. Depuis 1995, ce sont les sérères qui ont pris le contrôle de cette activité (DUTEURTRE et al., 2010).
Les tanneurs qui traitent la peau des animaux acquis auprès des chevillards et bouchers exercent surtout à Dakar (NIANG et MBAYE, 2013).

Circuit Vif

Il est régi par deux circuits à savoir le circuit long et le circuit court. En effet, les appellations « long » et « court » font référence au nombre d’intervenants dans le circuit.

Origine du bétail

Au Sénégal, le circuit vif est alimenté en bétail par les systèmes d’élevage pastoraux de la Zone sylvo-pastorale (32% du bétail bovin), par les systèmes agro-pastoraux de la région du Sud sénégalais, du bassin arachidier et par la zone des Niayes où l’on a des systèmes semi-intensifs et intensifs. Cependant, le cheptel bovin national ne suffit toujours pas à satisfaire la forte demande nationale en viande qui passe de 16,2 à 17,8 kg/habitant (ANSD, 2019). Pour pallier ce problème, des importations de viandes se font elles représentaient 600,6 tonnes en 2011, mais aussi des importations de bétail principalement du Mali et de la Mauritanie, qui en 2016 avaient augmenté de 10%. (ANSD, 2019).

Circuit long

Le circuit long dénommé encore circuit traditionnel, est d’une grande importance pour le Sénégal. En effet, se faisant essentiellement à pieds, il ravitaille à environs 90% les flux de bovins sur pieds. Il en existe deux types selon l’origine géographique :
– le circuit des animaux locaux ;
– le circuit des animaux provenant des pays limitrophes.
Les animaux importés ou provenant des zones d’élevage suivent des circuits bien précis (figure 14) partant des différents marchés primaires (marchés de collecte) en passant par les marchés secondaires (marchés de regroupement) pour terminer dans les marchés terminaux du Sénégal (marchés de consommation). Les premières transactions du circuit vif se font dans les marchés primaires. Situés autour des forages et campements d’éleveurs dans la zone sylvo-pastorale et dans les régions de Kolda, Tambacounda, ils représentent les lieux de rencontre entre producteurs et marchands de bétail. Ensuite, les animaux collectés sont conduits vers les marchés de regroupement, ou ils sont triés et orientés vers les marchés de consommation dans les centres urbains. Dans les différents marchés où passera le cheptel un grand nombre d’intermédiaires sera nécessaire pour faciliter les échanges ou ventes d’animaux (CESARO, 2009).

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Table des matières

NTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉLEVAGE DE BOVINS AU SÉNÉGAL
I.1. Stratégies de développement de l’élevage de bovins au Sénégal
I.2. Systèmes d’élevage
I.2.1. Système extensif
I.2.2. Système semi-intensif
I.2.3. Système intensif
I.3. Races bovines exploitées au Sénégal
I.3.1. Races locales
I.3.1.1. Zébu Gobra
I.3.1.2. Taurin N’dama
I.3.1.3. Zébu Diakoré
I.3.2. Principales races laitières retrouvées au Sénégal
I.3.2.1. Taurins exotiques
a- Montbéliarde
b- Holstein
c- Jersiaise
d- Brune des alpes
I.3.2.2. Zébus indo-pakistanais
a- Gouzérat
b- Sahiwal
c- Red shindi
CHAPITRE II : COMMERCIALISATION ET ABATTAGE DES BOVINS
AU SÉNÉGAL
II.1. Acteurs de la commercialisation des bovins
II.1.1. Acteurs du circuit vif
TABLE DES MATIERESxii
II.1.2. Acteurs du circuit mort
II.2. Circuit Vif
II.2.1. Origine du bétail
II.2.2. Circuit long
II.2.3. Circuit court
II.2.4. Fixation du prix des bovins
II.2.5. Contraintes liées à la commercialisation des bovins sur pieds
II.3 Circuit mort
II.3.1. Transformation de la viande
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATÉRIEL ET MÉTHODES
I.1. Zone
I.3.2. Analyse et traitement des données
CHAPITRE II : RÉSULTATS, DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS

II.1.1. Profil des chevillards de l’abattoir de Vélingara
II.2. Evolutions des abattages de bovins
II.2.1. Fréquence des animaux abattus de 2007 à 2016
II.2.2. Evolution des abattages et du poids carcasse de bovins de 2007 à
2016
II.3. Evolutions de l’offre en viande et des prix des bovins abattus de 2007 à
2016
II.3.1. L’offre en viande de bovin à Vélingara
II.3.1.1. Evolution de l’offre en viande par catégorie de bovins abattus
de 2007 à 2016
II.3.1.2. Saisonnalité de l’offre totale en viande et par catégorie de
bovins abattus de 2007 à 2016
II.3.2. Prix des bovins vendus à l’abattoir de Vélingara
II.3.2.1. Evolutions dans le temps des prix des
II.3.2.2. Saisonnalité des prix des bovins sur pieds et abattus de 2007 à
2016
II.3.2.3. Facteurs influençant le prix des bovins vendus sur pieds et
abattus à l’abattoir de Vélingara
II.2. Discussion
II.2.1. Profil des chevillards
II.2.2. Evolution des abattages contrôlés de bovins de 2007 à 2016
II.2.3. Evolution de l’offre en viande et des prix des bovins sur pieds à
Vélingara
II.3. Recommandations
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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